bio - foofwa - Manufacture

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bio - foofwa - Manufacture
Frédéric Gafner alias « Foofwa d’imobilité »
Il est le fils de Beatriz Consuelo, ancienne étoile des Ballets du Marquis de Cuevas, directrice de
l'école genevoise du Ballet Junior, et de Claude Gafner, danseur étoile reconverti dans la photo à
la suite d'un accident. Il commence la danse à l'âge de 8 ans, sa mère est son professeur. Après
un stage à New York, il se consacre entièrement à la danse à 15 ans et participe à de nombreux
concours. La presse allemande le surnomme « Future étoile à la mesure du grand Barychnikov »
et de 1987 à 1990, il est enrôlé dans le Stuttgart Ballet dirigé par Marcia Haydée.
Après une première carrière en danse classique, il entre en 1991 à la Merce Cunningham Dance
Company et y rencontre à nouveau le succès, comme danseur moderne cette fois-ci. Ce qui ne
l'empêche pas de quitter la compagnie en 1998 pour se lancer dans une recherche
chorégraphique personnelle. Il prend alors le nom de Foofwa d'Imobilité et fonde sa compagnie
Neopostist Ahrrt. Il déclare : « Mes chorégraphies sont basées sur la danse, sur l'image et le son
vidéo, et sur le texte. Je n'ai plus envie d'être un danseur muet ».
Il étudie le rapport entre danse et sport et invente la « dancerun », activité hybride entre course et
danse sur plusieurs kilomètres, soit sur scène, avec entre autres Perform.dancerun.2 (2003), soit
en extérieur, comme dans Kilometrix.dancerun.4 (2003). Il étudie le rapport entre public et œuvre
chorégraphique dans The Making of Spectacles (2008) et Quai du Sujet (2007) ; le corps
numérique dans Media Vice Versa (2002), Avatar dance series et Second Live series (vidéos),
BodyToys (2007) ; et l’historicité du corps dansant dans descendansce (2000), Le Show (2001),
MIMESIX (2005), Benjamin de Bouillis (2005), Musings (2009), Pina Jackson in Mercemoriam
(2009) et Histoires Condansées (2011).
Foofwa a reçu commande du Nederlands Dans Theater II, du Ballet de Berne, du Ballet Junior de
Genève, et, en 2010, de la SACD et du Festival d’Avignon pour Au Contraire (à partir de Jean-Luc
Godard). Il a été soutenu annuellement par les pouvoirs publics genevois et suisses depuis 2002.

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