Laplace
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Laplace
Frégate météorologique française Ancien destroyer américain type Tacoma (USS Lorain) Coule devant St Malo en 1950 L’USS Lorain (PF-93), était une frégate de la classe Tacoma, il a été le premier bâtiment US à prendre ce nom. Autorisé à l’origine comme Roanoke (PG-201) et nommé le 25 octobre 1943 en tant que tel (PF-93), dans le cadre d'un contrat maritime avec l’ « American Ship Building Company » (Lorain, Ohio). Le bâtiment a été renommé Lorain le 7 février 1944 et lancé le 18 mars 1944 (il a été baptisé par Mme. Fred Henderson). Il a été commissionné à Baltimore (Maryland), le 15 janvier 1945, avec le lieutenant commandant James G. Ramsey, Jr., USCGR, pour Commandant. Le Lorain part de Baltimore le 28 janvier 1945 pour Norfolk (Virginie), et les Bermudes, où la frégate équipée en garde-côtes subit entraînement et formation. Après un complément de formation dans la baie de Casco (Maine), elle part le 11 avril pour l’Argentine, à Terre-Neuve, qui devient sa base pour des patrouilles l'été suivant. Opérant par la suite hors d'Argentine, et surtout de Reykjavík (Islande), sa zone de patrouilles s’étend maintenant en Atlantique nord, des eaux côtières du Groenland au nord des Açores, rapportant des données météorologiques essentielles. Le Lorain retourne à Boston le 14 septembre, et effectue une patrouille météo en Nouvelle Angleterre fin octobre, puis navigue pour représentation dans les Caraïbes. Une course d'escorte le mène à Recife (Brésil), au début de 1946, et après deux patrouilles météo à l'est des Bermudes, elle revient à Boston le 7 mars, et y est désarmée le 14 mars 1946. Données Techniques Dimensions Longueur ; 93 m Largeur ; 11.5 m Tirant d’eau ; 4.1 m Vitesse 20 nds Equipage 180 h. 214 h en temps de guerre (US) 90 h (MTO) Tonnage 1430 t à lège 2415 t en pleine charge Rayon d’action 9500 miles à 12 nœuds Propulsion Machines alternatives à graissage forcé délivrant 5.500 CV 3 chaudières, 2 arbres d’hélices Armement sous pavillon USN 3 × 3 in/50 AA (3x1) 4 × 40 mm (2x2) 9 × 20 mm (9x1) ASM 1 × lanceur Hedgehog (voir en fin) 8 × lanceurs de charges de profondeur en Y («) 2 × racks de charges de profondeur («) Elle est vendue le 26 mars 1947 à la marine française et rebaptisée Laplace (F-13). Désarmée un an après, par le Ministère des Travaux Publics et la Météorologie Nationale, elle est transformée à Brest en frégate météorologique. Auparavant, en septembre 1946, une conférence internationale avait défini 13 points d'observations dans les mers et océans, nommés "A" à "M". L'emplacement de ces points avait été choisi pour couvrir toutes les routes maritimes et aériennes. Le rôle du navire stationné sur un point était de collecter des informations météorologiques grâce aux matériels dont il disposait (radars, théodolites, ballons-sondes..) et de les transmettre toutes les trois heures aux stations à terre, qui en assuraient la diffusion. Les frégates météo pouvaient en outre renseigner directement les bateaux de la marine marchande et les avions, contrôler leurs positions, et au besoin, leur prêter assistance. Pour assurer le service permanent d'un point, il fallait disposer de deux bateaux, l'un étant en station, et l'autre en route, ou en révision. Avec ses quatre frégates transformées basées à Brest, "Laplace" (ex-"USS Lorrain"), "Le Brix" (ex-"USS Manitowoc"), "Le Verrier" (ex-"USS Emporta"), et "Mermoz" (ex-"USS Muskegon"), la France assurait le service des points "K" et "L". Elle sert dans l'Atlantique nord jusqu'à son naufrage, du à une mine de la deuxième guerre mondiale : Ce jour-là, le 15 septembre 1950, la frégate se rend à Saint-Malo pour l'inauguration des nouvelles portes d'écluse du port. La forte mer l'oblige à s'abriter pour la nuit devant le fort la Latte. C'est là que, évitant autour de son mouillage, la frégate déclenche une mine à impulsions magnétiques. L'explosion cause le naufrage du Laplace et la mort de 51 hommes. La tragédie décrite sur le site du GRIEME Vers 0 h 15 mn, une formidable explosion soulève le navire ; ne mine magnétique allemande, dont la baie de La Fresnaye avait été garnie durant l'occupation, armée par les passages successifs du LAPLACE, vient de faire sa triste "besogne" et ouvre ainsi une énorme brèche à bâbord entre la salle des machines et les locaux des services météorologiques. Tout de suite, le navire gîte sur tribord et se remplit d'eau jusqu'au pont principal. Une gigantesque nappe de mazout se répand tout autour. Dans la nuit, quatre radeaux sont mis à l'eau. La baleinière, le youyou et les plates sont écrasés sur eux même lors du "saut du bateau" au moment de l'explosion. La vedette de sauvetage est impossible à mettre à l'eau en dehors de conditions normales. Par malheur, deux de ses radeaux surchargés de blessés et mal dégagés sont pris sous la coque quand le LAPLACE sombre. Les mécaniciens et chauffeurs de quart, blessés, sortis de la salle des machines inondée, l'ingénieur météorologiste COLCANAP et un second maître (dont la jambe est cassée), réfugiés dans la vedette en attendant leur évacuation sont également engloutis. Quand le commandant se rend compte que tout est perdu, il donne l'ordre d'évacuer ! La plus grande partie du personnel a quitté le navire à la nage, accrochés sur deux radeaux. Ils se dirigent ainsi vers Saint-Cast. Le navire n'a pas mis plus de douze minutes pour se retourner. L'arrière repose sur le sable, alors que l'étrave émerge de quelques mètres. Le second Schloessing ainsi que quelques membres d'équipage s'y accrochent toute la nuit ! Une partie des rescapés qui tente de regagner Saint-Cast sera repoussée par un courant contraire au pied du Fort Lalatte. Un autre groupe dérive sur un radeau vers le large ! C'est seulement le lendemain matin vers 11 h que le pétrolier Port Lyautey réussit à les secourir. Un pêcheur de Jersey recueille aussi à son bord quelques survivants. A terre, le bruit de l'explosion a réveillé bien des gens qui ne se doutent pas de l'importance du drame qui se déroule en mer. Pour des raisons budgétaires le sémaphore de Saint-Cast a été désarmé il y a seulement quelques mois (il sera ré-ouvert à la suite de cet événement) et ce n'est qu'au petit matin que les secours sont déclenchés. Monsieur Legoff, un vieux marin pêcheur, apprenant le naufrage se hâte vers le LAPLACE et porte secours aux survivants transis sur l'étrave du navire retourné. Vers 7 h, après des heures de nage, quelques rescapés frappent, épuisés, à la porte de l'hôtel Bellevue près du Fort Lalatte. Un pêcheur recueille encore "quelques nageurs" qui, au levé du jour, ont quitté l'épave en direction de la côte. Le docteur Leguet, alerté, prodigue des soins aux marins choqués, gelés et couvert de mazout. Les premiers corps découvert sur les plages sont dirigés vers Saint-Cast ou est érigée une "chapelle ardente". Un bateau pilote de Saint-Malo recueille un noyé. Un quart d'heure plus tard, le même navire repère un radeau avec 9 hommes vivants et deux morts. Puis ce sont six hommes exténués et accrochés sur un autre radeau qui sont amenés à bord. Le corps du commandant Remusat est retrouvé le 22 septembre près de Granville. Ainsi, jusqu'au 26 septembre, la mer restituera petit à petit les victimes de cette tragédie. Coordonnées 48° 39' 722 Nord 002° 16' 523 Ouest (WGS 84) Située entre 100 et 200 mètres dans le sud ouest de la bouée de danger isolé « LAPLACE » (bouée rouge et noire) Nature du fond sable - vase Profondeur moyenne 15 -25 m L’épave remonte de 5 m Orientation SO / NE Grande épave retournée quille en l'air. Possibilité de rentrer dans l'avant de l'épave sur le côté gauche mais attention à la vase très volatile. En entrant, sur l'avant vous vous trouvez juste sous le puit aux chaînes. La cassure au niveau des machines offre de nombreuses possibilités de rentrer mais les débris et les tuyauteries sont partout! Beaucoup de poissons habitent maintenant l'épave. Les deux hélices, imposantes, et leur safran sont encore en place à l'arrière. Qui est Pierre-Simon Laplace ?. Né le 23 mars 1749 à Beaumont-en-Auge et mort le 5 mars 1827 à Paris, est un mathématicien, astronome et physicien français. Il est l’un des principaux scientifiques de la période napoléonienne. Il a apporté des contributions fondamentales dans différents champs des mathématiques, de l’astronomie et de la théorie des probabilités et il est un des scientifiques les plus influents de son temps, aussi par sa contribution à l’affirmation du déterminisme. Laplace, en fait, donne l’impulsion finale à l’astronomie mathématique reprenant et étendant le travail de ses prédécesseurs dans son œuvre en cinq volumes Mécanique Céleste (1799-1825). Ce chefd’œuvre a transformé l’étude géométrique de la mécanique développée par Newton en celle basée sur l’analyse mathématique. En 1799 il est nommé ministre de l’intérieur sous le Consulat. Napoléon Ier, en 1806 lui confère le titre de comte de l’Empire. Il est nommé marquis en 1817, après la restauration des Bourbons Bâtiments dans la classe Tacoma : 77 Nommés d’après les noms de petites villes des Etats-Unis 1 Asheville, 2 Natchez, 3 Tacoma, 4 Sausalito, 5 Hoquiam, 6 Pasco, 7 Albuquerque, 8 Everett, 9 Pocatello 10 Brownsville, 11 Grand Forks, 12 Casper, 13 Pueblo, 14 Grand Island, 15 Annapolis, 16 Bangor 17 Key West, 18 Alexandria, 19 Huron, 20 Gulfport, 21 Bayonne, 21 Grand Rapids, 22 Gloucester, 23 Shreveport, 24 Muskegon, 25 Charlottesville, 26 Poughkeepsie, 27 Newport, 28 Emporia 30 Hingham, 32 Woonsocket, 33 Dearborn, 34 Long Beach, 35 Belfast, 36 Glendale, 37 San Pedro 38 Coronado, 39 Ogden, 40 Eugene, 41 El Paso, 42 Van Buren, 44 Corpus Christi, 45 Hutchinson 46 Bisbee, 47 Gallup, 48 Rockford, 49 Muskogee, 50 Carson City, 51 Burlington, 52 Allentown 53 Machias, 54 Sandusky, 55 Bath, 56 Covington, 57 Sheboygan, 58 Abilene, 59 Beaufort, 60 Charlotte, 61 Manitowoc, 62 Gladwyne, 63 Moberley, 64 Knoxville, 65 Uniontown, 66 Reading 67 Peoria, 68 Brunswick, 69 Davenport, 70 Evansville, 71 New Bedford, 93 Lorain, 94 Milledgeville 99 Orlando, 100 Racine, 101 Greensboro, 102 Forsythe, PF's 72-92 Transferred to Great Britain PF's 95-98 Canceled USS Hoquiam PF 5 Sources Le GRIEME Pierre-Simon Laplace – Wikipédia USS Lorain (PF-93) – Wikipedia Saint Malo – Plongée Emeraude IPSL -- Qui est Pierre Simon Laplace… http://www.navsource.org/ L’Armement Anti Sous-Marin rencontré sur ce type de bâtiment En action en 1918 Le lanceurs de charges en Y Le lanceur Hedgehog Ici le Mk 11 (1942) Rack de grenades ASM en 1918 et un montage Mk 15 (1955)