doctextes – bouse brother
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Magali Fortin Productions – http://www.magalifortin.com TEXTES – BOUSE BROTHER Bouse brother Paroles et musique de Magali Fortin Il n’y a pas que dans les champs Où l’on peut y marcher dedans La vie est vache bien souvent J’ai la bouse brother C'est un mélange de malchance Qui vient parfois dès la naissance Un peu la faute à pas de chance J’ai la bouse brother J’ai la bouse brother C’est pas le blues, c’est plus que ça C’est pas la mort, c’est déjà ça Mais j’ai la bouse brother J’ai la bouse brother J’ai la bouse brother Et c’est l’horreur, crois-moi Même au jeu des médicaments Tu l'endors juste sur le moment Tu y crois mais c'est que du vent J’ai la bouse brother Car c'est bien plus fort que la glu Depuis le temps qui l’aurait cru ? Elle et moi ? C’est simple, on se dit Tu ! J’ai la bouse brother Refrain Qu'on puisse l'appeler mélasse Le sort, le destin ou la poisse Elle vous fait toujours une crasse J’ai la bouse brother Alors on se dit qu'on n'a pas de veine Pas d'bol, pas d'pot, l'espérance vaine Quand la déveine rime avec peine J’ai la bouse brother Refrain On m'a dit : fais-en du méthane Tu as une énergie renouvelable C'est vrai que depuis le temps, elle est durable J’ai la bouse brother Alors au prix du kilowatt/heure J'en ai assez pour faire mon beurre Dès que je trouverai un revendeur Pour toute cette bouse brother Magali Fortin Productions – http://www.magalifortin.com J’ai la bouse brother C’est pas le blues, c’est plus que ça C’est pas la mort, c’est déjà ça ! Mais j’ai la bouse brother J’ai la bouse brother J’ai la bouse brother Mais je saurai en faire mon bonheur Car on sait bien où poussent les plus belles fleurs Brother C’est pas le blues, c’est plus que ça C’est pas la mort, c’est déjà ça ~~~~~~~~~~~~~~~~ Madame Soleil Paroles et musique de Magali Fortin Elle s'appelait Madame Soleil Mais ce n'était que du vent Dans le marc de café de la veille Elle refaisait la pluie et le beau temps Elle s'appelait Madame Soleil Et en échange d'un peu d'argent Elle vous racontait des monts et merveilles Aux pays des princes charmants Dois-je prévoir un abreuvoir Et un peu de foin pour son cheval ? Madame Soleil, il faudrait cesser de boire Juste avant de lire dans votre boule de cristal Croyez-vous qu'il y en a ? Croyez-vous qu'il en existe encore ? Croyez-vous qu'ils se promènent ici bas ? A la recherche d'une princesse Aurore ? Madame Soleil le voyait grand Beau garçon ayant une fière allure Le menton en avant Avec une superbe chevelure Et dans son jeu de tarot Avant qu'il n'aille à Pôle emploi Elle le voyait dans son château Mais c'est la vie, alors voilà Dois-je prévoir un abreuvoir Et un peu de foin pour son cheval ? Madame Soleil, il faudrait cesser vos histoires Histoire de nous remonter le moral Croyez-vous qu'il y en a ? Croyez-vous qu'il en existe encore ? Juste un seul, pour me serrer dans ses bras Juste un seul, pour m'endormir blottie contre son corps Magali Fortin Productions – http://www.magalifortin.com Croyez-vous qu'il y en a ? Croyez-vous qu'il en existe encore ? Juste un seul me suffira Juste un seul, pour le serrer dans mes bras, quand je dors ~~~~~~~~~~~~~~~~ Un bon vieux blues Paroles et Musique de Magali Fortin C'est juste un bon vieux blues Un peu simple, un peu «louse» Qui me rappelle à toi Dans un geste, une voix Les souvenirs déboulent J'ai le coeur qui s'écroule Dans la vie rien ne s'évite Et les départs vont toujours trop vite C'est juste un bon vieux blues Un peu simple, un peu «louse» Et dans la douceur de ce soir Je ressens ton parfum, ton regard Les souvenirs déboulent J'ai le coeur qui s'écroule Cette douleur est toujours la même De ne pas avoir eu le temps de te dire une dernière fois je t'aime Les souvenirs déboulent J'ai le coeur qui s'écroule Dans la vie rien ne s'évite Et les départs vont toujours trop vite C'est juste un bon vieux blues Un peu simple, un peu «louse» Et si je souffre toujours autant C'est parce que tu me manques tellement Les souvenirs déboulent J'ai le coeur qui s'écroule Et si ce soir, j'ai les larmes qui coulent C’est parce qu'il y a des gens si bons Que l'on n'oublie jamais leur prénom Et si ce soir, j'ai les larmes qui coulent C’est parce qu'il y a des gens si bons Que l'on n'oublie jamais leur prénom ~~~~~~~~~~~~~~~~ Magali Fortin Productions – http://www.magalifortin.com La vie t'apprend Paroles et Musique de Magali Fortin On refuse d'écouter les anciens, les vieux sages, les savants Sans parler des philosophes et bien sûr des parents On refuse les certitudes, les savoirs ancestraux Qui se sont déjà usés sur le roc et la pierre des maux On veux faire ses propres expériences, édicter ses propres règles On se croit rusé et malin, fort comme un aigle On se croit libre de tout mais n'oublie jamais... Ce que la vie t'apprend Ce que la vie t'apprend Chaque expérience est une leçon, parfois même une correction N'oublie jamais Ce que la vie t'apprend Ce que la vie t'apprend Parce que la vie t'apprend... La vie Ne va pas la chercher dans un livre, dans une recette miracle Ne va pas la chercher non plus dans les inventions ni dans les oracles Parce que la vie t'apprend... La vie N'aie jamais de doute, la roue tourne et un jour, le coup, on se le prend Alors n'oublie jamais de dire merci à ceux qui croient en toi qui sont aimants, honnêtes et droits Même dans les difficultés, même dans la détresse, même dans les jours de grand vent N'oublie jamais de dire merci à ceux qui sont présents quoi qu'il advienne Et ceux qui te soutiennent quand tu es à terre, généreux et sans haine A ceux qui ne se réjouissent pas et qui souffrent de ta peine A ceux qui te tendent tout simplement leurs mains et qui n'attendent rien A ceux qui sont tout simplement des êtres humains On se croit libre de tout mais n'oublie jamais... Ce que la vie t'apprend Ce que la vie t'apprend Chaque expérience est une leçon, parfois même une correction N'oublie jamais Ce que la vie t'apprend Ce que la vie t'apprend Parce que la vie t'apprend... La vie Parce que la vie t'apprend... La vie ~~~~~~~~~~~~~~~~ Je n'ai pas encore cessé de t’aimer Paroles et musique de Magali Fortin Je n'ai pas le moral, mais ce n'est pas grave Demain ça ira mieux parce que je chante Ce n'est pas grave, parce que je chante Mes malchances alors disparaissent Comme ma tristesse et ma détresse Parce que je chante Ça sort de mon cœur, de mon âme, comme l’essence D'une deuxième naissance Peu importe comme les mots me viennent Ils arrivent et ils m’emmènent sur cette chanson qui devient mienne Cette chanson, c'est juste un blues qui me vient Un blues pour le blues comme un vieux refrain Juste pour le blues Peut-être une de mes plus belles chansons Qui porte déjà ton nom Alors je te la donne juste pour le blues Peut-être parce que je t'aimais trop Et qu'il y en a toujours un qui aime plus que l'autre Peut-être parce que je t'aime encore trop Et qu'il y en a toujours un qui aime plus que l'autre Mais j'ai préféré t'aimer ainsi plutôt que pas assez Peut-être parce que j'ai préféré t'aimer au delà de la norme Mais j'ai préféré t'aimer ainsi plutôt que pas assez Et avant que cette brûlure sur mon cœur ne s'endorme A ce jour, je n'ai pas encore cessé de t’aimer A ce jour, je n'ai pas encore cessé de t’aimer Je n'ai pas le moral, mais ce n'est pas grave Ça va déjà mieux parce que je chante Ce n'est pas grave, parce que je chante Ces mots sont ma porte de sortie, ma dernière chance, ma survie Mes malchances, mes bonheurs, un peu de ma vie avant l'oubli Parce que je chante Ça sort de mon coeur, de mon âme, comme l’essence D'une deuxième naissance Peu importe comme les mots me viennent Ils arrivent et ils m’emmènent sur cette chanson qui devient mienne Cette chanson, c'est juste un blues qui me vient Un blues pour le blues comme un vieux refrain Juste pour le blues Peut-être une de mes plus belles chansons Qui porte déjà ton nom Alors je te la donne juste pour le blues Peut-être parce que je t'aimais trop Et qu'il y en a toujours un qui aime plus que l'autre Peut-être parce que je t'aime encore trop Et qu'il y en a toujours un qui aime plus que l'autre Mais j'ai préféré t'aimer ainsi plutôt que pas assez Peut-être parce que j'ai préféré t'aimer au delà de la norme Mais j'ai préféré t'aimer ainsi plutôt que pas assez Et avant que cette brûlure sur mon cœur ne s'endorme A ce jour, je n'ai pas encore cessé de t’aimer A ce jour, je n'ai pas encore cessé de t’aimer A ce jour, je n'ai pas encore cessé de t’aimer A ce jour, je n'ai pas encore cessé de t’aimer A ce jour, je n'ai pas encore cessé de t’aimer A ce jour, je n'ai pas encore cessé de t’aimer ~~~~~~~~~~~~~~~~ Il est minuit moins toi Paroles et musique de Magali Fortin Esclave, oui je le suis de ta voix J'ai mal, jour après jour près de toi Vouloir, toujours plus haut et plus beau Pour voir, uniquement mes défauts Tu sais, j'ai essayé de mon mieux Pour nous, j'ai conjugué être heureux Ma place, est à ce prix, qui la veut Même dieu ne pourra jamais combler tes voeux Et pourtant... Il est minuit moins toi Au radio réveil quand t'es pas là Il est minuit moins toi Et j'ai pas sommeil seule dans mes draps Il est minuit moins toi Ton oreiller est froid Il est minuit moins toi Un vent glacial transperce mon coeur de toi en moi Tu as besoin d'une femme à aimer Qui sache comment il faut t'apprécier Qui veille sur un enfant jour et nuit Qui prenne trois heures et quart pour midi Tu veux fermer mon coeur et mon âme A clé, sous du papier cellophane L'amour est un mauvais prisonnier Un jour, il finira par s'échapper Et pourtant... Il est minuit moins toi Au radio réveil quand t'es pas là Il est minuit moins toi Et j'ai pas sommeil seule dans mes draps Il est minuit moins toi Ton oreiller est froid Il est minuit moins toi Un vent glacial transperce mon coeur de toi en moi Il est minuit moins toi Au radio réveil quand t'es pas là Il est minuit moins toi Et j'ai pas sommeil seule dans mes draps Il est minuit moins toi Ton oreiller est froid Il est minuit moins toi, moins toi, sans toi ~~~~~~~~~~~~~~~~ Qu’il est doux de rêver Paroles et Musique de Magali Fortin Qu’il est doux de rêver Et de regarder marcher le temps Le voir grandir au firmament Qu’il est doux de rêver Et pendant qu'il fait le tour de l’horloge Se voir lui écrire quelques éloges Qu’il est doux de rêver Et s'imaginer faire le tour du monde En 90 jours ou en une seconde Qu’il est doux de rêver Et se construire une grande vie Entourée de vrais amis Mais qu’il est doux de rêver Qu’il est doux de rêver Cela ne fait pas de mal aux voisins Et n’empêche pas le monde de tourner Cela ne coûte absolument rien Il faut seulement s'asseoir et se laisser aller Mais qu’il est doux de rêver Qu’il est doux de rêver Assoupi dans son fauteuil A lire de la poésie et des recueils Qu’il est doux de rêver Se voir une grande famille, un grand mariage Et dépenser un loto ou un héritage Qu’il est doux de rêver Le nez au vent qui passe Et sentir le soleil et les parfums de Grasse Qu’il est doux de rêver Les cheveux en bataille quand dehors il fait froid Et passer sa journée au lit ou en pyjama Refrain ~~~~~~~~~~~~~~~~ Magali Fortin Productions – http://www.magalifortin.com La bonne nouvelle Paroles et musique de Magali Fortin Il y avait dans l’air ce matin là Comme un parfum de renouveau Les notes d’un chant d’oiseau déposées ça et là Nous disaient qu’il allait faire beau Les abeilles avaient commencé leur envol dans ce printemps tout en dentelle Et il y avait quelque chose dans l’air qui annonçait, qui annonçait la bonne nouvelle Nous sommes trop terre à terre A attendre les événements derrière nos ordinateurs ou notre télé Écoutons notre mère, la terre Quand la nature annonce elle-même son actualité Alors laissons-là nous parler, laissons-là nous conter Laissons-là nous annoncer, la bonne nouvelle C’est alors que j’ai entendu ton rire derrière mon oreille Et j'ai senti ta bouche sur mon cou se poser J'ai compris que cette journée serait encore plus belle que celle de la veille Quand tes bras sont alors venus m'enlacer J’ai compris que nous aurions une journée plus que belle Car il y avait quelque chose dans l’air qui annonçait, qui annonçait la bonne nouvelle Nous sommes trop terre à terre A attendre les événements derrière nos ordinateurs ou notre télé Écoutons notre mère, la terre Quand la nature annonce elle-même son actualité Alors laissons-là nous parler, laissons-là nous conter Laissons-là nous annoncer, la bonne nouvelle ~~~~~~~~~~~~~~~~ Le dormeur du cimetière Paroles et musique de Magali Fortin Il avait son vieux chien pour seul compagnon Mais aussi pour seule couverture Et c'était dans les poubelles du restaurant « la faim dans les talons » Qu'il trouvait sa nourriture Et dans le chariot qu'il promenait Il n'y avait pas les courses de la semaine Seulement des objets qu'il trouvait Souvent par terre ou au bord de la fontaine Il y avait un vieux rouleau de fil de fer Et quelques boulons qui ne lui servaient à rien Une vieille marmite sûrement millénaire Un vieux livre sur le colonel Fabien C'était pour lui des trésors inestimables Que peu de gens, de nos jours, comprendrait C'était ses trouvailles, et même si elles semblaient misérables Il se sentait encore utile quand il les ramassait Hurle, hurle, hurle le chien Tu pleures ton ami, tu pleures ton chagrin Magali Fortin Productions – http://www.magalifortin.com Hurle, hurle, hurle le chien Mais qui sont les chiens dans ce monde humain ? Il avait compris depuis longtemps Que l'argent n'était pas de l'or Que la monnaie dupait les gens A se croire puissants et forts D'ailleurs, il n'intéressait plus personne Depuis qu'il avait égaré sa carte bleue et ses clés Et c'est souvent quand tout dysfonctionne Que l'on s'aperçoit des vraies amitiés Alors le soir, il allait s'allonger sur les tombes Du cimetière où il y passait ses nuits Et l'hiver s'était sous les trombes Toujours auprès de nos morts à qui il racontait sa vie Il se sentait un peu perdu depuis la mort de sa femme Alors il tuait sa détresse à l’aide d’un rouge infâme Ce matin là, il était encore assoupi, la tête à même la terre Tel le dormeur du val, le froid l’avait engourdi et son brave chien ne put rien y faire Hurle, hurle, hurle le chien Tu pleures ton ami, tu pleures ton chagrin Hurle, hurle, hurle le chien Mais qui sont les chiens dans ce monde humain ? Quelle étrange destinée, quelle ironie du sort De mourir dans un cimetière Mais cette fois-ci ce fut la dernière Quand déjà vivant, il se sentait mort Quand on perd la tête où sont les refuges ? Où trouver la lumière d'un phare où l'on peut s'échouer ? Quand on perd la tête où sont les refuges ? Où trouver la chaleur d'un feu de cheminée ? Hurle, hurle, hurle le chien Tu pleures ton ami, tu pleures ton chagrin Hurle, hurle, hurle le chien Mais qui sont les chiens dans ce monde humain ?
