Ils ont pratiqué le Sport Boule Lyonnaise

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Ils ont pratiqué le Sport Boule Lyonnaise
ILS ONT PRATIQUE LE SPORT BOULE LYONNAISE
REVUE DE PRESSE
« Il s’agit d’un sport rigoureux et quand je le pratiquais, lors des parties finales, j’avais les
mêmes sensations qu’au football, de l’émotion, de la tension, et surtout beaucoup de
concentration. Du point de vue psychologique, la discipline bouliste ressemble un peu au tennis
: tout peut basculer dans l’autre sens à n’importe quel moment. » Aimé JACQUET, ancien
Directeur Technique National du football et sélectionneur de l’équipe de France victorieuse
de la Coupe du Monde de football en 1998.
SEBASTIEN OGIER CHAMPION DU MONDE DES RALLYES 2013
Ogier souligne aussi qu’il a été champion de France de boule lyonnaise. «L’air de rien, c’est un sport qui réclame
précision, concentration, calme. C’est très exigeant sur le plan mental.»
Rallye de France 2013 : Cinq choses à savoir sur Sébastien Ogier
Champion de France de boule lyonnaise
Sébastien Ogier a fait du ski en compétition étant jeune, au club d'Orcières-Merlette dans les Hautes-Alpes,
mais il n'est jamais parvenu à percer. Il a néanmoins passé son monitorat dans le but d'en faire son métier. En
revanche, il a réussi dans une discipline plus inattendue par rapport à l'image que l'on se fait d'un pilote de
rallye. Il a même été champion de France de boule lyonnaise, jeu régional qui se différencie de la pétanque par
ses boules plus lourdes et son terrain plus long. Bref, ce sport "très exigeant sur le plan mental" lui a permis de
développer sa concentration, sa précision et sa gestion du stress. Autant d'atouts qu'il a su transposer au volant
comme l'ancien gymnaste Sébastien Loeb.
Sport
En dehors de votre passion naturelle pour le ski, vous avez été champion de boules lyonnaises. Quelle influence a
eu votre passé de sportif sur votre carrière en rallye ?
En étant originaire de Gap, le ski a toujours été naturel. Je n'étais pas assez bon pour le haut niveau, mais j'ai quand
même passé mon monitorat. Plus jeune, j'ai fait beaucoup de football et ensuite j'ai pratiqué les boules lyonnaises,
effectivement. Cela demande concentration et mental. Je pense que mon passé a forgé mon tempérament de
compétiteur. J'ai tendance à être mauvais perdant, même si j'ai canalisé ce penchant, qui est à la fois un défaut et
une qualité.
lefigaro.fr
prouvais de la frustration de me diriger vers un métier où j’aurais eu à préparer les
voitures des autres», explique celui qui fut champion de France de... boule lyonnaise
à 20 ans, «un sport pas forcément considéré mais qui demande des qualités de
concentration et une force mentale qui ont pu me servir dans le rallye
Puis après une projection vidéo des grands moments de la carrière et de la saison
2013 d'Ogier, filmés par Jacques Mallen, plusieurs invités ont défilé sur l'estrade,
dontOlivier Quesnel, son ex-patron chez Citroën Racing, ainsi que son premier
professeur de mécanique, dans un lycée professionnel, son premier entraîneur de
ski, à Orcières-Merlette, et la capitaine de l'équipe de boule lyonnaise avec laquelle
Ogier était devenu champion de France.
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Ogier, le rallye, le ski et… les boules lyonnaises !
Avant de devenir champion du monde WRC, Sébastien Ogier a connu une vie de moniteur de ski et de joueur de boules
lyonnaises, où son tempérament de gagneur lui a offert un titre de champion de France il y a dix ans.
Aux boules, « c'était un tireur »
Mais Ogier n’est pas à l’aise uniquement au volant ou sur des skis… Il manie aussi les boules à la perfection. A 20 ans, il est
devenu champion de France de boules lyonnaises (aussi appelé sport boule) en doublette à Saint-Bonnet-en-Champsaur, à une
quinzaine de minutes de Gap.
« Il était toujours gagneur, confie Eric Masse, l’un de ses anciens coéquipiers. Même lors des parties très mal engagées, il était
là. Il avait toujours la rage et cet esprit de compétition. C’était un tireur, un attaquant. Aujourd’hui encore, il passe au
boulodrome nous faire un petit coucou et il ne peut pas se retenir de prendre des boules et de faire des parties avec nous. »
Si le mélange des genres peut faire sourire, Ogier a tiré de ces expériences un esprit de compétition hors-pair. Et une humilité
dont il ne s’éloigne jamais. « Je me rappelle d’où je viens. Je suis issu d’un milieu assez modeste et je n’aurais jamais rêvé
accéder à ce métier là un jour, explique le pilote. Beaucoup de choses ont changé en dix ans. Mais il faut savoir regarder dans
le rétro pour réaliser tout ce qui nous arrive. » Il y voit de la neige et un boulodrome.

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