Varna 31 octobre 10h00 – 18h00 Centre francophone/Alliance

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Varna 31 octobre 10h00 – 18h00 Centre francophone/Alliance
JOURNEES ITINERANTES DE L’ETUDIANT 2015
Les Journées itinérantes de l’étudiant 2015, seront organisées par L’Institut français de Bulgarie,
l’Institut français de Skopje, l’Institut français de Serbie, l’Institut français de Bosnie-Herzégovine,
l’Institut français du Monténégro, avec le soutien de l’Agence Campus France Paris, selon le
calendrier suivant :
Varna
Skopje
Belgrade
Banja Luka
Podgorica
31 octobre
2 novembre
4 novembre
6 novembre
9 novembre
10h00 – 18h00
10h00 – 18h00
10h00 – 18h00
10h00 – 17h00
10h00 – 18h00
Centre francophone/Alliance française
Bibliothèque Nationale
Belgrade
Banja Luka
Rectorat de l’Université du Monténégro
Réunissant des établissements français et les programmes francophones de Bulgarie, de Macédoine, du
Monténégro, de Serbie et de Bosnie-Herzégovine ces journées constituent une excellente opportunité
de dialogue avec les étudiants pour mieux préparer leur année universitaire 2016/2017. Il sera
également l'occasion de rencontrer des responsables universitaires de chaque pays autour de thèmes de
coopération.
L’objectif du Salon est :
- de présenter l’offre française d’enseignement supérieur : toutes filières et tous niveaux
d’études ainsi que les programmes francophones dans les quatre pays de la tournée ;
- d’orienter les candidats et de guider leur choix de formations et d’établissements ;
- de renseigner sur les possibilités de financement du projet d’études ;
- d’expliquer les procédures d’inscription et d’admission ;
- d’informer sur la qualité d’accueil en France et les pays voisins.
La tournée itinérante sera organisée à partir de Sofia. Les frais de déplacement en bus sur les territoires
bulgare, macédonien serbe, de la Bosnie-Herzégovine et monténégrin seront pris en charge par
l’Agence campus France.
Seule une participation aux frais de 200 € par pays est demandée aux établissements participants.
BULGARIE
La Bulgarie a signé la déclaration de Bologne en 1999. Elle est intégrée au comité de suivi du
processus, et le système de crédits européens ECTS a été introduit dans toutes les universités bulgares
en 2004-2005. Les établissements d’enseignement supérieur bulgares comptent aujourd'hui plus de
270 000 étudiants. Le potentiel d'attractivité, le dynamisme, et la position à la frontière de l'Europe
centrale et orientale, font de la Bulgarie un partenaire universitaire stratégique.
La coopération universitaire est l'un des domaines importants du partenariat franco-bulgare. Près de
250 accords Erasmus et une cinquantaine de conventions de coopération sont actuellement en vigueur
entre les universités bulgares et les universités françaises. Plus de 1800 étudiants bulgares fréquentent
les universités françaises. La France est le 2ème pays d'accueil des étudiants bulgares dans le monde.
Membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, la Bulgarie propose un riche paysage
universitaire, avec des programmes francophones dans différents domaines - génie électrique et génie
informatique, génie chimique et biochimique, technologies alimentaires, économie et gestion, science
politique, droit européen, logistique industrielle, gestion hôtelière (www.fuf.bg).
Le PHC Rila, programme scientifique conjoint franco-bulgare, permet de développer les échanges
scientifiques et technologiques d'excellence entre les laboratoires de recherche et les universités des
deux pays, en favorisant de nouvelles coopérations impliquant en particulier de jeunes chercheurs.
Les Bourses du Gouvernement français favorisent la mobilité étudiante pour des études en France
au niveau Master 2 ou en cotutelle de thèse. Ainsi 9 candidats ont été retenu pour l’année 2015/2016.
Dans le cadre du programme « Mobilité des Jeunes Chercheurs », dispositif d'aide à la mobilité courte
pour les jeunes doctorants et chercheurs de tous domaines, plus de 15 candidats bénéficient d’une
bourse chaque année. Ces bourses, d'un ou de deux mois, sont ainsi attribuées pour leurs permettre
d'effectuer un séjour dans un laboratoire ou une équipe de recherche en France. Les mobilités
effectuées dans le cadre de partenariats existants sont privilégiées.
Les étudiants des universités affiliées à l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) –10 en
Bulgarie – peuvent également se porter candidats aux différentes bourses désormais accordées en
fonction de projets déposés par les universités.
Entre 1 et 3 étudiants bulgares obtiennent chaque année des bourses Eiffel du Ministère des Affaires
étrangères français, une fois présentés par l’université française qui souhaite les accueillir.
SERBIE
Malgré les difficultés qu’elles ont traversées ces dernières années, les Universités serbes ont gardé une
capacité étonnante à produire des élites très bien formées. La dynamique des réformes est lancée, dans
la perspective de l’adhésion de la Serbie à l’Union européenne : les Universités serbes sont engagées
dans le processus de Bologne et sont désormais très ouvertes à l’international.
Les Universités serbes font preuve à cet égard d’un grand intérêt pour développer des coopérations
avec la France :
1) Il existe déjà une trentaine d'accords de coopération bilatérale, ainsi que 4 diplômes franco-serbes
(management culturel entre l'Université des Arts de Belgrade et l'Université de Lyon 2; langues
étrangères appliquées entre l'Université de Belgrade et l'Université d'Orléans; didactique du français
entre l'Université de Belgrade et l'Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines et droit de la
construction européenne entre l’Université de Belgrade et l’Université de Lorraine).
2) Par ailleurs, le système français d’enseignement supérieur reste très attractif pour les jeunes Serbes.
Selon les derniers chiffres disponibles, 661 étudiants serbes étaient inscrits dans des établissements
d'enseignement supérieur français en 2011-2012, chiffre en progression régulière ces dernières années.
La France est le septième pays d’accueil pour les étudiants serbes, les trois premiers étant l'Autriche,
l’Allemagne et les Etats-Unis.
La francophonie se porte relativement bien en Serbie : 126 000 élèves apprennent le français dans le
primaire et le secondaire. Il existe de surcroît une vraie dynamique des sections bilingues francoserbes dans les lycées : la sixième a ouvert à la rentrée 2012-2013, ce qui porte le nombre d’élèves
inscrits dans ces sections à 350, et à 550 quand toutes proposeront le cursus complet.
Les bourses du Gouvernement français favorisent la mobilité étudiante pour des études en Master 2 ou
en doctorat en cotutelle : une trentaine de bourses nouvelles sont attribuées chaque année, avec une
répartition équilibrée entre les différentes disciplines, et le développement de partenariats avec les
entreprises françaises présentes en Serbie. S’y ajoutent les possibilités de mobilité offertes dans le
cadre de projets Tempus ou Erasmus Mundus.
BOSNIE-HERZEGOVINE
En Bosnie-Herzégovine, au niveau de la coopération universitaire et scientifique, un petit nombre
d’établissements, toutefois prestigieux, d’enseignement supérieur français (ENS Cachan, Beaux Arts
de Paris, Université de Poitiers…) ont mis en place des accords de coopération avec des
établissements bosniens. De nouvelles collaborations sont en cours. L’entrée du Pays en tant que
membre observateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie (O.I.F.) en 2010 aurait dû
faciliter de plus amples développements, pourtant, même si les autorités centrales prennent
progressivement la mesure des implications et des avantages engendrés par cette adhésion (accès aux
financements de l’Agence Universitaire de la Francophonie (A.U.F.), formation en français de
d’agents de l’Etat -environ une centaine sur une période de deux mois par an-, meilleure
représentativité au sein des enceintes internationales, etc.), il demeure difficile de faire contrepoids
face à la puissance d’influence de la politique éducative, linguistique et économique de l’Allemagne
en Bosnie-Herzégovine.
A l’issue de son appel d’offre annuel de bourses du gouvernement français, l’Ambassade de France en
Bosnie-Herzégovine reçoit toujours un grand nombre de dossiers (entre 100 et 150) mais ne peut
malheureusement soutenir financièrement qu’un très petit pourcentage des étudiants bosniens désireux
d’effectuer leur Master 2 ou leur Doctorat en France.
Tous les doctorats financés par la France sont validés en codirection ou en cotutelle, ce qui favorise
une meilleure connaissance des chercheurs entre eux. On peut noter que lorsqu’il s’agit d’étudiants
impliqués dans les sciences « dures », nous acceptons de les voir se diriger vers des filières délivrant
des cours en Anglais. L’idée est alors de valoriser l’excellence des systèmes et des apprentissages
français en premier lieu. La démarche est totalement positive puisque les étudiants apprennent le
Français pendant leur séjour d’étude et que, notamment par transfert et dissémination, de plus en plus
d’étudiants bosniens annoncent leur souhait d’avoir un meilleur accès à des cours de Français. Ils
connaissent aussi dans certains cas le système français pour ses spécificités : le principe des stages en
entreprises, la réputation de l’Ecole Nationale d’Administration ou l’organisation des études de
médecine. Une dizaine d’étudiants partent d’ailleurs chaque année étudier en France à leurs propres
frais. En général leur niveau est jugé excellent par les structures d’accueil, certains doctorants ou post
doctorants sont même recrutés et salariés par des laboratoires de recherche français.
L’attaché pour le Français au sein du service de coopération et d’action culturelle conduit un travail de
fond afin d’initier et en même temps de répondre, à la demande de Français. L’idée est aussi de
développer l’apprentissage du Français dès le plus jeune âge. Il existe une possibilité de suivre des
cours à tous les âges au sein de l’Institut Français de Sarajevo et dans les antennes de Mostar, Banja
Luka et Tuzla. Y compris à l’occasion de la semaine de la francophonie, l’Institut Français en BosnieHerzégovine s’attache à faire connaître et valoir la diversité des périmètres et des champs de
coopération accessibles grâce à la connaissance du Français.
Au final si l’intérêt historique des habitants de Bosnie-Herzégovine pour la langue française se heurte
à de nombreux blocages d’intérêt notamment économique (très peu d’entreprises françaises implantées
en Bosnie-Herzégovine), en 2011 le Collège International Francophone de Sarajevo a été inauguré
avec un réel succès, qui laisse entrevoir des perspectives favorables.
MONTENEGRO
Le 1er décembre 2009 a été signé l’accord franco-monténégrin sur la mobilité des jeunes
professionnels. Cet accord vise à encourager les échanges entre les deux pays en vue de
permettre aux jeunes étudiants et diplômés d’enrichir leurs qualifications grâce à une mobilité
internationale. Il prévoit également la possibilité pour tout étudiant monténégrin disposant
d’un diplôme français de master 2 ou plus de chercher un emploi en France pour une durée
d’un an à la suite de ses études.
La politique de l’Institut français vise à créer les conditions facilitant l’apprentissage du français par
les étudiants inscrits dans les filières technologiques et scientifiques, de manière à ce que nos échanges
bilatéraux correspondent aux besoins futurs du pays. Dans le cadre des négociations d’adhésion à
l’Union européenne, la Commission a souligné l’enjeu que représente la formation de spécialistes.
L’intérêt pour le français est lié à l’attractivité de la langue comme véhicule de culture, mais
également à l’importance du contingent de touristes français, qui constituent le second groupe de
visiteurs les plus nombreux derrière les Russes (à l’exception des touristes de la région) et aux efforts
pour développer les échanges économiques bilatéraux. Dans ce contexte, l’accord bilatéral francomonténégrin sur la mobilité des jeunes professionnels permet aux jeunes monténégrins ayant terminé
leurs études d’avoir une première expérience professionnelle en France.
ARYMacédoine
Plus de 150 étudiants macédoniens ont été scolarisés dans des établissements d'enseignement supérieur
français au cours des six dernières années. Le réseau des ALUMNI constitué en juillet 2015 sous
l’égide de l’Ambassade de France est très actif et met en évidence l’excellence des cursus et des
parcours professionnels réalisés par les jeunes élites du pays. Ce dernier est membre de l’Organisation
Internationale de la Francophonie et est éligible à tous les programmes de mobilité européenne.
L'intérêt de poursuivre des études supérieures en France augmente chaque année, surtout de la part des
lycéens issus des classes bilingues francophones, mais aussi des étudiants en cours d'études
supérieures dans les établissements macédoniens pour des masters proposés par les universités
françaises. Le désir de France et d’Europe est manifeste dans ce petit pays des Balkans de longue
tradition francophile.
Les universités macédoniennes montrent un intérêt accru pour une coopération étroite avec les
universités françaises. Le Master franco-macédonien "Langues, Affaires et Commerce International"
entre l'Université "Sts. Cyrille et Méthode" de Skopje et l'Université d'Orléans, le diplôme
universitaire conjoint en "Droit de la propriété intellectuelle" entre l’université de Strasbourg et la
faculté de droit de Skopje en sont d’excellents exemples.
Beaucoup d'étudiants poursuivent des études de deuxième cycle (Master 1 et Master 2) dans le cadre
des programmes européens tel qu’Erasmus+, Erasmus Mundus et des bourses du Gouvernement
français sont proposées chaque année par l'Ambassade de France à Skopje. L’université St Cyrille et
Méthode de Skopje, affiliée à l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) peut soutenir la
mobilité étudiante en fonction des projets déposés. Le gouvernement macédonien finance les études
des étudiants qui intègrent les 100 premières universités du classement de Shanghai.