Compte-rendu du Conseil de l`UdPPC

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Compte-rendu du Conseil de l’UdPPC
Lycée Montaigne (Paris) : samedi 26 septembre 2015
1. VIE DE L’ASSOCIATION
1.1. Fonctionnement des listes Sympa et nouvelles adresses à utiliser
Des dysfonctionnements(1) ont été constatés début septembre sur les nouvelles
listes de diffusion de l’association. Ils se sont traduits par des difficultés d’envoi ou de
réception par certains destinataires. Le format de l’adresse des listes a changé et a été
communiqué aux propriétaires des listes. Une démonstration de la nouvelle console de
commande sera présentée lors de la réunion des présidents académiques.
1.2. Impression du Bup
Le trésorier national présente les différents contacts qu’il a pu avoir avec des imprimeurs au sujet des coûts d’impression et de routage du bulletin. Il semble envisageable
d’économiser 10 à 12 % sur l’impression des Bup. Le dépôt de bilan en novembre 2014
de l’imprimeur historique du Bup, avec lequel les tarifs avaient été négociés, a rendu
les choses plus complexes.
1.3. Site Web
Actuellement, le coût de maintenance du site Web est très important (11 000 ¤ par
an). Les divers éléments du dossier montrent qu’il serait utile de repenser entièrement le
site : les pages nationales, BupDoc et les listes de diffusion sont hébergés sur un serveur
différent de la base de données des adhérents. Se pose aussi la question de la gestion
des sites académiques, avec des situations très différentes selon les réalités locales. De
même, un conséquent travail est (re)fait chaque année, pour réaliser le site spécifique du
congrès. Unifier le système reviendrait à envisager un coût supplémentaire, mais unique,
de 10 000 ¤ environ. Il faut pour cela penser en amont un cahier des charges précis qui
est actuellement en cours de construction.
Les questions soulevées par l’assemblée :
♦♦ Comment articuler cette logique d’ensemble avec les initiatives locales ?
♦♦ Prêter attention à la réactivité du prestataire ou aux droits des webmestres : lors des
inscriptions au congrès par exemple, il est parfois nécessaire d’agir très vite.
(1) Problèmes résolus à la date de publication de ce compte-rendu.
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Vie de l’association
Union des professeurs de physique et de chimie
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Union des professeurs de physique et de chimie
♦♦ Concernant le site dédié au congrès, il faut faciliter l’appropriation par les webmestres des congrès successifs de cette structure, conçue par quelqu’un d’autre.
♦♦ Prévoir un secteur Archives muni d’un index pour les conférences des congrès passés.
La question de l’unification du site est mise au vote et le Conseil approuve par
35 voix pour, 0 voix contre.
1.4. Congrès de l’UdPPC
La Rochelle (27-30 octobre 2015)
Les inscriptions ont commencé le 1er septembre 2015 et seront closes le 19 octobre
2015. Concernant la préparation et le déroulement du congrès, tout est pratiquement
en place. À noter que quelques subventions supplémentaires ont été obtenues en dernière minute. Le cocktail qui clôture traditionnellement la journée inaugurale pourra
finalement avoir lieu sur place, à l’Espace Encan. Certaines visites sont déjà presque
complètes (Hermione) alors que d’autres (station d’épuration) ne sont pas plébiscitées,
bien qu’elles soient très intéressantes.
Les inscrits en provenance de certaines académies proches sont encore peu nombreux ; il faudrait peut-être envisager une action spécifique à l’intention des membres
des académies limitrophes.
Dijon (25-27 octobre 2016)
Pas de difficultés particulières ; l’affiche est déjà prête. Les dates du congrès dépendront du calendrier de l’Université de Dijon. Ces dates ne sont pas encore connues(2),
mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir quant à l’accord de l’Université. Une initiative
consiste à demander aux collègues ce qu’ils aimeraient trouver dans le congrès ; le
programme serait ensuite bâti en conséquence. L’équipe est réduite (quatre personnes),
mais elle est très dynamique et expérimentée. Le soutien de l’Inspection pédagogique
régionale semble acquis, même s’il demeure des incertitudes quant à la présence effective des IPR le jour J.
Limoges
L’équipe académique réfléchit à ce qu’elle va pouvoir proposer. Les changements
que connaît l’académie (suite à la réorganisation des régions) avec un changement de
recteur et des liens à caractériser avec le futur super-recteur n’ont pas été propices à
l’avancée du projet. L’équipe a préféré différer la demande de lettre d’intention, afin
qu’elle puisse être signée par le recteur qui sera en poste en 2017.
(2) Les dates n’étaient pas connues au moment du Conseil et le sont aujourd’hui au moment de
la parution de ce compte-rendu.
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Un point est alors fait sur les changements probables, liés à la reconfiguration
des régions. Pour l’académie de Lille, il n’y a pas de fusion : un poste de super-recteur
est créé. Pour l’académie de Rouen, du fait de la nouvelle configuration de la région,
le super-recteur sera à Caen. Certains collègues remarquent que les régions risquent
d’avoir à gérer des lycées qui relèvent de plusieurs académies et que cela induira une
complexité plus grande.
En conclusion de ce point, le président indique que, pour les congrès, l’intervention des rectorats est en général à deux niveaux, avec :
– la lettre d’intention du recteur ;
– une aide financière indirecte sous la forme de l’impression offerte du livret du
congressiste.
2. RÉFORME DU COLLÈGE ET DES PROGRAMMES
2.1. Position de l’UdPPC sur la réforme du collège (structure/horaires)
Concernant la structure, les collègues pointent le flou actuel sur la mise en œuvre
de cette réforme. Le nouveau cadre induit trois changements :
♦♦ Apparition d’une logique de cycle. Le collège couvre la fin du cycle 3 (CM1, CM2,
6e) et la totalité du cycle 4 (5e, 4e, 3e).
♦♦ Au cycle 3, les disciplines scientifiques (physique-chimie, SVT, technologie) ne
sont pas explicitement différenciées ; l’horaire prévoit un bloc de quatre heures de
sciences en sixième.
♦♦ Au cycle 4, la répartition des heures concerne en fait trois types d’enseignements :
les enseignements communs, l’Accompagnement personnalisé (AP) et les Enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI).
Horaires élèves
Actuels
6
Projet
e
e
5
e
4
e
3
e
6
e
5
4e
3e
TOTAL / colonne (Tab .1)
25h
23h
26h
28h30
26h
26h
26h
26h
TOTAL / colonne (Tab .1)
Répartition
Heures disciplines
25h
23h
26h
28h30
23h
22h
22h
22h
Répartition
Heures restant aux disciplines
Accompagnement personnalisé
2h
Itinéraire de découverte
TOTAL
27h
Accompagnement personnalisé
3h
2h
2h
25h
28h
28h30
26h
4h
4h
4h
Accompagnement personnalisé et
Enseignement pratiques interdisciplinaires
26h
26h
26h
TOTAL
Source du tableau : http://www.reformeducollege.fr/emploi-du-temps/grille-horaire-hors-options
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Union des professeurs de physique et de chimie
La répartition des heures d’Accompagnement personnalisé et d’Enseignements
pratiques interdisciplinaires se fait à l’intérieur des disciplines. Il n’y a pas de cadre qui
en précise les modalités.
Concernant le cycle 3, il est à craindre une grande disparité suivant les établissements. Il est noté aussi la difficulté que représente l’articulation entre les collègues de
l’enseignement élémentaire et ceux du collège (certains collèges recrutent sur vingt
écoles !). Se pose, en outre, la question de la répartition en sixième des quatre heures du
bloc « science » entre les disciplines. Des difficultés sont à prévoir pour cette répartition
entre collègues.
Quant à la question de l’attribution des dédoublements et des effectifs réduits, le
Bulletin Officiel (BO) ne fournit aucun cadre. Dans le projet actuel, trois heures sont
prévues ; liberté étant donnée au chef d’établissement d’en disposer comme il l’entend.
Cette liberté risque d’induire des disparités importantes d’un établissement à l’autre.
D’autres disciplines, comme les langues vivantes, réclament elles aussi des effectifs
réduits. Il y a donc une incertitude quant au déploiement de ces heures.
Se pose enfin la question des emplois du temps ; des craintes sont actuellement
perceptibles. Les collègues n’arrivent pas à se représenter quel seront leurs charges de
service sur la semaine et sur l’année.
2.2. Position sur le Projet de programmes (16 septembre 2015)
du Conseil supérieur des programmes (CSP)
Les 7 et 8 octobre 2015, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) doit statuer sur
le Projet de programmes remis par le CSP à la Ministre. Le CSE se réunira à nouveau
le 15 octobre 2015 pour statuer sur la réforme de l’évaluation. Les membres du groupe
Collège proposent de reprendre le Projet de programmes afin de pointer toutes les
demandes de modifications au nom de l’UdPPC. Ce document sera ensuite adressé à
l’Inspection générale et à la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire).
3. INFORMATIONS SUR LES CONCOURS ORGANISÉS ET SOUTENUS PAR L’UdPPC
3.1. Olympiades nationales de la chimie (32e édition)
La date limite des inscriptions est fixée au 15 décembre 2015. Il y a deux
concours : le concours scientifique concerne les élèves de terminale S (Scientifique)
et de terminale STL (Sciences et technologies de laboratoire), le concours « Parlons
chimie » concerne les classes de première et de terminale. Au concours scientifique, il y
a désormais deux épreuves : une épreuve collaborative (travail de groupe à partir d’un
corpus de documents) et une épreuve pratique (manipulation). On a introduit le cahier
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de laboratoire qui est, lui aussi, évalué. Des documents ont été envoyés aux lycées pour
expliciter ce qu’on attend d’un cahier de laboratoire. La finale du concours national
aura lieu les 30 et 31 mars 2016.
3.2. Olympiades de Physique France (23e édition)
La date des épreuves de sélection interacadémiques a été fixée au mercredi
9 décembre 2015. Les inscriptions seront closes le 15 octobre 2015. La finale nationale
pour les équipes qui auront été sélectionnées aura lieu les 29 et 30 janvier 2016 à Paris
(Université Paris Diderot). Au 26 septembre 2015, il y a trente-et-une équipes inscrites
pour la France métropolitaine et cinq pour les établissements français de l’étranger(3).
Ces établissements bénéficient de subventions via l’AEFE (Agence pour l’enseignement
français à l’étranger). Il est envisagé, pour les prochaines éditions, d’ouvrir le concours
aux classes francophones des lycées étrangers, cependant cela pose des problèmes de
budget importants pour ces lycées.
La finale des 24es Olympiades de Physique France, prévue en janvier 2017 devrait
se dérouler en province. Le Comité cherche des académies volontaires pour accueillir
cette finale. Parmi elles, ont été citées : Angers, Lille, Marseille, Montpellier et Orléans.
Si on ne trouvait pas de lieu d’accueil en province, il faudrait en chercher un à Paris.
3.3. Les résultats des Olympiades Internationales
Quatre élèves sont partis à Bakou (Azerbaïdjan) pour les 47es Olympiades internationales de la chimie (IChO). Trois d’entre eux ont obtenu une médaille (argent
pour un élève de Paris, bronze pour un élève de Lyon et pour un élève de terminale
de Bayonne).
Cinq élèves ont représenté la France pour les 46es Olympiades internationales de la
physique (IPhO) à Mumbai (Inde). Le palmarès est le suivant : deux médailles d’argent
et trois de bronze.
4. LE LYCÉEE ET LE BACCALAURÉAT
4.1. La rentrée 2015, problèmes d’attribution des indemnités
La transformation de l’ancienne « heure de laboratoire » en Indemnité pour mission particulière (IMP), moins bien rémunérée, conduit à des arbitrages différents selon
les établissements, comme en témoignent les participants. La décision appartient au
(3) À la date où paraît ce compte-rendu, les inscriptions sont closes et le nombre définitif des
inscrits est connu : il y a cinquante-deux équipes pour la France métropolitaine et quinze
pour les Lycées français de l’étranger.
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Union des professeurs de physique et de chimie
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Union des professeurs de physique et de chimie
Conseil d’administration de chaque établissement. Dans certains lycées, l’heure de laboratoire est reconduite sous forme d’une heure d’IMP, dans d’autres un quart d’heure
d’IMP seulement est attribué. En outre, rien ne garantit la pérennité de ces décisions.
Le Conseil décide de demeurer vigilant sur ce point.
La situation est différente dans les collèges, où l’« heure de vaisselle » est statutaire
en l’absence de personnel technique. Pour y avoir droit, il faut exercer au moins huit
heures dans le même établissement. Se pose cependant la question des collègues dont
l’emploi du temps est réparti sur plusieurs établissements : un collègue dont le service
serait réparti sur trois établissements avec six heures dans chaque n’y aurait pas droit !
Ce genre de situation existe, et les collègues doivent faire rectifier cette décision par le
rectorat avec l’aide des syndicats.
4.2. Séries STL et STI2D
Dans ces séries, la stabilité des épreuves de baccalauréat est réelle : on sait à quoi
s’attendre et il n’y a pas d’incohérence avec le programme. On constate cependant un
écart de notes entre les candidats de la série STI2D (Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable) et ceux de la série STL. En revanche, l’épreuve
en série STL spécialité Biotechnologies est plus facile que celle en spécialité Sciences
physiques et chimiques en laboratoire, alors que le cours est commun.
4.3. Série S
4.3.1. Moyennes à l’épreuve de physique 2015 en métropole
Un point a été fait à partir des données fournies par les membres du Conseil. Il
ressort la difficulté pour un élève dont le niveau est moyen, mais qui travaille sérieusement, d’obtenir une note qui serait le reflet de ses efforts. Les notes sont relativement
basses, même dans les grands lycées parisiens.
4.3.2. Attitude des IPR lors des corrections et depuis la rentrée
Un point a été fait à partir des données fournies par les membres du Conseil. Il a
été souligné l’attitude relativement culpabilisante de certains IPR (Inspecteurs pédagogiques régionaux). L’expérience vécue lors de la correction de l’épreuve métropolitaine
de 2015 pointe le changement de registre entre ce qui a été demandé aux candidats et
ce qu’il est possible de faire dans le quotidien de la classe.
4.3.3. Points à aborder avec l’Inspection générale pour l’année en cours
et la session 2016 du baccalauréat
Le Conseil valide les points à aborder lors d’une entrevue à venir avec l’Inspection
générale de physique-chimie, reprenant les demandes formulées dans le courrier envoyé
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en juin 2015. En particulier, le Conseil fait le constat qu’un élève moyen aujourd’hui
n’est pas capable de traiter les trois exercices proposés au baccalauréat dans le temps
imparti. Il est donc important d’obtenir un cadrage plus précis des exercices proposés
en termes de questions ouvertes / résolutions de problèmes, analyses documentaires et
exercices « classiques ». Il est nécessaire que la « règle du jeu » soit claire et ne change
pas tous les ans pour éviter que les collègues subissent des injonctions contradictoires,
sources de malaise au travail.
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