Investir à la mer du Nord ou en France
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Investir à la mer du Nord ou en France
Investir à la mer du Nord ou en France ? - lesoir.be 30/01/10 19:11 magazines immo cet article en nouvelle orthographe Investir à la mer du Nord ou en France ? BENOIT MATHIEU jeudi 28 janvier 2010, 12:29 Juste à côté de La Panne, il y a Bray-Dunes, point de départ de la côte française. De Bruxelles, rajoutez une heure de trajet, et vous voilà à la côte d'Opale. Dépaysant et pas trop loin pour un week-end à la mer. Une piste à ne pas négliger pour ceux qui cherchent une seconde résidence. Les tarifs de Knokke, la plus chère des stations belges, sont largement au-dessus de la moyenne pratiquée en Belgique et en France. © roger MILUTIN. A Pâques ou durant l'été, voire même à la Toussaint. Les vacances familiales à la mer, en Belgique, relèvent presque de l'institution. Cerfs-volants, méduses, brise-lames, parfois une apparition d'un phoque incongru, cuistax sur la digue, pêche au crabe, embouteillages à l'aller et au retour, glace ou gaufre selon le temps, éminemment variable évidemment. Tout un programme… http://www.lesoir.be/supplements/immo/article_750786.shtml Pagina 1 van 3 Investir à la mer du Nord ou en France ? - lesoir.be 30/01/10 19:11 programme… Que certains combinent avec un investissement, en optant pour une seconde résidence qui leur permet d'aller humer de l'iode quand bon leur semble, tout en investissant dans la brique – une autre spécialité belge. Avec une question à la clef : finalement, la mer ne serait-elle pas plus bleue ailleurs ? Côte d'Opale, cela ne sonne-t-il pas un brin plus exotique que mer du Nord ? C'est que, depuis quelques années, le Belge semble avoir découvert la côte française voisine. Remarquez, le pas est vite franchi. Un coup de vent, et l'on passe allégrement de La Panne à Bray-Dunes, presque sans s'en rendre compte. Bien entendu, les professionnels de l'immobilier ont précédé les particuliers. Prenez la Compagnie Le Zoute, dont le nom est indissociable de la famille Lippens et du développement du Zoute. Voilà qu'elle abrite en son sein la Compagnie immobilière d'Hardelot, fondée en 2000 et basée à Hardelot-Plage, entre Boulogne-sur-Mer et Le Touquet. « Nous avons acquis 26 hectares à Hardelot, renseigne son président Philippe Muylle, par ailleurs directeur général de la Compagnie Le Zoute. Notre objectif à long terme est de construire entre 1.500 et 1.800 appartements. » Mais quel rapport entre Le Zoute et Hardelot ? « Au Zoute, nos possibilités sont désormais limitées. La côte belge est en très grande partie construite et ce qui ne l'est pas encore est heureusement protégé par le “décret des dunes” : on ne bâtit plus que dans les agglomérations existantes. Résultat, on ne peut faire que des à-coups, un immeuble à gauche, un autre à droite. Mais pas de grands ensembles intégrés, ce qui est notre spécialité depuis cent ans. » « La nature est partout » Or, depuis l'avènement plus ou moins récent de l'autoroute A 16, reliant Furnes, Dunkerke, Calais, Boulogne et Abbeville, la côte française s'est sérieusement rapprochée. La preuve : Bruxelles-Knokke : 1 h 30 de trajet ; Bruxelles-Hardelot : 2 h 30, à peine une heure de plus. Tout à fait acceptable pour rejoindre une seconde résidence à la mer, même pour un simple week-end. Le dépaysement est-il au rendez-vous ? « Certainement !, insiste-t-on chez Twin Properties, qui effectue aussi le grand écart belgo-français, en développant du logement neuf, tant à la « Westkust » qu'en côte d'Opale, notamment à Equihen-Plage, un rien au nord d'Hardelot. Làbas, vous êtes au calme et pouvez goûter aux délices de la gastronomie française. Et puis, la côte est belle, offrant un saisissant contraste avec tout le béton qu'il y a en Belgique. » Philippe Muylle enchaîne. « Vous n'êtes pas en Belgique et ne trouverez pas de boule de Berlin sur la plage. Le style de vie est différent. Où que vous alliez, vous voyez de la nature. En Belgique, on tombe vite sur un terrain agricole ou une industrie. Avec de vastes réserves, http://www.lesoir.be/supplements/immo/article_750786.shtml Pagina 2 van 3 Investir à la mer du Nord ou en France ? - lesoir.be 30/01/10 19:11 En Belgique, on tombe vite sur un terrain agricole ou une industrie. Avec de vastes réserves, la nature est partout et les infrastructures sont présentes, comme des terrains de golf, de tennis ou des centres équestres. » Les derniers points noirs s'estompent avec le temps. « Il y a dix ans, la région offrait trop peu de restaurants et de commerces ; cela a évolué dans le bon sens. » Juste après La Panne, Bray-Dunes ouvre le bal. La région de Dunkerque, plutôt industrialisée, plaira moins au vacancier. Entre Gravelines et Calais se nichent quelques jolies plages. Et de Calais à Berck se déroule la côte d'Opale. « Entre Calais et Boulogne, c'est merveilleux. » Nature oblige, point de grosse station balnéaire, mais plutôt des villages tels Wissant, Audresselles ou Wimereux. « Les zones naturelles font qu'il existe peu de possibilités de développement. Quand on s'y installe, c'est plutôt dans une petite villa ou une maison existante, rarement dans un appartement. » C'est la zone des caps (Gris-Nez, Blanc-Nez) et des impressionnantes falaises. La zone plus touristique se situe entre Boulogne-sur-Mer et Berck, là où les plages se succèdent. Plus bas encore se trouve la remarquable baie de Somme. A trois heures de route de Bruxelles, vous y trouvez les charmants Le Crotoy et Saint-Valery-sur-Somme, ainsi qu'un des rares bouts de côte du Nord orientés au sud. « La baie de Somme, c'est un peu la limite de non-retour, plaisante Philippe Muylle. Au-delà, cela devient un peu loin pour passer un weekend à la mer… » Alors, ni une ni deux, tous à la côte française ? D'autant plus que les prix sont, à la grosse louche, légèrement inférieurs à ceux de la côte belge (lire ci-contre). Pas si vite, prévient notre homme. « L'investisseur potentiel doit d'abord se poser les bonnes questions. Un : “Est-ce que je recherche le calme ou un certain nombre de mondanités ?” Il faut savoir que la zone des caps est assez isolée. A la côte belge, par contre, vous risquez de tomber sur votre collègue ou voisin. Deux : “Quels sont les hobbies que je pratique ?” Voile, golf, équitation ? Suis-je mordu de nature ou de plage ? L'acheteur doit se concentrer là-dessus avant d'envisager les aspects fiscaux. Une seconde résidence – qui reste un luxe, précisons-le – relève d'abord du style de vie que de l'investissement. Même si, bien sûr, cela peut être un bon investissement. » http://www.lesoir.be/supplements/immo/article_750786.shtml Pagina 3 van 3