Dictionaire historique de Longueuil - Société historique et culturelle

Transcription

Dictionaire historique de Longueuil - Société historique et culturelle
Dictionnaire historique de Longueuil
Michel Pratt
R
RACICOT
R-100. Voir Dirigeable R-100.
Racicot, Armand (1909-1969).
Fondateur de la paroisse de SaintPierre-Apôtre dont il fut curé du 20 août
1950 jusqu'à son décès. Ordonné prêtre
le 26 mai 1934, il alla étudier à Rome où
il obtint un doctorat en droit canonique
au mois de mai 1939. Il devint directeur
diocésain de l'Action catholique en 1941
et fut nommé chanoine honoraire le 18
juin 1946. Il est décédé en Floride.
Fils d'Albert Gustave Racicot, ancien maire
de Saint-Luc, et de Marie-Louise Colette.
Racicot, Bernard (1935-2005).
Généalogie
Maire de Saint-Hubert de 1976 à 1984.
En 1980, il est reporté au pouvoir avec
une majorité de 6 058 voix sur Gisèle
Roy et l'Équipe populaire, de M. Racicot, fait élire 9 des 13 conseillers. Directeur gérant de la Caisse populaire de
Saint-Hubert de 1967 à 1999. En 1984,
il subit la défaite par 427 votes contre
Guy Desgroseilliers.
Il habitait au 2520, rue Cooper.
Toponymie : une rue porte son nom depuis 2007.
448
Racicot, Pierre (1943- ).
Conseiller municipal depuis 1990, dans
le secteur de Fatima. Membre du Parti
municipal de Longueuil, puis de l'Alliance de Longueuil, il fut directeur de
l'AGAPARC, membre du comité de l'environnement et directeur de l'Office d'habitation de Longueuil. Baccalauréat en
enseignement de la biologie et certificat
en sciences de l'environnement. Professeur de mathématiques et de biologie
de 1966 à 1990 et de 1992 à 1994. Adjoint au directeur d'une école de la Commission des écoles catholiques de
Montréal de 1990 à 1992.
Employé-fondateur de la Caisse populaire de Fatima en 1959, et employé à
temps partiel de 1959 à 1973.
Comptable pour la fabrique de la paroisse de Notre-Dame-de-Fatima de
1968 à 1978. Directeur du club de golf
de Boucherville de 1972 à 1978.
Directeur de la fête nationale de Fatima
de 1979 à 1984.
Fondateur du Club optimiste de Fatima
dont il fut le président de 1985 à 1989.
Racine, Edmond (1839-1875).
Conseiller municipal de Saint-Hubert en
1872. Il possédait une maison en bois
de 30' x 28' sur le chemin de la Grande
Ligne.
RAYMOND
Racine, Pierre (1835-1893).
Conseiller municipal de Longueuil de
1879 jusqu'à sa démission en 1882,
dans le quartier centre. Maître de poste,
dans la maison Achim, il résidait rue
Saint-Laurent, en face du carré IsidoreHurteau, voisin de Ferdinand Jodoin.
Époux de Flavie Brosseau, décédée en
1917, à l'âge de 80 ans.
Radio Taxi Union.
son métier de chauffeur pour faire partie
de la compagnie. Chaque chauffeur disposait d'une action dans la compagnie.
Le nombre d'actionnaires grimpa à 75
en 1975. Roméo Cyr se retira en 1977.
Cette année-là, phénomène nouveau,
des femmes adhérèrent à la compagnie.
Aujourd'hui la répartition des appels est
informatisée.
Rameau, Jean-Louis (1917-1994).
Conseiller municipal de Longueuil en
1963.
Élection de février 1963
Jean-Louis Rameau
Eugène Chénier
266 votes
186
Raymond, Alphonse (1884-1958).
Fondateur d'une importante conserverie
installée, en 1928, à Montréal-Sud à
l'angle des rues Papineau et Joséphine.
Président de la compagnie Provident
Assurances.
Conseiller législatif, sous l'étiquette de
l'Union nationale, de 1936 à 1958.
La conserverie, sous la direction de son
fils Jean (1907-1970), fut agrandie en
1965. Une fois l'usine fermée et démolie, on construisit, sur ce terrain, plusieurs immeubles d'appartements.
Raymond, Paul.
Compagnie de taxi créée en 1951.
Roméo Cyr, qui avait acheté Longueuil
Taxi, en 1948, puis Taxi Idéal, en 1949,
proposa, en 1951, la fusion des compagnies Taxi Central, Taxi Dieppe, Taxi
Fortin, Taxi Généreux et Longueuil Taxi.
Cette fusion leur permit d'être les seuls,
à l'époque, à disposer de radios dans
leurs voitures. En 1963, il fallait exercer
Conseiller municipal de LeMoyne, de
1963 à 1966, et de 1967 à 1973, dans
le district no 3, à Saint-Maxime. Il fut le
créateur du trophée LeMoyne. Il fut éga449
RAYMOND
lement directeur de l’Office municipal
d’habitation.
Raymond, Rosario (1894-1980).
Conseiller municipal de Saint-Hubert de
1939 à 1944. Cultivateur dans le secteur
de la Grande Ligne.
Rebelles de Longueuil.
Équipe de hockey de la ligue de hockey
junior A qui succéda aux Jets de Longueuil en 1973.
Récollection mensuelle Saint-Antoine.
Organisme fondé le 14 juin 1942, ayant
pour but de renseigner les hommes de
la paroisse sur différents sujets. Les réunions se tenaient le second dimanche
du mois à la chapelle du Sacré-Cœur de
l'église Saint-Antoine et suivaient un rituel précis : après la confession, de 8 à
9 heures, ils assistaient à la messe, se
dirigeaient ensuite vers la salle des
scouts pour y prendre brioche et café,
puis revenaient à la chapelle pour y
écouter le conférencier dont les sujets
allaient du Second conflit mondial au
communisme, et même aux récits de
voyages. Ces séances rejoignaient parfois plus de 400 personnes. Le dimanche 10 septembre 1950, Mgr Forget,
évêque du diocèse, vint donner la bénédiction apostolique pour fêter la centième réunion du groupe. Au milieu des
années 1960, la Récollection tint ses
réunions à la chapelle de l'Externat classique de Longueuil.
Premier comité exécutif
président
Maurice Bourdon
vice-président René Rhéaume
trésorier
Abias Pepin
secrétaire
Paul Pratt
450
Récollection mensuelle Saint-Georges.
Même type d'organisation qu'à SaintAntoine, mais pour le secteur de Montréal-Sud. Fondée en 1944, elle fut
présidée par Henri Trudel, puis par
Émile Saindon de 1952 à 1955.
Pendant les dix premières années, elle
organisa 97 conférences.
En 1965, elle devint mixte.
Récollection mensuelle Saint-JeanEudes.
Fondation en 1950.
Référendum de 1995.
Le résultat du vote sur la souveraineté
du Québec fut de 50, 58 % contre et
49,42 % en faveur de la souveraineté. À
Longueuil, dans la circonscription de
Taillon le oui l'emporta avec 60,91 % de
votes et dans la circonscription de
Marie-Victorin le résultat fut à peu près
identique, le oui l'emportant avec
60,54 % des votes. La question était la
suivante : « Acceptez-vous que le Québec devienne souverain après avoir offert formellement au Canada un
nouveau partenariat économique et politique dans le cadre du projet de loi sur
l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995? »
Régie régionale de la santé et des
services sociaux de la Montérégie.
Corporation autonome créée le 6 décembre 1972, à la suite de la Loi sur les
Services de santé et les Services sociaux, du 24 décembre 1971. Cet organisme parapublic a des fonctions
consultatives et administratives. La
Régie doit assurer les communications
avec le public, recevoir et entendre les
plaintes, conseiller et assister les établissements, promouvoir la mise en
place des services communs et adres-
RÉMILLARD
ser des recommandations au ministre.
À l'origine, la corporation se nommait
Conseil régional de la santé et des services sociaux Région Sud. En vertu d'un
décret, elle modifia son appellation au
début des années 1980 et devint le
Conseil de la santé et des services sociaux de la région de la Montérégie. Depuis le 1er octobre 1992, la Régie
régionale remplace le Conseil de la
santé et des services sociaux.
Le territoire desservi par la Régie
s'étend, d'ouest en est, de Valleyfield à
Sorel et, du nord au sud, de Longueuil
à la frontière américaine, et à Eastman
vers le sud-est.
Présidents 1972-1995
1972-1973 Joseph-A. Lalonde
1973-1974 Jacques Girard
1974-1977 Pierre-Paul Grandbois
1977-1981 Georges Dupras
1981-1985 Bernard Gratton
1985-1987 Gilbert Dionne
1987... Jean-Claude Beaudoin
Relais du sourire.
Organisme sans but lucratif fondé le 20
février 1985 dans le but d’organiser des
dîners communautaires, pour les personnes âgées, au sous-sol de l’église
Saint-Josaphat. L’organisme fut fondé
par Ange-Aimée Lareau. Le conseil provisoire comprenait les personnes suivantes : Diane Bérubé, Maria Brochu,
Olive Castonguay, Yvette Charette,
Jean-Paul Desforges, Élisabeth Ducharme, Ange-Aimé Lareau, Jean-Paul
Lareau et Monique Villeneuve.
Le but principal de l’organisme est de
briser l’isolement de la majorité des personnes âgées et handicapées de LeMoyne, et de favoriser un contact
humain entre les gens. L’organisme
offre aussi des conférences de méde-
cins, d’infirmières ou de diététistes.
Premier conseil d’administration
Présidente Ange-Aimée Lareau
Vice-présidente Olive Castonguay
Administratrices et
administrateurs Maria Brochu, Jacques
Brosseau, Yvette Charette, Réjeanne Daunais, Denise Desmarteaux, Jean-Paul Lareau, Renette Lefebvre, Imelda Millette et
Jeanne D’Arc Rajotte
Présidentes et président
1985-1989 Ange-Aimée Lareau
1989-1990 Claudette Bissonnette
1990-1992 Renette Lefebvre
1992-1993 Ange-Aimée Lareau
1993-1996 Pierrette Demers
1996-1999 Renette Lefebvre
1999-2002 Lisette Fisette
2002-2012 André Beaucage
Rémillard, Léo-Aldéo (1916-1994).
Généalogie
Maire de Jacques-Cartier de 1960 à
1963. Il avait remporté son élection par
3 019 votes contre 1 494 pour Jos.Louis Chamberland et 1 085 pour Germain
Bertrand.
Brièvement
élu
conseiller en 1957, en remplacement de
Roger Valade; il gagna alors ses élections par une majorité de 261 voix sur
Joseph Nobert. Une loi de l'Assemblée
nationale du Québec le força à démissionner de la mairie, en raison de ses
antécédents judiciaires avant son arrivée à Jacques-Cartier. Une seconde loi,
votée en 1969, le força de nouveau à remettre sa démission à la suite de son
élection comme conseiller municipal,
451
RENAUD
alors qu'il avait évincé Arthur Cumunel
du conseil municipal en remportant
l'élection par 797 votes contre 550. Il fit
voter un règlement permettant l'ouverture de tavernes, fit doubler la capacité
de l'usine de filtration, construire un garage et des ateliers municipaux, agrandir l'hôtel de ville, et surtout, asphalter et
éclairer de nombreuses rues. Léo-Aldéo
Rémillard était considéré comme
l'homme du peuple, mais il devait se
battre contre les forces politiques et sociales de l'establishment. Malgré de
grandes réalisations, ses adversaires lui
firent lourdement payer sa distance face
à l'ordre établi.
Renaud, Auguste.
Conseiller municipal de Saint-Hubert de
1890 à 1892.
Renaud, Jean-Pierre (1918-1993).
Apôtre.
Natif de Longueuil. Fils de Jean Renaud et
de Blanche Préfontaine.
Époux de Chantal Toutant.
Élection de 1966
Jean-Pierre Renaud
Joseph Paré
Renaud, Richard D.
390 votes
296
Conseiller municipal de LeMoyne de
1993 à 2001. Responsable de la réforme, aux loisirs et à la culture, en
1994. Cofondateur du comité des fêtes
du 50e anniversaire de la création de la
Ville de LeMoyne.
Fils de Damase Renaud et d’Alphéda Lecourtois. Époux de Chantale Thibault.
Père de Karine et de Gabriel.
Conseiller municipal de Longueuil de
1966 à 1969. Il travailla, de 1940 à
1944, au ministère des Transports du
Canada, section des aéroports, puis
pour la voirie provinciale. Il s'opposa à
la fusion avec la Cité de Jacques-Cartier
et fut ainsi écarté de la composition du
conseil de transition, en 1969. Président
du Club des Francs en 1971, marguillier
de la paroisse de Saint-Pierre-Apôtre de
1972 à 1975, membre de l'Ordre des
Chevaliers de Champlain et de l'Ordre
de Jacques-Cartier, il fit partie du comité
exécutif de la Ligue des propriétaires de
Longueuil et des loisirs de Saint-Pierre452
Rendez-vous Bellerive.
Association incorporée en 1990. Jeannine La Frenière y joua un rôle important
comme présidente. Cet organisme tient
ses activités dans le Domaine Bellerive.
Réseau de transport de Longueuil
(RTL).
Le Réseau de transport de Longueuil
emploie plus de 1 000 personnes. RTL
possède des garages au 1160, MarieVictorin dans l’arrondissement du VieuxLongueuil
et
au
5120,
boul.
Grande-Allée dans l’arrondissement de
Saint-Hubert. Environ 355 autobus assurent le service de pointe dont 85 circulent toute la journée. Depuis 1996, les
RIENDEAU
équipement sont la propriété de
l'Agence métropolitaine de transport
(AMT).
En 2012, RTL est présidé par la mairesse Caroline St-Hilaire et son directeur général est Pierre Del Fante.
Voir aussi Société de Transport de la
Rive-Sud de Montréal.
Site internet : rtl-longueuil.qc.ca
Résidence Sainte-Rose.
Résidence de 100 logements, pour personnes âgées, inaugurée le 9 juin 1980,
sur la rue Labonté, à l'emplacement de
l'ancienne école Sainte-Rose.
Réverbères.
Les réverbères, alimentés à l'huile de
pétrole, éclairèrent les rues de Longueuil de 1875 à 1910. La Ville dut engager du personnel pour les allumer en
soirée et les éteindre tôt en matinée.
Rhodes, F.
Conseiller municipal de Greenfield Park
de 1923 à 1925.
Richard, Louis (1848-1918).
Maire de la Municipalité de la paroisse
de Saint-Antoine de Longueuil de janvier 1911 à janvier 1912 et conseiller
municipal de 1910 à 1911 et de janvier
à mars 1912. Il fut également président
de la commission scolaire de cette municipalité de 1900 à 1902.
Généalogie
Fils de Joseph Richard et d'Esther Girard.
Époux d'Émilie Beauchemin (1875).
Richard, Magella (1936- ).
Conseiller municipal de Longueuil de
1986 à 1990. Commissaire de la Commission scolaire de Jacques-Cartier de
1976 à 1980. Technologue. Membre du
Parti municipal de Longueuil.
Richard, Wilfrid (1909-1971).
Conseiller municipal de Longueuil de
1937 à 1939. Il avait remporté l'élection
contre Hilaire Dubuc par 217 votes contre
118. Laitier. Chauffeur. Entrepreneur.
Époux de Simonne Mongeau.
Richer, Édouard †.
Maire de Montréal-Sud de 1948 à 1950,
conseiller municipal de 1957 à 1958 et
président de la Commission scolaire de
Montréal-Sud.
Il résida au 246, boulevard La Fayette.
Riendeau, Louis (1816-†).
Conseiller du Village de Longueuil de
1860 à 1862.
Époux de Louise Charbonneau.
Riendeau, Michel (1818-1876).
Conseiller du Village de Longueuil de
1860 à 1865. Chantre. Il possédait deux
terrains sur le côté ouest de la rue SaintAlexandre, l'un de 73 pieds de front par
117 de profondeur, l'autre de 70 pieds
de front par 109 de profondeur.
Époux d'Émilie McGregor.
453
Généalogie
RILEY
Riley, John (1948- ).
Président de la Société d'histoire de
Greenfield Park. Il est l'auteur de The
History of Greenfield Park 1910-1975. Il
est coauteur de Greenfield Park Photos
1911-2011. Il a été enseignant. Il aussi
écrit Greenfield Park pionneers 19101929. Il réside sur la rue Walker. Il a été
soutenu activement à la Société d'histoire
de Greenfield Park par Paul Boudreau.
Époux de Doreen Dunlop. Père de Jeffrey et
de Kristen.
Rioux, Albert (1894-1983).
Conseiller municipal de Montréal-Sud
de 1950 à 1952. Il résidait au 441, rue
Duvernay, alors Hindland.
Fils de Cyprien Rioux et de Georgiana Lachapelle. Époux de Bernadette Salmane
Rive-Sud.
Nom donné au territoire des villes de
l’agglomération de Longueuil mais aussi
à celui plus largement situé entre le
fleuve Saint-Laurent et la rivière Richelieu, de La Prairie à Verchères.
Rive-Sud Express.
Hebdomadaire fondée en 2010, appartenant au groupe Transcontinental.
La direction de l'information est assumée par François Laramée. Le journal
loge au 4480, chemin de Chambly.
Site internet : rivesudexpress.ca
Robert, François (1810-1883).
Conseiller de la Municipalité de la
454
paroisse de Saint-Antoine de Longueuil
de 1862 à 1864. Cultivateur, il possédait
le lot 118 sur le chemin de Chambly,
dans le secteur actuel des Halles de
Longueuil.
Fils de François Robert et de Marie Charron.
Époux de Scholastique Charron (1836) et,
en secondes noces, de Flavie Marcille.
Robert, François (1836-1921).
Marchand de Saint-Hubert dans les années 1860-1910. Maître de poste de
1866 à 1899 et de 1912 à 1918.
Il possédait une maison de pierres de
36' x 28' sur le chemin de Chambly près
de la Grande Ligne. Marguillier de 1896
à 1899. Secrétaire de la Municipalité de
Saint-Hubert de 1872 à 1907.
Robert, Louis (1889-1947).
Conseiller municipal de Longueuil en
1911-1912 et de 1917 à 1921. Mouleur,
il résidait à l'emplacement actuel du
584, rue Saint-Alexandre.
Robidas, Marcel (1923-2009).
Généalogie
Maire de Longueuil de 1966 à 1982, il
en avait d'abord été conseiller municipal
de 1961 à 1963. Il étudia à l'école SaintStanislas puis termina ses études en
sciences sociales à l'Université de
ROBIDAS
Montréal où il obtint son diplôme en
1947. Il travailla au service de Statistiques Canada, section Québec, pendant cinq ans, puis au ministère de la
Défense. Il fut directeur de la Chambre
de commerce du Québec pendant trois
ans, travailla au service des relations
extérieures de l'Alcan pendant 18 mois,
et fut finalement engagé par le gouvernement du Québec à titre d'économiste.
Fondateur de l'Association des villes jumelées du Canada, vice-président de la
Fédération mondiale des villes jumelées, membre du conseil d'administration de l'Union des municipalités du
Québec, il fut aussi commissaire de la
Commission de transport de la RiveSud.
Sur le plan local, il contribua à implanter
les Loisirs Saint-Antoine, avant de se
lancer dans une carrière politique. À la
fois comme conseiller et comme maire,
il contribua fortement au développement
économique de Longueuil en étant le
principal artisan du métro de Longueuil
et des projets domiciliaires le long du
fleuve. Il est le principal responsable,
avec Roland Therrien, de la fusion avec
la Cité de Jacques-Cartier en 1969.
Candidat conservateur, il fut défait aux
élections fédérales de 1972. En 1995, il
présida la Commission régionale de la
Montérégie sur la souveraineté du Québec en prévision du référendum. Il résida, du milieu des années 1950 à 1984,
dans l'ancien monastère des pères du
Sacré-Cœur, rue du Bord-de-l'Eau. Il
déménagea ensuite au village de Calixa-Lavallée, dans l'ancien presbytère.
Son apport à l’histoire de Longueuil est
majeur et très visionnaire.
Toponymie : l’ancien hôtel de ville de
Longueuil au 300, rue Saint-Charles
Ouest, porte son nom.
Époux de Renée Lacour et père de 14 enfants.
Élections municipales
4 février 1961
Marcel Robidas
Roger Leblond
350 votes
155
Élection du 2 février 1963
Marcel Robidas élu par acclamation
Élection à la mairie novembre 1963
Marcel Robidas
1 993 votes
Paul Pratt
2 236
Élection de 1966
Marcel Robidas
Pierre Jodoin
Élection de 1970
Marcel Robidas
Georges Darveau
Paul Viau
Élection de 1974
Marcel Robidas
Gilles Gravel
Robert Boiteau
Élection de 1978
Marcel Robidas
Paul Viau
Jean Huot
Élection de 1982
Marcel Robidas
Jacques Finet
J. Gendron
2 010 votes
1 771
10 199 votes
7 245
2 287
7 344 votes
7 035
5 837
PC 15 828 votes
PML 13 445
3 946
PC 19 075 votes
PML 19 157
1 193
Robidas, Sylvie (1951-2008).
Conseillère municipale de Longueuil de
1990 à 1998, dans le secteur de SaintPierre-Apôtre. Membre du Parti civique
455
ROBIDOUX
de Longueuil, puis de l'Alliance de Longueuil. Notaire. Membre du conseil d'administration de la Caisse populaire de
Saint-Pierre-Apôtre. Directrice de scrutin de la circonscription électorale de
Marie-Victorin. Elle était propriétaire
d'un magasin d'articles de sport à la
Place Longueuil.
Fille de Marcel Robidas et de Renée Lacour.
Robidoux, Antoinette (1913-1985).
Orpheline à l'âge de 11 ans, cette mère
de 18 enfants fonda, en 1980, la Maison
des jeunes, sur la rue King-George, et
l'Entraide Chez-Nous. Elle fut aussi la
cofondatrice de la Maison Marie-Lucille.
Elle reçut, en septembre 1983, un prix
Humanitas des mains de Jeannette Bertrand pour son implication sociale
comme bénévole. Elle fut choisie personnalité de l'année, cette même
année, parmi 300 candidates à un
concours organisé à travers le Canada
par l'émission Le temps de vivre de
Radio-Canada.
Toponymie : un distric électoral porte
son nom.
Conseiller municipal de 1982 à 1986.
Membre du comité exécutif. Membre du
Parti municipal de Longueuil. Directeur
de loisirs de la Ville de Longueuil de
1969 à 1975. Président-fondateur de
SODEM, firme de consultants en tourisme, loisirs et aménagements de
parcs. Président-fondateur de JOCUS,
firme spécialisée en jouets éducatifs.
En 1989, il devint président de la Société de développement industriel de
Montréal (SODIM). Administrateur de la
Caisse populaire de Longueuil et du
Collège Édouard-Montpetit.
Élection de 1982
Serge Robillard
Marcel Tessier
PML 1 100 votes
PC 835
Robin dit Lapointe, Jean. †
Soldat, sabotier. Juge seigneurial de
Charles Le Moyne. Il figure parmi les
premiers concessionnaires de 1675, sa
terre de 4 arpents de front par 20 de
profondeur étant située à l'ouest du chemin de Chambly. Il vendit cette concession à son voisin Étienne Truteau, mais
fit l'acquisition de celle de Jean Petit, à
proximité du fief Du Tremblay, aujourd'hui le secteur de Fatima.
Époux de Jeanne Charreton (1667).
Robinson, Samuel. †
Épouse de Marcel Robidoux (1933).
Robillard, Serge.
Maire de Saint-Hubert de 1949 à 1950.
Conseiller municipal de 1926 à 1933, de
1936 à 1939 et de 1946 à 1948.
Il habitait East Greenfield. Tonnelier.
456
ROCHON
Robitaille, Marcel.
Conseiller municipal de Saint-Hubert de
1976 à 1980.
Roche, Redmond (1907-2005).
Élection du 20 juin 1956
Redmond Roche
UN 19 264 votes
Robert Théberge
PLQ 20 031
Rocheleau, Antoine (1836-1901).
Député libéral de la circonscription de
Chambly de 1886 à 1892 et de 1897 à
1901.
Conseiller municipal de Saint-Hubert de
1870 à 1873.
Président de la Commision scolaire catholique de Saint-Hubert en 1870-1871.
Marguillier de 1890 à 1893. Cultivateur,
il possédait une maison en pierres de
34' x 30' sur le chemin de Chambly .
Époux d’Onésime Ste-Marie (1856) et en secondes noces d’Alphonsine Morin (1895),
Rocheleau, Bernard (1905-1984).
Conseiller municipal de Saint-Hubert de
1959 à 1961.
Député de la circonscription de Chambly, à l'Assemblée législative du Québec, de 1948 à 1956. Il fit ses études au
Collège Bourget et à l'Université de
Montréal. Il fit partie de l'armée canadienne en Angleterre et en France et
reçut le grade de colonel. Conseiller municipal de Chambly de 1931 à 1933 et
de 1935 à 1937, il fut juge à la cour des
sessions de la paix de 1956 à 1977.
Fils de Harry George Redmond, d'origine irlandaise, et d'Eva Gingras.
Époux d'Alice Brunel.
Élection du 28 juillet 1948
Redmond Roche
UN 12 197 votes
D.E. Joyal
PLQ 8 698
Élection du 16 juillet 1952
Redmond Roche
UN 18 486 votes
Albert Bélanger
PLQ 13 366
Rocheleau, Henri (1878-1941).
Maire de Saint-Hubert de 1925 à 1927
et conseiller municipal de 1917 à 1924.
Président de la Commision scolaire catholique de Saint-Hubert en 1920-1921.
Rocheleau, Hubert (1864-1941).
Conseiller municipal de Saint-Hubert de
1914 à 1916.
Époux de Dorilla Mercil (1892).
Rochon, Charles (1900-1968)
Conseiller de la Municipalité de la
paroisse de Saint-Antoine de Longueuil
du 24 octobre 1944 à 1947 et de
457
Généalogie
ROCHON
Jacques-Cartier, de 1947 à 1954, dans
le secteur de Longueuil-Annexe. Marguillier de la paroisse de Saint-CharlesBorromée, il résidait au 220, rue Briggs.
Rochon, Eugène Arthur (1866-1935).
Conseiller municipal de Montréal-Sud
de 1906 à 1909 et de 1913 à 1916.
Il a été un des principaux responsables
des démarches afin que Montréal-Sud
obtienne le statut de municipalité autonome. Il ne se fit pas élire aux élections
générales du 20 janvier 1914, mais remplaça le conseiller démissionnaire Jean
Bondoux, le 8 juin suivant.
Époux d’Azilda Parent.
Rolland, Robert.
Pâtissier établi rue Saint-Charles, il
continua le commerce fondé à Longueuil en 1953 par son oncle Gabriel
Rolland qui le vendit au père de Robert
en 1963. Il a remporté de nombreux prix
au Grand salon culinaire et reçut, en
1987, la mention « Meilleur pâtissier de
l'année » de l'Association des pâtissiers
artisans du Québec. La première pâtisserie était située du côté nord de la rue
Saint-Charles, tout près de la rue SaintJacques.
Rollin, Alexis (père) (1787-1839.)
Forgeron. Il acheta, le 31 octobre 1814,
la maison de la veuve du forgeron André
Birtz Desmarteaux, Catherine Caillez
dite Biscornet, sur le chemin de Chambly, à l'angle de la rue Saint-André.
458
Il épousa, la même année, Suzanne Dufresne, puis convertit l'emplacement en
auberge. Après son décès, sa veuve prit
la direction de l'auberge.
Cette maison, aujourd'hui connue sous
le nom de maison Rollin-Brais, fut par la
suite acquise par son fils Alexis.
Fils de Dominique Rollin (fils) et de MarieMadeleine Bouteiller. Époux de Suzanne
Dufresne (1814).
Rollin, Alexis (fils) (1816-1888).
Conseiller du Village de Longueuil du 9
janvier au 13 avril 1860. Médecin, il participa à la mobilisation des Patriotes en
1837, lors de l'attaque dirigée par Bonaventure Viger, sur le chemin de Chambly. Il possédait des terrains du côté
ouest de la rue Saint-Jean, mais résidait
dans la maison de ses parents, à l'angle
nord-est du chemin de Chambly et de la
rue Saint-André; cette maison historique
servit, jusqu'en 1994, de local à la
Chambre de commerce de la Rive-Sud.
À son décès en 1888, sa fille Corinne
prit en charge la maison.
La fille de Corinne, Aimée Pigeon, ne
conserva la maison que de 1907 à 1912
alors qu'elle la vendit au notaire Louis
Joseph Émilien Brais.
Alice Gareau, épouse de ce dernier, la
vendit à la Ville de Longueuil en 1973.
Fils du marchand et aubergiste Alexis Rollin
et de Suzanne Dufresne.
Époux de Louise Collin (1841).
Rollin dit Saint-Éloi, Dominique
(1726-1806).
Forgeron, né en France, dans la région
de la Lorraine. Fils de Marcel Rollin et
d'Anne-Catherine
Leclerc.
Arrivé
comme soldat du régiment Royal Roussillon, il épousa, en 1760, Marie-Angélique Bouteille. Seulement trois de leurs
treize enfants survécurent : Marie-Angé-
Rosier Longueuil
lique, Élisabeth, décédée à 25 ans, et
Dominique. Il mourut dans la maison acquise par son fils Dominique, à l'emplacement du bureau de poste actuel.
La lignée généalogique directe qui
mène aux proprétaires de la maison
Rollin-Brais se résume comme suit:
Nicolas Rollin (Rainville, Lorraine)
Marcel Rollin (Rainville, Lorraine)
Dominique (père): 1726-1806;
Dominique (fils): 1766-1815;
Alexis (père): 1787-1839;
Alexis (fils): 1816-1888;
Corinne, épouse de Narcisse Pigeon.
Rollin, Dominique (fils) (1766-1815).
Cet aubergiste résida, à partir de 1793,
près du ruisseau Saint-Antoine, sur le
site actuel du couvent de Longueuil et
acquit ainsi la boulangerie qui s'y trouvait. Après avoir vendu cet emplacement à Jean-Baptiste Lajeunesse, il
acquit, en 1796, celui de Toussaint Trudeau, rue Saint-Étienne. En 1804, il
acheta du cousin de son épouse, Louis
Bouteiller, une maison construite en
1735 pour François Lanctôt, sur l'emplacement du bureau de poste actuel, sur
le chemin de Chambly, près de la rue
Saint-Charles. Il céda cette propriété, en
1809, à sa fille Marie, épouse de François Viau, tout en y demeurant jusqu'en
1813. Il s'établit cette année-là dans une
nouvelle maison conçue pour servir
d'auberge, à l'angle nord-ouest du chemin de Chambly et de la rue SaintCharles, mais mourut deux ans plus
tard. C'est son épouse qui profita du
nouvel emplacement. Elle partagea, à
partir de 1820, cette auberge avec son
nouvel époux, Jean-Baptiste Chalut, de
Montréal, lui aussi aubergiste. En 1834,
l'année suivant son décès, la fabrique
de la paroisse de Saint-Antoine acheta
cette résidence pour en faire une école.
C'est là qu'en 1843, Eulalie Durocher
fonda la communauté des sœurs des
Saints Noms de Jésus et de Marie. Elle
était alors située à l'emplacement actuel
de la Caisse populaire de Longueuil,
mais fut déménagée, en 1960, sur le terrain du couvent.
Rollin, Dominique-Benjamin (17861846).
Patriote, tout comme son frère Alexis
(père), de la rébellion de novembre
1837 sur le chemin de Chambly.
Reçu avocat en 1814.
Capitaine de la Milice du Bas-Canada.
Fils de Dominique Rollin (fils) et de MarieMadeleine Bouteiller.
Rosier Longueuil.
Le rosier Longueuil est un hybride de
thé produit par la Société Weeks Roses,
une entreprise californienne spécialisée
dans les activités d’hybridation. L’autorisation de la Ville de Longueuil a permis
l’enregistrement du rosier WEKPLAQNEZE au nom de la municipalité. Cette
autorisation inclut en outre le nom du
pays afin d’en permettre la distribution
pancanadienne. Les grandes fleurs
doubles, d’un blanc qui ressemble à de
la porcelaine, et ses longues et solides
459
ROUILLARD
tiges peu épineuses confèrent au rosier
Longueuil une élégance exceptionnelle.
Son feuillage est luisant et d’un vert
foncé presque noir. C'est la Société
d'horticulture de Longueuil qui avait eu
l'idée de choisir cet emblème floral en
2007 lors du 350e anniversaire de la fondation de la seigneurie de Longueuil.
Rouillard, Jean-Baptiste (1842-1908).
Propriétaire de l'Impartial, journal imprimé à Longueuil et dont le local était
situé à l'angle sud-ouest des rues Guilbault et saint-Charles. Il a habité Longueuil en 1885 et 1886. Rouillard
imprima aussi, en 1886, le journal humoristique Le bourru. Il quitta Longueuil
en 1887 pour aller s'établir à Sorel.
Roussin, Agapit (1810-1875).
Conseiller du Village de Longueuil de
1856 à 1860. Cordonnier, il résida du
côté est du chemin de Chambly, sur un
terrain de 200 pieds par 100, puis sur un
autre de 46 pieds par 125, à l'emplacement de l'ancienne commune, et enfin
sur la rue Grant, à l'emplacement actuel
d'une partie du Foyer Saint-Antoine.
Fils de Jacques Roussin et de Julie Fontaine. Époux d'Élisabeth Boutheiller (1838).
Route 1.
Route considérée comme la plus ancienne du Québec si on considère
qu'elle reliait deux villages assez distancés. La route 1, aujourd'hui le chemin de
Chambly, ne fut cependant connue sous
cette appellation qu'au cours des années 1940 et 1950.
Route 3.
Route aménagée, en 1963, le long de la
rive sur Saint-Laurent, malgré l'opposition des riverains qui se voyaient ainsi
privés d'un accès direct au fleuve et qui
460
se plaignaient des retombées néfastes
engendrées par le bruit. Seul le conseiller Marcel Robidas, résidant de ce secteur, en voyait la nécessité, au nom du
progrès. Cette route est aujourd'hui la
132.
Rootledge, E.
Conseiller municipal de Greenfield Park
de 1951 à 1953.
Roy, Arthur (1876-1943).
Conseiller municipal de Longueuil de
1921 à sa démission en 1926. Élu commissaire scolaire de Longueuil en 1932,
il fut président de cette commission de
1940 jusqu'à son décès. Marguillier de
la paroisse de Saint-Antoine de 1930 à
1932. Membre du Parti libéral.
Marchand de grains à l'angle sud-est du
chemin de Chambly et de la rue SaintAndré, il résidait sur le chemin de
Chambly.
Fils d'Arthur Roy, décédé en 1926, et de
Dalia Trudeau, décédée en 1945.
Époux d'Eugénie Meloche.
Roy, Jacques.
Conseiller municipal de Saint-Hubert de
1976 à 1980.
ROY
Roy, Mgr Damase (1895-1966).
Roy, Roger (1943- ).
Deuxième curé de la paroisse de SaintMaxime, du 9 septembre 1940 à 1950.
Après des études classiques à Joliette,
et théologiques au Grand Séminaire de
Montréal, il fut ordonné prêtre en 1922.
Il enseigna au Séminaire de Saint-Jean,
de 1922 à 1940, et fit un stage à l’Institut
catholique de Paris, en 1930. Il eut un
mandat assez difficile puisque son
église fut détruite par un incendie en
1941, et qu’elle ne fut reconstruite qu’en
1945. Il fut nommé chanoine titulaire du
chapitre de la cathédrale en 1953, et
prélat domestique de Sa Sainteté, en
1959.
Conseiller municipal de Saint-Hubert de
1984 à 2001 et de Longueuil, arrondissement de Saint-Hubert, de 2002 à ce
jour.
Membre du conseil d’agglomération.
En 2005, quatre jours après les élections, il passa au Parti municipal de Longueuil du maire Claude Gladu, assurant
ainsi la prise de contrôle par le PML de
l'arrondisssement de Saint-Hubert.
En 2011, membre du Parti municipal de
Longueuil, il se joignit à Action Longueuil, le parti de la mairesse Caroline StHilaire.
Entre 2006 et 2009, il a été membre de
la Conférence régionale des élus de
Longueuil (CRÉ) et de nombreux comités. Il était membre du Comité organisateur des Fêtes du 350e anniversaire de
Longueuil.
Il a aussi été commissaire à la Commission scolaire de Taillon, marguillier de la
paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, en plus de siéger 25 ans au
conseil d’administration de la Caisse
Desjardins Grande-Allée de Saint-Hubert (autrefois la Caisse populaire de
Laflèche). Il fut électricien.
Né à Rivières-des-Prairies, le 2 octobre
1895. Fils de Damase Roy, cultivateur, et de
Georgiana Pesant.
Roy, Lynne.
Conseillère municipale de LeMoyne de
1993 à 2002. Membre du comité consultatif depuis 1994. Présidente du comité
sur l’environnement, elle pilote, depuis
1994, l’opération Balcons fleuris, et est
la marraine du projet « Un enfant, un
arbre ».
Élection de 1984
Roger Roy
Raymond Lampron
René Lefrançois
Élection de 1988
Roger Roy
Louise Naud
PC 853 votes
EP 796
PH 331
PC 1 154 votes
AD 556
461
ROY
Élection de 1992
Roger Roy
Daniel Lacroix
Normand St-Pierre
Élection de 1996
Roger Roy
Suzanne Cormier
Élection de 2001
Roger Roy
Philippe Dolen
Élection de 2005
Roger Roy
Joanne Costo
Élection de 2009
Roger Roy
Nancy Nartel
ACTION 994 votes
AD
583
PC
245
OPTION 1 391 votes
AD 282
RD
PMLRS
2 192 votes
1 228
RL 2 047 votes
PMLRS
654
PML
AL
1 930 votes
783
Roy, Roméo (1902-1988).
Président de la Ligue des propriétaires
de Longueuil de 1944 jusqu'à la fin des
années 1950. Président, en 1953, de
l'Union des Ligues des propriétaires de
la province de Québec. Il résidait à l'emplacement actuel du 656, rue Guilbault.
Époux d'Anita Dutil.
Royer, Ernest (1889-1956).
Conseiller municipal de Mackayville de
1949 à sa démission en 1950.
Administrateur fondateur de la Caisse
populaire en 1948-1949.
Rues principales.
Programme mis sur pied, en 1981, par
la fondation canadienne pour la protection du patrimoine, Héritage Canada. À
Longueuil, le lancement officiel eut lieu
le 6 mai 1991 à l'hôtel de ville. Le projet,
qui se termina le 8 avril 1994, visait à revitaliser l'économie longueuilloise, et
particulièrement celle de la rue SaintCharles, par la concertation des com462
merçants et intervenants du milieu, par
la mise sur pied d'activités d'animation
et de promotion, par une nouvelle définition des aménagements publics et par
la réalisation d'interventions physiques
de qualité sur les bâtiments. L'Association des gens d'affaires du Vieux-Longueuil, et particulièrement son président
Paul-M. Saindon, fut la principale initiatrice de ce programme dont elle finançait le tiers du budget. La direction en fut
confiée à Louise Leclerc. L'organisme
produisit un sondage assez élaboré sur
les perceptions et les attentes des résidants et résidantes du Vieux-Longueuil.
Au mois de novembre 1992, la Ville de
Longueuil reçut le prix d'excellence du
Groupe Commerce remis à la ville du
Réseau Rues principales s'étant le plus
illustrée par ses efforts de revitalisation.
Rue Saint-Charles (Vieux-Longueuil).
Principale artère commerciale du VieuxLongueuil, la rue Saint-Charles fut
d'abord ouverte à l'est du chemin de
Chambly au cours des années 1740. La
maison Daniel-Poirier, construite, vers
1749, en demeure l'un des plus anciens
vestiges. Le ruisseau Saint-Antoine
franchissait le chemin à l'extrémité
ouest du couvent des sœurs des Saints
Noms de Jésus et de Marie; il fallait
donc emprunter un pont de bois (en ciment à partir de 1920) pour le traverser.
Jusqu'au début des années 1870, les
terres à l'est de la maison Lamarre
avaient surtout une vocation agricole.
Cette artère regroupe la plus forte
concentration de bâtiments anciens
avec le couvent des sœurs des Saints
Noms de Jésus et de Marie, la maison
Marie-Rose-Durocher, la maison DanielPoirier, la maison Napper, la maison Lamarre I et le Foyer Trinitaire (manoir
Dufresne). Cette section de la rue Saint-
RUMILLY
Charles fut élargie en 1915. Notons que
la rue porta, entre les années 19001930, le nom de Dufferin.
La partie à l'ouest du chemin de Chambly, ne fut ouverte qu'après la démolition
du château fort, soit vers 1814. Elle aura
une vocation beaucoup plus économique et institutionnelle. Parmi les bâtiments
importants,
notons
la
cocathédrale Saint-Antoine, la maison
Chaboillez, la maison Lespérance, la
maison André-Achim, le Foyer des arts,
de la santé et du mieux-être, l'hôtel de
ville et l'église St. Mark. Cette section de
la rue Saint-Charles fut élargie, en 1952,
entre le boulevard Quinn et le parc
Saint-Jean-Baptiste. En 1961, la rue fut
de nouveau élargie entre l'extrémité est
du parc Saint-Jean-Baptiste et la rue
Guilbault, en 1964 entre Guilbault et
Quinn, en 1967 entre les rues Victoria et
Joliette (chemin des Officiers).
Notons que l'extrémité ouest de la rue
Saint-Charles, dans l'actuel secteur du
métro, porta le nom de boulevard Rainville jusqu'en 1966.
rien. De nombreux petits ponts avaient
été construits pour assurer la circulation;
sur la rue Saint-André, le pont de 14
pieds de longueur, fut refait en 1921,
alors que celui de la rue Saint-Charles,
de 17 pieds, l'avait été en 1919 par la
Dominion Bridge. C'est à son point le
plus rapproché du fleuve et près du chemin de Chambly que Charles Le Moyne
fit construire le premier moulin. Le gouvernement fédéral conclut, en 1953, une
entente avec la Ville de Longueuil pour
détourner le ruisseau, compte tenu de
l'obstruction causée par le nouveau mur
de protection contre les inondations.
Une entente fut ensuite signée avec la
Cité de Jacques-Cartier pour s'assurer
que cette dernière n'aurait pas à subir
les effets de ce détournement. Cette entreprise servit de prétexte pour combler
définitivement la partie nord du ruisseau, d'autant plus que vers 1956, les
plans du Domaine de Normandie étaient
déjà à l'étude. La partie sud du ruisseau
ne fut comblée que dans les années
1960.
Pittoresque cours d'eau ayant plusieurs
tributaires, qui, du fleuve Saint-Laurent,
longeait la rue Saint-Antoine, traversait
la cour du Collège de Longueuil, et suivait le chemin De Gentilly, aujourd'hui la
partie sud du boulevard Roland-Ther-
Historien, auteur de l'Histoire de Longueuil. Il a notamment publié une vaste
Histoire du Québec, en 42 volumes. Il a
aussi publié des études sur Papineau,
Laurier et Mercier. Il obtint le prix Ludger-Duvernay en 1967. Né à Fort-deFrance, en Martinique, il passa son
enfance en Indochine. Il fut combattant
lors de la guerre de 1914-1918. Il vint
Ruisseau Saint-Antoine.
Rumilly, Robert (1897-1983).
463
RUSHTON
s'établir au Canada en 1928, fut professeur de littérature française à l'Université McGill et rédacteur, de 1929 à 1934,
du Petit Journal.
Photo : Wikipedia
Rushton, Ernest (1883-1952).
Conseiller municipal de Montréal-Sud
de 1946 à 1948. Cheminot, il résidait au
461, rue Duvernay, alors rue Hinland.
Russell, A. †
Conseiller municipal de Greenfield Park
1929 à 1931.
Russell, Albert G. (1876-1961).
Conseiller municipal de Montréal-Sud
de 1946 à sa démission en 1948 et de
1954 à 1957. Mécanicien, machiniste.
Il résidait au 610, rue Marquette.
Russell, Henry. †
Conseiller municipal de Montréal-Sud
de 1937 à 1946.
464

Documents pareils