Pape François à méditer

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Pape François à méditer
Pape François à méditer S’il vous plaît, ne « passez pas au mixeur » la foi en Jésus Christ. Il y a le mixé d’orange, il y a le mixé de pomme, il y a le mixé de banane, mais s’il vous plaît ne buvez pas de « mixé » de foi. La foi est entière, elle ne se passe pas au mixeur. C’est la foi en Jésus. C’est la foi dans le Fils de Dieu fait homme, qui m’a aimé et est mort pour moi. »
(Pape François, aux jeunes Argentins)
Dans la culture du provisoire, du relatif, beaucoup prônent que l’important c’est de « jouir » du moment, qu’il ne vaut pas la peine de s’engager pour toute la vie, de faire des choix définitifs, « pour toujours », car on ne sait pas ce que nous réserve demain. Moi, au contraire, je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-­‐
courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, elle croit que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. (Aux jeunes bénévoles à Rio) Je sais que vous voulez être un bon terrain, vraiment des chrétiens, non pas des chrétiens part-­‐time (à temps partiel), non des chrétiens « amidonnés », hautains et distants, de façon à ressembler à des chrétiens mais, au fond, au fond, sans rien faire ; non pas des chrétiens de façade, ces chrétiens qui le sont simplement en apparence, mais des chrétiens authentiques. (Lors de la veillée du samedi-­‐soir)
Jésus nous demande de « jouer dans son équipe ». (…) Et bien, que fait un joueur quand il est appelé à faire partie d’une équipe ? Il doit s’entraîner, et s’entraîner beaucoup ! Il en est ainsi de notre vie de disciple du Seigneur. (…) Jésus nous offre quelque chose de supérieur à la Coupe du monde ! Jésus nous offre la possibilité d’une vie féconde, d’une vie heureuse, et il nous offre aussi un avenir avec lui qui n’aura pas de fin, dans la vie éternelle. C’est ce que nous offre Jésus. Mais il nous demande de payer l’entrée, et l’entrée c’est que nous nous entrainions pour « être en forme », pour affronter sans peur toutes les situations de la vie, en témoignant de notre foi. Par le dialogue avec lui : la prière. » (Lors de la veillée du samedi-­‐soir)
L’Église a besoin de vous, de l’enthousiasme, de la créativité et de la joie qui vous caractérisent. Un grand apôtre du Brésil, le bienheureux José de Anchieta, est parti en mission quand il avait seulement dix neuf ans. Savez-­‐vous quel est le meilleur instrument pour évangéliser les jeunes ? Un autre jeune ! (Messe d'envoi, le dimanche) Allez, sans peur, pour servir. Allez, sans peur, pour servir. En suivant ces trois paroles vous expérimenterez que celui qui évangélise est évangélisé, celui qui transmet la joie de la foi, reçoit davantage la joie. (Messe d'envoi, le dimanche) Dis-­‐moi: es-­‐tu un de ceux qui se lavent les mains, es-­‐tu celui qui joue l'innocent et regarde de l'autre côté? Ou es-­‐tu comme le Cyrénéen, qui aide Jésus à porter ce bois pesant, comme Marie et les femmes, qui n’ont pas peur d’accompagner Jésus jusqu’au bout, avec amour, avec tendresse. Et toi, comme lequel d'entre eux veux-­‐tu être? Comme Pilate, comme le Cyrénéen, comme Marie ? Jésus te regarde en ce moment et te dit: veux-­‐tu m'aider à porter la Croix? Frères et sœurs : toi, avec toute ta force de jeune, qu’est-­‐ce que tu lui réponds ? » (Chemin de croix à Copacabana) (…) Ne laissons pas, ne laissons pas entrer dans notre cœur la culture de l’exclusion ! Ne laissons pas entrer dans notre cœur la culture de l’exclusion, parce que nous sommes frères. Personne n’est à exclure ! Rappelons-­‐nous-­‐le toujours : c’est seulement quand nous sommes capables de partager que nous nous enrichissons vraiment ; tout ce qui se partage se multiplie ! Pensons à la multiplication des pains de Jésus ! La mesure de la grandeur d’une société est donnée par la façon dont elle traite celui qui est le plus nécessiteux, qui n’a rien d’autre que sa pauvreté ! »
(Visite d'une favela)