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Avril 2016
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Sam Bobino et Pascal Langlais ouvrent
une galerie dédiée à l’art urbain
diée à l’art urbain est géniale,
car cela n’existait pas à La
Baule… »
L’art des années 80
Pascal Langlais, Franck Louvrier, conseiller municipal à La Baule et conseiller régional et Sam Bobino.
S
am Bobino, coprésident
du Festival du film de
La Baule, est aussi un
passionné d’art contemporain, particulièrement d’art
urbain. Cela faisait longtemps qu’il estimait que cette
forme d’expression devait
être représentée à La Baule. Il
a donc décidé de s’associer
avec l’artiste baulois Pascal
Langlais, également membre
de l’équipe organisatrice du
Festival du film, pour ouvrir
la première galerie exclusivement dédiée à l’art contemporain. Selon Sam Bobino,
cette démarche s’inscrit dans
la continuité du Festival du
film : « C’est une manière
d’amener plus de culture à La
Baule, où il y a énormément de
choses. Avec Pascal Langlais,
nous avons eu l’idée de réunir
nos deux passions ». Ce dernier
souligne que ce projet s'est
concrétisé très rapidement :
«Nous avons pu monter cette
galerie en un mois. J’ai pu trouver ce local qui me plaisait, devant l’hôtel Royal Barrière, c’est
un quartier merveilleux. Et
nous présentons une première
exposition avec un panel de
nombreux artistes urbains que
nous allons défendre ». Il pré-
cise qu'il ne s'agit pas simplement d'une galerie, mais
aussi d'un espace culturel de
communication, ouvert à
tous : « Nous allons également
proposer des livres, les gens vont
pouvoir venir échanger avec
nous et boire un verre, pourquoi
pas… Nous voulons vraiment
que ce soit un lieu de culture ».
En effet, ils ont sélectionné un
certain nombre d’ouvrages
dédiés à l’art urbain, qui sont
consultables
librement
comme dans une bibliothèque, afin de mieux faire
connaître cette forme d’expression artistique. Sam Bobino rappelle : «L’art urbain
est né dans les années 60 et, depuis 2000, il est entré dans les
ventes aux enchères. Il commence même à arriver dans les
musées à travers des grandes
stars comme Banksy ». Tous les
grands artistes seront représentés, ainsi que des jeunes
talents : « Nous avons une approche populaire qui consiste à
offrir l’art au plus grand nombre. L’art proposé est accessible,
y compris financièrement,
puisque dans l’art urbain il y a
des œuvres qui vont de 400 à
3000 euros. L’art contemporain
urbain peut aussi donner envie
à des gens d'acquérir une première œuvre originale ou une
première lithographie » souligne Sam Bobino. Pascal
Langlais est lui-même un artiste, mais il entend promouvoir des jeunes talents : « Je
suis artiste et je fais partie de la
liste des artistes exposés, mais
j’ai surtout envie de défendre le
travail d’autres artistes. D’ailleurs, je suis surpris car beaucoup de gens connaissent déjà
certains artistes que nous exposons et on vient nous dire tous
les jours que cette initiative dé-
Ouverte jusqu’au 7 mai prochain, la première exposition
s’intitule logiquement Art
Urbain : « Nous avons souhaité
que la première exposition soit
dédiée aux pères fondateurs de
cet art dans les années 80 en
France. Jack Lang a été le premier à officialiser cet art qui
était à l’époque illégal, car on appelait cela des graffitis, notamment dans le métro ou dans les
rues, et Agnès b. avait créé la
première galerie d’art urbain en
France, qui est aujourd’hui une
référence mondiale. Jusqu’au 7
mai, nous présentons ces artistes
des années 80. Nous commençons l’histoire à ce moment-là
avec des figures emblématiques,
puisque nous avons des œuvres
d’André, de Jef Aerosol ou
Miss.Tic qui, à l’époque, taguaient toutes les rames de
métro. Aujourd’hui, ce sont des
figures emblématiques que l’on
retrouve dans des grandes galeries et ce sont des artistes qui
ont beaucoup de succès dans les
grandes ventes aux enchères, y
compris à Drouot ou Artcurial»
indique Sam Bobino. Notons
que la galerie Bobino–Langlais proposera tous les deux
mois une nouvelle exposition.
Galerie Bobino-Langlais, 8,
avenue Pavie à La Baule. Tél.
06 09 74 22 69 ou 06 70 21 69 74.
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Olivier Richefou, président du Conseil départemental de la
Mayenne, et son épouse, avec Claudine et Yves Métaireau.
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