Ballet National d`Espagne

Ballet National d’Espagne
INTERVIEW D’ANTONIO NAJARRO
Ress ces
our
Élèves
Directeur du Ballet National d’Espagne
C o mmen t v ous e st venue l ’envie d e d a nser ?
J’étais tout petit, j’avais à peine 6 ans. Toute ma famille est originaire du sud de l’Espagne, plus précisément de Malaga
où se tiennent chaque année les fameuses « Ferias de Malaga ». Le fait de voir tous ces gens en train de danser dans
les rues, les sons du cajón (caisse de résonnance), la flûte, les applaudissements, tout cela a fait que je me suis senti
dans mon élément. Mes mains et mes pieds se sont mis à s’agiter et je ne pouvais plus m’arrêter de danser et, là, j’ai
découvert que la danse allait être ma passion.
A q u e l â ag e av e z-v ous commenceé la d a nse ?
J’ai commencé à danser à l’âge de 8 ans.
Qu e l l e e s t vot re f ormat i on ?
Dans ma formation j’ai combiné mes études avec la carrière
de danse espagnole au conservatoire professionnel de danse
de Madrid « Marienma », laquelle s’est terminée avec les
honneurs.
Y a-t -i l u ne p e rs onne q u i a marq u e é vot re p arc o u r s d e
dans e u r ?
Je crois que l’artiste qui m’a le plus influencé dans ma formation
est le maître et chorégraphe José Antonio Ruiz (ancien directeur
du Ballet National d’Espagne)
Q u an d e t comme n t pa sse- t -on d e la d a nse l a c horé e g rap hi e ?
Dans mon cas, ma carrière en tant que danseur et interprète a été étroitement liée avec ma carrière de chorégraphe.
Très jeune, je me voyais imaginant et créant des chorégraphies. La création chorégraphique m’a beaucoup plu et ce dès
mon plus jeune âge.
Q u e l es t le r ole d’ u n d irect eur a rt ist ique a u se i n d’ u n g rand bal l e t ?
Dans mon cas précis, le travail que je suis en train de mener depuis que j’ai commencé à diriger le Ballet National
d’Espagne, est un travail sur l’image de la compagnie au niveau médiatique et visuel, avec un message plus ouvert.
Je m’emploie pour que le Ballet National d’Espagne se sente comme une compagnie très unie et moderne, en invitant
des artistes novateurs qui appartiennent à différents courants artistiques tels que la mode, le cinéma, la musique etc.
Et ce sont ces éléments qui font que, petit à petit, le jeune public a montré un intérêt pour venir découvrir les nouveaux
spectacles du Ballet National d’Espagne.
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Q u ’ e st -ce qui v ous a t t ire le p lus d a ns ce met i e r ?
Ce que je préfère dans cette profession, dans la danse espagnole, c’est que c’est une discipline extrêmement complexe,
capable d’exprimer une multitude d’émotions et de styles différents. Je suis enchanté de pouvoir exprimer une
multitude de sentiments grâce au langage du flamenco, de l’école bolera, de la danse stylisée et de notre folklore. Cela
me fascine de pouvoir mettre sur pied de nouvelles créations qui s’appuient sur les chorégraphies de notre répertoire
et de pouvoir, ainsi, montrer la grande richesse que nous avons dans notre pays par le biais de la danse.
Q u e l es t v otr e me i lleur et vot re p ire souveni r ?
Mon meilleur souvenir est lorsque j’ai été nommé directeur du Ballet National d’Espagne à l’âge de 35 ans, et mon
pire souvenir, quand je dû dire au revoir à ma compagnie « Compagnie Antonio Najarro », pour assurer ma fonction de
directeur du Ballet National d’Espagne.
Q u e c on se i lle r i ez-vo us a un jeune qui souh ai t e c hoi s i r c e me t i e r ?
La première chose que je lui dirais est qu’il faut être passionné, parce que c’est un métier très difficile où la rigueur et
l’effort sont les seules façons de pouvoir atteindre les objectifs souhaités. C’est une profession qui nécessite beaucoup
de sacrifices, mais qui procure de grandes satisfactions. Si le jeune aime vraiment le monde de la danse, il va découvrir
l’une des formes d’expression des plus merveilleuses.
Q u e l me ssag e v oudriez- vous t ra nsmet t re a u x je u ne s ve nde e ns q u i vi e ndront ass i s t e r au sp e c t a c le ?
Je conseille, à tous les spectateurs de Vendée qui viendront voir le spectacle du Ballet National d’Espagne, d’être très
concentrés sur le spectacle et, surtout, de se laisser emporter par leurs émotions, car ils vont assister à un spectacle
empli de force, de passion, de sensibilité, interprété par des meilleurs danseurs de danse espagnole de mon pays.
J’espère éveiller au plus profond d’eux leur intérêt pour notre art et j’espère, aussi, atteindre leurs cœurs.
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