photographe né en 1972 à Lyon, France Cet
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photographe né en 1972 à Lyon, France Cet
photographe né en 1972 à Lyon, France Cet autodidacte se passionne très jeune pour la littérature, la musique et la politique. Aussi, dès qu’il découvre la photographie, elle devient le catalyseur de ses passions. Photographe des cultures urbaines, il fait ses armes en figeant les ambiances survoltées des salles de concerts qu’il fréquente assidument. Au milieu des années 90, il voyage pour photographier les dynamiques architecturales de villes telles que Londres, San Francisco ou Budapest. A la fin des années 90, il s’installe à Toulouse. Il réalise alors des campagnes publicitaires, affiches de festivals de musiques et collabore à diverses publications artistiques architecturales. Par ailleurs, la presse nationale utilise régulièrement ses clichés pour illustrer les articles sur les artistes des musiques amplifiées. A partir de 2005, ses portfolios dans le magazine culturel Let’smotiv marquent les esprits. Il y illustre ses pérégrinations musicales, de concerts en festivals, avec une ambiance, des couleurs et des textures qui rendront son style définitivement identifiable. Au hasard des rencontres, il tire le portrait d’artistes aussi hétéroclites que Juliette Lewis, M ou Bilal. En 2006, Le Mouv’, la radio rock de Radio France, lui confie sa campagne de communication « Libère ton Esprit Rock ». Nombreux sont les groupes et musiciens qui font appelle à lui pour leurs photos de presses, pochettes d’albums et affiches de spectacles. JiF aime les appeler photos de propagande. A cette occasion, ses photos couvrent les murs de Paris et inondent la presse nationale. Il réalisera celles de Dirtbombs, Higthtone, Birdy Nam Nam, les Ogres de Barbacks… et bien d’autres encore. Durant 3 ans, il est en charge des images du Mouv’, notamment les photos de presse des animateurs ainsi que la couverture des festivals Rock en Seine et Transmusicales de Rennes. Aujourd’hui, Radio France coédite le livre « C’était mieux maintenant », dont il est l’auteur. Cet ouvrage à paraitre courant 2011 est un recueil de ses meilleurs clichés musicaux live et portraits de la scène actuelle internationale rock, électro et hip-hop. Plus qu’un simple photographe, JiF est un réel activiste de la scène underground. Touche à tout visuel, il intervient en tant que VJ sur plusieurs projets musicaux tels, Undirector, 1000 et les Travestis Monsters dont il est aussi le photographe officiel. S’intéressant de plus en plus à la vidéo, en 2007, il réalise entièrement en image par image, le clip du titre « Oublie ça » de l’artiste rock Molly. A l’automne 2009, il tourne à New-York le clip du single Funky Care des Bubblies. Puis, été 2010, au Maroc cette fois ci, celui de leur titre Moi. Il s’agit de véritable courts métrages mêlant vidéo et technique d’image par image, et laissant une grande place à l’humour et à l’autodérision. En parallèle de ce travail autour de la musique, il développe depuis 2004, une recherche artistique sur les représentations du corps qui lui vaut une reconnaissance certaine dans le milieu de l’art contemporain. En 2005, il expose NoBody pour la première fois. Y sont présentés trois corps grandeur nature, XX, XY et XYX. L’Homme, la Femme et le Transgenre. Chacun est un assemblage d’images prisent sur plusieurs modèles. Ces images, questionnent le public, sur le racisme, le sexisme, l’homophobie et toutes les formes d’intolérances basées sur l’apparence. Les modifications corporelles, la position de la femme dans la société et la religion sont autant de propos qui reviennent de façon récurrente dans ses images. D’autres séries sont en perpétuelles évolutions. Newton Nude Theory présente des corps nu en lévitation. Souvenir From Tomorow fait référence à l’univers SF cyberpunk. Nobody Part, présente des portraits de sexes anonymes… Début 2010, ses clichés sont publiés parmi ceux de références internationales de la photo dans les ouvrages Obscene seduction, New nude photography et Death book des publications germano-polonaise Negoist new art. Acharné de travail, assoiffé de création, cet artiste qui définit ses outils comme « Drugs & mixed media » n’est pas prêt d’arrêter de nourrir son univers d’images saisissantes et insolites et de surprendre la sensibilité des amateurs d’art.