quelques femmes celebres

QUELQUES FEMMES CELEBRES 1
GEORGETTE CISELET : 1900-1983
Avocate, épouse de l’écrivain Henry Soumagne, elle est la première parlementaire libérale, en 1946.
Elle siège dans de nombreuses commissions qui se préoccupent du droit de la femme : modification
du contrat de mariage, droits des enfants adultérins,… Elle dépose des propositions de loi pour
faciliter l’accès des femmes à la magistrature et au notariat. A la suite de différents voyages, elle
dénonce la situation déplorable de la femme africaine. De 1956 à 1957, elle représente la Belgique à
la Commission de la condition de la femme à l’Onu. Elle devient la première femme Conseiller d’Etat
en 1963.
ADELAÏDE ENGLEBERT : 1829-1918
Adélaïde ouvre une papeterie, à Liège en 1868, à laquelle elle adjoint le commerce de gommes en
caoutchouc. Le succès de ces articles lui permet d’ouvrir un deuxième commerce et de fonder, en
1877, avec son époux, l’entreprise Englebert. A cause de la maladie de son mari, elle prendra en
mai, les rênes de la société qu’elle dirigera jusqu’à sa mort.
MARIE DANSE : 1866-1942
Nièce de Constantin, épouse de Jules Destrée, elle est née dans un milieu d’artistes. Ses gravures
sont exposées dans plusieurs salons (Charleroi et Bruxelles) et Marie illustre aussi les études
d’Histoire de l’Art et les ouvrages de son mari.
LUCIA DE BROUCKERE : 1904-1982
Après un exil familial en Angleterre, elle intègre l’ULB, après la première guerre mondiale où elle
décroche un doctorat en Sciences chimiques en 1927, suivi d’une agrégation de l’enseignement
supérieur. Lucia de Brouckère sera la première femme à enseigner dans une faculté des sciences, en
Belgique. Elle encourage, entre autres, à la fin des années cinquante, la création des Jeunesses
scientifiques.
MARIE MOKE-PLEYEL : 1811-1875
Pianiste de renommée internationale, formée par les meilleurs maîtres, elle fut admirée par Chopin,
Berlioz, Liszt, Delacroix, Dumas et bien d’autres ! Dès 1948, elle enseigne au Conservatoire de
Bruxelles. Elle fonde à Paris deux salles portant son nom.
ISALA VAN DIEST : 1842-1916
Avec le soutien de son père, elle demande son inscription à la faculté de médecine de Louvain, en
1873. Le refus essuyé l’a conduite, à Berne, où elle sera diplômée, en 1879, en médecine et
accouchements. Après un passage au New Hospital for Women, elle devient, en 1883, docteure en
médecine, chirurgie et obstétrique. Un Arrêté Royal du 24/11/1884 l’autorise à exercer la médecine.
Elle est la première dans ce cas ! Emue par le traitement réservé aux femmes syphilitiques,
particulièrement les prostituées, elle devient directrice–adjointe d’une maison d’accueil : 3l »
Refuge ». Elle adhère, dès sa création, à la Ligue Belge du Droit des Femmes.
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Source : Dictionnaire des Femmes Belges XIX et XXe siècles: Eliane Gubin, éditions Racine.