Dictionaire historique de Longueuil - Société historique et culturelle
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Dictionaire historique de Longueuil - Société historique et culturelle
Dictionnaire historique de Longueuil Michel Pratt R RACICOT R-100. Voir Dirigeable R-100. Racicot, Armand (1909-1969). Fondateur de la paroisse de SaintPierre-Apôtre dont il fut curé du 20 août 1950 jusqu'à son décès. Ordonné prêtre le 26 mai 1934, il alla étudier à Rome où il obtint un doctorat en droit canonique au mois de mai 1939. Il devint directeur diocésain de l'Action catholique en 1941 et fut nommé chanoine honoraire le 18 juin 1946. Il est décédé en Floride. Fils d'Albert Gustave Racicot, ancien maire de Saint-Luc, et de Marie-Louise Colette. Racicot, Bernard (1935-2005). Généalogie Maire de Saint-Hubert de 1976 à 1984. En 1980, il est reporté au pouvoir avec une majorité de 6 058 voix sur Gisèle Roy et l'Équipe populaire, de M. Racicot, fait élire 9 des 13 conseillers. Directeur gérant de la Caisse populaire de Saint-Hubert de 1967 à 1999. En 1984, il subit la défaite par 427 votes contre Guy Desgroseilliers. Il habitait au 2520, rue Cooper. Toponymie : une rue porte son nom depuis 2007. 448 Racicot, Pierre (1943- ). Conseiller municipal depuis 1990, dans le secteur de Fatima. Membre du Parti municipal de Longueuil, puis de l'Alliance de Longueuil, il fut directeur de l'AGAPARC, membre du comité de l'environnement et directeur de l'Office d'habitation de Longueuil. Baccalauréat en enseignement de la biologie et certificat en sciences de l'environnement. Professeur de mathématiques et de biologie de 1966 à 1990 et de 1992 à 1994. Adjoint au directeur d'une école de la Commission des écoles catholiques de Montréal de 1990 à 1992. Employé-fondateur de la Caisse populaire de Fatima en 1959, et employé à temps partiel de 1959 à 1973. Comptable pour la fabrique de la paroisse de Notre-Dame-de-Fatima de 1968 à 1978. Directeur du club de golf de Boucherville de 1972 à 1978. Directeur de la fête nationale de Fatima de 1979 à 1984. Fondateur du Club optimiste de Fatima dont il fut le président de 1985 à 1989. Racine, Edmond (1839-1875). Conseiller municipal de Saint-Hubert en 1872. Il possédait une maison en bois de 30' x 28' sur le chemin de la Grande Ligne. RAYMOND Racine, Pierre (1835-1893). Conseiller municipal de Longueuil de 1879 jusqu'à sa démission en 1882, dans le quartier centre. Maître de poste, dans la maison Achim, il résidait rue Saint-Laurent, en face du carré IsidoreHurteau, voisin de Ferdinand Jodoin. Époux de Flavie Brosseau, décédée en 1917, à l'âge de 80 ans. Radio Taxi Union. son métier de chauffeur pour faire partie de la compagnie. Chaque chauffeur disposait d'une action dans la compagnie. Le nombre d'actionnaires grimpa à 75 en 1975. Roméo Cyr se retira en 1977. Cette année-là, phénomène nouveau, des femmes adhérèrent à la compagnie. Aujourd'hui la répartition des appels est informatisée. Rameau, Jean-Louis (1917-1994). Conseiller municipal de Longueuil en 1963. Élection de février 1963 Jean-Louis Rameau Eugène Chénier 266 votes 186 Raymond, Alphonse (1884-1958). Fondateur d'une importante conserverie installée, en 1928, à Montréal-Sud à l'angle des rues Papineau et Joséphine. Président de la compagnie Provident Assurances. Conseiller législatif, sous l'étiquette de l'Union nationale, de 1936 à 1958. La conserverie, sous la direction de son fils Jean (1907-1970), fut agrandie en 1965. Une fois l'usine fermée et démolie, on construisit, sur ce terrain, plusieurs immeubles d'appartements. Raymond, Paul. Compagnie de taxi créée en 1951. Roméo Cyr, qui avait acheté Longueuil Taxi, en 1948, puis Taxi Idéal, en 1949, proposa, en 1951, la fusion des compagnies Taxi Central, Taxi Dieppe, Taxi Fortin, Taxi Généreux et Longueuil Taxi. Cette fusion leur permit d'être les seuls, à l'époque, à disposer de radios dans leurs voitures. En 1963, il fallait exercer Conseiller municipal de LeMoyne, de 1963 à 1966, et de 1967 à 1973, dans le district no 3, à Saint-Maxime. Il fut le créateur du trophée LeMoyne. Il fut éga449 RAYMOND lement directeur de l’Office municipal d’habitation. Raymond, Rosario (1894-1980). Conseiller municipal de Saint-Hubert de 1939 à 1944. Cultivateur dans le secteur de la Grande Ligne. Rebelles de Longueuil. Équipe de hockey de la ligue de hockey junior A qui succéda aux Jets de Longueuil en 1973. Récollection mensuelle Saint-Antoine. Organisme fondé le 14 juin 1942, ayant pour but de renseigner les hommes de la paroisse sur différents sujets. Les réunions se tenaient le second dimanche du mois à la chapelle du Sacré-Cœur de l'église Saint-Antoine et suivaient un rituel précis : après la confession, de 8 à 9 heures, ils assistaient à la messe, se dirigeaient ensuite vers la salle des scouts pour y prendre brioche et café, puis revenaient à la chapelle pour y écouter le conférencier dont les sujets allaient du Second conflit mondial au communisme, et même aux récits de voyages. Ces séances rejoignaient parfois plus de 400 personnes. Le dimanche 10 septembre 1950, Mgr Forget, évêque du diocèse, vint donner la bénédiction apostolique pour fêter la centième réunion du groupe. Au milieu des années 1960, la Récollection tint ses réunions à la chapelle de l'Externat classique de Longueuil. Premier comité exécutif président Maurice Bourdon vice-président René Rhéaume trésorier Abias Pepin secrétaire Paul Pratt 450 Récollection mensuelle Saint-Georges. Même type d'organisation qu'à SaintAntoine, mais pour le secteur de Montréal-Sud. Fondée en 1944, elle fut présidée par Henri Trudel, puis par Émile Saindon de 1952 à 1955. Pendant les dix premières années, elle organisa 97 conférences. En 1965, elle devint mixte. Récollection mensuelle Saint-JeanEudes. Fondation en 1950. Référendum de 1995. Le résultat du vote sur la souveraineté du Québec fut de 50, 58 % contre et 49,42 % en faveur de la souveraineté. À Longueuil, dans la circonscription de Taillon le oui l'emporta avec 60,91 % de votes et dans la circonscription de Marie-Victorin le résultat fut à peu près identique, le oui l'emportant avec 60,54 % des votes. La question était la suivante : « Acceptez-vous que le Québec devienne souverain après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995? » Régie régionale de la santé et des services sociaux de la Montérégie. Corporation autonome créée le 6 décembre 1972, à la suite de la Loi sur les Services de santé et les Services sociaux, du 24 décembre 1971. Cet organisme parapublic a des fonctions consultatives et administratives. La Régie doit assurer les communications avec le public, recevoir et entendre les plaintes, conseiller et assister les établissements, promouvoir la mise en place des services communs et adres- RÉMILLARD ser des recommandations au ministre. À l'origine, la corporation se nommait Conseil régional de la santé et des services sociaux Région Sud. En vertu d'un décret, elle modifia son appellation au début des années 1980 et devint le Conseil de la santé et des services sociaux de la région de la Montérégie. Depuis le 1er octobre 1992, la Régie régionale remplace le Conseil de la santé et des services sociaux. Le territoire desservi par la Régie s'étend, d'ouest en est, de Valleyfield à Sorel et, du nord au sud, de Longueuil à la frontière américaine, et à Eastman vers le sud-est. Présidents 1972-1995 1972-1973 Joseph-A. Lalonde 1973-1974 Jacques Girard 1974-1977 Pierre-Paul Grandbois 1977-1981 Georges Dupras 1981-1985 Bernard Gratton 1985-1987 Gilbert Dionne 1987... Jean-Claude Beaudoin Relais du sourire. Organisme sans but lucratif fondé le 20 février 1985 dans le but d’organiser des dîners communautaires, pour les personnes âgées, au sous-sol de l’église Saint-Josaphat. L’organisme fut fondé par Ange-Aimée Lareau. Le conseil provisoire comprenait les personnes suivantes : Diane Bérubé, Maria Brochu, Olive Castonguay, Yvette Charette, Jean-Paul Desforges, Élisabeth Ducharme, Ange-Aimé Lareau, Jean-Paul Lareau et Monique Villeneuve. Le but principal de l’organisme est de briser l’isolement de la majorité des personnes âgées et handicapées de LeMoyne, et de favoriser un contact humain entre les gens. L’organisme offre aussi des conférences de méde- cins, d’infirmières ou de diététistes. Premier conseil d’administration Présidente Ange-Aimée Lareau Vice-présidente Olive Castonguay Administratrices et administrateurs Maria Brochu, Jacques Brosseau, Yvette Charette, Réjeanne Daunais, Denise Desmarteaux, Jean-Paul Lareau, Renette Lefebvre, Imelda Millette et Jeanne D’Arc Rajotte Présidentes et président 1985-1989 Ange-Aimée Lareau 1989-1990 Claudette Bissonnette 1990-1992 Renette Lefebvre 1992-1993 Ange-Aimée Lareau 1993-1996 Pierrette Demers 1996-1999 Renette Lefebvre 1999-2002 Lisette Fisette 2002-2012 André Beaucage Rémillard, Léo-Aldéo (1916-1994). Généalogie Maire de Jacques-Cartier de 1960 à 1963. Il avait remporté son élection par 3 019 votes contre 1 494 pour Jos.Louis Chamberland et 1 085 pour Germain Bertrand. Brièvement élu conseiller en 1957, en remplacement de Roger Valade; il gagna alors ses élections par une majorité de 261 voix sur Joseph Nobert. Une loi de l'Assemblée nationale du Québec le força à démissionner de la mairie, en raison de ses antécédents judiciaires avant son arrivée à Jacques-Cartier. Une seconde loi, votée en 1969, le força de nouveau à remettre sa démission à la suite de son élection comme conseiller municipal, 451 RENAUD alors qu'il avait évincé Arthur Cumunel du conseil municipal en remportant l'élection par 797 votes contre 550. Il fit voter un règlement permettant l'ouverture de tavernes, fit doubler la capacité de l'usine de filtration, construire un garage et des ateliers municipaux, agrandir l'hôtel de ville, et surtout, asphalter et éclairer de nombreuses rues. Léo-Aldéo Rémillard était considéré comme l'homme du peuple, mais il devait se battre contre les forces politiques et sociales de l'establishment. Malgré de grandes réalisations, ses adversaires lui firent lourdement payer sa distance face à l'ordre établi. Renaud, Auguste. Conseiller municipal de Saint-Hubert de 1890 à 1892. Renaud, Jean-Pierre (1918-1993). Apôtre. Natif de Longueuil. Fils de Jean Renaud et de Blanche Préfontaine. Époux de Chantal Toutant. Élection de 1966 Jean-Pierre Renaud Joseph Paré Renaud, Richard D. 390 votes 296 Conseiller municipal de LeMoyne de 1993 à 2001. Responsable de la réforme, aux loisirs et à la culture, en 1994. Cofondateur du comité des fêtes du 50e anniversaire de la création de la Ville de LeMoyne. Fils de Damase Renaud et d’Alphéda Lecourtois. Époux de Chantale Thibault. Père de Karine et de Gabriel. Conseiller municipal de Longueuil de 1966 à 1969. Il travailla, de 1940 à 1944, au ministère des Transports du Canada, section des aéroports, puis pour la voirie provinciale. Il s'opposa à la fusion avec la Cité de Jacques-Cartier et fut ainsi écarté de la composition du conseil de transition, en 1969. Président du Club des Francs en 1971, marguillier de la paroisse de Saint-Pierre-Apôtre de 1972 à 1975, membre de l'Ordre des Chevaliers de Champlain et de l'Ordre de Jacques-Cartier, il fit partie du comité exécutif de la Ligue des propriétaires de Longueuil et des loisirs de Saint-Pierre452 Rendez-vous Bellerive. Association incorporée en 1990. Jeannine La Frenière y joua un rôle important comme présidente. Cet organisme tient ses activités dans le Domaine Bellerive. Réseau de transport de Longueuil (RTL). Le Réseau de transport de Longueuil emploie plus de 1 000 personnes. RTL possède des garages au 1160, MarieVictorin dans l’arrondissement du VieuxLongueuil et au 5120, boul. Grande-Allée dans l’arrondissement de Saint-Hubert. Environ 355 autobus assurent le service de pointe dont 85 circulent toute la journée. Depuis 1996, les RIENDEAU équipement sont la propriété de l'Agence métropolitaine de transport (AMT). En 2012, RTL est présidé par la mairesse Caroline St-Hilaire et son directeur général est Pierre Del Fante. Voir aussi Société de Transport de la Rive-Sud de Montréal. Site internet : rtl-longueuil.qc.ca Résidence Sainte-Rose. Résidence de 100 logements, pour personnes âgées, inaugurée le 9 juin 1980, sur la rue Labonté, à l'emplacement de l'ancienne école Sainte-Rose. Réverbères. Les réverbères, alimentés à l'huile de pétrole, éclairèrent les rues de Longueuil de 1875 à 1910. La Ville dut engager du personnel pour les allumer en soirée et les éteindre tôt en matinée. Rhodes, F. Conseiller municipal de Greenfield Park de 1923 à 1925. Richard, Louis (1848-1918). Maire de la Municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil de janvier 1911 à janvier 1912 et conseiller municipal de 1910 à 1911 et de janvier à mars 1912. Il fut également président de la commission scolaire de cette municipalité de 1900 à 1902. Généalogie Fils de Joseph Richard et d'Esther Girard. Époux d'Émilie Beauchemin (1875). Richard, Magella (1936- ). Conseiller municipal de Longueuil de 1986 à 1990. Commissaire de la Commission scolaire de Jacques-Cartier de 1976 à 1980. Technologue. Membre du Parti municipal de Longueuil. Richard, Wilfrid (1909-1971). Conseiller municipal de Longueuil de 1937 à 1939. Il avait remporté l'élection contre Hilaire Dubuc par 217 votes contre 118. Laitier. Chauffeur. Entrepreneur. Époux de Simonne Mongeau. Richer, Édouard †. Maire de Montréal-Sud de 1948 à 1950, conseiller municipal de 1957 à 1958 et président de la Commission scolaire de Montréal-Sud. Il résida au 246, boulevard La Fayette. Riendeau, Louis (1816-†). Conseiller du Village de Longueuil de 1860 à 1862. Époux de Louise Charbonneau. Riendeau, Michel (1818-1876). Conseiller du Village de Longueuil de 1860 à 1865. Chantre. Il possédait deux terrains sur le côté ouest de la rue SaintAlexandre, l'un de 73 pieds de front par 117 de profondeur, l'autre de 70 pieds de front par 109 de profondeur. Époux d'Émilie McGregor. 453 Généalogie RILEY Riley, John (1948- ). Président de la Société d'histoire de Greenfield Park. Il est l'auteur de The History of Greenfield Park 1910-1975. Il est coauteur de Greenfield Park Photos 1911-2011. Il a été enseignant. Il aussi écrit Greenfield Park pionneers 19101929. Il réside sur la rue Walker. Il a été soutenu activement à la Société d'histoire de Greenfield Park par Paul Boudreau. Époux de Doreen Dunlop. Père de Jeffrey et de Kristen. Rioux, Albert (1894-1983). Conseiller municipal de Montréal-Sud de 1950 à 1952. Il résidait au 441, rue Duvernay, alors Hindland. Fils de Cyprien Rioux et de Georgiana Lachapelle. Époux de Bernadette Salmane Rive-Sud. Nom donné au territoire des villes de l’agglomération de Longueuil mais aussi à celui plus largement situé entre le fleuve Saint-Laurent et la rivière Richelieu, de La Prairie à Verchères. Rive-Sud Express. Hebdomadaire fondée en 2010, appartenant au groupe Transcontinental. La direction de l'information est assumée par François Laramée. Le journal loge au 4480, chemin de Chambly. Site internet : rivesudexpress.ca Robert, François (1810-1883). Conseiller de la Municipalité de la 454 paroisse de Saint-Antoine de Longueuil de 1862 à 1864. Cultivateur, il possédait le lot 118 sur le chemin de Chambly, dans le secteur actuel des Halles de Longueuil. Fils de François Robert et de Marie Charron. Époux de Scholastique Charron (1836) et, en secondes noces, de Flavie Marcille. Robert, François (1836-1921). Marchand de Saint-Hubert dans les années 1860-1910. Maître de poste de 1866 à 1899 et de 1912 à 1918. Il possédait une maison de pierres de 36' x 28' sur le chemin de Chambly près de la Grande Ligne. Marguillier de 1896 à 1899. Secrétaire de la Municipalité de Saint-Hubert de 1872 à 1907. Robert, Louis (1889-1947). Conseiller municipal de Longueuil en 1911-1912 et de 1917 à 1921. Mouleur, il résidait à l'emplacement actuel du 584, rue Saint-Alexandre. Robidas, Marcel (1923-2009). Généalogie Maire de Longueuil de 1966 à 1982, il en avait d'abord été conseiller municipal de 1961 à 1963. Il étudia à l'école SaintStanislas puis termina ses études en sciences sociales à l'Université de ROBIDAS Montréal où il obtint son diplôme en 1947. Il travailla au service de Statistiques Canada, section Québec, pendant cinq ans, puis au ministère de la Défense. Il fut directeur de la Chambre de commerce du Québec pendant trois ans, travailla au service des relations extérieures de l'Alcan pendant 18 mois, et fut finalement engagé par le gouvernement du Québec à titre d'économiste. Fondateur de l'Association des villes jumelées du Canada, vice-président de la Fédération mondiale des villes jumelées, membre du conseil d'administration de l'Union des municipalités du Québec, il fut aussi commissaire de la Commission de transport de la RiveSud. Sur le plan local, il contribua à implanter les Loisirs Saint-Antoine, avant de se lancer dans une carrière politique. À la fois comme conseiller et comme maire, il contribua fortement au développement économique de Longueuil en étant le principal artisan du métro de Longueuil et des projets domiciliaires le long du fleuve. Il est le principal responsable, avec Roland Therrien, de la fusion avec la Cité de Jacques-Cartier en 1969. Candidat conservateur, il fut défait aux élections fédérales de 1972. En 1995, il présida la Commission régionale de la Montérégie sur la souveraineté du Québec en prévision du référendum. Il résida, du milieu des années 1950 à 1984, dans l'ancien monastère des pères du Sacré-Cœur, rue du Bord-de-l'Eau. Il déménagea ensuite au village de Calixa-Lavallée, dans l'ancien presbytère. Son apport à l’histoire de Longueuil est majeur et très visionnaire. Toponymie : l’ancien hôtel de ville de Longueuil au 300, rue Saint-Charles Ouest, porte son nom. Époux de Renée Lacour et père de 14 enfants. Élections municipales 4 février 1961 Marcel Robidas Roger Leblond 350 votes 155 Élection du 2 février 1963 Marcel Robidas élu par acclamation Élection à la mairie novembre 1963 Marcel Robidas 1 993 votes Paul Pratt 2 236 Élection de 1966 Marcel Robidas Pierre Jodoin Élection de 1970 Marcel Robidas Georges Darveau Paul Viau Élection de 1974 Marcel Robidas Gilles Gravel Robert Boiteau Élection de 1978 Marcel Robidas Paul Viau Jean Huot Élection de 1982 Marcel Robidas Jacques Finet J. Gendron 2 010 votes 1 771 10 199 votes 7 245 2 287 7 344 votes 7 035 5 837 PC 15 828 votes PML 13 445 3 946 PC 19 075 votes PML 19 157 1 193 Robidas, Sylvie (1951-2008). Conseillère municipale de Longueuil de 1990 à 1998, dans le secteur de SaintPierre-Apôtre. Membre du Parti civique 455 ROBIDOUX de Longueuil, puis de l'Alliance de Longueuil. Notaire. Membre du conseil d'administration de la Caisse populaire de Saint-Pierre-Apôtre. Directrice de scrutin de la circonscription électorale de Marie-Victorin. Elle était propriétaire d'un magasin d'articles de sport à la Place Longueuil. Fille de Marcel Robidas et de Renée Lacour. Robidoux, Antoinette (1913-1985). Orpheline à l'âge de 11 ans, cette mère de 18 enfants fonda, en 1980, la Maison des jeunes, sur la rue King-George, et l'Entraide Chez-Nous. Elle fut aussi la cofondatrice de la Maison Marie-Lucille. Elle reçut, en septembre 1983, un prix Humanitas des mains de Jeannette Bertrand pour son implication sociale comme bénévole. Elle fut choisie personnalité de l'année, cette même année, parmi 300 candidates à un concours organisé à travers le Canada par l'émission Le temps de vivre de Radio-Canada. Toponymie : un distric électoral porte son nom. Conseiller municipal de 1982 à 1986. Membre du comité exécutif. Membre du Parti municipal de Longueuil. Directeur de loisirs de la Ville de Longueuil de 1969 à 1975. Président-fondateur de SODEM, firme de consultants en tourisme, loisirs et aménagements de parcs. Président-fondateur de JOCUS, firme spécialisée en jouets éducatifs. En 1989, il devint président de la Société de développement industriel de Montréal (SODIM). Administrateur de la Caisse populaire de Longueuil et du Collège Édouard-Montpetit. Élection de 1982 Serge Robillard Marcel Tessier PML 1 100 votes PC 835 Robin dit Lapointe, Jean. † Soldat, sabotier. Juge seigneurial de Charles Le Moyne. Il figure parmi les premiers concessionnaires de 1675, sa terre de 4 arpents de front par 20 de profondeur étant située à l'ouest du chemin de Chambly. Il vendit cette concession à son voisin Étienne Truteau, mais fit l'acquisition de celle de Jean Petit, à proximité du fief Du Tremblay, aujourd'hui le secteur de Fatima. Époux de Jeanne Charreton (1667). Robinson, Samuel. † Épouse de Marcel Robidoux (1933). Robillard, Serge. Maire de Saint-Hubert de 1949 à 1950. Conseiller municipal de 1926 à 1933, de 1936 à 1939 et de 1946 à 1948. Il habitait East Greenfield. Tonnelier. 456 ROCHON Robitaille, Marcel. Conseiller municipal de Saint-Hubert de 1976 à 1980. Roche, Redmond (1907-2005). Élection du 20 juin 1956 Redmond Roche UN 19 264 votes Robert Théberge PLQ 20 031 Rocheleau, Antoine (1836-1901). Député libéral de la circonscription de Chambly de 1886 à 1892 et de 1897 à 1901. Conseiller municipal de Saint-Hubert de 1870 à 1873. Président de la Commision scolaire catholique de Saint-Hubert en 1870-1871. Marguillier de 1890 à 1893. Cultivateur, il possédait une maison en pierres de 34' x 30' sur le chemin de Chambly . Époux d’Onésime Ste-Marie (1856) et en secondes noces d’Alphonsine Morin (1895), Rocheleau, Bernard (1905-1984). Conseiller municipal de Saint-Hubert de 1959 à 1961. Député de la circonscription de Chambly, à l'Assemblée législative du Québec, de 1948 à 1956. Il fit ses études au Collège Bourget et à l'Université de Montréal. Il fit partie de l'armée canadienne en Angleterre et en France et reçut le grade de colonel. Conseiller municipal de Chambly de 1931 à 1933 et de 1935 à 1937, il fut juge à la cour des sessions de la paix de 1956 à 1977. Fils de Harry George Redmond, d'origine irlandaise, et d'Eva Gingras. Époux d'Alice Brunel. Élection du 28 juillet 1948 Redmond Roche UN 12 197 votes D.E. Joyal PLQ 8 698 Élection du 16 juillet 1952 Redmond Roche UN 18 486 votes Albert Bélanger PLQ 13 366 Rocheleau, Henri (1878-1941). Maire de Saint-Hubert de 1925 à 1927 et conseiller municipal de 1917 à 1924. Président de la Commision scolaire catholique de Saint-Hubert en 1920-1921. Rocheleau, Hubert (1864-1941). Conseiller municipal de Saint-Hubert de 1914 à 1916. Époux de Dorilla Mercil (1892). Rochon, Charles (1900-1968) Conseiller de la Municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil du 24 octobre 1944 à 1947 et de 457 Généalogie ROCHON Jacques-Cartier, de 1947 à 1954, dans le secteur de Longueuil-Annexe. Marguillier de la paroisse de Saint-CharlesBorromée, il résidait au 220, rue Briggs. Rochon, Eugène Arthur (1866-1935). Conseiller municipal de Montréal-Sud de 1906 à 1909 et de 1913 à 1916. Il a été un des principaux responsables des démarches afin que Montréal-Sud obtienne le statut de municipalité autonome. Il ne se fit pas élire aux élections générales du 20 janvier 1914, mais remplaça le conseiller démissionnaire Jean Bondoux, le 8 juin suivant. Époux d’Azilda Parent. Rolland, Robert. Pâtissier établi rue Saint-Charles, il continua le commerce fondé à Longueuil en 1953 par son oncle Gabriel Rolland qui le vendit au père de Robert en 1963. Il a remporté de nombreux prix au Grand salon culinaire et reçut, en 1987, la mention « Meilleur pâtissier de l'année » de l'Association des pâtissiers artisans du Québec. La première pâtisserie était située du côté nord de la rue Saint-Charles, tout près de la rue SaintJacques. Rollin, Alexis (père) (1787-1839.) Forgeron. Il acheta, le 31 octobre 1814, la maison de la veuve du forgeron André Birtz Desmarteaux, Catherine Caillez dite Biscornet, sur le chemin de Chambly, à l'angle de la rue Saint-André. 458 Il épousa, la même année, Suzanne Dufresne, puis convertit l'emplacement en auberge. Après son décès, sa veuve prit la direction de l'auberge. Cette maison, aujourd'hui connue sous le nom de maison Rollin-Brais, fut par la suite acquise par son fils Alexis. Fils de Dominique Rollin (fils) et de MarieMadeleine Bouteiller. Époux de Suzanne Dufresne (1814). Rollin, Alexis (fils) (1816-1888). Conseiller du Village de Longueuil du 9 janvier au 13 avril 1860. Médecin, il participa à la mobilisation des Patriotes en 1837, lors de l'attaque dirigée par Bonaventure Viger, sur le chemin de Chambly. Il possédait des terrains du côté ouest de la rue Saint-Jean, mais résidait dans la maison de ses parents, à l'angle nord-est du chemin de Chambly et de la rue Saint-André; cette maison historique servit, jusqu'en 1994, de local à la Chambre de commerce de la Rive-Sud. À son décès en 1888, sa fille Corinne prit en charge la maison. La fille de Corinne, Aimée Pigeon, ne conserva la maison que de 1907 à 1912 alors qu'elle la vendit au notaire Louis Joseph Émilien Brais. Alice Gareau, épouse de ce dernier, la vendit à la Ville de Longueuil en 1973. Fils du marchand et aubergiste Alexis Rollin et de Suzanne Dufresne. Époux de Louise Collin (1841). Rollin dit Saint-Éloi, Dominique (1726-1806). Forgeron, né en France, dans la région de la Lorraine. Fils de Marcel Rollin et d'Anne-Catherine Leclerc. Arrivé comme soldat du régiment Royal Roussillon, il épousa, en 1760, Marie-Angélique Bouteille. Seulement trois de leurs treize enfants survécurent : Marie-Angé- Rosier Longueuil lique, Élisabeth, décédée à 25 ans, et Dominique. Il mourut dans la maison acquise par son fils Dominique, à l'emplacement du bureau de poste actuel. La lignée généalogique directe qui mène aux proprétaires de la maison Rollin-Brais se résume comme suit: Nicolas Rollin (Rainville, Lorraine) Marcel Rollin (Rainville, Lorraine) Dominique (père): 1726-1806; Dominique (fils): 1766-1815; Alexis (père): 1787-1839; Alexis (fils): 1816-1888; Corinne, épouse de Narcisse Pigeon. Rollin, Dominique (fils) (1766-1815). Cet aubergiste résida, à partir de 1793, près du ruisseau Saint-Antoine, sur le site actuel du couvent de Longueuil et acquit ainsi la boulangerie qui s'y trouvait. Après avoir vendu cet emplacement à Jean-Baptiste Lajeunesse, il acquit, en 1796, celui de Toussaint Trudeau, rue Saint-Étienne. En 1804, il acheta du cousin de son épouse, Louis Bouteiller, une maison construite en 1735 pour François Lanctôt, sur l'emplacement du bureau de poste actuel, sur le chemin de Chambly, près de la rue Saint-Charles. Il céda cette propriété, en 1809, à sa fille Marie, épouse de François Viau, tout en y demeurant jusqu'en 1813. Il s'établit cette année-là dans une nouvelle maison conçue pour servir d'auberge, à l'angle nord-ouest du chemin de Chambly et de la rue SaintCharles, mais mourut deux ans plus tard. C'est son épouse qui profita du nouvel emplacement. Elle partagea, à partir de 1820, cette auberge avec son nouvel époux, Jean-Baptiste Chalut, de Montréal, lui aussi aubergiste. En 1834, l'année suivant son décès, la fabrique de la paroisse de Saint-Antoine acheta cette résidence pour en faire une école. C'est là qu'en 1843, Eulalie Durocher fonda la communauté des sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Elle était alors située à l'emplacement actuel de la Caisse populaire de Longueuil, mais fut déménagée, en 1960, sur le terrain du couvent. Rollin, Dominique-Benjamin (17861846). Patriote, tout comme son frère Alexis (père), de la rébellion de novembre 1837 sur le chemin de Chambly. Reçu avocat en 1814. Capitaine de la Milice du Bas-Canada. Fils de Dominique Rollin (fils) et de MarieMadeleine Bouteiller. Rosier Longueuil. Le rosier Longueuil est un hybride de thé produit par la Société Weeks Roses, une entreprise californienne spécialisée dans les activités d’hybridation. L’autorisation de la Ville de Longueuil a permis l’enregistrement du rosier WEKPLAQNEZE au nom de la municipalité. Cette autorisation inclut en outre le nom du pays afin d’en permettre la distribution pancanadienne. Les grandes fleurs doubles, d’un blanc qui ressemble à de la porcelaine, et ses longues et solides 459 ROUILLARD tiges peu épineuses confèrent au rosier Longueuil une élégance exceptionnelle. Son feuillage est luisant et d’un vert foncé presque noir. C'est la Société d'horticulture de Longueuil qui avait eu l'idée de choisir cet emblème floral en 2007 lors du 350e anniversaire de la fondation de la seigneurie de Longueuil. Rouillard, Jean-Baptiste (1842-1908). Propriétaire de l'Impartial, journal imprimé à Longueuil et dont le local était situé à l'angle sud-ouest des rues Guilbault et saint-Charles. Il a habité Longueuil en 1885 et 1886. Rouillard imprima aussi, en 1886, le journal humoristique Le bourru. Il quitta Longueuil en 1887 pour aller s'établir à Sorel. Roussin, Agapit (1810-1875). Conseiller du Village de Longueuil de 1856 à 1860. Cordonnier, il résida du côté est du chemin de Chambly, sur un terrain de 200 pieds par 100, puis sur un autre de 46 pieds par 125, à l'emplacement de l'ancienne commune, et enfin sur la rue Grant, à l'emplacement actuel d'une partie du Foyer Saint-Antoine. Fils de Jacques Roussin et de Julie Fontaine. Époux d'Élisabeth Boutheiller (1838). Route 1. Route considérée comme la plus ancienne du Québec si on considère qu'elle reliait deux villages assez distancés. La route 1, aujourd'hui le chemin de Chambly, ne fut cependant connue sous cette appellation qu'au cours des années 1940 et 1950. Route 3. Route aménagée, en 1963, le long de la rive sur Saint-Laurent, malgré l'opposition des riverains qui se voyaient ainsi privés d'un accès direct au fleuve et qui 460 se plaignaient des retombées néfastes engendrées par le bruit. Seul le conseiller Marcel Robidas, résidant de ce secteur, en voyait la nécessité, au nom du progrès. Cette route est aujourd'hui la 132. Rootledge, E. Conseiller municipal de Greenfield Park de 1951 à 1953. Roy, Arthur (1876-1943). Conseiller municipal de Longueuil de 1921 à sa démission en 1926. Élu commissaire scolaire de Longueuil en 1932, il fut président de cette commission de 1940 jusqu'à son décès. Marguillier de la paroisse de Saint-Antoine de 1930 à 1932. Membre du Parti libéral. Marchand de grains à l'angle sud-est du chemin de Chambly et de la rue SaintAndré, il résidait sur le chemin de Chambly. Fils d'Arthur Roy, décédé en 1926, et de Dalia Trudeau, décédée en 1945. Époux d'Eugénie Meloche. Roy, Jacques. Conseiller municipal de Saint-Hubert de 1976 à 1980. ROY Roy, Mgr Damase (1895-1966). Roy, Roger (1943- ). Deuxième curé de la paroisse de SaintMaxime, du 9 septembre 1940 à 1950. Après des études classiques à Joliette, et théologiques au Grand Séminaire de Montréal, il fut ordonné prêtre en 1922. Il enseigna au Séminaire de Saint-Jean, de 1922 à 1940, et fit un stage à l’Institut catholique de Paris, en 1930. Il eut un mandat assez difficile puisque son église fut détruite par un incendie en 1941, et qu’elle ne fut reconstruite qu’en 1945. Il fut nommé chanoine titulaire du chapitre de la cathédrale en 1953, et prélat domestique de Sa Sainteté, en 1959. Conseiller municipal de Saint-Hubert de 1984 à 2001 et de Longueuil, arrondissement de Saint-Hubert, de 2002 à ce jour. Membre du conseil d’agglomération. En 2005, quatre jours après les élections, il passa au Parti municipal de Longueuil du maire Claude Gladu, assurant ainsi la prise de contrôle par le PML de l'arrondisssement de Saint-Hubert. En 2011, membre du Parti municipal de Longueuil, il se joignit à Action Longueuil, le parti de la mairesse Caroline StHilaire. Entre 2006 et 2009, il a été membre de la Conférence régionale des élus de Longueuil (CRÉ) et de nombreux comités. Il était membre du Comité organisateur des Fêtes du 350e anniversaire de Longueuil. Il a aussi été commissaire à la Commission scolaire de Taillon, marguillier de la paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, en plus de siéger 25 ans au conseil d’administration de la Caisse Desjardins Grande-Allée de Saint-Hubert (autrefois la Caisse populaire de Laflèche). Il fut électricien. Né à Rivières-des-Prairies, le 2 octobre 1895. Fils de Damase Roy, cultivateur, et de Georgiana Pesant. Roy, Lynne. Conseillère municipale de LeMoyne de 1993 à 2002. Membre du comité consultatif depuis 1994. Présidente du comité sur l’environnement, elle pilote, depuis 1994, l’opération Balcons fleuris, et est la marraine du projet « Un enfant, un arbre ». Élection de 1984 Roger Roy Raymond Lampron René Lefrançois Élection de 1988 Roger Roy Louise Naud PC 853 votes EP 796 PH 331 PC 1 154 votes AD 556 461 ROY Élection de 1992 Roger Roy Daniel Lacroix Normand St-Pierre Élection de 1996 Roger Roy Suzanne Cormier Élection de 2001 Roger Roy Philippe Dolen Élection de 2005 Roger Roy Joanne Costo Élection de 2009 Roger Roy Nancy Nartel ACTION 994 votes AD 583 PC 245 OPTION 1 391 votes AD 282 RD PMLRS 2 192 votes 1 228 RL 2 047 votes PMLRS 654 PML AL 1 930 votes 783 Roy, Roméo (1902-1988). Président de la Ligue des propriétaires de Longueuil de 1944 jusqu'à la fin des années 1950. Président, en 1953, de l'Union des Ligues des propriétaires de la province de Québec. Il résidait à l'emplacement actuel du 656, rue Guilbault. Époux d'Anita Dutil. Royer, Ernest (1889-1956). Conseiller municipal de Mackayville de 1949 à sa démission en 1950. Administrateur fondateur de la Caisse populaire en 1948-1949. Rues principales. Programme mis sur pied, en 1981, par la fondation canadienne pour la protection du patrimoine, Héritage Canada. À Longueuil, le lancement officiel eut lieu le 6 mai 1991 à l'hôtel de ville. Le projet, qui se termina le 8 avril 1994, visait à revitaliser l'économie longueuilloise, et particulièrement celle de la rue SaintCharles, par la concertation des com462 merçants et intervenants du milieu, par la mise sur pied d'activités d'animation et de promotion, par une nouvelle définition des aménagements publics et par la réalisation d'interventions physiques de qualité sur les bâtiments. L'Association des gens d'affaires du Vieux-Longueuil, et particulièrement son président Paul-M. Saindon, fut la principale initiatrice de ce programme dont elle finançait le tiers du budget. La direction en fut confiée à Louise Leclerc. L'organisme produisit un sondage assez élaboré sur les perceptions et les attentes des résidants et résidantes du Vieux-Longueuil. Au mois de novembre 1992, la Ville de Longueuil reçut le prix d'excellence du Groupe Commerce remis à la ville du Réseau Rues principales s'étant le plus illustrée par ses efforts de revitalisation. Rue Saint-Charles (Vieux-Longueuil). Principale artère commerciale du VieuxLongueuil, la rue Saint-Charles fut d'abord ouverte à l'est du chemin de Chambly au cours des années 1740. La maison Daniel-Poirier, construite, vers 1749, en demeure l'un des plus anciens vestiges. Le ruisseau Saint-Antoine franchissait le chemin à l'extrémité ouest du couvent des sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie; il fallait donc emprunter un pont de bois (en ciment à partir de 1920) pour le traverser. Jusqu'au début des années 1870, les terres à l'est de la maison Lamarre avaient surtout une vocation agricole. Cette artère regroupe la plus forte concentration de bâtiments anciens avec le couvent des sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, la maison Marie-Rose-Durocher, la maison DanielPoirier, la maison Napper, la maison Lamarre I et le Foyer Trinitaire (manoir Dufresne). Cette section de la rue Saint- RUMILLY Charles fut élargie en 1915. Notons que la rue porta, entre les années 19001930, le nom de Dufferin. La partie à l'ouest du chemin de Chambly, ne fut ouverte qu'après la démolition du château fort, soit vers 1814. Elle aura une vocation beaucoup plus économique et institutionnelle. Parmi les bâtiments importants, notons la cocathédrale Saint-Antoine, la maison Chaboillez, la maison Lespérance, la maison André-Achim, le Foyer des arts, de la santé et du mieux-être, l'hôtel de ville et l'église St. Mark. Cette section de la rue Saint-Charles fut élargie, en 1952, entre le boulevard Quinn et le parc Saint-Jean-Baptiste. En 1961, la rue fut de nouveau élargie entre l'extrémité est du parc Saint-Jean-Baptiste et la rue Guilbault, en 1964 entre Guilbault et Quinn, en 1967 entre les rues Victoria et Joliette (chemin des Officiers). Notons que l'extrémité ouest de la rue Saint-Charles, dans l'actuel secteur du métro, porta le nom de boulevard Rainville jusqu'en 1966. rien. De nombreux petits ponts avaient été construits pour assurer la circulation; sur la rue Saint-André, le pont de 14 pieds de longueur, fut refait en 1921, alors que celui de la rue Saint-Charles, de 17 pieds, l'avait été en 1919 par la Dominion Bridge. C'est à son point le plus rapproché du fleuve et près du chemin de Chambly que Charles Le Moyne fit construire le premier moulin. Le gouvernement fédéral conclut, en 1953, une entente avec la Ville de Longueuil pour détourner le ruisseau, compte tenu de l'obstruction causée par le nouveau mur de protection contre les inondations. Une entente fut ensuite signée avec la Cité de Jacques-Cartier pour s'assurer que cette dernière n'aurait pas à subir les effets de ce détournement. Cette entreprise servit de prétexte pour combler définitivement la partie nord du ruisseau, d'autant plus que vers 1956, les plans du Domaine de Normandie étaient déjà à l'étude. La partie sud du ruisseau ne fut comblée que dans les années 1960. Pittoresque cours d'eau ayant plusieurs tributaires, qui, du fleuve Saint-Laurent, longeait la rue Saint-Antoine, traversait la cour du Collège de Longueuil, et suivait le chemin De Gentilly, aujourd'hui la partie sud du boulevard Roland-Ther- Historien, auteur de l'Histoire de Longueuil. Il a notamment publié une vaste Histoire du Québec, en 42 volumes. Il a aussi publié des études sur Papineau, Laurier et Mercier. Il obtint le prix Ludger-Duvernay en 1967. Né à Fort-deFrance, en Martinique, il passa son enfance en Indochine. Il fut combattant lors de la guerre de 1914-1918. Il vint Ruisseau Saint-Antoine. Rumilly, Robert (1897-1983). 463 RUSHTON s'établir au Canada en 1928, fut professeur de littérature française à l'Université McGill et rédacteur, de 1929 à 1934, du Petit Journal. Photo : Wikipedia Rushton, Ernest (1883-1952). Conseiller municipal de Montréal-Sud de 1946 à 1948. Cheminot, il résidait au 461, rue Duvernay, alors rue Hinland. Russell, A. † Conseiller municipal de Greenfield Park 1929 à 1931. Russell, Albert G. (1876-1961). Conseiller municipal de Montréal-Sud de 1946 à sa démission en 1948 et de 1954 à 1957. Mécanicien, machiniste. Il résidait au 610, rue Marquette. Russell, Henry. † Conseiller municipal de Montréal-Sud de 1937 à 1946. 464