Les outils statistiques exigibles au bac (corrigé )

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Les outils statistiques exigibles au bac (corrigé )
SAVOIR –FAIRE
EXIGIBLES
 Lire et
comprendre les
taux de variation
SAVOIR-FAIRE APPLICABLES AUX DONNEES STATISTIQUES / CORRIGE
APPLICATIONS
Formule pour calculer un taux de croissance à partir de 2 grandeurs G1 et G0 T = (G1-G0) X100
Donnez 3 synonymes de taux de variation
Evolution en pourcentage, Taux de croissance, Variation relative
 Calculer un taux
de variation sur
plusieurs années à
partir des taux de
variation annuels
Donnez la formule pour calculer un taux de croissance global (T) à partir de taux de croissance successifs t1, t2, t3
 Calculer un
indice d'évolution
 Lire des indices
d'évolution.
Formule de calcul d’un indice de croissance à partir de 2 grandeurs G1 et G0 : I0 =100 I 1/0= G1/G0X100
T = [(1+ t1, /100) X (1+ t2, /100) X (1+ t3, /100) -1] X100
Pour transformer un taux de croissance annuel en taux de croissance global sur n année
On utilise la formule [(1+tcam/100)n – 1] X100
Répartition régionale des entrées d'investissements directs à l'étranger, 1989-2000
1989-1994
1989-1994
(moyenne annuelle)
(moyenne annuelle
en milliards
en %)
de dollars
2000
en milliards
de dollars
Pays développés
137,1
68,5
1000,5
Europe occidentale
79,8
39,9
633,2
Japon
1,0
0,5
8,2
États-Unis
1+2,5
21,2
281,1
Pays en développement
59,6
29,8
240,2
Afrique
4,0
2,0
8,2
Amérique Latine et Caraïbes
17,5
8,7
86,2
Asie et Pacifique
37,9
18,8
143,8
dont Asie du Sud, de l'Est et du Sud-Est
35,1
17,5
137,3
Total monde
200,1
100,0
1270,8
D'après CNUCED, Rapport sur l'investissement dans le monde, 2001. NB. Le total des % n'égale pas 100 % car ne
2000
en %
Indice en 2000
(base
100 moyenne
annuelle
1989-1994)
78,7
729,8
49,8
793,5
0,6
820,0
22,1
661,4
18,9
403,0
0,6
205,0
6,8
492,6
11,3
381,4
10,8
391,2
100,0
635,1
figurent pas les pays d'Europe centrale et orientale.
Sujet Caractérisez l’évolution des destinations des IDE
Selon la CNUCED, en 2000, Les investissements directs à l’étranger autrement dit les capitaux consacrés au développement de filiales hors des
frontières.ont augmenté de 535,1 % dans le monde par rapport à la période 1989-1994 ce qui démontre une transnationalisation très nette des
économies. Toutefois cette croissance est plus ou moins rapide selon les zones régionales. Les pays développés accueillaient, en 2000, 78,7 %
des IDE contre 68,5 % pour la période 89 -94 soit une augmentation de 10,2 points de leur part et une multiplication par 7,29 de leur montant
.Les pays en développement regroupant à la fois les PMA et les pays émergents ne représente que 18,9 % des destinations des IDE pour une
augmentation de 303 % du montant. -
1

Lire des
tableaux de
déciles
Inégalités de revenu déclaré par unité de consommation (en euros constants)
1970
1975
1979
1984
1997
1990
Moyenne
9193
11717
13 246
13 575
14 255
15 024
Dl
2172
3152
4 053
4 275
4 827
4 998
D5 (médiane)
7184
9465
11079
11451
12153
12933
26 559
5,3
D9
17 715
21436
23 558
24128
24 810
D9/Dl
8,2
6,8
5,8
5,6
5,1
INSEE
Sujet : faut-il réduire les inégalités en France aujourd’hui ?
Les revenus déclarés ou revenus fiscaux
 Comprennent les revenus d'activité salariée ou non salariée, les indemnités de chômage, de maladie, des pensions d'invalidité ou de
retraite ainsi qu'une partie des revenus du patrimoine. Il s'agit du revenu avant déductions et abattements accordés par la législation
fiscale. Ces revenus sont nets de cotisations sociales et de la contribution sociale généralisée (CSG).
 Ils sont calculés en euros constants autrement dit en éliminant les conséquences de l’inflation. Le calcul est le suivant Indice en
€constant = Indice en € courant / Indice des prix.
 Et par unité de consommation. Pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on utilise L'échelle
(dite de l'OCDE) qui retient la pondération suivante :- 1 UC pour le premier adulte du ménage ;- 0,5 UC pour les autres personnes de 14
ans ou plus ; - 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.
 les déciles sont les valeurs qui partagent cette distribution en dix parties égales. Ainsi, pour une distribution de revenus - le premier
décile (noté généralement D1) est le revenu au-dessous duquel se situent les 10 % les plus pauvres le neuvième décile (noté généralement
D9) est le revenu au dessus duquel se trouvent les 10 % les plus riches
 le rapport inter décile D9/D1 ainsi en 1997 le revenu fiscal minimal des 10% les mieux payés est 5,3 fois plus élevé que le revenu
maximal des 10% les plus mal payés
2
 Lecture de
représentations
graphiques
Sujet : La pauvreté conduit-elle à l’exclusion sociale ?



Selon l’Insee, « le seuil de pauvreté est défini comme le niveau de revenu, par
unité de consommation (UC), inférieur de moitié à la valeur médiane du revenu
avant impôt. Les ménages dont le niveau de vie (revenu par UC) est inférieur à ce
montant sont considérés comme pauvres ».
Ce revenu médian est de 910 euros par unité de consommation en 2010
Il existe incontestablement une corrélation entre le phénomène de la pauvreté et
celui de la forme familiale. Par exemple, le document 5 indique que 17 % des
enfants pauvres vivent dans un ménage composé d’une personne seule sans emploi
(alors que 4 % de l’ensemble des enfants vivent dans un ménage de ce type en
France)
Note : Ce document concerne la France.
Source : Insee Première n° 896, avril 2003.
3

Lecture des
tableaux à
double entrée
Table de mobilité, destinées en 1994 (%)

CSP des hommes de 42 à 54 ans ayant un emploi en 1994
CSP des pères
1
2
3
4
5
6
TOTAL
Structure
sociale
des pères
1. Agriculteurs
exploitants
20,2
9,9
8,1
14,7
7,6
39,7
100
18,0
0,9
25,4
23,0
19,6
8,4
22,7
100
12,9
1,0
9,4
56,8
21,7
5,0
6,1
100
7,3
4. Professions
intermédiaires
0,4
10,2
34,0
32,1
8,3
14,9
100
8,5
5. Employés
0,4
8,5
21,1
28,0
13,9
28,2
100
14,2
6. Ouvriers
0,7
10,8
10,0
21,8
11,0
45,8
100
39,2
ENSEMBLE
= structure
sociale des
personnes
interrogées en
1994
4,2
12,0
18,4
22,0
9,8
33,7
100
100
2. Artisans,
commerçants,
chefs
d’entreprise
3. Cadres et
professions
intellectuelles
supérieures





La diagonale de la table de destinée mesure le degré de rigidité ou
de viscosité de la structure sociale.
Les trajectoires de mobilité sont généralement courtes ou
horizontales
Les marges des tables permettent de repérer l’importance de la
mobilité structurelle : cette dernière explique une partie de la
mobilité sociale en France
La mobilité structurelle résulte des modifications dans la structure
des emplois d'une génération à l’autre. (Tertiarisation, salarisation,
augmentation des qualifications demandée par l’appareil productif,
progrès technique, gains de productivité, évolution de la demande
et des modes de vie.)
Lecture des chiffre entourés : Selon L’INSEE, en 1994 sur 100
fils d’agriculteurs exploitant 39,7 sont devenus ouvriers. Sur 100
enfants de professions intermédiaires 34 sont devenus CPIS
Sur 100 fils interrogés lors de l’enquête emplois 18, 4 étaient CPIS
Source : INSEE, Enquête emploi 1994
4

Lecture et
interprétation
des taux de
croissance
annuels moyens


Sujet : Quels sont les facteurs de la croissance?
 Le PIB a augmenté de 4% par an en moyenne au Japon entre
1973 et 1990.
 La croissance du capital autrement dit l’investissement explique
environ la moitié de la croissance française (1.1 point sur 2.4).
 La population active a diminué sur la période de 0, 4 % par an en
raison essentiellement de l’augmentation de la durée de la
scolarisation et d’une baisse de l’âge de la retraite.
 Le progrès technique variable exogène résidu" ou "productivité
globale des facteurs", c’est à dire à la part de la croissance
observée qui reste inexpliquée. l’ordre de 50%.dans l’analyse de
Carré, Dubois et Malinvaud,
lecture de
courbe de
Lorentz
Sujet : décrire les inégalités
 Lecture : point 90/60. Les 10 % les plus riches se partageaient (100- 60) = 40 % du patrimoine La bissectrice ou droite d’équi- répartition
décrit une distribution égalitaire
 L’ampleur de son écart avec la courbe de distribution effective mesure l’importance des inégalités


On constate que les inégalités de patrimoine sont plus fortes que les inégalités de revenus.
Le coefficient de Gini varie de 0 à 1 .il est calculé à partir de la courbe de Lorentz plus on se rapproche de 1 plus la répartition est
inégalitaire
5


calcul et lecture
des variations
absolues et
relatives
Ouvriers
nombre d'ouvriers
population active'
part des ouvriers dans la population active (en %)
1983
7 748
2004
6 127
Variation 2004-1983
(V 2004 – V1983 / V1983 ] X100
236998
( a/A) X100
27455
................
(V 2004 – V1983 / V1983 ] X100
........................
calcul et lecture Données macroéconomiques de quelques pays de la zone euro en 1999 et 2005
Croissance du PIB
Inflation
Chômage
des taux de
(en %)
(en %)
(en %)
variation ou de
croissance
1999
Italie
1,7
Belgique
3,1
France
3,2
Allemagne
1,9
Pays-Bas
4,0
Irlande
10,7
NB :1999 est la date d'instauration de
2005
1999
2005
1999
0,2
1,7
2,1
11,5
1,4
1,1
2,6
8,6
1,6
0,6
1,9
10,8
1,1
0,6
2,0
7,5
0,7
2,0
1,5
3,5
5,1
2,5
2,3
5,6
la monnaie unique. °- © Perspectives économiques
Solde des
administrations
publiques
(en % du PIB)
2005
1999
2005
7,7
-1,8
-4,3
8,4
-0,4
0,0
10,0
-1,7
-3,2
9,3
-1,5
-3,9
6,2
0,6
- 1,6
4,3
2,4
-0,9
de l'OCDE n° 78, décembre 2005.
Dette publique
(en % du PIB)
1999
115,5
113,5
58,0
60,3
60,5
48,1
2005
108,8
94,3
66,9
67,7
29,9
Sujet : décrire la conjoncture Française en 2005 ,
 La richesse française mesurée à partir de la somme des valeurs ajoutées a augmenté de 1,6 % entre 2004 et 2005,
 l’augmentation des prix mesuré par l’indice des prix cet indice
mesure l'évolution du niveau moyen des prix des biens et services
consommés par les ménages, pondérés par leur part dans la
consommation moyenne des ménages. Une inflation de 1, 9 %
correspond à un indice de 101,9 ce qui diminue le pouvoir d’achat
de la monnaie de 1, 9 %
 Le pourcentage de chômeurs dans la population active était de 10
%
 Le déficit public annuel représentait 3,2 % du PIB (déficit de
l’Etat central, des collectivités locales et de la sécurité sociale)
(alors que les critères de Maastricht fixait déficit public 3% du
PIB, en 2010 = 7,7%
 La dette publique (stock de dettes qui résulte des emprunts de
l’Etat au sens large pour financer année après année leur déficit
.alors que (critères de Maastricht fixait Dette publique à 60%
PIB,) en 2010 elle représente 81,5 % du PIB
et son évolution depuis 1999 : Notez ralentissement de la croissance, l’accélération de l’inflation, ldu déficit et de la dette publique.
.
6



calcul et lecture
des évolutions
en volume et
des évolutions
en valeur
Calcul et lecture
du coût
marginal, de la
productivité
marginale, de la
propension
marginale.
Lecture et
interprétation
de la droite des
moindres carrés
calcul : si le PIB a augmenté de 5 % en valeur et les prix de 2 %, l'augmentation (en %) du PIB en volume se calculera (par les indices) ( 105
/102..) x 100 . = 102,9 soit un taux de croissance de 2,9 %
traduction : le PIB en volume, c'est-à-dire déflaté de la hausse générale des prix, a augmenté de ........................................................



calcul: (propension marginale à consommer) si la consommation augmente de 120 à 164 €, soit quand le revenu augmente de 80 €, la
propension marginale à consommer sera .de (164- 120 / 80 ). X100 soit 55. Notion keynésienne
calcul du coût marginal = CTn – CTn- 1 / Qn – Qn-1 notion néoclassique c’est la dérivée du coût total
productivité marginale : La productivité marginale du travail mesure le supplément de production obtenu avec une unité supplémentaire de
travail : Taux de variation de la production / taux de variation du travail




L’OCDE établit un indicateur appelé LPE qui va de 0 (aucune
protection) à 6 (protection très élevée). Cet indicateur prend en
compte les règles pour un licenciement; les règles sur les contrats
temporaires (renouvellement, motifs de recours, etc.) ; enfin, les
règles pour un licenciement collectif.
L’analyse du trend permet de constater une corrélation positive
entre une faible rigueur de la législation de la protection pour
l’emploi (L.P.E) et une part des chômeurs de plus d’un an dans le
faible
Par exemple en Irlande la LPE est de 1 et les chômeurs de longue
durée ne représente que 10 % du total des chômeurs A contrario
en France lza protection de l’emploi est importante mais sur 100
chômeurs 54 le sont depuis plus d’un an
Toutefois cette corrélation n’est pas toujours effective . le
Danemark avec sa politique de flexi-sécurité présente un degré de
protection élevé et connait la même part de chômeurs de plus d’un
an que la Grèce.
7
Passer d’un
indicateur à
l’autre
T= taux de variation
I = indice
K = coefficient
multiplicateur

8