watcha-clan

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watcha-clan
Al’écoute - 2003/2004
Watcha-clan
Programnr:21505tv5
WATCHA-CLAN
Producent: Agneta Soldén
Sändningsdatum: 1/2 2004
-Karine :
Bon moi je m’appelle Karine et je chante dans le Watcha-clan.
Julien :
Julien, “Supra Joe” chant et guitare au sein de Watcha-clan aussi.
Je vais présenter les absents donc puisque en fait on est six dans le
groupe et là on n’est que les deux chanteurs à représenter. Donc
y’a quatre autres musiciens, un batteur qui vient d’Angleterre, un
bassiste qui vient de Montréal, un percussionniste saxophoniste
d’origine belge et au clavier le plus jeune de la troupe, clavier
programmation sampler qui s’appelle Clément et qui vient
comme moi des, des Alpes, des montagnes.
Karine :
Moi, mon père est, est juif berbère d’Algérie et ma mère est juive
polonaise. Alors moi je suis née heu à Marseille à la Belle de Mai
mais j’ai grandi dans les quartiers nord à Marseille, à la Busserine
donc voilà.
Karine :
C’est une musique très métissée en fait, c’est un mélange. On est,
bon, issus du milieu reggae mais heu maintenant on mélange les
sons acoustiques et les sons électroniques alors on mélange la
musique traditionnelle et la musique plus électro, jungle, dum, etc.
avec aussi des chants ragga et des toasts quoi voilà avec des textes
on va dire assez engagés mais on laisse aussi parler la musique
d’elle même et des fois elle en dit beaucoup plus et beaucoup plus
long que les textes.
Julien :
Alors l’écriture c’est moi avec certaines fois en collaboration avec
Karine et la composition c’est assez souvent un travail collectif.
Francis :
C’est pour vous ?
Karine :
Allez. Alors on en profite pour vous présenter Francis du Cours
Ju.
Francis :
Bonjour !
Karine :
Moi, ça fait à peu près dix-quinze ans que je fais de la musique
maintenant et j’ai commencé en fait avec des copains à faire du
reggae et puis après j’ai commencé à me mettre plus à travailler
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Al’écoute - 2003/2004
Watcha-clan
Programnr:21505tv5
les harmonies avec les rastas à Marseille, y’a une grosse
communauté d’antillais à Marseille avec qui j’ai travaillé les chœurs
et ça a été une très bonne école puisque ce sont des gens très droits
et très sérieux dans la musique.
Julien :
Moi, j’ai commencé la musique donc chez moi dans les montagnes
avec un groupe qui s’appelait “Les guenilles” et c’était vraiment de
l’autodidacte à cent pour cent quoi. On est partis un peu du, du
concept du punk rock où y’a pas besoin de savoir grand chose pour
exprimer des choses et petit à petit on s’est laissés prendre au jeu et
puis en venant jouer à Marseille, nous, on était un peu en perte de
vitesse et là, j’ai rencontré Karine et d’autres musiciens avec qui elle
travaillait et depuis je suis resté à Marseille et là, la musique est
devenue vraiment un travail beaucoup plus sérieux et plus engagé.
Et voilà, Watcha-Clan fait son chemin petit à petit. Au début on est
partis avec nos petites compositions, on a commencé à les faire
avancer et puis on s’est pris au jeu de, du travail, du sérieux et on a
cherché à faire évoluer notre histoire. C’est un groupe cent pour
cent auto-produit, donc ça représente beaucoup, beaucoup de
travail puisqu’on est à la fois donc auteur, compositeur, interprète
…
Karine :
Manager…
Julien :
Manager, bookeur puisqu’on s’occupe du tour.
Karine :
Ça prend vraiment cent pour cent de notre temps et, enfin, moi,
personnellement, j’ai jamais autant travaillé que depuis que, que je
suis dans Watcha-Clan. Pourtant, j’ai fait des longues études.
Karine :
Les gens ici nous ont vus ben évoluer, nous ont vus jouer au tout
départ à “La machine à coudre”, au “Balthazar” qui sont des petits
cafés-concerts ici où tout le monde passe, puis fur à mesure, on a
un peu grimpé les échelons et ça fait deux ans qu’on, qu’on tourne
dans toute la France. On est allés aussi à l’île de la Réunion, là on
va aller en Suisse donc on commence à avoir des contacts au
Québec pourquoi pas peut-être un jour, on ira en Suède ?
Voilà, donc c’est vrai que Marseille c’est un peu notre nid quoi,
donc les gens nous connaissent, ouais, commencent à nous
connaître et de plus en plus quoi.
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Programnr:21505tv5
Julien :
Ben, on a fait trois productions. En fait, y’a eu un tout premier,
c’était un cinq titres en 99 ou 98, je sais plus exactement. En 20002001, on a, on a enregistré un live qui s’est enregistré aux Docks
des Sud et puis donc là en 2002 c’est notre premier véritable album
qu’on a mis un peu de temps à faire mais qu’on voulait aussi
réussir.
Karine :
En live, les chansons, elles sont beaucoup plus longues, y’a
beaucoup plus de jam, y’a, y’a toujours une part d’improvisation
quand même puisque y a aussi un lien avec le public.
Karine :
On voit vraiment de tous les âges qui kiffent notre musique parce
qu’en fait y’a un côté très énergique à travers la jungle, les percus à
fond, la batterie mais aussi y’a des moments très calmes, très
intimes dans la musique traditionnelle et où j’ai l’impression que les
gens un peu plus âgés s’y, s’y retrouvent aussi et c’est aussi, ben
voilà, ça va je pense de quinze ans jusqu’à, jusqu’à soixante ans quoi
et ça c’est super enfin moi, ça me plaît, ça me plaît beaucoup.
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