Le hameau de Baillon - Office de Tourisme d`Asnières sur Oise

Transcription

Le hameau de Baillon - Office de Tourisme d`Asnières sur Oise
The “Prieuré”
ASNIERES SUR OISE
PATRIMOINE HISTORIQUE
It was founded in 1220, before the Royaumont Abbey. Built on
the lands of Baillon, it belonged to Knight Templars and was
bought to the Chapel of St Anne from the Royal Castle of
Asnières. After various owners, it becomes property of Mr.
Jules Gautier, Banker and Governor of the Banque de France in
1863. The village of Baillon is quite isolated; there is no school,
no church and a few lands to cultivate.
Le hameau de Baillon
During the 19th century, two roads are traced, a school is built
by subscription and in 1867 the cemetery is created. The chapel
and the girls' school are built due to the generosity of M. Jules
Gautier, converted protestant. The chapel is consecrated on
November the 23rd 1884; the bell is named Julie, after Mme
Gauthier. Today, the burial vault of the generous donators is
situated on the right side of the chapel, while the left side
devoted to Notre Dame de Baillon, who realized several
miraculous recoveries.
Office de Tourisme
Asnières sur Oise
Royaumont - Baillon
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Dimanche : 10h – 12h
Conçu et imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.
Designed and printed by the Tourist Office. Do not litter.
L’origine du nom est difficile à trouver et pourrait provenir du
mot « bactiglione » qui signifie la vallée des grenouilles.
Interprétation vraisemblable compte tenu de la situation de
Baillon, implanté au milieu des marais, et de la présence
encore importante de nos jours de nombreux batraciens.
L’origine du mot pourrait aussi signifier le carrefour du roi
selon son ancienne orthographe « Baalon » ou « baslon »
d’autant plus si l’on se souvient que notre hameau était le
rendez-vous des chasses royales.
La terre de Baillon
Situé entre le massif forestier de Chantilly et les marais de la
Thève, Baillon a une origine très ancienne ; un placet de 680
sous le roi Fainéant Thierry III en fait mention. Le premier
seigneur du lieu dont on retrouve trace est Hugo de Baillon,
sous Philippe Auguste en 1207. La seigneurie de Baillon a
haute et basse justice tenue directement du roi. Au début du
XIe siècle, Baillon fait partie du comté de Beaumont et
d’Asnières. La famille de Beaumont est parmi les premières
familles de la cour. A la fin du XIIIe siècle, c’est la famille de
Chambly, branche des Senlis, qui semble posséder la terre
de Baillon. Puis au XIVe siècle, la seigneurie de Baillon entre
dans la famille des Bouteiller de Senlis. Il y a alors d’après
l’abbé Duclos une cinquantaine d’habitants dans le hameau.
La plupart d’entre eux sont des fermiers et bûcherons. Ils
cultivent des pois, des haricots et des navets, et pratiquent
également l’élevage des veaux avec un talent particulier. A
l’été, on lève les écorces des bois tendres, appelées « tilles »
et destinées à lier des gerbes à la moisson ; l’hiver, on
fabrique des « margotins » ou bottillons de bois menu qui
seront vendus.
Durant tout le XVe siècle, il n’est fait aucune mention de
Baillon, sans doute à cause de la guerre de cent ans. La terre
de Baillon reste ensuite un temps appréciable dans la famille
du Fresnoy. D’après un plan ancien, il semble que le château
de Baillon ait été construit à cette époque, sous le règne
d’Henri VI ou Louis XIII.
Le Prieuré
Il fut fondé en 1220, antérieurement à l’Abbaye de
Royaumont. Constitué au détriment de la terre de Baillon, il
appartenait aux Templiers puis fut rattaché à la chapelle
Saint Anne du château royal d’Asnières.
Après différents propriétaires, il devient propriété de
M. Jules Gautier, banquier et sous gouverneur de la banque
de France en 1863.
Le village de Baillon est alors fort isolé, il n’y a ni école ni église
et peu de terres cultivables.
Au XIXe siècle deux routes sont tracées, une école construite
par souscription et, en 1867, le cimetière est créé. La chapelle
et l’école des filles sont construites grâce à la générosité de
M. Jules Gautier, protestant converti. La chapelle est bénie le
23 novembre 1884, la cloche est nommée Julie du nom de
Mme Gautier. Aujourd’hui, le caveau des généreux donateurs
se trouve à droite dans la chapelle tandis qu’a gauche une
place est réservée à notre Dame de Baillon à qui l’on doit, diton, des guérisons miraculeuses.
Le château
Il connût de nombreux propriétaires, dont Jacques Accarias,
ami de Montesquieu. Aucun chemin n’y conduisait alors, il
fallait parcourir quatre kilomètres à pied ou à cheval depuis la
route royale d’Amiens (N 16).
Le 12 Juillet 1757, Lefranc de Brumpé meurt en laissant un
lourd passif dû en partie aux aménagements considérables
effectués sur la propriété de Baillon. Les terres de Baillon sont
alors achetées par Alexandre François de Mareuil et
revendues en 759 à Charles Guillaume Lenormand d’Etiolles,
mari de la marquise de Pompadour (qui délaissera son mari
pour Louis XV).
Le 4 Mars 1759, il achète le domaine de Baillon pour mettre à
l’abri ses enfants adultérins, et sa maîtresse, Marie Anne, qui
deviendra son épouse après le décès de la marquise de
Pompadour.
C’est lui qui parachèvera le grand projet de Lefranc de
Brumpré en faisant creuser le grand canal et planter les tilleuls
le long des allées qui furent empruntées par Beaumarchais.
Propriété du prince de Condé en 1786, le château est revendu
en 1801 à Louis Bonaparte époux d’Hortense de Beauharnais
(Roi et Reine de hollande). Selon l’abbé Duclos et le valet de
chambre Caillotin, elle vint séjourner à Baillon et aimait se
rendre à Royaumont par l’allée qui porte depuis son nom.
Rachetée par Napoléon en 1803 la propriété est offerte à
Adrien- Bon Jannot de Moncey pour services rendus à la
nation. Promu maréchal en 1804, et duc de Conéglianno en
1808.
Le château de Baillon est aujourd’hui la propriété du Président
des émirats Arabes unis, l’Emir d’Abu Dhabi.
The origin of the name is difficult to find and could come from
the word "bactiglione" which means the Valley of the Frogs.
This interpretation is possible according to the situation of
Baillon, in the middle of the marshes, and the presence, even
today, of many batrachians. It could also mean the King's
crossroad according to the old spelling "Baalon or baslon", the
hamlet being a meeting for Royal Hunts.
The land of Baillon
Situated between the Chantilly Forest and the marshes of la
Thève, Baillon has an ancient origin: a petition dating of 680
during the Fainéant King Thierry III mentions it. The first Lord
of this place we find trace of is Philippe Auguste in 1207. The
Seigneury of Baillon of high and low justice held directly by the
King. Beginning of the 11th century, Baillon is part of the
earldom of Beaumont and Asnières. The Beaumont family is
one of the most important at court. At the end of the 13th
century, it's the Chambly family, branch of the Senlis, who
seems to possess the lands of Baillon. In the 14th century, the
Seigneury of Baillon is in the Bouteiller de Senlis family.
According to Abbé Duclos, there are approximately 50
inhabitants in this hamlet.
Most of them are farmers or woodmen. They grow peas, beans
and turnips; they also rear, with a particular talent, calves. In
the summer they take of the bark of tender trees, called "tilles"
to be used to bind the wheat into sheaves; in the winter they
make "margotins", sort of bundle of firewood that will be sold.
During the 15th century, there is no mention of Baillon,
probably because of the 100 years’ war. The land of Baillon
stays in the possession of the Fresnoy family during a certain
time. According to an ancient map, it seems that the Chateau
of Baillon was built at this period, under Henri VI reign our
Louis XIII.

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