Quand l`ascenseur social tombe en panne

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Quand l`ascenseur social tombe en panne
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Dossiers
N°
27
­
juin/juillet/août
2012
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(École
­
Famille
­
Culture
­
Religion
­
Entreprise)
Quand
l'ascenseur
social
tombe
en
panne
Xavier
Molénat
De
plus
en
plus
fréquent,
le
déclassement
peut
se
vivre
comme
une
injustice
générationnelle,
parfois
comme
un
échec
personnel.
Il
dessine
en
tout
cas
une
expérience
singulière
du
monde
social.
Moins
bien
réussir
dans
la
vie
que
ses
parents :
peu
d’idées
heurtent
aussi
frontalement
nos
catégories
de
pensée
et
nos
façons
de
nous
représenter
la
société.
Difficile
de
se
défaire
de
l’imaginaire
du
progrès
et
de
l’amélioration
continuelle
des
statuts
que
nous
ont
légués
les
trente
glorieuses.
Une
époque
où
la
démocratisation
de
l’enseignement,
combinée
aux
transformations
structurelles
de
l’économie
(déclin
des
agriculteurs,
du
travail
en
usine,
explosion
du
nombre
de
cadres…),
avait
nourri
des
flots
importants
de
mobilité
sociale
ascendante.
Des
anomalies ?
Jusque
récemment,
ceux
qui
ne
parvenaient
pas
à
s’élever
dans
l’échelle
sociale,
ou
au
moins
à
y
maintenir
la
position
parentale,
étaient
regardés
comme
des
anomalies.
En
1987,
dans
La
Névrose
de
classe
(1),
Vincent
de
Gaulejac
jugeait
ainsi
les
phénomènes
de
« descension
objective
(…)
statistiquement
dérisoires ».
Il
pointait
cependant
déjà
la
condition
psychique
particulière
de
ces
déclassés,
faite
de
« 
sentiments
essentiellement
négatifs » :
dévalorisation
narcissique,
humiliation,
jalousie,
amertume…
Il
citait
le
cas
de
cette
Madame
X,
fille
d’un
célèbre
écrivain­philosophe.
Devenue
institutrice
dans
un
village
de
la
Drôme,
mariée
à
un
ouvrier
ébéniste
(licencié
en
psychologie !),
elle
ne
veut
plus
entendre
parler
de
son
père.
Elle
a
coupé
les
ponts
avec
sa
famille,
et
refuse
systématiquement
les
sollicitations
de
journalistes
et
chercheurs
qui
souhaitent
recueillir
son
témoignage
sur
la
figure
paternelle.
Tel
est
le
dilemme
auquel
est
confrontée
Madame
X,
face
à
l’improbabilité
de
devenir
elle­
même
illustre :
n’être
qu’une
héritière,
n’exister
qu’à
travers
son
père
« en
gérant
sa
position
de
“fille
de” »
en
entretenant
sa
mémoire
(publication
de
l’œuvre,
des
correspondances…),
ou
bien
« disparaître
pour
exister »,
se
replier
dans
l’anonymat
pour
cesser
d’être
rapportée
à
cette
encombrante
figure.
Atypique,
le
cas
de
Madame
X
condense
néanmoins
les
traits
majeurs
de
l’expérience
du
déclassement,
qui
se
traduit
principalement
selon
V.
de
Gaulejac
par
un
« 
désinvestissement
des
objets
sociaux » :
travail,
relations
sociales,
diplômes,
engagements
militants
et
associatifs…
Un
repli
sur
soi
qui
se
crispe
néanmoins
sur
la
question
du
logement,
dernier
moyen
« de
compenser,
réparer,
occulter
l’échec
social
ou
professionnel »,
ultime
parade
pour
(se)
faire
croire
que
l’on
est
toujours
à
la
même
place :
« Vivre
dans
un
château,
même
sans
argent,
c’est
encore
être
châtelain. »
Le
sociologue
prophétisait
néanmoins
qu’avec
sa
probable
généralisation,
le
« vécu
de
la
régression »
changerait,
devenant
« socialement
moins
inadmissible
et
psychologiquement
moins
dévalorisant ».
Une
expérience
douloureuse
Vingt
ans
plus
tard,
l’enquête
du
sociologue
Camille
Peugny
a
apporté
un
démenti
certain
à
cette
note
d’optimisme
(2).
Le
déclassement
a
beau
s’être
banalisé
statistiquement
(voir
l'encadré
Déclassement
:
la
pente
s'accentue),
l’expérience
n’en
reste
pas
moins
douloureuse
selon
les
témoignages
recueillis
par
C.
Peugny
auprès
d’enfants
de
cadre.
Le
sociologue
distingue
néanmoins
deux
cas
de
figure.
Quand
le
père
est
le
premier
de
la
lignée
à
devenir
cadre,
les
déclassés
tendent
à
mobiliser
une
identité
générationnelle :
ils
estiment
faire
partie
d’une
« génération
sacrifiée »
et
prise
en
étau.
D’un
côté,
la
génération,
dorée,
de
leurs
parents,
qui
a
eu
la
vie
facile,
notamment
en
termes
d’emploi.
Une
hôtesse
d’accueil,
fille
de
cadre
de
la
fonction
publique,
compare
ainsi
les
deux
trajectoires :
« Quand
même,
bac + 2
pour
répondre
au
téléphone,
c’est
dingue
quand
on
y
pense…
Mon
père,
avec
le
BEPC,
il
dirige
une
équipe ! »
De
l’autre,
de
nouveaux
arrivants
sur
le
marché
du
travail,
plus
jeunes
et
encore
plus
diplômés,
qui
viennent
« menacer
une
position
déjà
fragile ».
« Quand
on
se
retrouve,
qu’on
a
35/40
ans,
et
que
c’est
un
petit
jeune
qui
a
même
pas
30
ans,
qui
va
devenir
le
responsable
et
vous
diriger,
quelque
part,
oui,
c’est
frustrant,
ça,
c’est
clair »,
estime
un
employé,
fils
de
cadre
supérieur
dans
le
secteur
bancaire.
S’estimant
« trompés »,
car
encouragés
par
leur
famille
et
les
pouvoirs
publics
à
pousser
le
plus
loin
possible
leurs
études
sans
pouvoir
rentabiliser
cet
effort,
ils
accusent
un
système
scolaire
inadapté,
les
« patrons »
qui
profitent
de
cette
main­d’œuvre
qualifiée
et
bon
marché,
mais
aussi
le
« gouvernement »
qui
aurait
trouvé
là
le
moyen
de
diminuer
le
chômage
des
jeunes.
Quand,
en
revanche,
la
position
de
cadre
est
inscrite
dans
la
lignée
(petits­enfants
de
cadres
ou
de
professions
intellectuelles
supérieures),
le
déclassement
est
davantage
vécu
sur
le
mode
de
l’échec
personnel,
tel
que
le
décrivait
V.
de
Gaulejac.
Les
parcours
scolaires,
tout
à
fait
honorables
si
l’on
s’en
tient
au
niveau
des
diplômes,
se
révèlent
plus
accidentés
(nombreuses
réorientations),
et
les
enfants
ont
une
vive
conscience
d’avoir
déçu
des
aspirations
parentales
qui
n’avaient
même
pas
besoin
d’être
dites
tant
elles
étaient
évidentes.
Souvent
« agités
par
l’angoisse
d’avoir
rompu
l’histoire
glorieuse
de
la
lignée »,
ces
déclassés
entretiennent
des
relations
malaisées
avec
leur
famille.
La
question
du
travail
devient
vite
taboue
tant
elle
est
gênante
pour
les
deux
parties.
La
comparaison
avec
une
sœur
ou
un
frère
plus
brillant,
elle,
est
à
la
fois
inévitable
et
insupportable.
D’où
des
formes
de
repli
sur
soi,
à
l’instar
de
cette
vendeuse
de
44
ans,
fille
d’ingénieur,
qui
a
refusé
une
promotion
(« À
40
ans
passés ?
(…)
Qu’est­ce
que
ça
changerait
au
fond ? »)
et
revendique
sa
distance
au
monde :
« 
Parce
que
finalement
aujourd’hui,
qu’est­ce
qui
fait
que
les
gens
se
trouvent
socialement
reconnus ?
C’est
de
rouler
dans
une
grosse
BMW.
C’est
sordide
je
trouve.
(…)
Voilà,
je
suis
acteur
par
obligation,
faut
bien
manger,
mais
sinon
je
vis
en
spectatrice.
Leur
lutte
à
eux,
ça
ne
m’intéresse
pas.
Moi
je
me
retire. »
Un
univers
idéologique
à
part
Rageurs
ou
défaitistes,
les
déclassés
dessinent
en
tout
cas
un
univers
idéologique
à
part.
D’un
côté,
ils
adhèrent
fortement
à
un
discours
sur
les
« valeurs »
qu’il
s’agirait
de
restaurer,
en
particulier
à
l’école :
« Le
travail
des
enseignants,
c’est
l’autorité.
(…)
On
ne
crache
pas
sur
son
voisin,
on
ne
dit
pas
“ta
gueule”,
on
dit
“merci”,
“s’il
te
plaît”,
je
crois
que
c’est
important
et
que
c’est
des
notions
qui
se
perdent »,
estime
cette
employée
de
35
ans
(fille
de
cadre
du
privé).
Ne
se
reconnaissant
guère
dans
le
monde
dans
lequel
ils
vivent,
ils
supportent
également
assez
mal
la
présence
d’immigrés
jugés
trop
nombreux
(« Dans
cinquante
ans,
(…)
ça
va
être
le
Maghreb
ici »)
et
profiteurs.
De
l’autre
côté,
leur
discours
économique
et
social
est
une
combinaison
originale
d’hostilité
au
libéralisme
économique
et
de
critique
de
« l’assistanat ».
Appartenant
au
salariat
d’exécution,
craignant
pour
leur
emploi
(« du
jour
au
lendemain,
tout
peut
basculer »),
ils
formulent
vis­à­vis
de
l’État
une
forte
demande
de
protection
(défense
des
35
heures,
lutte
contre
les
délocalisations).
Mais
cette
solidarité
ne
doit,
selon
eux,
pas
s’étendre
aux
chômeurs
et
aux
exclus,
accusés
–
comme
les
immigrés
–
de
profiter
du
système :
« Le
RMI
quand
même,
c’est
un
peu
facile
je
trouve.
Pas
besoin
de
travailler !
J’auraispu
me
laisser
aller
moi
aussi !
(…)
Bah
non,
j’ai
toujours
travaillé.
Toujours.
J’ai
toujours
eu
le
courage
de
me
lever
le
matin
et
d’aller
bosser
(…).
Pour
moi,
c’est
ma
réussite »,
explique
cet
employé
de
banque
(père
cadre
commercial).
Il
y
a
là,
selon
C.
Peugny,
un
effet
propre
du
déclassement :
à
autres
caractéristiques
(sexe,
âge,
diplôme…)
égales,
les
déclassés
ont
deux
fois
plus
de
chances
que
les
autres
de
penser
que
le
RMI
« incite
ses
bénéficiaires
à
se
contenter
de
l’aide
sociale ».
Selon
le
sociologue,
cette
ambivalence
envers
les
exclus
trahit
leur
souci
de
distinction :
dans
une
trajectoire
marquée
par
l’échec,
le
fait
d’avoir
toujours
travaillé
est
constitué
comme
un
fait
méritoire.
Le
courage
et
la
volonté
deviennent
des
valeurs
compensatoires
quand
l’école
ne
tient
pas
ses
promesses.
Tout
le
monde
veut­il
grimper
l’échelle
sociale ?
Le
tableau
dressé
par
C.
Peugny
(fondé,
rappelons­le,
sur
l’étude
de
trajectoire
fortement
descendante)
est
sombre.
Trop
sombre ?
Les
sociologues
Marie
Duru­Bellat
et
Annick
Kieffer
ont
en
tout
cas
montré
qu’il
n’y
avait
pas
nécessairement
concordance
entre
la
mobilité
objective,
telle
que
peuvent
la
décrire
les
chercheurs,
et
la
mobilité
ressentie
par
les
individus
(3).
Des
femmes
qui
reprennent
un
petit
emploi
(animatrice
en
maison
de
retraite,
secrétaire)
à
temps
partiel
après
avoir
élevé
leurs
enfants
reconnaissent
volontiers
leur
déclassement
objectif,
mais
n’en
tirent
aucune
amertume.
Elles
aiment
leur
travail,
l’ambiance
qui
y
règne,
l’autonomie
qui
leur
est
accordée.
Ce
conducteur
d’engins,
fils
de
chef
d’agence
maritime,
se
sait
moins
haut
que
son
père,
mais
envisage
sa
situation
comme
transitoire
car
il
a
un
projet
de
carrière.
Plus
généralement,
les
individus
déclassés
jugent
leur
mobilité
selon
des
critères
plus
larges
que
l’emploi :
ils
se
sentent
du
même
milieu
social
que
leurs
parents
par
leur
manière
de
vivre,
leur
éducation.
Ou
bien
parfois
le
déclassement
professionnel
est­il
compensé
par
le
fait
de
se
sentir
« mieux
loti »
du
simple
fait
du
progrès
des
conditions
de
vie.
Tout
le
monde,
en
tout
cas,
ne
semble
pas
obsédé
par
le
souci
de
s’élever
–
ou
simplement
de
se
maintenir
–
dans
l’échelle
sociale
des
professions.
L’augmentation
des
risques
de
déclassement
invite
ainsi
à
une
réflexion
sur
les
critères
de
la
réussite
sociale.
Car
si
des
arrangements
individuels
sont
toujours
possibles,
le
modèle
méritocratique
dominant
(« quand
on
veut,
on
peut »)
reste
souvent
cruel
pour
des
individus
qui,
selon
C.
Peugny,
« ont
voulu,
qui
se
sont
donné
les
moyens
de
pouvoir,
mais
qui
au
final
ne
peuvent
pas ».
(1)
Vincent
de
Gaulejac,
La
Névrose
de
classe,
Hommes
et
Groupes,
1987.
(2)
Camille
Peugny,
Le
Déclassement,
Grasset,
2009
(3)
Marie
Duru­Bellat
et
Annick
Kieffer,
« Les
deux
face
–
objective/subjective
–
de
la
mobilité
sociale »,
Sociologie
du
travail,
vol.
XLVIII,
n°
4,
octobre­décembre
2006.
Déclassement
:
la
pente
s'accentue
La
mobilité
sociale
ascendante
a
toujours
été
numériquement
plus
importante
que
le
déclassement.
Mais
le
différentiel
s’est
nettement
amoindri :
les
hommes
de
40
ans
nés
entre
1944
et
1948
étaient
2,2
fois
plus
nombreux
à
monter
qu’à
descendre ;
ceux
nés
entre
1959
et
1963
ne
l’étaient
plus
qu’1,4
fois.
Près
de
la
moitié
des
fils
de
cadre
nés
entre
1959
et
1963
connaît
par
exemple
le
déclassement :
à
l’âge
de
40
ans,
24 %
d’entre
eux
sont
employés
ou
ouvriers
(14 %
dans
la
génération
1944­1948),
et
23 %
se
classent
dans
les
professions
intermédiaires
(instituteurs,
chargés
de
clientèle,
infirmier…).
Ce
déclassement
intergénérationnel,
qui
vaut
pour
tous
les
groupes
sociaux,
se
double
souvent
d’un
déclassement
scolaire :
alors
qu’ils
sont
en
moyenne
nettement
plus
diplômés
que
leurs
parents,
les
générations
les
plus
récentes
peinent
à
trouver
un
emploi
correspondant
à
leurs
qualifications.
Au­delà,
ce
sont
globalement
les
« chances
de
vie »
qui
sont
dégradées :
périodes
de
chômage,
difficulté
à
se
loger
ou
à
partir
en
vacances…
Xavier
Molénat
École
:
ces
«héritiers»
qui
galèrent...
Clément,
élève
de
cinquième,
connaît
des
difficultés :
il
a
8
de
moyenne
en
français
et
en
mathématiques.
Pourtant,
ses
deux
parents
sont
cadres
et
titulaires
d’une
maîtrise.
Le
père
de
Prune,
lui,
a
beau
détenir
un
doctorat
de
physique,
elle
a
quand
même
dû
redoubler
son
CM1,
et
peine
en
année
de
sixième.
La
sociologue
Gaëlle
Henri­
Panabière
s’est
penchée
sur
ces
ratés
de
la
« reproduction ».
Elle
souligne
les
nombreux
obstacles
qui
peuvent
se
dresser
sur
le
chemin
de
l’acquisition
des
dispositions
au
travail
scolaire
(autodiscipline,
planification,
goût
pour
la
lecture…).
Le
simple
fait
d’être
surdiplômé
par
rapport
à
son
emploi
peut
décourager
les
enfants,
car
ils
ne
voient
pourquoi
bien
travailler
à
l’école
si
c’est
pour
faire
« le
travail
que
tu
fais »,
comme
dit
Olivier
à
sa
mère,
technicienne
de
contrôle
et
titulaire
d’une
maîtrise.
Remarque
au
passage :
en
matière
d’aide
au
travail
scolaire,
ce
sont
les
mères
qui
presque
tout
le
temps
sont
aux
commandes.
L’hétérogénéité
des
parents
peut
aussi
peser
sur
le
succès
des
enfants :
Prune,
déjà
citée,
a
un
père
fortement
diplômé
qui
ne
participe
pas
beaucoup
à
l’éducation
de
sa
fille.
Sa
mère,
titulaire
d’un
CAP,
ne
peut
pas
lui
apporter
toute
l’aide
nécessaire
en
mathématiques
ou
en
orthographe.
D’autres
fois,
ce
sont
les
événements
de
la
vie
(divorce,
absence
de
congé
parental
pour
le
second
enfant)
qui
surchargent
les
parents
et
les
empêchent
de
consacrer
le
temps
et
l’énergie
nécessaires
à
la
supervision
scolaire.
Dans
certaines
familles,
les
parents
valorisent
les
« traits
antiscolaires »
de
leur
enfant,
dans
lesquels
ils
se
reconnaissent
à
l’occasion.
Les
turbulences
sont
alors
reconverties
en
« soif
d’indépendance »,
et
la
paresse
est
vue
comme
un
« signe
d’intelligence ».
La
sociologue
souligne
également
l’importance
des
identifications
privilégiées
entre
parent
et
enfant :
mères
et
filles
se
montrent
souvent
complices,
partageant
par
exemple
leurs
goûts
en
matière
de
lecture,
la
relation
avec
le
frère
se
faisant
davantage
sur
le
mode
de
la
défiance
ou
du
contrôle.
Ces
affinités
sélectives
suffisent
parfois
à
troubler
la
transmission
attendue
des
aptitudes
au
travail
scolaire.
•
Des
« héritiers »
en
échec
scolaire
Gaëlle
Henri­Panabière,
La
Dispute,
2010.
Xavier
Molénat