Chalenge Haute-Marne #93 - CCI Haute
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Chalenge Haute-Marne #93 - CCI Haute
Entreprise CCI HAUTE-MARNE en action PAGE 5 CCI HAUTE-MARNE PAGES 9 Le grand entretien CITY’PRO FITE Régine DUPUY Des ambitions nouvelles Directrice des finances publiques N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 0 1 3 - 4 € Haute - Marne Challenges L E T R I M E S T R I E L D E L ' É C O N O M I E H A U T- M A R N A I S E E N A C T I O N Dossier L’accessibilité pour tous, c’est maintenant ! Le Président, s collaborateur les élus et les erce m m co de e de la Chambr arne de la Haute-M et d’industrie urs vœux nt leurs meille te en és pr us vo PAGE 15 Trio Gagnant Orthoboots : quand maîtres bottiers et podo-orthésistes se rencontrent... Le NOUVEAU service de CCI International Champagne-Ardenne Réponse à toutes vos questions réglementations, droits et taxes import, fiscalité, contrats... Pour la réussite de votre activité à l’international >> Contactez votre conseiller CCI www.international.champagne-ardenne.cci.fr CCI International Champagne Ardenne Vous vous lancez à l’export ? Trouvez la bonne piste, l’équipage idéal, la meilleure manoeuvre... ... et volez de vos propres ailes ! Le numéro de l’Export ert 0 800 736 959 APPEL GRATUIT CCI International Champagne Ardenne champagne-ardenne PAGE 5 Entreprise PAGES 9 CCI HAUTE-MARNE en action CITY’PRO FITE Le grand entretien Régine DUPUY Directrice des finances publiques Des ambitions nouvelles CCI HAUTE-MARNE N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 0 1 3 - 4 € Haute - Marne Challenges L E T R I M E S T R I E L D E L ' É C O N O M I E H A U T- M A R N A I S E E N A C T I O N Edito Dossier L’accessibilité pour tous, c’est maintenant ! Le Président, collaborateurs les élus et les de commerce de la Chambre Haute-Marne de la et d’industrie vœux nt leurs meilleurs vous présente PAGE 15 Trio Gagnant Orthoboots : quand maîtres bottiers et podo-orthésistes se rencontrent... CHA93_P001_004_CV.indd 1 18/12/12 10:52 CHALLENGES HAUTE-MARNE Revue trimestrielle de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Marne 55, rue du Président Carnot CS52012 52115 Saint-Dizier cedex Tél. 03 25 07 32 00 Fax : 03 25 07 32 19 [email protected] www.haute-marne.cci.fr Antenne de Chaumont 9, rue de la Maladière 52000 Chaumont Tél. 03 25 07 32 00 Fax : 03 25 30 32 95 [email protected] Antenne de Langres 30, avenue Turenne BP58 - 52205 Langres cedex Tél. 03 25 84 30 50 Fax : 03 25 87 27 18 [email protected] Dépôt légal : mars 1990 - 190 ISSN : 1148-9634 Nous sommes arrivés au terme de l’année 2012 dans un contexte économique encore bien difficile. Mais ne nous laissons pas aller dans ce climat de morosité ambiante. Au contraire, il faut agir ! C’est en nous développant, en nous diversifiant, en innovant, en nous démarquant que nous allons pouvoir donner un nouveau souffle à notre activité. Ceci doit être votre leitmotiv pour 2013 ! Les salons professionnels constituent des lieux incontournables pour votre business. Que ce soit en tant qu’exposant ou en tant que visiteur, c’est en allant sur le terrain, aux devants de vos futurs clients que les contacts se créent. La CCI Haute-Marne accompagne régulièrement ses ressortissants sur ce type d’événements et les retours sont unanimes : le temps investi sur ces manifestations n’est jamais perdu car il offre de nouvelles opportunités. N’hésitez pas non plus à participer aux soirées Business Affaires que nous organisons 4 fois par an, 2 fois sur Chaumont et 2 fois sur Saint-Dizier. Ces rencontres entre chefs d’entreprise du département vous permettent d’étoffer votre carnet de contacts, de vous faire connaitre, de donner naissance à de nouvelles collaborations, d’échanger sur vos pratiques, vos réussites, vos difficultés,… Je sais qu’il n’est pas toujours évident de faire des investissements financiers dans des périodes comme celle que nous vivons actuellement. Mais il y a des obligations auxquelles nous ne pouvons pas déroger, comme c’est le cas pour la loi sur la mise aux normes des Etablissements Recevant du Public (ERP) qui doit être appliquée dès le 1er janvier 2015. Afin d’aider les entreprises qui vont devoir s’y soumettre (et elles sont nombreuses !), le dossier central de ce nouveau numéro de Challenges Haute-Marne traite dans le détail de cette loi et de sa mise en application. Bien sûr, il ne saurait être exhaustif, chaque établissement ayant ses spécificités, mais nous espérons néanmoins qu’il vous servira de base de travail pour commencer, ou poursuivre, vos démarches dans le sens de cette réglementation. 2015 va arriver à grands pas, alors ne perdez pas de temps, lancez-vous au plus vite dans cette vaste tâche. Si elle peut paraitre contraignante, elle ne vous en sera que plus bénéfique par la suite, comme en témoignent les personnes qui ont déjà pris les choses en mains. Je vous souhaite une bonne lecture et vous présente mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année : qu’elle vous apporte réussite, chance et bonheur ! Michel AUER Président de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Marne Tirage : 6 200 exemplaires Prix de vente au numéro : 4 € Abonnement annuel : 15 € [email protected] Directeur de la publication : Michel Auer Directeur de la rédaction : Jean-Bernard Hergott Ont participé à la rédaction de ce numéro : Les collaborateurs de la CCI 52 Sommaire C arnet/ L' actu C C I / A genda Entreprise en action R encontre Crédits photos : Loïc Le Lagadec, Philippe Schilde, Eric Girardot, CCI 52 Photocomposition : Impression Ippac & Imprimerie de Champagne Langres Routage Ifrest, Chaumont ----------------------------------------------------------------------------------- 5 6-7 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le grand entretien Publicité : Delphine Serrette 2-4 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- N ou v el l es d' entreprises Journalistes : Loïc Le Lagadec, Pascal Ambrosi, Philippe Schilde (Agence Info) Dessin : Jean Stierlé --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 8 9 D ossier : L'accessibilité pour tous, c'est maintenant T rio gagnant du dé v el oppem T ou rism e / Loisirs ent ........................ 11-14 ---------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- CHALLENGES PLUS ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- I nf os gé né ral es et j u ridiq u es Locau x disponib l es C h roniq u e é conom iq u e 16 17-19 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 15 20 22-23 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 24 N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 1 L'actu CCI Carnet Carnet L' actu Eric Nocher - 2005 Philippe WITTWER est le nouveau Directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Reims et d’Epernay. Diplômé de Sup de Co Reims, il a intégré la CCI en 1994 où il a notamment assuré la Direction du Développement Economique, puis dernièrement, celle de Directeur Stratégie Marketing. Il succède à Dominique Bécard depuis ce début d’année 2013. Eric OBARA a été élu, fin novembre 2012, Président de l’Association de la Santé au Travail en Haute-Marne (ASTHM). Il succède à JeanMarie Procureur. M. Obara est également le Président de l’entreprise Parisot Electricité, activité d’électricité tertiaire et industrielle, installée à Chaumont. Delphine COLLINET remplace, pendant la durée de son congé maternité, Samia Gharibe au sein de l’association Haute Marne Initiative (HMI) depuis le 24 septembre 2012. Titulaire d’un BTS comptabilité et gestion des organisations, elle était précédemment Sous-officier « comptable » dans l’Armée de l’Air, de 2004 à septembre 2012. Comme Mme Gharibe, elle assure la gestion administrative pour les dossiers de prêts à taux 0 pour Nacre et HMI. Frédérique CLAVEL est la nouvelle Présidente de l'Agence Pour la Création d'Entreprise (APCE). Elle a été nommée par Fleur Pellerin, Ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique, le 4 décembre dernier. Entrepreneuse, Présidente d’une fédération d’incubateurs, Frédérique Clavel est investie depuis de nombreuses années dans la cause de l’entrepreneuriat féminin. 2 N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 C C I Le R endez - v ou s I nternational de l a V il l e et du C om m erce 4 am b itions et 2 grands principes pou r l e S I D T Il a eu lieu à Nancy les 29 et 30 octobre 2012. Cette année la Fédération Nationale des Vitrines de France réfléchissait à l’avenir des centres-villes dans un contexte où tout évolue : les consommateurs, les déplacements, les besoins, les offres… Avec des intervenants et des participants venus de différents pays (Italie, Hollande, Maroc,…) les échanges ont permis de comparer des problématiques souvent similaires et de mettre en avant des expériences réussies. Les intervenants ont ainsi montré comment l’urbanisme peut servir (ou desservir) le commerce, comment des commerces peuvent devenir des points d’intérêts majeurs d’une grande ville ou même d’une petite. Ils ont comparé l’impact des événements « courts » (de quelques jours) parfois mitigé, à celui plus positif des évènements « longs » (type expositions ou mise en lumière des villes). Ils ont présenté les nouvelles gares où l’on n’attend plus puisque les bancs ont été remplacés par des commerces. Si la prospective avancée lors de ce rendezvous est juste, les centres-villes devraient voir apparaitre de nouveaux centres commerciaux bâtis dans de l’ancien, mais de façon durable et avec des technologies très avancées. Les clients y viendraient pour vivre une expérience, après avoir cherché un produit et comparé les prix sur Internet, et repartiraient en payant « sans contact » ! Le 15 novembre dernier s’est tenu le comité de pilotage du projet du Schéma Interdépartemental de Développement des Territoires (SIDT) Meuse/Haute-Marne. Ce document fera partie intégrante du débat public sur CIGEO prévu l’année prochaine. Son contenu propose : 4 ambitions pour le territoire – Tirer partie du développement économique en captant la plus grande part de l’activité et des emplois. – Permettre la desserte de la zone BureSaudron en maitrisant l’impact des transports. – Bénéficier des ressources industrielles dans le contexte environnemental. – Développer durablement l’attractivité du territoire par l’accueil des ménages et des activités. 2 grands principes : – Manager un développement exemplaire, harmonieux et soucieux de l’environnement et des patrimoines. – Anticiper l’aménagement et optimiser les investissements. Ce schéma devrait induire la création d'un certain nombre d’emplois directs sur le site, prévoyant ainsi : • 335 emplois en 2012 • 400 en 2016 • 2 200 environ entre 2017 et 2024 • 1 200 environ entre 2025 et 2030. Contact : Adeline Lenoir : 03 25 84 30 50 [email protected] Contact: Jean-Bernard Hergott : 03 25 07 32 00 [email protected] Les R encontres N ational es des A ssociations C om m ercial es Elles se sont déroulées à Paris le 19 novembre 2012 et avaient pour thème : « Internet mobile et réseaux sociaux, la nouvelle révolution du commerce », ou comment tirer partie de ces nouvelles opportunités. L’objectif de cette journée était de présenter le remplacement progressif du E-commerce par le M-commerce (commerce sur les téléphones mobiles et les tablettes), et l’importance des médias sociaux dans les décisions des consommateurs, que ce soit pour l’achat d’un ordinateur ou pour choisir un coiffeur. Le M-commerce a l’avantage de faire revenir les clients dans les boutiques physiques. Il permet de faire des promotions en temps « réel » : par exemple, un commerçant peut décider à 10h de solder des articles non vendus et en informer immédiatement ses clients par SMS. Les médias sociaux (réseaux sociaux, sites d’avis de consommateurs et plateformes de partage) sont donc devenus incontournables dans le processus de choix des clients. C’est pourquoi le commerçant doit inciter au maximum ceux-ci à approuver son enseigne afin de contrer d’éventuelles insatisfactions par un nombre de compliments plus important. Malgré des changements aussi importants dans les comportements d’achat, du choix au paiement, les tendances démontrent pourtant deux comportements distincts : les jeunes générations, qui vont choisir un produit en magasin, puis vont l’acheter sur Internet, les plus anciens, qui eux, font l’inverse ! Contact : Adeline Lenoir : 03 25 84 30 50 [email protected] L' actu C C I A genda é conom iq u e C anal S aô ne- M osel l e/ S aô ne- R h in : pré paration du dé b at pu b l ic VNF (Voies Navigables de France) a pour projet de créer un canal à grand gabarit pour relier la Saône à la Moselle et étudie également une liaison entre la Saône et le Rhin. Les projets d’infrastructure de cette importance sont de nature à changer la géographie physique et économique d’un territoire. C’est particulièrement vrai pour le canal SaôneMoselle/Saône-Rhin dont l’objectif est de relier la méditerranée aux 20 000 km de voies européennes à grand gabarit qui irriguent le Benelux et l’Allemagne. Le sud de la HauteMarne est concerné par l'un des couloirs de passage actuellement à l’étude. Le projet a également une dimension régionale car la Champagne-Ardenne ne dispose pas de connexion au réseau à grand gabarit (4 400 tonnes). Jusqu’à la mise en service de la liaison entre Bray-sur-Seine et Nogent-sur-Seine, qui sera accessible aux bateaux de 2500 T, le réseau régional est uniquement constitué de canaux au gabarit Freycinet (250 tonnes). S’il est réalisé, le canal Saône-Moselle, ou sa variante Saône-Rhin, devrait être opérationnel en 2030. Au printemps 2013, des recommandations seront formulées par la Commission Mobilité 21. Mise en place par M. Frédéric Cuvillier, Ministre délégué en charge des Transports, celle-ci a pour mission de poser le cadre d’une nouvelle politique des transports et de prioriser les travaux d’infrastructure. Avec le cabinet Biotope, qui travaille depuis plusieurs années pour VNF, les représentants des filières de production (céréales, forêts, granulats) ont été invités à donner leur avis sur ce projet. Il en ressort que le couloir hautmarnais n’est pas mal placé quant au coût de réalisation (évalué à 8,5 milliards en 2008) par rapport aux autres itinéraires mais qu’il est plus contraignant du point de vue environnemental car il traverse la zone de protection spéciale du Bassigny (Natura 2000). Les enjeux économiques ont également mobilisé les échanges autour des productions forestières et céréalières, fortement dépendantes des solutions de transport disponibles à proximité des lieux de production. Cette phase de travail entre les filières et le territoire se poursuivra aux moyens d’une grille d’analyse qui sera adressée par courrier aux acteurs économiques et à leurs représentants au cours du premier trimestre 2013. Contact : Frédérique Levrero : 03 25 30 32 97 [email protected] Les m aî tres d’ apprentissage ré com pensé s n PROCHAIN CLUB LEAN AUBE/HAUTE-MARNE Il se tiendra le jeudi 10 janvier 2013, de 9h à 16h30, dans les locaux de l’entreprise Electricfil à Joinville (52). Les thèmes abordés seront la SMED, Single Minute Exhange Die (changement de série rapide) et le flux tiré. Le nombre de place étant limité, il est nécéssaire de s’inscrire au plus vite. Programme détaillé sur www.haute-marne.cci.fr Contact : Jean-François Piard : 06 77 85 13 45 [email protected] n S’ORIENTER SANS STRESSER La CCI Haute-Marne organise la 1ère édition de « La Nuit de l’orientation », destinée aux lycéens, collégiens, étudiants, qui souhaitent découvrir des métiers et les formations qui s’y rattachent. Rendez-vous le vendredi 18 janvier 2013, de 16h à 21h, à la Salle du Palace, à Saint-Dizier. Des conseillers en orientation et des organismes de formation seront présents pour répondre à toutes les questions. De nombreux secteurs d’activité seront représentés : défense et sécurité, médical et paramédical, commerce, transports et logistique, banque, carrières juridiques, informatique et web, ressources humaines, comptabilité/gestion, hôtellerie/restauration… Entrée gratuite. Contact : Edwige Schmitt : 03 25 07 32 00 [email protected] n LES APRÈS-MIDI DE LA CRÉATION ET REPRISE D'ENTREPRISE Prochains rendez-vous, de 14h à 16h : • Mardis 15 janvier, 12 février et 12 mars, dans les locaux de la Pépinière Plein'Est à Chaumont. Contact et inscription : Lydie Didon : 03 25 84 30 50 [email protected] • Mardis 22 janvier, 26 février et 26 mars, dans les locaux de la CCI à Saint-Dizier (55 rue du Président Carnot) Contact et inscription : Mickaël Py : 03 25 07 32 31 [email protected] n STAGE 5 JOURS POUR ENTREPRENDRE Les prochaines sessions auront lieu du lundi 18 au vendredi 22 mars et du lundi 17 au vendredi 21 juin 2013 dans les locaux de la CCI à Chaumont (9 rue de la Maladière). Information et inscription : Lydie Didon : 03 25 84 30 50 [email protected] n SALON Lors d’une cérémonie organisée par les trois Chambres consulaires du département, le 28 novembre dernier à Chaumont, 7 trophées ont été remis, répartis comme suit : 3 maîtres d’apprentissage ressortissants de la Chambre de commerce et d’industrie, 3 de la Chambre de métiers et de l’artisanat, et 1 pour la Chambre d’agriculture. Le thème de cette année était « Les entreprises, artisans, agriculteurs qui forment des filles dans des métiers dits “masculins” ». L’objectif de cette manifestation est de promouvoir et de développer la formation par la voie de l’apprentissage, de mettre à l’honneur les entreprises qui investissent dans la formation des apprentis, et de valoriser la fonction de maître d’apprentissage. Pour la CCI Haute-Marne, les lauréats sont : - Sarl Générale Peinture à Saint-Dizier pour la formation de Méryle Gangloff et Laurie Belkherroubi au CAP peintre applicateur de revêtements. - Les Forges de Bologne pour la formation de Caroline Husson et Manon Pauc au diplôme d’ingénieur procédés et mise en œuvre des matériaux - SAS Imany à Saints-Geosmes pour la formation de Marion Steiner au CAP conduite routière. Contact : Laurence Louvrier : 03 25 07 32 33 [email protected] DU E-MARKETING Le rendez-vous annuel des professionnels du marketing digital se déroulera au Palais des Congrès de Paris, le 29 janvier 2013 de 9h à 19h et le 30 janvier, de 9h à 18h. Plus d’information sur www.emarketingparis.com n 20ème ÉDITION DU SALON DES ENTREPRENEURS Un concentré d’informations, de solutions et d’expertises pour assurer la réussite des projets des créateurs d’entreprise, repreneurs, candidats à la franchise, auto-entrepreneurs, dirigeants de TPE/PME ou d’une jeune entreprise innovante. Rendez-vous les 6 et 7 février 2013 de 9h à 19h, au Palais des Congrès de Paris. Plus d’informations sur www.salonsdesentrepreneurs.com n SOLDES D’HIVER 2013 En Haute-Marne, la campagne de soldes de cet hiver se déroulera du mercredi 9 janvier au mercredi 12 février. N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 3 L’actu L’ actu actu C C C C CCI I I M idest 2 0 1 2 : m oins de v isiteu rs m ais des prospects de q u al ité ! La 42ème édition du Midest s’est tenue du 6 au 9 novembre à Villepinte. Malgré un contexte économique difficile, ce salon a affiché une stabilité remarquable du point de vue de ses surfaces d’exposition et du nombre de ses exposants avec 1 721 exposants venus de 46 pays, dont plus de 64 % de français. La Haute-Marne s’est placée, une fois de plus, dans le trio de tête aux côtés de l’Ile de France et de la région Rhône-Alpes. Haute-Marne Expansion a accompagné 22 entreprises du département, comme en 2011, mais avec une occupation de surface plus conséquente de 521 m², auxquelles s’ajoutent 4 entreprises auboises et 10 sociétés marnaises. Face au succès de l’exposition photo d’Eric Girardot en 2011, les organisateurs lui ont mis 40 m² à disposition cette année pour valoriser l’industrie au travers des hommes et des femmes. Cette galerie de portraits a été très appréciée. Côté visiteurs, 39 347 professionnels, issus de 78 pays et de tous les secteurs industriels, sont venus à la rencontre des exposants. Un chiffre certes en repli de 8 % mais qui n’a pas entaché le caractère très qualitatif des visiteurs, porteurs de projets et de perspectives concrètes d’affaires. U ne 2 è m e La présence de M. Arnaud Montebourg, qui a inauguré le salon le 6 novembre, a témoigné de l’élan national autour du maintien et du renouveau de l’industrie française, appelés des vœux de tous ! A noter, ce salon bénéficie de la confiance d’exposants fidèles, conscients qu’en période de crise, les évènements qui leur permettent à la fois de rencontrer leurs clients, actuels et futurs, dans les secteurs traditionnels et, plus important encore, de se diversifier vers d’autres marchés, revêt une importance particulière ! Manifestez votre intérêt pour l'édition 2013 qui se tiendra du 19 au 22 novembre à Villepinte en contactant Sandrine Thouvenin : 06 81 93 86 19 [email protected] La 2 édition d’Atout Entreprise, aprèsmidi d’information et de formation à destination des jeunes entrepreneurs, s’est déroulée le lundi 22 octobre à Saint-Dizier. Elle a mobilisé une trentaine d’entreprises, qui ont toutes participé à 2 ou 3 des 5 ateliers proposés, animés par des professionnels et dont les thèmes tournaient autour du financement, 4 N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 Contact : Edwige Schmitt : 03 25 07 32 00 [email protected] « M on com m erç ant est u n @ m ou r ! » Du 1er au 15 décembre, 51 commerçants adhérents à la plateforme www.achat-Haute-Marne. com ont accepté de par- Du 1er au 15 décembre Grand Buzz de Noël mon commercant est un mour www.haute-marne.cci.fr www.generationentreprendre.fr Contact : Edwige Schmitt : 03 25 07 32 00 [email protected] Contact : Angélique Schording : 06 07 38 42 08 [email protected] du recrutement, des difficultés des entreprises et d’Internet, soit un total de 72 participations aux différents ateliers. Un speed meeting entre chef d’entreprises, pour leurs permettre de développer leurs réseaux professionnels, a clôturé cette séance de travail. Contact : Edwige Schmitt : 03 25 07 32 00 [email protected] « G é né ration Entreprendre » : cl ô tu re des actions 2 0 1 2 La campagne de promotion régionale sur le goût d’entreprendre a pris fin en même temps que l’année 2012. En Haute-Marne, c’est avec le forum annuel de la création reprise d’entreprise, organisé par la Chambre de commerce et d’industrie, en partenariat avec la Chambre de métiers et de l’artisanat, qu’elle s’est terminée. Celui-ci a eu lieu le 3 octobre dernier, à la salle des fêtes de Chaumont. Plus de 30 exposants, professionnels de la création et reprise d’entreprise, étaient présents et des ateliers étaient organisés pour aider au mieux les visiteurs dans la construction de leur projet. Deux nouveautés étaient proposées cette année : – « Votre projet à l’épreuve des professionnels » : les porteurs de projets ont eu l’occasion de tester leur projet lors d'un rendezvous privé avec des chefs d’entreprises et les Chambres consulaires. – Un atelier « trouver l’idée qui vous convient » : travail autour des thématiques C’est devant une assistance de 25 personnes que l’étape haut-marnaise des « Rencontres régionales de la cession-reprise d’entreprise » a eu lieu le 15 novembre dernier à Chaumont. Le sujet traité était la nécessaire relation de confiance qui doit s’installer entre le cédant et le repreneur. Après l’intervention d’un avocat et d’un spécialiste des relations humaines, au cours de laquelle ils ont livré toutes les clés d’une négociation réussie, un repreneur d’une entreprise locale d’une vingtaine de salariés a témoigné de son expérience. ticiper au buzz de Noël « Mon commerçant est un @mour ! ». A la clé, le titre du meilleur e-commerçant, ainsi qu’une tablette numérique et 1 an d’accompa- Pour jouer, c’est très simple, rendez-vous gnement webmarsur : keting. Ce sont les internautes qui ont voté pour celui qui, selon eux, offrent les meilleurs services et la plus belle vitrine du portail. Pour l’occasion, le site www.achat-Haute-Marne.com s’était paré d’un habillage aux couleurs de Noël ! De leur coté, les internautes qui ont participé au jeu ont eux aussi été récompensés. Trois d’entre eux ont gagné l’une des 3 tablettes numériques mises en jeu, via un tirage au sort qui a eu lieu le mardi 18 décembre dans les locaux de la CCI HauteMarne à Saint-Dizier. Afin de communiquer sur ce jeu, pendant toute sa durée, des spots radios ont été diffusés sur Champagne FM, Active Radio et Magnum la Radio. Un kit de communication a également été remis à chaque commerçant participant comprenant des flyers, des autocollants, des vitrophanies, des sucettes, des stylets pour écrans tactiles, un tapis de souris et des stylos achat-Haute-Marne.com. Et le grand vainqueur de ce jeu est Annick C, à Chaumont, commerce de chaussures, de bijoux et d'accessoires, tenu par Mme Annick Champenier. é dition ré u ssie pou r A tou t Entreprise ème T ransm ission d’ entreprise : th è m e d’ actu al ité en H au te- M arne « une idée qui vous correspond », « une idée qui a un marché », « une idée qui a un + » Le bilan de ce forum 2012 est très positif, avec la visite de 170 personnes. Au niveau régional, c’est avec la cérémonie de remise des prix du concours « J’ai une idée » que « Génération Entreprendre 2012 » s'est achevée. Celle-ci s’est tenue le mercredi 12 décembre 2012, à Châlons-en-Champagne. 162 dossiers de candidatures ont été déposés et soumis au jury. 108 pour la catégorie « Création » et 54 pour la catégorie « Idée ». Une haut-marnaise s’est vue remettre le 2ème prix de la 2ème catégorie. Il s’agit de Camille Mugnier pour le projet « Textile entre France et Pérou ». Retrouvez tous les lauréats sur www.achat-Haute-Marne.com mobile.achat-haute-marne.co m En partenariat avec Tous mes commerces en un clic ! Entreprise en action Entreprise en action CITY’PRO FITE D es amb ition s n ou v el l es La formation des salariés est aujourd’hui une composante essentielle de la politique d’une entreprise en matière de ressources humaines. Ce marché suscite la convoitise d’un certain nombre d’officines dont le professionnalisme n’est pas toujours à la hauteur des attentes des clients. Le temps qui passe et le bouche à oreille finissent par faire leur œuvre, une sorte de sélection naturelle qui épargne les meilleurs spécialistes en la matière. La société Fite figure en bonne place dans cette catégorie grâce à l’expérience de son dirigeant. Celui-ci, Pascal Guillaume, a su mener sa barque d’une main ferme pour faire en sorte de toujours répondre aux attentes de ses clients. Il a d’abord créé en 2001 Formation et insertion du Triangle, devenue en 2005 Formation et Insertion du Triangle pour les Entreprises (Fite). Il voulait répondre plus spécifiquement aux demandes des professionnels. « Au départ, nous étions surtout spécialisés dans les domaines touchant à la sécurité, se souvient-il. Les besoins existaient et il y avait un marché à prendre car les entreprises se tournaient vers les prestataires installés dans les grandes villes autour de Saint-Dizier. Bien vite, sa société monte en puissance et Crédit photo LLL Spécialiste reconnu de la formation professionnelle dans le secteur de Saint-Dizier, Pascal Guillaume dirige Fite (Formation et Insertion du Triangle pour les Entreprises). Sa société a passé un nouveau cap l’an passé en rejoignant un des plus grands groupes nationaux du secteur, City’Pro. Avec de nouvelles ambitions à la clé. Pascal Guillaume affiche de nouvelles ambitions sous la bannière City’Pro. se dote de moyens adaptés pour répondre aux besoins des clients. Fite dispose ainsi de salles de cours situées à proximité du centre-ville de Saint-Dizier et de locaux techniques dotés d’un terrain d’évolution dans la zone de Trois-Fontaines. Parallèlement, ses responsables s’affairent pour obtenir un certain nombre de certifications et d’habilitations (Carsat, Direccte, Dréal). « Nous étions obligés d’en passer par là si nous voulions être crédibles auprès de nos clients », explique aujourd’hui Pascal Guillaume. Au fil des ans, Fite propose de nouvelles filières de formations, comme par exemple l’informatique. L’arrivée de sociétés nationales sur le marché Dans le même temps, le secteur de la formation professionnelle voit l’émergence de grands groupes nationaux qui s’implantent sur le marché aux côtés d’une myriade de sociétés de moindre importance et d’autoentrepreneurs. Ils quadrillent le territoire en développant leur réseau par le biais de la franchise. City’Pro est l’un de ces groupes qui connaissent un essor rapide. L’enseigne, qui existe depuis une douzaine d’années, Crédit photo LLL Pascal Guillaume, fondateur et gérant de Fite, et Zohra Belmahdi, directrice de la société. a d’abord proposé des formations dans les secteurs de la logistique et du transport avant de s’intéresser à d’autres domaines. Pour asseoir son développement, City’Pro a mis au point des simulateurs de conduite et des logiciels d’e-learning. L’ambitieuse politique de City’Pro, qui compte quelque 80 centres en France, séduit Pascal Guillaume. Ça tombe bien car lui aussi nourrit de grandes ambitions pour sa société. « Si nous voulions nous développer au niveau de l’e-learning, il fallait que nous rejoignions un groupe national », raconte Pascal Guillaume. C’est chose faite en juillet 2011 lorsque Fite prend les couleurs de City’Pro. Dix-huit mois plus tard, City’Pro Fite profite de l’expérience de son franchiseur pour lancer un nouveau cursus de formation, celui de conducteur poids lourd, en s’associant avec un spécialiste bragard de l’apprentissage de la conduite : l’auto-école Bernard. Et ce n’est sans doute pas fini car voilà que City’Pro s’intéresse maintenant au BTP et à l’industrie, ce qui préfigure de nouvelles pistes de développement pour son franchisé local. Pascal Guillaume se félicite d’avoir rejoint un réseau national qui possède un “back office” très efficace notamment sur la négociation de contrats au plan national. « Nous avons des retombées au niveau local et puis le partage du territoire fait que nous intervenons davantage dans d’autres départements que la Meuse et la Haute-Marne, permettant ainsi de compenser la baisse d’activité que nous enregistrons sur notre zone de prédilection », souligne le dirigeant qui envisage plutôt sereinement l’avenir en dépit d’une conjoncture économique assez difficile. « Développer de nouveaux secteurs, conforter nos acquis, jouer la carte de la proximité et celle de la réactivité sont nos objectifs à moyen terme », précise encore Pascal Guillaume. Loïc Le Lagadec N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 013 5 Nouvelles entreprises Nouvelles d’entreprises A R G O F R A N C E, 3 è m e grou pe ital ien, ch oisit S aint- D iz ier pou r son dé v el oppem ent en F rance Après la restructuration du groupe ARGO en 2009/2010, l’entreprise avait la volonté de redévelopper une offre compétitive sur la France, premier marché européen dans le machinisme agricole. Une implantation sur le territoire français était donc impérative. Plusieurs sites ont été alors étudiés pour implanter les services commerciaux et l’un des deux magasins de pièces détachées : Metz, Toul et SaintDizier. Face à ses concurrents territoriaux, SaintDizier a été retenue grâce aux compétences Z oom locales existantes et à la disponibilité d’un site industriel, vitrine de grande qualité, appartenant à la Communauté de communes de Saint-Dizier, Der et Blaise. La volonté sans faille des élus de gagner le projet ainsi que le suivi technique des acteurs du développement ont permis d’aboutir à cette implantation. Aujourd’hui, Argo France emploie sur son site de SaintDizier plus de 50 collaborateurs, génère un chiffre d’affaires de 18 M€, gère 20 000 références et traite en moyenne 900 demandes par jour. su r l es entreprises q u i se sont prê té es au j eu de B u siness A f f aires Comme chaque année, deux soirées Business Affaires ont eu lieu au 2ème semestre de l’année 2012 La 1ère, s’est tenue à Saint-Dizier le lundi 22 octobre, au Ciné Quai. Près de 100 personnes sont venues assister à la présentation de 4 entreprises installées dans le bassin nord haut-marnais. M. Choukri Bacha, dirigeant de l’entreprise de mécanique générale BMH, a créé seul sa société en 1993, avec pour unique matériel une caisse à outils. Progressivement, cette petite entreprise est devenue grande, s’est dotée de machines-outils et a même changé de statut, passant des Etablissements Bacha à la SARL Bacha Mécanique Hydraulique. M. Bacha a également présenté l’entreprise Sede Sedacier, dont l’activité est le découpage, cisaillage, emboutissage et la fabrication de pièces en petites et grandes séries, qu’il a reprise en 2009, ainsi que la société Bacha Enseigne, entreprise de marquage d’objets publicitaires, impression, signalétique,… M. Vincent Carru, Président du directoire des fonderies du groupe GHM, est venu parler des 3 entités que celui-ci regroupe : la fonderie de Wassy, qui produit des pièces en majeure partie pour les fabricants de moteurs, celle de Sommevoire, qui produit du mobilier urbain en fonte, notamment dans le secteur de l’éclairage. Il a également présenté l’entreprise Eclatec, implantée à Laxou (54), spécialisée dans l’éclairage public. Au total, ce groupe emploie 850 salariés répartis sur ces 3 sites. Une autre fonderie était également présente ce soir-là, représentée par son directeur Romain Lecroart : celle de Saint-Gobain PAM, installée à Bayard-sur-Marne, une des filiales du Groupe Pont-à-Mousson. Fondée il y a plus de 6 siècles, elle produit aujourd’hui des tuyaux en fonte grise et des raccords pour des distributeurs de matériaux de construction. Enfin, EIV, les ateliers de mécanique et de logistique d’Infrarail SNCF ont été présentés par son dirigeant, M. Christophe Rocher. Installés près de Saint-Dizier sur un espace de 35 ha, ces ateliers ont pour principal client Réseau Ferré de France. Ils constituent en effet leur unique magasin, lieu de stockage et de distribution. C’est à Chaumont, au Conseil général, que s’est refermée le 19 novembre la série des Business Affaires de l’année 2012. M. Henri Martel, gérant avec sa femme Martine Martel, de la société de travaux paysagistes du même nom installée à Chaumont, a ouvert la soirée. Historiquement, c’est Madame qui a commencé l’activité : alors à la recherche d’un emploi, elle crée l’entreprise en son nom propre en 1987. Monsieur crée la sienne en 88. En 90, il rachète la société Aubépart et 2 ans plus tard, la SARL Martel, co-gérée par M. et Mme Martel, est créée. Depuis, l’entreprise ne cesse de se développer et compte aujourd’hui 47 salariés. 6 N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 Une activité tout à fait particulière a été présentée pour la première fois à Business Affaires : celle de M. Jacques Prévot, dirigeant de Jacques Prévot Artifices. Le Maire de Sarrey, village dans lequel se situent sa société ainsi que son site de stockage, et son équipe de 8 permanents (auxquels viennent s’ajouter des saisonniers en fonction de l’activité), ont pour métier d’offrir du spectacle à leurs clients (particuliers, collectivités,…). L’entreprise importe le matériel et l’assemble en Haute-Marne. Elle propose des prestations clés en main, assurées par des professionnels formés et agréés. Les normes de sécurité pour ce genre d’activité sont en effet très drastiques et à juste titre ! M. Eric Obara, Président de Parisot Electricité, implantée depuis 1895 sur la zone Plein’Est de Chaumont, a présenté l’entreprise qu’il a reprise en 2002. Celle-ci a pour activité de fournir des prestations d’électricité industrielle et tertiaire, de la tuyauterie industrielle et de la fabrication de surpresseurs. Leur clientèle vient pour parts égales des marchés publics et des marchés privés et l’entreprise intervient sur les courants de faibles et moyennes tensions. Adhérents à l’association Energic ST 52/55, cela leurs a notamment permis en 2012 de décrocher des contrats avec l’Andra, Areva et EDF. Enfin, Julien Krin est venu présenter la société qu’il a reprise à Neuilly-l’Evèque il y a 2 ans, Noirot Manutention. Ce fabriquant de matériel de levage et de manutention pour les milieux agricole et industriel existe depuis plus d’un siècle et a aujourd’hui de grandes ambitions, tournées vers l’exportation, notamment vers la Russie. Comme le prouvent les témoignages de ces 8 chefs d’entreprises, les sociétés qui réussissent, se développent, s’exportent et produisent de la richesse, existent bel et bien en Haute-Marne ! Nouvelles entreprises Nouvelles d’entreprises D es e- com m erç ants v isitent l e Lecl erc D riv e de S aint- D iz ier Le mercredi 28 novembre dernier, des commerçants pratiquant le e-commerce, notamment grâce à leur présence sur le site achatHaute-Marne.com, ont répondu présents à l’invitation de M. Ludovic Vautier, Président du Centre Leclerc de Saint-Dizier, pour visiter le Leclerc Drive. L’objectif de cette visite était de faire se rencontrer des e-commerçants pour échanger autour d’un cas concret de vente en ligne. Le Leclerc Drive a ouvert ses portes en juin 2012 et, 6 mois plus tard, en tire déjà un bilan très satisfaisant. Leur challenge : le service au client, avec un temps d’attente de 5 min maximum entre le moment où il arrive au drive et le moment où il repart avec ses courses. Après cette présentation générale du Leclerc Drive, M. Clerc, directeur du site et M. Lupo, responsable du Drive, ont présenté le site Internet. Les produits proposés sont majoritairement d’ordre alimentaire, classés en différentes rubriques : viandes et poissons, fruits et légumes, produits frais, épicerie salée et sucrée, … Mais on peut également y trouver des produits dits « d’hygiène », de bazar et du textile, de l’animalerie, et des produits de nettoyage. Il existe également des « rayons » promotions, régulièrement mis à jour, et des rayons en rapport avec l’époque de l’année : fournitures scolaires, chocolats de Noël, festivités de fin d’année… Le client peut remplir son panier sur plusieurs jours, ajouter et retirer des produits tant que la commande n’est pas validée définitivement. Ensuite, il choisit le créneau horaire et le jour auquel il veut venir récupérer sa commande. A validation de celle-ci, Leclerc s’engage à ce qu’elle soit prête dans un maximum de 2 h. Jusqu’à 35 commandes peuvent être traitées par heure. Après toutes ces explications sur l’interface du site et le passage des commandes par les clients, les commerçants sont passés à la phase « pratique », avec la visite de l’entrepôt. Celui-ci fait 1 900 m2 et est découpé en 4 zones : l’ambiant (produits secs), le frais, le surgelé et les fruits et légumes. Ce découpage, ainsi qu’un système de télécommande numérique très bien rôdé, permettent aux préparateurs de commande de remplir leur tâche de manière très efficace : nombre minimum de déplacements, gain de temps maximum, et risques d’erreurs ou d’oublis très faibles. M. Vautier tient à ce que ces 2 établissements, l’hypermarché Leclerc et le Leclerc Drive, soient indépendants l’un de l’autre, chacun ayant la gestion de ses propres stocks. Au total, pour ce drive, 15 emplois ont été créés. Le nombre de commande par jour ne cessant d’augmenter, le recrutement de personnel supplémentaire viendra prochainement renforcer cet effectif. Face au succès de ces « courses en ligne » et suite aux demandes des clients, de nouvelles catégories de produits pourraient bientôt voir le jour… Ils ont créé – Ils ont repris Envie de faire une pause gourmande entre 2 boutiques ? Poussez les portes du salon de thé – espresso Bar le Jo’Li pouss qui a ouvert ses portes mi-décembre au centreville de Saint-Dizier. Mme Hélène Latarte vous propose un large choix de cafés, thés, et chocolats bien chauds. Sa spécialité : les boissons gourmandes à base de café ou de chocolat type Café Mocha, Latté Macchiato,… Pour accompagner cela, il est également possible de s’offrir des mignardises, des petits gâteaux et même de tester la fontaine à chocolat ! Mme Latarte, qui travaillait avant en tant que commerciale dans les assurances, souhaitait depuis longtemps monter sa propre entreprise. Et pour allier l’utile à l’agréable, elle a choisi un domaine qui lui plait et un concept très répandu dans les grandes villes mais nouveau sur Saint-Dizier. n Une nouvelle boutique de prêt-à-porter pour hommes et femmes du nom de 117 a investi les rues du centre-ville bragard mioctobre. Après avoir travaillé dans la grande n distribution pendant près de 10 ans, Mme Muriel Charf, avait envie d’ouvrir sa propre boutique. Son concept : vendre des marques, de style jeune, moderne et citadin, que l’on ne trouvait pas encore sur Saint-Dizier ! Il est désormais possible de passer son permis A à Bourbonne-les-Bains. M. Stéphane Grandadam et sa compagne, Mme Valérie Chillon, y ont en effet créé, en juillet dernier, l’auto-école Stéval qui propose les permis A et B. Mme Chillon, qui était auparavant monitrice d’auto-école à Chaumont, avait le goût d’entreprendre et voulait créer sa propre société. C’est elle qui assure les cours de code et de conduite. M. Grandadam, animé par la même motivation, possède, quant à lui, toutes les compétences nécessaires à la gestion administrative de l’entreprise. Un dépôt vente de vêtements pour enfants de 0 à 8 ans au centre-ville de Chaumont… voilà de quoi faire le bonheur des mamans ! Mme Peggy Burquier a créé en octobre dernier Les P’tits malins, un commerce où l’on peut acheter des vêtements en très bon état et à un prix très bas. On peut également y trouver quelques jouets, livres et chaussures. Ancienne gendarme, Mme Burquier a choisi de se reconvertir dans ce type de commerce, car c’est un concept qu’elle apprécie et qu’elle a eu le plaisir de pratiquer ailleurs, en tant que cliente, mais qui n’existait plus à Chaumont. n n Vous recherchez des chaussures « tendances » et à prix très compétitif sur Langres ? Rendez-vous à La Bouti’K, ouverte par Mme Karen Munoz début octobre. Après avoir été serveuse, puis s’être occupée de ses enfants pendant 10 ans, cette entrepreneuse, qui adore la mode, a décidé de réaliser son rêve de petite fille et de créer sa propre boutique de chaussures. Un milieu qu’elle connait bien car son mari travaille dans ce secteur depuis de nombreuses années. n N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 7 Rencontre R encontre FAOUZI DOGHMI, Faouzi Doghmi dirige le groupe MCM dont les sites de production se trouvent à Saint-Dizier et Ancerville. Il préside aussi l’association Energic ST 52-55 qui regroupe une centaine de PME locales. Ces entreprises ont la volonté de se développer grâce à la présence actuelle dans la région de grands acteurs de l’énergie impliqués dans le laboratoire de recherche de Bure-Saudron. A la rentrée, Energic ST 52-55 a organisé un salon inter-adhérents à Ancerville. C’était la première fois que l’association mettait sur pied une telle manifestation, depuis sa création en 2007. « Un certain nombre de chefs d’entreprise, notamment des responsables de sociétés du secteur des services, étaient demandeurs », précise Faouzi Doghmi. Premier motif de satisfaction pour les chevilles ouvrières de l’opération, la pertinence de ce salon : « Il répondait bien à une demande puisque la moitié de nos —QUELQUES CHIFFRES Energic ST 52-55 est financée à hauteur de 35 % par les pouvoirs publics, à 35 % par les groupements d’intérêt public (GIP) de la Haute-Marne et de la Meuse, les cotisations des adhérents représentent 22 %, l’Europe contribue pour 8 %. En 2011, le volume d’affaires entre les membres de l’association et leurs donneurs d’ordre a atteint 22 millions d’euros (17 millions pour le secteur de l’industrie et cinq millions pour celui du BTP. EDF était le principal contributeur avec 11,8 millions d’euros devant Areva (4 millions) et l’Andra (2,7 millions). Pour les trois premiers trimestres de 2012, le chiffre d’affaires représentait déjà 21 millions d’euros (treize millions pour l’industrie et huit pour le bâtiment). 8 N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 013 adhérents y ont participé. » Le président d’Energic ST 52-55 met également l’accent sur la richesse des échanges qui ont eu lieu, ce jour-là, entre les décideurs : « Le salon leur a permis de mieux se connaître et, ce faisant, d’adopter une configuration qui leur permet de travailler davantage ensemble. » Mettre en relation les entreprises les unes avec les autres, voilà un des objectifs affichés par l’association. Car ce maillage ne peut que favoriser l’émergence de partenariats locaux. En effet, pourquoi donc aller chercher des compétences à l’autre bout de la France quand elles existent sur place ? Créer une dynamique Mais Energic ST 52-55 nourrit d’autres ambitions pour ses adhérents. Ces entreprises sont un peu comme des champions en puissance. Comme un coach, Energic ST 52-55 travaille à leur faire prendre conscience de leurs forces afin de les amener à se dépasser. De cette façon, elles pourront intéresser de nouveaux clients et décrocher de nouveaux contrats. L’action de l’association s’inscrit dans la politique de développement économique local qui découle de la présence sur le terrain des “majors” de l’industrie nucléaire (EDF, Areva, CEA), liée à l’existence du laboratoire de recherche de Bure-Saudron. « Le constat est le suivant : nous avons ici, chez nous, des entreprises qui possèdent des compétences susceptibles de servir des marchés de ces grands donneurs d’ordre, souligne Faouzi Doghmi. Les cibles sont diverses, elles vont des besoins liés directement au laboratoire de Bure jusqu’à des marchés nationaux. C’est pourquoi nous Crédit photo LLL p ré s iden t d’ En erg ic ST 5 2 - 5 5 : « L ’ u n ion f ait l a f orc e » Faouzi Doghmi, président d’Energic ST 52-55, et Florence Hutin-Obara, directrice de l’association. nous employons à décrypter l’organisation de ces grands groupes industriels qui peuvent parfois sembler inaccessibles aux yeux de nos adhérents afin de pouvoir leur présenter des offres. » Le pli est pris Depuis cinq ans que les entreprises ont pris le taureau par les cornes, les choses ont bien évolué même s’il reste encore du pain sur la planche. Il existe aujourd’hui une synergie entre tous les acteurs de l’association qui adhèrent à cette démarche de progrès qui vise à élever les niveaux de savoir-faire et de qualification des entreprises. « L’union fait la force », souligne Faouzi Doghmi. Les pouvoirs publics ne s’y sont pas trompés puisque l’association bénéficie aujourd’hui du label “grappe d’entreprises”. Forte de cette reconnaissance, Energic ST 52-55 ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle veut favoriser la création de groupements d’entreprises afin que ses adhérents puissent emporter de nouveaux marchés. Des entreprises ont, par exemple, uni leurs forces pour travailler dans les domaines des centrales hydrauliques ou du levage et de la manutention spécialisés. L’association s’intéresse aussi aux possibles débouchés à l’étranger. Enfin, qui peut le plus peut le moins, les responsables d’Energic ST 52-55 estiment qu’il est tout à fait envisageable de se positionner dans les domaines de l’armement, de l’aéronautique et de l’espace, des secteurs qui ont les mêmes niveaux d’exigence que celui du nucléaire que les industriels locaux connaissent bien maintenant. Loïc Le Lagadec Le Grand Entretien Le G rand Entretien RÉGINE DUPUY, Régine Dupuy a été nommée directrice des finances publiques de la Haute-Marne au printemps dernier. Cette spécialiste de la fiscalité a longtemps travaillé sur des problématiques touchant de près les entreprises. Elle revient sur quelques dossiers majeurs qu’elle a eu à traiter. Vous êtes à la tête de la direction des finances publiques de la Haute-Marne, que regroupe ce service aujourd’hui ? La direction des finances publiques comprend la comptabilité publique et le services des impôts aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités locales. La nouvelle organisation que nous connaissons aujourd’hui découle à la fois d’une restructuration entaUNE FEMME DE TERRAIN PASSÉE PAR BERCY Originaire de Colmar, Régine Dupuy a d’abord enseigné les mathématiques après des études universitaires à Toulouse. Elle intègre ensuite l’école nationale du cadastre de la ville rose, en 1980, puis occupe divers postes dans l’administration fiscale. Au début des années 2000, elle travaille sur la refonte des systèmes d’information fiscale (fiscalité personnelle, foncière et patrimoniale). Régine Dupuy devient directrice des impôts à la direction des services fiscaux de Paris Centre, en 2005. Trois ans plus tard, elle rejoint les services centraux de la direction générale des finances publiques, à Bercy. Devenue directrice de services fiscaux puis administratrice des finances publiques, cette spécialiste de la fiscalité professionnelle est chargée, au niveau national, de la mise en œuvre du plan de relance pour les entreprises. Ce plan avait été annoncé en décembre 2008 par Nicolas Sarkozy. Régine Dupuy est nommée directrice des finances publiques de la Haute-Marne en avril 2012. mée en 2008 et des mesures prises dans le cadre de la RGPP. Il y a eu fusion des directions qui existaient précédemment et mise en place du service des impôts des particuliers (assiette et recouvrement) d’une part, de l’accueil fiscal de proximité dans les trésoreries d’autre part. En 2008, vous avez travaillé à la mise en place du plan de relance de l’économie. De quoi s’agissait-il ? Dans un contexte de crise, le problème était le suivant : comment agir auprès des entreprises pour améliorer leur trésorerie ? La réponse a été de restituer de façon accélérée l’argent que l’Etat leur devait : crédits de TVA, crédits ou excédents d’impôts. Ces mesures touchaient toutes les entreprises. Elles ont eu un effet positif et immédiat. Depuis, le remboursement de la TVA se fait toujours rapidement et cette mesure a perduré. Cette politique a-t-elle eu des conséquences sur l’administration ? Il y a eu une mobilisation très importante des services de l’Etat. On peut même parler de petite révolution dans la manière que nous avions de gérer nos relations avec les entreprises. Nous n’étions plus dans notre tour d’ivoire et nous savions faire preuve de réactivité. L’administration s’est rapprochée du monde économique. Elle est entrée dans un système de confiance avec les entreprises. Pendant la période durant laquelle vous étiez en poste à Bercy, vous vous êtes également intéressée à la fiscalité des entreprises et à la taxe professionnelle… Ce fut un travail mené en partenariat avec les collectivités locales. Ce travail, assez lourd je dois le dire, a été favorablement accueilli Crédit photo LLL direc tric e des f in an c es p u b l iq u es : « L ’ admin is tration f is c al e s ’ es t rap p roc h é e du mon de de l ’ en trep ris e » Régine Dupuy est une spécialiste de la fiscalité des entreprises. par les entreprises dans leur grande majorité. Aujourd’hui, nous commençons la révision des valeurs locatives des locaux professionnels. Pour accomplir cette tâche considérable, nous allons nous appuyer sur les déclarations des propriétaires. Le système se mettra à jour de façon continue. On va demander tous les ans aux entreprises de déclarer la baisse ou l’augmentation des loyers. Ces données ont une incidence immédiate sur la contribution foncière des entreprises, cette CFE qui est une des trois composantes de la contribution économique territoriale, la CET, avec la CVAE et l’IFER. Un nouveau plan de relance de l’économie vient d’être lancé, quelles sont ses grandes lignes ? Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi est une des mesures-phares du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi présenté début novembre par le Premier ministre. Le CICE doit permettre de réduire le coût du travail de 6 % tout en favorisant l’emploi. Il n’affecte pas le financement de la protection sociale. Il s’agit d’une réduction d’impôt ou d’un crédit pour les entreprises qui ne font pas de bénéfices. Le montant est calculé en proportion de la masse salariale brute versée au cours de l’année. Autrement dit, plus une entreprise emploie de personnes en France, plus elle bénéficie de cette baisse d’impôt. Cela doit inciter à créer des emplois et décourager les suppressions de postes. La réduction d’impôt s’applique aux salaires inférieurs à deux fois et demi le SMIC. Cette mesure va permettre aux entreprises installées dans l’Hexagone d’améliorer leurs résultats. D’ores et déjà, les services de l’Etat sont mobilisés pour expliquer dans le détail ce dispositif aux chefs d’entreprise. Propos recueillis par Loïc Le Lagadec N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 013 9 L’outil performant des of f res et dema ndes de stages en Champagne-Ardenne Ardennes . Aube . Marne . Haute-Marne ENTREPRISES... Confiez une mission à un stagiaire - Informations juridiques sur le statut de stagiaire - Annuaire des formations en région un service des CCI CHAMPAGNE ARDENNE 10 www.stages-champagneardenne.com N ° 9 3 - 4e T R I M E S T R E 2 0 1 2 Dossier Dossier Mises aux normes d’accessibilité 2015 Par Philippe Schilde / Agence Info L’ accessib il ité pou r tou s, c’ est m aintenant ! La loi sur l’accessibilité entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Son principe ? « L’accès à tout, pour tous... » Cela veut dire qu’il faudra que l’ensemble des établissements recevant du public (ERP), quelle que soit sa catégorie, se soit mis en conformité avant la fin de l’année 2014. Entre la parution de ce dossier, destiné à rappeler les exigences de ladite loi et à sensibiliser largement les professionnels concernés – gérants et propriétaires de commerces, d’entreprises de services, hôteliers-restaurateurs, etc. – et cette échéance, il ne reste plus que deux ans. V in g t- q u atre mois p ou r s e mettre dan s l es c l ou s . C ’ es t u n dé l ai rel ativ emen t c ou rt s i l ’ on c on s idè re, p ou r c eu x n e l ’ ay an t p as en c ore f ait – et il s s on t n omb reu x ! – , q u ’ il f au t p ren dre c on n ais s an c e du s u j et à l a f ois s u r l ’ as p ec t ré g l emen taire et tec h n iq u e, des s in er s on p roj et dan s l es rè g l es de l ’ art, av an t de s ou mettre s on dos s ier à l ’ au torité admin is trativ e c omp é ten te ( l a D irec tion dé p artemen tal e des territoires – D D T ) p ou r v al idation . P u is ef f ec tu er l es dif f é ren ts trav au x n é c es s aires af in de ren dre s es l oc au x ac c es s ib l es dep u is l ’ ex té rieu r, et b ien en ten du à l ’ in té rieu r, au x p ers on n es h an dic ap é s (v oir l es dif f é ren tes f ormes de h an dic ap p ag e 1 4 ). A u tan t dire q u ’ il n ’ y a v raimen t p l u s u n e min u te à p erdre et q u e f ac e à l a c omp l ex ité p os s ib l e de c ertain s dos s iers , mieu x v au t s e f aire ac c omp ag n er. C el a n e s ’ imp rov is e p as . D an s s on rô l e d’ ap p u i et de c on s eil au x en trep ris es , v otre C C I es t s u r l e p on t, mob il is an t des ré f é ren ts b ien au f ait du s u j et, tan t dan s l es domain es du c ommerc e q u e du tou ris me. C h aq u e c as é tan t u n c as p artic u l ier, il s ’ ag it de g u ider l es p rof es s ion n el s dan s l es dé marc h es men an t à l a mis e au x n ormes des é tab l is s emen ts . C ertes , il y au ra des c on train tes , mais il f au t s av oir au s s i q u e des dé rog ation s s on t p os s ib l es . P ou r v otre C C I , l e mes s ag e es t c l air : « Soy ez p rê ts p ou r 2 0 1 5 ! » Q u ’ est- ce q u ’ u n ER P ? Les établissements recevant du public sont constitués de tous bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises, soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non. Il existe 5 catégories d’ERP, classés en fonction de l’effectif du public et du personnel accueillis : 1ère catégorie (effectif supérieur à 1 500 personnes), 2e catégorie (entre 701 et 1 500 personnes), 3e catégorie (entre 301 et 700 personnes), 4e catégorie (inférieur ou égal à 300 personnes), et 5e catégorie (établissements faisant l’objet de l’ar- ticle R. 123-14 dans lesquels l’effectif du public n’atteint pas le chiffre minimum fixé par le règlement de sécurité pour chaque type d’exploitation), c’est-à-dire essentiellement les commerces de proximité et les artisans. La plupart des ressortissants de la CCI concernés par la loi sur l’accessibilité se trouve dans cette 5e catégorie. P ou r en sav oir pl u s en q u el q u es cl ics n www.apf.asso.fr n www.cci.fr n www.handicap.gouv.fr n www.dma-accessibilité. developpement-durable.gouv.fr n www.developpement-durable. gouv.fr n www.travail-solidarité.gouv.fr N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 11 Dossier Dossier (SUITE) Vous connaissez le slogan, « Le changement, c’est maintenant ». Avec l’échéance fixée par la loi du 11 février 2005 (Egalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées) au 1er janvier 2015 pour rendre tous les ERP accessibles aux personnes handicapées et à mobilité réduite, ou à défaut une qualité d’usage équivalente, ce mot d’ordre peut s’adapter à la problématique de l’accessibilité. C’est en effet maintenant qu’il faut réfléchir et agir pour ne pas avoir à se retrouver dans vingtquatre mois en situation de non respect de la loi, avec les risques de sanctions inhérentes, plutôt lourdes. A savoir : amendes de 45 000 € et interdiction d’exercer. Et, en cas de récidive, peine portée à 6 mois d’emprisonnement et à 75 000 € d’amende. Pour éviter à ses ressortissants d’être un jour confrontés à une telle issue, la CCI Haute-Marne s’emploie à les sensibiliser et à communiquer sous différentes formes (ce dossier publié dans Challenges Haute-Marne, des plaquettes spécifiques, des réunions, des rendez-vous, etc.) en s’adressant aux commerçants, aux prestataires de services et aux professionnels du secteur CHR (Café, Hôtels, Restaurants, au premier chef concernés. Ils forment la grande majorité des ERP de 5e catégorie). Le but est de leur rappeler que la chaîne de l’accessibilité concerne aussi bien l’intérieur que l’extérieur du bâtiment. Ce qui, au “ Mises aux normes d’accessibilité 2015 final, peut donner du grain à moudre. « Il faut se pencher sur la question du stationnement (nombre de places réservées, largeur des places), des cheminements (largeurs, pentes), des conditions d’accès et d’accueil (largeur de porte d’entrée, hauteur de marche, rampe…), des circulations à l’intérieur de l’établissement (mains courantes, hauteurs des marches, largeurs d’allées, pentes...), des sanitaires ouvertes au public, du mobilier intérieur et des caisses (hauteurs…), de l’éclairage, des cabines d’essayage (largeur, barre d’appui…), de la visualisation des portes et baies vitrées, etc. Attention, cette liste de travaux et/ou aménagements possibles est loin d’être exhaustive, préviennent les spécialistes de la question de la CCI 52, en insistant par ailleurs sur un autre point important : l’organisation de la sécurité, avec l’indispensable plan d’évacuation… Faire appel aux hommes de l’art Alors par où commencer ? « La bonne méthode consiste en premier lieu à se procurer le document que les Chambres de commerce et d’industrie de la région viennent d’éditer, explique Nicolas Magnin, en charge du commerce à la CCI. Ce guide pratique mentionne et synthétise les différents textes (arrêtés, décrets et circulaires publiés) et rend l’information immédia- tement accessible. En l’agrémentant d’ailleurs d’un certain nombre d’illustrations très parlantes. En second lieu, il est utile de prendre un peu de son temps pour répondre au questionnaire d’autoévaluation qu’il contient, afin d’effectuer un pré-diagnostic. Enfin, il convient de s’adresser aux hommes de l’art (architectes) pour constituer et finaliser le dossier. Il faut qu’il soit le plus complet possible en vue d’obtenir l’avis favorable de la CCDSA (lire en encadré) auquel il est obligatoirement soumis, ainsi que les aides auxquelles les commerçants peuvent être éligibles. Il faut également savoir que des dérogations sont prévues par la loi et qu’elles peuvent être accordées par le préfet, sous certaines conditions. » Si certains estiment que la loi de 2005 peut laisser place à quelques espaces d’interprétation, à la DDT (Direction Départementale des Territoires), au sein du service en charge de l’instruction des dossiers, on n’est pas tout à fait de cet avis. On fait remarquer que les textes sont d’une grande précision et qu’ils sont tous accessibles sur le site du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE). « D’abord, il faut savoir que dans le cadre du groupe 2 (ERP de 5e catégorie), contrairement au groupe 1 (de la 1ère à la 4e catégorie), nous ne sommes pas obligés de rendre tout le lieu accessible. Une partie suffit. Ensuite, des modalités Le point de v u e de J ean- P au l H assl er Vice-président « commerce » de la CCI « Le dossier de l’accessibilité arrive dans un contexte économique de grande morosité pour le commerce. C’est pourquoi la CCI Haute-Marne est particulièrement motivée et mobilisée sur ce dossier, avec la Chambre des métiers et de l’artisanat et en partenariat avec les Pays. Il y a environ 12 N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 2 000 établissements concernés sur notre département et l’action de la CCI est, dans un premier temps, centrée sur l’information et la sensibilisation de nos ressortissants, ainsi que sur la mise en avant de prestataires extérieurs reconnus comme Véritas pour mener les diagnostics sur site auprès des entreprises. Et, bien évidemment, elle met dès à présent à disposition ses équipes pour l’accompagnement de ses ressortissants. Enfin, elle sera très vigilante sur la sensibilisation des financeurs institutionnels à maintenir leur engagement dans ce dossier délicat, à un niveau acceptable pour le monde du commerce. » ” particulières sont prévues quand il existe des impossibilités techniques, telles les contraintes touchant à la solidité de l’édifice (mur porteur, par exemple). Il faut l’expliquer dans le dossier pour justifier le recours. Qui plus est, sont prises en compte pour les constructions existantes les contraintes topographiques et les problématiques de conservation du patrimoine architectural. Des dérogations sont prévues », assurent les représentants de l’Etat, en précisant que l’impact économique peut également faire l’objet d’une attention particulière « quand des disproportions sont manifestes entre les améliorations apportées en termes d’accessibilité et les conséquences sur la vie de l’établissement ». On peut ne pas avoir les moyens financiers de réaliser l’accessibilité ou bien démontrer que le coût des travaux aura une incidence néfaste sur le bilan économique. Mais là encore, il faut pouvoir apporter toutes les justifications nécessaires (éléments comptables) dans le dossier soumis à la DDT. Enfin, concernant les travaux, il faut savoir que le dépôt du permis de construire s’effectue auprès de la mairie de la commune (service urbanisme) où se trouve localisé l’ERP et qu’il est impératif de faire établir une attestation de fin de travaux de respect des règles de sécurité et accessibilité, celle-ci devant être réalisée par un bureau de contrôle. T é m oignages A nticipation gagnante Pascal Folleau (Hôtel Arcombelle à Montigny-le-Roi) Patron de l’hôtel Arcombelle à Montigny-le-Roi, qu’il a repris en 1994, Pascal Folleau peut faire figure d’exemple. Dans un pays où la procrastination (remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui) est un mode de fonctionnement fréquent et assez généralisé, il fait la preuve que l’anticipation peut être bonne pour les affaires, même lorsqu’il s’agit de mettre en application une loi – une de plus ! – pouvant apparaître contraignante au départ. Ou comment faire d’une contrainte un atout ! « Quand la loi sur l’accessibilité est sortie, en 2005, j’ai eu l’opportunité de m’informer très vite sur le sujet, en assistant à diverses réunions, notamment, explique le Président des Logis de la Haute-Marne. J’ai eu, qui plus est, la chance de compter dans mon équipe, une personne qui s’est immédiatement bien impliquée dans ce dossier. Cela nous a motivé à mettre en place notre plan d’actions destiné à répondre aux nouvelles normes, de la même manière que nous l’avons fait pour la sécurité incendie. » Dès 2007, il a commencé à doter son établissement d’un ascenseur, avant de s’attaquer à la mise aux normes des toilettes et d’équiper deux chambres destinées à l’accueil de personnes handicapées. « Se lancer dans ce type d’opération, quand on occupe un bâtiment datant de 1850, oblige à faire des choix assez radicaux, mais des choix stratégiques pour l’avenir. Pour intégrer l’ascenseur, colonne vertébrale du projet d’accessibilité, nous avons du supprimer deux chambres, en effet. C’est perdre en quantité pour gagner en qualité. Qualité de vie pour nos clients handicapés, d’abord, mais aussi pour tous les autres. Quand on arrive avec de lourds bagages, ou qu’on est bien fatigué de sa journée, on est content de trouver l’ascenseur », indique Pascal Folleau, en faisant remarquer que cet outil a eu un impact également positif en réduisant la pénibilité pour le personnel. « Tout le monde en sort gagnant, ce n’est que du positif » estime le patron, heureux d’avoir anticipé, alors même que l’horizon 2015 semblait bien éloigné. « On a toujours intérêt à travailler sans avoir la pression du temps », complète-t-il. De la même manière, il a pu effectuer et obtenir, toujours sans pression, ses demandes de subventions dans le cadre de la modernisation de l’hôtellerie auprès du Conseil général et de la Région, et a perçu des aides qu’il estime satisfaisantes, ayant couvert « environ 50 % de la dépense ». Il est fier d’avoir pu refaire des toilettes qui avaient pris de l’âge et d’avoir doté les chambres « handicapés » des appareillages et accessoires requis. « Ce n’est plus comme il y a 20 ans, les accessoires contemporains sont design et de belle facture, cela ne fait plus hôpital. La douche à l’italienne, c’est un plus certain », détaille Pascal Folleau, lequel a fait par ailleurs installer des distributeurs électriques de savon et d’air chaud améliorant encore les conditions d’hygiène. « On ne reviendrait pas en arrière, même si les gens ne se rendent pas compte de l’énergie déployée et des progrès réalisés puisqu’ils sont là et que c’est devenu une évidence », lâche cet hôtelier dynamique ayant décroché il y a trois ans le label « Tourisme & Handicap ». Une reconnaissance qui ne le laissera pas s’endormir sur ses lauriers. Il travaille actuellement avec son équipe sur les aménagements à réaliser à destination des handicapés auditifs et visuels. Et, une fois encore il fait appel à la CCI pour l’aide au montage de dossier. « Nous avons, en la personne de Benoit Fedeli, un interlocuteur avec qui on peut explorer toutes les possibilités, envisager les aides potentielles, ce qui est particulièrement utile dans l’ingénierie du projet », conclut-il, toujours prêt à prêcher la bonne parole auprès de ses collègues des Logis de France, et des autres. Celle de l’anticipation gagnante ! T enir com pte du patrim oine arch itectu ral Dominique Guy (Hôtel des Remparts à Chaumont) Dominique Guy et son époux Gérard, dirigent l’hôtel-restaurant des Remparts à Chaumont depuis 25 ans et, pour eux, la question de l’accessibilité n’est pas une affaire aisée à solutionner, loin s’en faut, même en y mettant de la bonne volonté. « Cela fait plus d’un an que nous avons ouvert ce dossier et, compte tenu du caractère architectural de l’ancienne bâtisse qui abrite notre établissement et des trottoirs étroits qui l’entourent (angle des rues de Verdun et TourCharton) dans le Vieux-Chaumont ce n’est vraiment pas simple. Le chemin vers la solution risque d’être long, si tant est qu’il existe une solution », estime la proprié- taire en soulignant qu’elle a fait intervenir dès octobre 2011 un professionnel habilité à l’audit sécurité-accessibilité. Pour ce faire, elle est passée par la CPIH (Confédération Professionnelle des Indépendants de l’Hôtellerie), un des grands syndicats hôteliers français, dont Gérard Guy est d’ailleurs le Président national. « Ce spécialiste des audits “handicap” échange sur le dossier avec les services intéressés et avec un architecte, mais nous nous dirigeons vers une demande de dérogation. En espérant pouvoir l’obtenir... » déclare Domnique Guy, prompte à demander davantage de souplesse à l’Etat, voire à envisager des alter- natives auxquelles le législateur n’a pas forcément pensé. « Au niveau de notre syndicat, nous avons eu très récemment une réunion de travail durant laquelle l’idée d’une forme de mutualisations entre établissements d’une même ville a été émise pour la mise à disposition de chambres « handicapés ». Dans une commune de la taille de Chaumont qui doit compter 230 chambres d’hôtel au total, nous pouvons flécher les clients vers les établissements chez qui l’accessibilité est possible et réalisée, disposant d’ascenseur, par exemple. » Pour elle et ses collègues de la CPIH, il ne s’agit pas de botter en touche, mais d’aborder le sujet avec pragmatisme, notamment en cette période de crise, la situation se faisant plus tendue dans les entreprises. « Les entreprises pourront-elles réaliser les investissements énormes demandés alors qu’elles sont fragilisées par la crise ? Attention, certaines n’y survivront pas... » N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 13 Dossier Dossier (SUITE) “ Mises aux normes d’accessibilité 2015 I nf orm ations pratiq u es Les q u atre pil iers de l a l oi de 2 0 0 5 1. L’ accessibilité pour tous sans exclusion 3. Des changements progressifs jusqu’en 2015 La loi prend en compte toutes les formes de handicap : moteurs, sensoriels, cognitifs, psychiques. Elle concerne les personnes handicapées, les personnes à mobilité réduite, y compris de manière temporaire. La loi impose des résultats selon un calendrier précis de mise en œuvre et elle prévoit des sanctions. 2. L’ accessibilité de l’ensemble de la chaîne des déplacements Pour la première fois, une loi considère de façon intégrée le cadre bâti, les espaces publics, la voirie, les systèmes de transport et leur intermodalité. L’enjeu est bien d’éliminer tout obstacle, toute rupture dans le cheminement des personnes atteintes d’une quelconque déficience. 4. Une accessibilité concertée La loi est le fruit de la concertation avec les associations représentant les personnes handicapées. Celles-ci sont régulièrement entendues au sein des différentes instances créées pour la mise en œuvre de la loi. La mise en œuvre de la loi est évaluée tous les trois ans lors de la Conférence nationale du handicap, laquelle est suivie d’un rapport du gouvernement au parlement. (source : MEDDE - Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Energie) S e f aire aider f inanciè rem ent D es su b v entions possib l es Outre les aides financières spécifiques aux hôteliers (destinées à la modernisation des établissements, comprenant des travaux extérieurs d’accessibilité pour les personnes handicapées) pouvant être octroyées par le Conseil général de la Haute-Marne (consulter son guide des aides ou contacter la DDAT, Direction du Développement et de l’Animation du Territoire, au 03 25 32 86 02), des financements sont possibles dans le cadre des ORAC (Opération de Restructuration de L’Artisanat et du Commerce). Deux types d’aides existent, le premier portant sur le diagnostic accessibilité, le second sur le financement de travaux. Parmi les conditions d’éligibilité à ces aides, il faut que les entreprises aient plus de 6 mois d’existence, qu’elles aient moins de 10 salariés dans leur effectif, et qu’elle réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 1 000 000 €. (Certaines activités sont exclues du dispositif). Pour plus de renseignements vous pouvez contacter le Pays dont vous dépendez : n Pays Nord Haut-Marnais : Pauline Amiable au 03 25 55 28 20 n Pays de Chaumont : Alban Frère au 03 25 31 67 37 n Pays de Langres : Pierre Blandin au 03 25 88 04 04 D if f é rents ty pes de h andicap Les aménagements à réaliser doivent prendre en compte tous les handicaps : psychique et intellectuel, moteur, visuel et auditif. Il faut également consi- 14 N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 dérer les personnes subissant un handicap temporaire (jambe dans le plâtre...) et celles pouvant être « ralenties » : grossesse, personnes âgées, utilisateurs de poussettes… « On considère que 10 % de la population est concernée », rappelle-t-on à la CCI. ” B ien s’ inf orm er, s’ au to- é v al u er U n gu ide pratiq u e à v otre disposition à l a C C I Votre CCI, conjointement avec ses consœurs de ChampagneArdenne (Aube et Marne), vient d’éditer un guide pratique en 16 pages qui propose la synthèse des principaux textes réglementaires relatifs à la loi sur l’accessibilité. On y trouve des recommandations et préconisations utiles. Y sont notamment abordées les problématiques liées à l’entrée de l’établissement, aux escaliers, aux conditions de parking, etc. Y sont également traitées les dérogations. Après avoir pris connaissance de ce document simplifié, il est possible (et même recommandé) d’aller à la fin du document pour répondre à un questionnaire d’autoévaluation. Ce dernier est différent selon que vous êtes commerçant, artisan, prestataire de services ou hôtelier. GUIDE PRATIQUE Commerces, CHR, prestataires de services L’accessibilité des personnes en situation de handicap Nouvelles normes pour les commerces et les services Êtes-vous prêts pour 2015 ? Octobre 2012 Novembre 2012 Ce guide pratique est téléchargeable au format pdf sur www. champagne-ardenne.cci.fr ou sur le site internet de la CCI 52 (www. haute-marne.cci.fr, rubrique « Infos pratiques ») et il est disponible en version papier auprès de votre CCI. S é cu rité et accessib il ité , u ne com m ission dé partem ental e : l a C C D S A Il existe une commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité (CCDSA) dans chaque département. Celle-ci est consultée par le préfet sur la sécurité, notamment contre les risques d’incendie et de panique, et sur l’accessibilité aux personnes handicapées, des établissements recevant du public et lors des demandes de déroga- 1 tion aux règles d’accessibilité relatives à la voirie, aux bâtiments d’habitation collectifs, aux lieux de travail et aux établissements recevant du public (ERP). Elle émet un avis sur les demandes d’autorisation ou de dérogation. Les associations de personnes handicapées y sont représentées. (source : MEDDE) V os contacts À la CCI Adeline Lenoir – Service Commerce Tél. : 03 25 84 30 50 – [email protected] Benoit Fedeli – Service Tourisme Tél. : 03 25 07 32 00 – [email protected] À la DDT Direction Départementale du Territoire de la Haute-Marne 82, rue du commandant Hugueny à Chaumont Tél. : 03 25 30 79 79 La CCI Haute-Marne organisera au cours de l’année 2013 des réunions d’information sur le thème de la mise en accessibilité des ERP. Trio gagnant développement T rio G agnant du D é v el oppem ent ORTHOBOOTS : q u an d maî tres b ottiers et p odo- orth é s is tes s e ren c on tren t. . . Le contex te Lorsqu’en 2010, la société Le Chameau décide de fermer son site de Chateauvillain, Jean-Yves Pérez prend contact avec le groupe Lafuma, dont dépend Le Chameau, et leur propose de reprendre une partie du personnel pour lancer la fabrication d’une gamme de produits chaussants adaptés aux pieds sensibles. Un accord avec le groupe Lafuma se dessine, prévoyant une offre préférentielle pour le bâtiment et les équipements et un accord temporaire de sous-traitance pour lancer la nouvelle activité. En novembre 2011, force est de constater que l’accord initialement prévu ne peut être mené à son terme en raison des dernières exigences du groupe. L’implantation semble bien menacée mais c’est sans compter sur la volonté de M. Pérez et des ex-salariés de Le Chameau qui croient fermement à leur projet ! L’ opé ration La décision est alors prise de partir de zéro pour la création d’Orthoboots. Il faut trouver un local et les machines indispensables au process. Il convient également de reprendre le business modèle puisqu’il n’est plus question de sous-traitance et que le temps défile très vite ! Le 29 décembre 2011, un bail est signé en partenariat avec Ecosunexpert pour la location de 893 m² sur le parc photovoltaïque de Chaumont Semoutiers. Sept ex-salariés de Le Chameau rejoignent M. Pérez pour démarrer l’activité et le 30 août dernier, l’inauguration du site est dignement fêtée : les invités constatent la qualité et le savoir-faire des maîtres bottiers, heureux de montrer leur dextérité et leur productivité. Orthoboots a été soutenue dès le début de son projet par Haute-Marne Expansion, qui l’a accompagnée dans les différentes négociations, et en appui avec la plateforme d’initiative locale Haute-Marne Initiative portée par la CCI, qui a mené un travail de fond sur ce dossier. Le Conseil régional, le réseau Entreprendre Champagne-Ardenne et EDF sont également intervenus au travers de prêts ou d’avances remboursables. D’un point de vue stratégique, Jean-Yves Pérez a associé au capital et dans sa démarche, un groupement de podo-orthésistes. L’objet de ce partenariat est de développer des produits chaussants sur mesure, principalement des bottes : le podo-orthésiste définit les paramètres spécifiques, les transmet à Orthoboots qui réalise le modèle et le produit fini. Il convient de noter que cette réponse au marché est tout à fait innovante puisque Orthoboots est la première entreprise à intégrer cette chaîne de valeurs ! Par ailleurs, et afin d’assurer le volume de lancement, des contacts poussés ont été pris avec des marques renommées dans les domaines du vêtement d’extérieur (chasse, pêche, randonnées…). « Le savoir-faire des maîtres bottiers. » Les perspectives s’annoncent favorables face à un marché du temps libre qui est en constante évolution. Mais Orthoboots, fort de son expérience avec les podo-orthésistes, réfléchit déjà à d’autres lignes de produits tels que les chaussures et bottes de sécurité sur mesure ! Les ré su l tats • o t 2012 l’unité de production est opérationnelle. Les prototypes sont réalisés. • eptembre 2012 franc succ s de la présentation des lignes orthopédiques au salon biennal de la podo-orthésie à Clermont. • ctobre 2012 les premi res livraisons sont effectuées. Les f acteu rs cl é s du su ccè s • Motivation et ténacité des créateurs. • avoir-faire reconnu des ma tres bottiers. • rojet d’entreprise novateur et fédérateur. • n positionnement 100 % produit français. • Le partenariat podo-orthésistes. R egard su r l ’ opé ration « Nous avons du compenser par une énergie phénoménale pour trouver le site, les machines, les financements afin de récupérer le temps perdu par les indécisions de Le Chameau. Pendant plus d’un an, nous avons du trouver des solutions et assurer les paiements engagés ! Le démarrage a été pour le moins très laborieux mais nous avons pu soutenir notre projet grâce aux structures d’accompagnement qui ont cru en nous et ne nous ont jamais laissés ! C’est aussi important, dans les grands moments de doute, de savoir que nous pouvons avoir une oreille attentive ! » Jean-Yves Pérez – Dirigeant d’Orthoboots Jean-Yves Pérez et son équipe. Contact : Haute-Marne Expansion : Jean-Michel D’Hondt : 06 81 06 73 26 [email protected] N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 15 Tourisme-Loisirs T ou rism e - Loisirs O pé ration « Esprit f estiv al » : des adh é rents m ob il isé s ! Catherine Cocteau a remis le Trophée du meilleur commerçant 2012 à Alexandra Nottat. festival international de Photo Animalière et de Nature de Montier-en-Der qui a lieu tous les ans mi-novembre. En signant cette charte, les adhérents s’engagent à promouvoir le festival tout au long de l’année. Pour les remercier de leur mobilisation et leur faire découvrir, ou redécouvrir, les Contact : Delphine Serrette : 03 25 07 32 12 [email protected] U n grand spectacl e é q u estre à ne pas m anq u er à M Artistes de renom dans le milieu du cheval, Sacha Houcke et Gaby Dew proposent leur nouveau spectacle « La magie du Cheval ». Pour leur saison 2013, et pour la 2ème année consécutive, le site du Haras national de Montier-en-Der les accueillera de juin à septembre. Ce spectacle se déroulera sous chapiteau et offrira au public de nombreux numéros très variés, qui mêlent le dressage de chevaux, de poneys, ou encore de chèvres, des acrobaties aériennes, de la voltige à cheval et de l’équitation de Haute-Ecole (forme la plus aboutie de l’art équestre). Le rire sera également au rendez-vous avec la présence d’un clown qui animera l’ensemble du spectacle. Sacha Houcke et Gaby Drew sont des artistes issus de la plus pure tradition du cirque. Le 1er vient d’une famille installée dans cet art du spectacle depuis six générations. Dresseur accompli, il a présenté tous types d’animaux, chevaux, éléphants, girafes, hippopotames, lamas, tigres,… dans les plus grands cirques du monde. 16 N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 ontier- en- D er Gaby Dew, née d’une mère danseuse et d’un père acrobate, a également une solide expérience dans le milieu du cirque à l’international. Elle a aussi participé à différents festivals équestres comme « Crinière d’or » à Avignon et « Equestria » à Tarbes. Le spectacle « La magie du cheval » dure environ 1h30. Les représentations auront lieu de juin à septembre 2013, les mercredis et dimanches à 15h et le vendredi à 20h. Tarifs Loges (bords de piste) : Enfants (de 4 à 12 ans) : 9 € Adultes : 14 € Gradins : Enfants : 8 € Adultes : 12 € Groupes (à partir de 10 personnes) Enfants : 6 € Adultes : 9 € Si vous souhaitez offrir un cadeau à vos salariés, ou leur faire bénéficier de tarifs préférentiels, des prix spé- Tout l’été au Haras National du 28 juin au 1er septembre 2013 Les mercredis et dimanches - 15h Les vendredis - 20h • Sous chapiteau • Animations les samedis - 15h Renseignements à l’Office du Tourisme de Montier-en-Der Tél. 03 25 04 69 17 ou 06 19 53 22 83 Licences n° 2-1023023 / 3-1023024 Création Impression IMB Bayeux 02 31 51 63 20 Pour cette 2ème édition, ce sont 80 commerçants, artisans, prestataires de service, hôteliers-restaurateurs et industriels du nord haut-marnais qui ont signé la charte d’adhésion à l’« Esprit festival » (contre 38 l’an dernier). Cette opération consiste à créer un réseau d’ambassadeurs économiques du lieux phares de cette manifestation, une visite guidée du festival était organisée à leur intention dimanche 18 novembre. Près de 40 personnes y ont participé. A cette occasion, les acteurs économiques ont voté pour leur photo préférée. La photographie sélectionnée, « Aurore boréale yukonnaise » a permis au photographe Nicolas DORY de remporter le Prix du Commerçant (un bon d’achat de 1000 €, à valoir chez un ou plusieurs des 80 membres de l’« Esprit festival »). Cette visite s’est terminée avec la remise du trophée du meilleur adhérent de cette opération (meilleure mise en valeur du kit de communication et du festival photo dans son établissement). Mme Catherine Cocteaux, propriétaire de la bijouterie « L’Ecrin » à Wassy, qui l’avait remporté en 2011, l’a remis à Mme Alexandra Nottat, gérante de l’institut de beauté « Aphrodite » de Montier-en-Der. Elle le conservera jusqu’au prochain festival, date à laquelle le trophée sera remis en jeu. Si vous aussi vous souhaitez faire partie du réseau des ambassadeurs du festival photo de Montier-en-Der, contactez la CCI Haute-Marne ! ciaux sont proposés pour les comités d’entreprise. Renseignements et réservations : 06 19 53 22 83 Office de tourisme de Montier-en-Der : 03 25 04 69 17 Challenges plus L’ actu C C I Challenges plus En sav oir pl u s U ne é tu de pou r m ieu x connaî tre l es consom m ateu rs h au t- m arnais Repères économiques nationaux SMIC 1er JANVIER 2012 (source : JO du 29/06/12) SMIC brut horaire 9,40 € Salaire mensuel minimum 1 425,67 € (pour une durée de 151,67 heures de travail) Sécurité sociale pour l’année 2012 Plafond mensuel 3 031 € (arrêté du 30/12/11) L’Observatoire Economique (porté par la CCI et le Conseil général) et le service commerce de la CCI Haute-Marne mènent une grande enquête sur les attentes et les comportements d’achat des consommateurs du département. Celle-ci a débuté en octobre 2012 et s’achèvera en décembre 2013. Elle se compose de deux vagues d’enquêtes auprès de 1000 ménages, dont la première vient de prendre fin, et de deux séances de travail constituées de 8 personnes qui caractérisent au mieux la diversité des consommateurs haut-marnais. Un manque de données locales La mise en place d’une telle démarche vient du constat qu’il existe peu de données sur le comportement d’achat et les attentes des consommateurs haut-marnais. Les conclusions faites au niveau national montrent que les comportements d’achat changent compte-tenu des innovations apportées ces dernières années dans la vente et la distribution des produits, notamment via l’utilisation d’Internet. Mais ces nouvelles tendances concernent-elles la Haute-Marne ? Sommes-nous également touchés par ces changements ? Sur quels critères reposent le choix du lieu d’achat quand on habite dans le département ? Quelles sont les attentes des clients haut-marnais ? Trouventelles localement une réponse adaptée ? Cette enquête a pour but de répondre à toutes ces interrogations. Les enjeux de cette démarche Deux objectifs principaux sont visés : n Comprendre les motivations des consommateurs quant aux choix des lieux de commerce, leurs comportements d’achat ainsi que leurs attentes. n Définir des stratégies commerciales et des plans d’actions en corrélation avec la structure concurrentielle et avec les attentes des clients actuels et potentiels. Ainsi, cette étude permettra : n De compléter l’étude de l’offre réalisée pour l’atlas du commerce (actualisation en 2013) par l’étude de la demande et de disposer ainsi de l’ensemble des données pour analyser finement les pôles et les sites commerciaux. n D’aider les associations de commerçants dans la définition de leurs cibles de clientèles, de leur positionnement ou encore dans le choix des actions adaptées aux attentes de leurs clients. n D’informer les décideurs politiques pour partager des connaissances utiles à la prise de décision. Les acteurs mobilisés et le planning opérationnel L’étude s’appuiera sur un comité technique réunissant l’Observatoire Economique et le service commerce de la CCI Haute-Marne et un représentant des trois principales villes, et sur un comité de pilotage constitué des membres du comité technique, des représentants du Conseil général et des Présidents des UCIA du département. Trois communiqués de presse, en décembre 2012, juillet 2013 et décembre 2013, permettront de faire le point sur les résultats obtenus et les étapes à venir. L’étude sera couplée avec la mise à jour de l’Atlas du Commerce qui se déroulera durant l’année 2013. Les ménages du département sollicités La 1ère vague d’enquête a débuté le 22 octobre et s’est poursuivie sur le mois de novembre. Les ménages haut-marnais ont répondu sans difficulté particulière aux enquêteurs, même si les personnes âgées ont souvent eu plus de mal à s’exprimer sur leurs achats pour certains produits comme l’électroménager, l’informatique ou encore le mobilier. Les premiers résultats ont été livrés mi-décembre. Première réunion du Comité de Pilotage Le rapport d’analyse a été présenté aux membres du comité de pilotage le 7 décembre 2012. Outre les enseignements de l’enquête, il s’agira aussi de préparer la première table ronde avec les consommateurs qui suivra quelques semaines plus tard. Ce temps de rencontre avec des habitants apportera une connaissance sur la diversité des attentes en matière de consommation. La composition du groupe est donc très importante car il faut que les participants soient d’âges différents, qu’ils aient des modes de vie différents et qu’ils s’expriment librement pour que les échanges soient riches. Contacts : Observatoire Economique – Frédérique Levrero 03 25 30 32 97 – 06 77 85 13 44 [email protected] Service commerce – Nicolas Magnin 03 25 07 32 37 – 06 77 85 13 43 [email protected] Taux de chômage (données CVS*) source : Insee, Taux de chômage localisés 2e trimestre 2012 en % (résultats provisoires) France métropolitaine 9,7 % Champagne-Ardenne 10,4 % Haute-Marne 9,4 % Ardennes 12,2 % Marne 9,5 % Aube 11,2 % *Les chiffres CVS (corrigés des variations saisonnières) sont des chiffres “théoriques” qui ont tendance à lisser les effets liés à la saisonnalité de l’emploi, contrairement aux chiffres bruts qui retranscrivent exactement le chiffre effectif des demandeurs d’emploi inscrits à un moment donné. Demandeurs d’emploi catégorie A* (données brutes en milliers) Octobre 2012 France métropolitaine 3 144,0 Champagne-Ardenne 68,5 Haute-Marne 8,3 Ardennes Marne 15,9 27,7 16,6 Aube source DARES * À partir de février 2009, les données sur les demandeurs d’emploi sont présentées selon de nouveaux regroupements statistiques (catégories A, B, C, D, E). La catégorie A correspond aux personnes inscrites à Pôle emploi et qui n’exercent aucune activité. Coût de la construction 2e trimestre 2012 • Indice du coût de la construction des immeubles à usage d’habitation (ICC)* 1 666 • Indice des loyers commerciaux (ILC)** 107,65 * Référence 100 au 4e trimestre 1953 * Base 100 au 1er trimestre 2008 3e trimestre 2012 • Indice de référence des loyers* 123,55 * Référence 100 au 4e trimestre 1998 Prix à la consommation Indice Insee base 100 en 1998 (série hors tabac) Novembre 2012 124,61 Production industrielle Indice agrégé CJO-CVS (industrie) Indice Insee base 100 en 2005 Octobre 2012 88,5 P.I.B. en milliards d’euros en 2010 (base 2005 - données provisoires) • France métropolitaine 1 897,5 • Champagne-Ardenne 35,0 P.I.B. par habitant en euros en 2010 (base 2005 - données provisoires) • France métropolitaine • Champagne-Ardenne N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 013 30 135 € 26 262 € 17 Challenges plus L’ actu C C I Challenges plus H au te- M arne I nitiativ e ( H M I ) ré com pense Pour la 6ème année consécutive, l’association Haute-Marne Initiative a organisé les « Rencontres de la création et reprise d’entreprise », en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie et la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Haute-Marne. Celles-ci ont eu lieu le 5 novembre 2012, à Saint-Dizier. Cette cérémonie vise à mettre à l’honneur les créateurs et repreneurs d’entreprise du territoire de l’année écoulée. C’est aussi l’occasion pour l’association HMI de remettre un chèque de 1 000 € à l’entrepreneur de l’année. Bilan annuel de Haute-Marne Initiative Depuis sa création, à fin 2011, HMI a octroyé près de 4 M€, pour 461 dossiers, ce qui a permis la création ou le maintien de plus de 1 500 emplois sur le département. HMI est un fonds de prêt. A fin 2011, le fonds consolidé était de 1,7 M€. Sur ces fonds, les principaux abondeurs sont la Chambre de commerce et d’industrie pour 31 %, puis le Conseil régional pour 27 %, puis viennent la CDC, le Conseil général de Typologie des entreprises aidées la Haute-Marne, le GIP et le Feder, pour ne citer que les principaux. A fin 2012, 51 prêts ont été octroyés, représentant un montant total de 485 000 €. 126 emplois ont été créés ou maintenus. Les structures juridiques 42 % 9% 34 % 2% Entreprise Individuelle SARL EURL Création 58 % SCOP 29 % 26 % Reprise SA - SAS Zoom sur des entrepreneurs qui redonnent vie au milieu rural Eclaron, village situé sur la route du Lac du Der, qui draine bon nombre de touristes, retrouve depuis début 2012 son dynamisme avec la reprise de trois commerces de proximité au centre du village : La boutique de fleurs « Lili Fleurs », reprise par Elodie Chompret « L’épicerie l’express », reprise par Delphine Rosette La boulangerie pâtisserie « Maison Delbé » reprise par Arnaud Delbé. Ces trois nouveaux entrepreneurs participent au développement rural et permettent à tout un village de bénéficier de commerces de détail indispensables à leur quotidien. Bravo à ces jeunes commerçants qui s’investissent pour faire revivre un village et recréer du lien social avec les habitants d’Eclaron. 18 N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 013 Challenges Challengesplus plus ses cré ateu rs et repeneu rs d’ entreprise Les moments forts de la soirée Les diplomés 2012 en images Remise du chèque de 1 000 € Au total, 65 diplômes sont remis aux créateurs et repreneurs de l’année 2012. Le chèque de 1000 € a été attribué à Mme Delphine ROSETTE, qui a repris l’épicerie “L’épicerie l’express”, à Eclaron. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Lancement du prêt d’honneur “croissance” Ce prêt d’honneur permet à la jeune entreprise de financer le développement de son activité. Le suivi par Haute Marne Initiative, lié au mode de décision d’attribution du prêt d’honneur et au suivi qui en découle, favorise l’effet levier sur le prêt bancaire qui complète les besoins financiers pour les investissements nécessaires au développement de l’entreprise. Objectifs Accompagner les entreprises du territoire par un développement de leurs activités. Eligibilité - Avoir bénéficié d’un prêt d’honneur « création » - Investissement matériel d’équipement - Entreprise de 3 à 6 ans d’expertise - Montant de 3 000 à 15 000 € Le premier dossier de prêt croissance a été remis à Romain Colson, gérant du Relais des Nations, restaurant implanté à Saint-Dizier. Informations prêt d’honneur « croissance » : Delphine Collinet : 03 25 07 32 30 1) Carole Burtin - Yaquoila / 2) Johann Catherinet - ACC Serrurerie Menuiserie 3) Elodie Chompret - Lili Fleurs / 4) Véronique Costant - Au p’tit bonheur 5) Muriel Dominguez - Le Palais de la Gourmandise / 6) David Marchal - DM Expertises 7) Marguerite Marchal - 1000 Mondes / 8) Cyril Marchand - la Grillad’hier 9) Laurent Moret - Sushi Tan’Chi / 10) Jean-Yves Perez - Orthoboots 11) Julien Renard - Le Leprechaun Irish Pub / 12) Pascaline Taillandier - Instant Beauté 13) Katia Witczak - Je Console / 14) Delphine Rosette - L’épicerie L’express 15) Thomas Viot - Innovation Durabilité des toitures [email protected] N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 013 19 Infos générales et juridiques Infos générales et juridiques R S I P ré v ention P ro, l e program m e de pré v ention des risq u es prof essionnel s du R S I Le Régime Social des Indépendants, régime de protection sociale des travailleurs indépendants, artisans, commerçants et professions libérales, ne dispose pas de médecine du travail, ni de risque accident du travailmaladie professionnelle. Les travailleurs indépendants étant exposés aux mêmes risques d’origine professionnelle que les salariés, le RSI a développé le programme RSI Prévention Pro et souhaite offrir à ses assurés : • une consultation médicale adaptée à leur pratique professionnelle et réalisée par leur médecin traitant, • des conseils simples de prévention pour les aider à faire évoluer leurs conditions de travail et ainsi protéger leur santé. Ce programme, présenté au Conseil National de l’Ordre des médecins, ainsi qu’aux instances conventionnelles nationales et régionales, a été expérimenté en 2010 auprès des coiffeurs et des boulangers, pâtissiers, confiseurs, dans les régions Picardie et Pays de la Loire. En 2012, il a été déployé au niveau national auprès des coiffeurs ainsi qu’aux exploitants de pressing et aux taxis. Retrouvez le détail de ce programme et la marche à suivre pour en bénéficier sur www.rsi.fr F orm ation ob l igatoire h y giè ne al im entaire en restau ration com m ercial e La loi du 27 juillet 2010 impose, depuis le 1er octobre 2012, la présence d’au moins une personne formée à l’hygiène alimentaire dans l’établissement. Cette obligation légale est précisée dans le décret n° 2010-731 du 24 juin 2011. Sont soumis à ce décret, les établissements de restauration commerciale relevant des secteurs d’activités suivants : n restaurations traditionnelles (5610A), n cafétérias et autres libres-services (5610B), n restauration de type rapide (5610C). Le non-respect de cette exigence fera l’objet d’une mise en demeure adressée au responsable de l’établissement accompagné du rapport d’inspection lui enjoignant de suivre la formation dans un délai de 6 mois. En cas de non-exécution, une contravention de 5ème classe sera appliquée. Afin de répondre à cette obligation, la CPIH (Confédération des Professionnels Indépendants de l’Hôtellerie) Grand Est organise des stages de formations à l’hygiène sur Chaumont, à l’Hôtel des Remparts. Leur coût est de 450 € pour les adhérents CPIH et de 600 € pour les nonadhérents. Pour plus d’informations concernant cette loi, consultez les documents nommés cidessous, disponibles sur le site internet de la CCI Haute-Marne, www.haute-marne.cci.fr : - Le décret n°2011-731 du 24 juin 2011 - La fiche pratique Formation Obligatoire à l’Hygiène Alimentaire en Restauration Commerciale - La liste des Diplômes définie par arrêté du 25.11.2012 Contact CPIH Grand Est : Hervé BESA : 06 73 68 55 64 - [email protected] Contact CCI : Benoit Fedeli : 03 25 07 32 00 [email protected] Le correspondant Env ironnem ent… Dans l’entreprise, les questions environnementales sont souvent dispersées entre les responsables Qualité et Sécurité. Le but du séminaire « correspondants Environnement », mis en place par la CCI Champagne-Ardenne, est précisément de former un salarié référent dans l’entreprise pour tout ce qui touche à l’environnement et au développement durable. En deux jours, la personne acquiert les bases 20 N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 013 C arriè re innov ation : des é tu diants pou r v os proj ets d’ innov ation Ce dispositif a pour objectif d’aider les entreprises à recruter des étudiants qualifiés (BAC+4 à BAC+8) pour participer à leurs projets de recherche, de développement ou d’innovation. Carrière Innovation est une action destinée à favoriser à la fois l’innovation dans les entreprises de la région et l’insertion des jeunes diplômés de haut niveau dans le tissu économique local. Menée de façon concertée avec les établissements d’enseignement supérieur, l’action permet l’accompagnement des entreprises pour identifier les formations et les compétences dont elles ont besoin. La relation est faite entre les établissements et les chefs d’entreprises qui souhaitent recruter des stagiaires, des jeunes diplômés ou des doctorants. Cette démarche se base sur des aides financières complémentaires qui permettent de répondre de façon adaptée aux projets d’innovation des entreprises. Les projets accompagnés concernent à la fois la mise en place de nouveaux outils de production, le développement de nouveaux produits, l’optimisation de process… Depuis le début de l’action en 2011, plus de 50 entreprises champardennaises ont embauché ou sont en phase de recrutement d’étudiants. Cette action, conduite par l’Agence pour la recherche et l’innovation de ChampagneArdenne CARINNA, bénéficie du soutien financier de la Région Champagne-Ardenne, de la DIRECCTE Champagne Ardenne et des Fonds Structurels Européens. Contact : CARINNA – Aude Jeuland : 03 26 85 85 46 – [email protected] u ne prem iè re en C h am pagne- A rdenne techniques, réglementaires, normatives, les contacts idoines en Champagne-Ardenne, et devient ainsi l’interlocuteur dédié pour toutes les questions liées à l’environnement : réglementation et ICPE, la gestion des déchets, l’eau, le bruit et les vibrations, les gaz à effets de serre, etc. Les intervenants sont tous experts dans leur domaine, que ce soit la Dreal Champagne-Ardenne, l’Afnor ou encore des bureaux d’étude. Le prochain séminaire est programmé à Reims, dans les locaux de la CCI, les jeudi 17 et vendredi 18 janvier 2013. Le nombre d’inscrits au sein d’une même société est limité à deux. Les entreprises de toute la région peuvent y participer, quel que soit leur lieu d’implantation. Renseignements et inscriptions : CCI Champagne-Ardenne : Margot Liatard 03 26 69 02 55. Se développer en SUD CHAMPAGNE Votre immobilier industriel « Prêt A Construire » La solution PAC IMMO Sud Champagne Votre développement vous conduit à rechercher un nouveau bâtiment industriel en Sud Champagne ; Vous souhaitez acquérir un bâtiment industriel, construit selon les normes en vigueur, sur un Parc d’activités d’excellence ; Les délais nécessaires à la construction d’un bâtiment neuf vous font craindre de ne pas être au rendez-vous de vos marchés. La CCI Haute-Marne a déposé pour vous 3 permis de construire de bâtiments industriels, sur les Parc d’activité de Saint-Dizier, Chaumont et Langres. Vous êtes ainsi libéré des contraintes administratives et pouvez vous concentrer, avec notre contractant général, uniquement sur la construction. Dans six à sept mois, vous pourrez déjà entrer dans vos nouveaux bâtiments. Contact : Philippe Charmont - Responsable des implantations Tél. : 03 25 07 32 00 - [email protected] Immobilier d’activités & foncier Vous recherchez un local d’activités à la vente ou à la location en Haute-Marne ? Contact : Sandrine Chaumont – Chargée de la gestion de l’information – Tél. : 03 25 30 32 93 Haute-Marne Expansion – www.hautemarneexpansion.com L oc au x in du s triel s dis p on ib l es Pour en savoir plus, contactez à la CCI : Sandrine Chaumont – Tél. 03 25 30 32 93 A rrondissem ent de C h au m ont ANDELOT Vend 4 500 m² bâtiments + 300 m² de bureaux sur 10 000 m² de terrain clos. Possibilité de division CHAUMONT Loue bâtiment Industriel et Logistique 19 000 m2 divisible La Vendue 433 CHAUMONT Vend bâtiment Industriel 3 390 m2 666 4 CHAUMONT Loue bâtiment Industriel 280 m2 665 CHAUMONT Vend bâtiment 320 m2 + habitation type F7 180 m2 pouvant servir de bureaux 763 CHAUMONT Vend ou loue bâtiment 1 620 m2 sur terrain de 8 035 m2 780 CHAUMONT Loue local d’activités 550 m2 sur 3 faces - fosse - poste de lavage - parking bureaux et salle de réunion à l’étage 850 BETTANCOURT LA-FERRÉE Loue bâtiment de 700 m² avec 96 m² de bureau et quai chargement sur zone activités FRONCLES Vend ou loue bâtiments industriels de 400 m² environ sur terrain clos et espace extérieur pouvant servir d’entrepot (2 bâtiments disponibles et pouvant être loués ou vendus séparément) LIFFOLLE-PETIT Vend ou loue ensemble immobilier comprenant hangar de 540 m², 2 bâtiments accolés de 450 et 600 m² et des bureaux sur environ 3 ha de terrain LIFFOLLE-PETIT Vend ou loue locaux industriels de 1 900 m² avec ateliers, bureaux et sanitaires. Portes sectionnelles. Cabine convenant pour peinture. Hangar de stockage de 900 m². Equipés de chaudière et chauffage biomasse aérotherme. Possibilité de diviser 372 NOGENT Loue bloc pépinière comportant 2 espaces de 15 m , sanitaires, halle industrielle de 95 m 743 SEMOUTIERS Loue 8 Bâtiments industriels à usage de locaux d’activités, de stockage et de bureaux. 18 683 m2 divisibles 744 753 VILLIERS-LE-SEC Loue bâtiment 1 150 m² sur 1 ha de terrain. Proche autoroute Parking VL 306 2 14 101 2 A rrondissem ent de S aint- D iz ier 444 SAINT-DIZIER Loue bâtiment de 970 m² avec atelier + mezzanine + bureaux + locaux sociaux sur zone d’activités en ZFU 500 683 273 BETTANCOURT LA-FERRÉE Loue ou vend bâtiment de 503 m² sur zone d’activités en ZFU 503 SAINT-DIZIER Loue cellule 1 000 m² dans bâtiment de 4836 m² sur site gardienné sur zone d’activités BETTANCOURT LA-FERRÉE Loue local à usage artisanal ou entrepôt de 97 m² avec atelier et bureau 787 SAINT-DIZIER Loue ou vend bâtiment 397 m² avec 2 bureaux + terrain de 455 m² DOULAINCOURT Loue ou vend ensemble immobilier de 2 000 m² avec atelier magasin stockage bureaux sur 4 500 m² de terrain 777 SAINT-DIZIER Vend bâtiment de 5 000 m² sur terrain de 20 000 m² 815 SAINT-DIZIER Vend bâtiment 2 250 m² sur terrain de 25 000 m² 501 GUDMONTDONJEUX Vend bâtiment de 5 000 m² comprenant atelier – entrepôt et bureaux sur terrain de 3 ha – canal et embranchement fer à proximité – zonage AFR et ZRR 615 SAINT-DIZIER Loue local d’activités 360 m² en rez de chaussée + 360 m² à l’étage + bureau 725 Loue bâtiment tertaire de 224,43 m² sur 2 étages équipé en téléphonie et informatique – parking – proche centre ville 849 EURVILLE EURVILLE Vend ou loue entrepôt de 926 m² sur zone artisanale H : 5,11 m 790 SAINT DIZIER Loue 40 m² de bureaux (2) et 18 m² d’entrepôt avec douche en ZFU 858 EURVILLE Loue bâtiment de 279 m² + 240 m² de grenier 840 SAINT-DIZIER 866 PANCEY Vend ensemble immobilier de 7 500 m² sur un terrain de 17 652 m² 855 Loue bâtiment de 380 m² dont bureau + cour 385 m² + terrain 500 m² proche centre ville SAINT-DIZIER Loue entrepôt ou local artisanal 850 m² avec bureau – proche centre ville 263 SAINT-DIZIER Loue bâtiment de 228 m² + petit local sur axe passant 890 SAINT-DIZIER Loue local à usage d’entrepôt ou artisanal de 1097 m² avec quai de chargement et terrain – zone UD du PLU 312 SAINT-DIZIER Loue bâtiment 231 m² à usage d’activités ou entrepôt en centre ville 891 SAINT-URBAIN Loue bâtiment neuf de 500 m² 714 SAINT-DIZIER Loue local d’activités de 490 m² dont atelier – bureaux vestiaire avec pont roulant + à l’étage 120 m² de stockage – réfectoire – douche – en ZFU 431 WASSY Loue bâtiment de 600 m² avec bureau sur 4 500 m² de terrain sur zone artisanale 600 CHALINDREY Loue atelier 260 m + bureau 12 m + vestiaires/sanitaires 20 m2 894 LANGRES Loue bâtiment 2 000 m2 – possibilité division en 3 cellules – hauteur sous plafond 5 à 8 m – bureaux 200 m2 FLAGEY Vend bâtiment 660 m : atelier 6 610 m + bureau 32 m + 10 m 893 LONGEAU Loue bâtiment 980 m2 avec auvent de 400 m2 781 LANGRES Loue atelier de 200 m2 dans hotel d’entreprises – hauteur sous plafond 5 m – porte extérieure 3 x 3,5 mètres – porte d’accès secondaire et deux fenêtres VAL DE MEUSE Vend bâtiment Agricole de 875 m2 sur terrain de 5 ha 451 VAL DE MEUSE Vend bâtiment Industriel 7 800 m2 673 A rrondissem ent de Langres 2 2 2 2 2 2 783 786 L oc au x tertiaires Pour en savoir plus, contactez à la CCI : Sandrine Chaumont – Tél. 03 25 30 32 93 A rrondissem ent de C h au m ont A rrondissem ent de S aint- D iz ier CHAUMONT Loue : 1 salle de réunion pour 19 personnes assises. 1 amphithéâtre pour 170 personnes assises. 1 salle de réunion pour 30 personnes assises. 1 salle de réunion pour 15 personnes assises 117 BETTANCOURT LA FERREE Loue bureaux neufs en rez-de-chaussée 247,46 m² divisibles en 138,96 m² 108,50 m² + 247,74 m² divisibles en 101,34 m² - 73,64 m² - 72,76 climatisés non aménagés sur zone d’activités en ZFU 545 CHAUMONT Loue : 3 salles de réunion/et ou d’exposition (2 rdc - 1 en 1/2 pallier) 40-25-25 personnes, modulables (65 personnes). Accès personne handicapée, équipé paper-board 297 BETTANCOURT LA FERREE Loue bureaux neufs au 1er étage 105,16 m² + 128,18 m² climatisés non aménagés sur zone d’activités en ZFU 546 Vente : ensemble immobilier de 2 000 m² sur 3 niveaux avec ascenseur. Conviendrait pour bureaux 338 Loue bureaux « service » aménagés – meublés – chauffés – climatisés avec parties communes : salons meublés et cuisine équipée – 35,04 m² - 38,11 m² 547 CHAUMONT BETTANCOURT LA FERREE SAINT-DIZIER Vend local professionnel 30 m² en 1er niveau avec WC et lavabo proche centre ville 571 CHAUMONT Loue : 3 bureaux indépendants de 100 m² d’un seul tenant. Chacun avec sanitaires, chauffage, éclairage. Possibilité d’un local d’entreprise complémentaire de 200 m² pour garage ou stockage 344 SAINT-DIZIER Loue 700 m² d’un bâtiment à usage commerce – tertiaire avec cour en bail précaire ou vend 1 075 m² – proche centre ville 682 Loue : 700 m² de bureaux composés de 3 cellules de 43,5 m² au 1er étage, 3 cellules de 43,5 m² + 2 cellules de 18 m² et 19 m² + un plateau de 295 m². Cellules livrées avec finitions SAINT-DIZIER 375 Loue ou vend à usage tertiaire ou commerce 704 m² sur 2 niveaux – proche centre ville 498 CHAUMONT SAINT-DIZIER Vend bâtiment 874 m² en centre ville avec parking 596 CHAUMONT Local à usage administratif ou commercial. Composé de bureaux et de vastes espaces de stockage ou d’archivage sur 400 m² 513 SAINT-DIZIER Loue 110 m² de bureaux avec WC et lavabo 672 SAINT-DIZIER Loue 31 m² sur 3 niveaux : rez de chaussée avec vitrine – au 1er étage et cave 686 Loue : bureaux de 18,5 m² (possibilité de transformation en bureaux double de 37 m² ou triple de 55,5 m²). Les charges comprennent : l’entretien et la maintenance des locaux communs, les abonnements en téléphonie et internet, l’accès aux services de la Pépinière (salle de réunion, reprographie, accès à l’information grâce à la presse, accueil physique et téléphonique de vos prestataires, réception de vos courriers et colis, accompagnement et suivi personnalisé de votre jeune entreprise) SAINT-DIZIER Vend local professionnel 84 m² avec vitrines – proche centre ville 688 691 SAINT-DIZIER Centre d’affaires loue 460 m² divisibles + services – proche centre ville 694 SAINT-DIZIER Hôtel tertiaire loue bureaux – 924 m² divisibles – proche centre ville 695 SAINT-DIZIER Vend local professionnel 52 m² – proche centre ville 730 CHAUMONT Loue : centre-ville Chaumont, sur artère principale. 108 m² rez de chaussée + 108 m² stockage en sous-sol. Vitrine sur toute la façade. 1 sanitaire. 1 kitchenette. Chauffage et climatisation électriques 734 SAINT-DIZIER Vend local à usage professionnel 246 m² – 3ème étage – proche centre ville 731 Local de 85 m² à usage de bureaux, comprenant 8 postes de travail. Premier étage. Au cœur du centre ville de Chaumont. Rue de Verdun à Chaumont SAINT-DIZIER 740 Loue 176,60 m² : hall d’accueil – 5 bureaux – salle de réunion – débarras – sanitaires sur axe passant 794 CHAUMONT SAINT-DIZIER Loue local à usage professionnel 150 m² - proche centre ville 835 CHAUMONT Loue ou vend : centre-ville Chaumont, plain-pied, 7 bureaux, surface totale de 150 m² 847 SAINT-DIZIER Loue local professionnel 70 m² dans résidence – 3ème étage – proche du centre ville 836 CHAUMONT Loue ou vend : commerce ou local d’activités. Plain-pied. Vitrine donnant sur boulevard. 25 m² de surface de vente. 14 m² de réserve. 21 m² de bureau 848 SAINT-DIZIER Loue bâtiment tertiaire de 224,43 m² sur 2 étages équipés en téléphonie et informatique – parking – proche centre ville 849 CHAUMONT Loue : sur axe routier, dans immeuble d’activités tertiaires. Au 2ème étage, 3 bureaux pour une surface totale de 55m² avec sanitaires et cuisine. Chauffage fuel. Classification ERP. Parking VL 883 SAINT-DIZIER Loue bureaux 40 m² (2) et garage 18 m² avec douche en ZFU 858 CHAUMONT Vente : locaux neuf en centre ville. Entrepôt : 155 m². Bureaux : 260 m². Chauffage gaz 884 CHAUMONT Loue : sur axe routier, local brut de béton de 250 m² au 2ème étage. A aménager 885 LUZY-SURMARNE 4 bâtiments accolés permettant dans chacun la création d’une activité commerciale ou stockage en rez de chaussée. Possibilité de bureaux à l’étage et/ou appartementws. Surface totale de plancher 3 000 m² (divisible). Accès direct par Route Nationale 471 CHAUMONT 22 N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 013 A rrondissem ent de Langres LANGRES Loue : local de 150 m² au 1er étage. Emplacement n°1. Pour activité tertiaire 860 VAUX SOUS AUBIGNY Loue : 2 bureaux de 11 et 21 m². RN 74. Plain Pied 764 F on ds de c ommerc e Pour en savoir plus, contactez à la CCI : Marie-Rose Jaillant – Tél. 03 25 07 32 00 A rrondissem ent de C h au m ont ARC EN BARROIS Loue 2 cellules commerciales de 60 m² dans ensemble immobilier 316 BREUVANNES EN BASSIGNY Vends fonds de commerce restaurant 90 couverts + murs comprenant logement et terrain 757 CHAUMONT Vend fonds de commerce restaurant pizzeria 260 m² + bureau 6 m² + réserve 12 m² 18 CHAUMONT Vend bar restaurant avec appartement + grande cave + parking et terrasse privés 287 CHAUMONT Vend fonds de commerce centre esthétique 420 CHAUMONT Vend fonds de commerce bar 551 CHAUMONT Vend immeuble comprenant local commercial 300 m² CHAUMONT CHAUMONT Vend fonds de commerce prêt à porter femmes 853 CHAUMONT Vend fonds de commerce prêt à porter féminin en rue piétonne 862 CHAUMONT Loue local commercial 89 m² + garage 40 m² 871 CHAUMONT Vend fonds de commerce coiffure 875 CHAUMONT Loue local commercial 360 m² modulable avec parking couvert 888 CONDES Vend fonds de commerce vente et location de remorques et pièces détachées 887 DANCEVOIR Vend fonds de commerce garagiste + murs comprenant atelier, bureau et maison d’habitation 700 572 DANCEVOIR Vend fonds de commerce et murs bar, tabac, épicerie 702 Loue local commmercial 200 m² + bureaux (3 X 100 m²) 588 FOULAIN Vend fonds de commerce Hôtel Restaurant, possibilité achat mur (8 chambres, 70-80 couverts) + logement CHAUMONT Vend fonds de commerce prêt-à-porter féminin – local 35 m² avec réserve 667 LIFFOL-LE-PETIT Vend fond de commerce d’ébénisterie + murs + terrain 758 CHAUMONT Loue 600 m² modulables dans immeuble sur 3 niveaux 669 LUZY Vend ou loue local d’une surface totale de 3 000 m² divisibles avec terrain 5 000 m² 232 CHAUMONT Vend fonds de commerce coiffure mixte – local 50 m² + bureau 35 m² à l’étage 676 RIZAUCOURT Vend fonds de commerce et murs bar restaurant 817 CHAUMONT Vend fonds de commerce restaurant crêperie en centre ville 692 SAINT-BLIN Loue local 80 m² + bâtiment pour activités automobiles ou toute autre activité artisanale 217 CHAUMONT Vend fonds de commerce bijouterie dans galerie marchande d’un hypermarché 800 SAINTTHIEBAULT Vend pavillon 300 m² environ pouvant convenir à profession libérale 541 CHAUMONT Loue local commercial de 170 m² 827 VAL DE MEUSE Vend fonds de commerce informatique 818 CHAUMONT Vend fonds de commerce + murs, salon de coiffure mixte de 91 m² 852 VIGNORY Vend fonds de commerce et murs bar – tabac – restaurant + logement 25 77 A rrondissem ent de Langres BUSSIÈRESLES-BELMONT Vend fonds de commerce + murs supérette (possibilité location des murs) BOURBONNELES-BAINS Vend fonds de commerce + murs hôtel restaurant 183 BOURBONNELES-BAINS Vend fonds de commerce bar PMU 607 BOURBONNELES-BAINS Vend fonds de commerce supérette 896 BOURBONNELES-BAINS Vend fonds de commerce institut de beauté 897 BOURG Vend ou loue camping avec restaurant (activité saisonnière) 499 FAYL-BILLOT Vend fonds de commerce + murs pizzeria 131 LANGRES Vend fonds de commerce lingerie 161 LANGRES Vend fonds de commerce + murs hôtel-restaurant + logement F3 219 LANGRES Vend fonds de commerce luminaires et/ou immeuble commercial 523 LANGRES Vend local commercial 80 m² + logement type F6 643 LANGRES Vend licence IV et matériel de bar 842 BETTANCOURT LA FERRÉE Loue local commercial 560 m² avec vitrine et mezzanine 170 m² en zone commerciale 828 BETTANCOURT LA FERRÉE Loue bâtiment 5 847 m² dont 2 915 m² de surface couverte et 2 932 m² de surface extérieure divisibles sur terrain de 18 473 m² en zone commerciale 829 BETTANCOURT LA FERRÉE Loue ou vend bâtiment 4400 m² de surface de vente sur 2 étages de 2 200 m² divisible avec climatisation ascenseur – terrain – en zone commerciale 837 CHAMOUILLEY Loue bâtiment 480 m² divisibles avec bureau, douche, chauffage, parking CHAMOUILLEY ECLARON JOINVILLE Vend fonds de commerce prêt-à-porter ou pas de porte 160 m² + possibilité de logement F5 JOINVILLE Vend murs ou loue immeuble avec local commercial 200 m² + appt T5 sur 2 étages + sous-sol 50 m² JOINVILLE 394 LANGRES Vend fonds de commerce prêt à porter ambulant avec camion aménagé 845 LANGRES Vend immeuble ancien hôtel restaurant 846 LANGRES Vend fonds de commerce coiffure 851 NOIDANT-LEROCHEUX Vend local commercial 200 m² + maison individuelle F6 + terrain de 8a22 668 PRAUTHOY Vend fonds de commerce et murs restaurant et hôtellerie sur 1 ha 50 870 PRESSIGNY Vend fonds de commerce alimentation générale 502 RIVIÈRE-LESFOSSES Vend fonds + murs pépinière et travaux forestiers, paysagers et agricoles 234 RIVIÈRE-LESFOSSES Loue local 150 m² à usage commercial, artisanal ou de stockage 711 SAINTSGEOSMES Vend fonds + murs bar – local 50 m² comprenant 2 réserves + logement 134 SAINTSGEOSMES Vend fonds de commerce fruits et légumes ou droit au bail local commercial 500 m² en ZAE 689 VILLARS SANTENOGE Vend fonds de commerce bar restaurant + murs et logement 677 A rrondissem ent de S aint- D iz ier SAINT-DIZIER Loue local commercial 50 m² avec vitrine + 3 pièces à l’étage 675 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce restauration rapide ou droit au bail local de 80 m² 704 SAINT-DIZIER Loue cellules commerciales neuves avec vitrine 73 m² – 32 m² – 32 m² – 270 m² en ZFU 705 SAINT-DIZIER Loue local avec vitrine 60 m² climatisé + garage 35 m² + grenier 15 m² 716 279 SAINT-DIZIER Loue local de 250 m² divisible sur centre commercial en ZFU 721 Vends fonds de commerce multi service 75 m² + réserve + cave + garage 756 SAINT-DIZIER 597 Vend fonds de commerce fleurs ou murs : 47 m² de plain pied + 2 étages de 53 m² chacun + 1 cave 737 Loue local 80 m² à usage commercial ou tertiaire avec vitrine sur rue passante SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce (vente et réparation) automobile 417 m² de bâtiment sur terrain de 2 031 m² sur axe passant 759 SAINT-DIZIER Vend local commercial 70 m² dont réserves + logement T5 rénové sur axe passant 776 584 SAINT-DIZIER Loue local commercial de 77 m² avec vitrine sur axe passant 806 Vend fonds de commerce auto-école et/ou local commercial de 34 m² avec logement de type F4 809 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce bar avec licence IV 110 m² avec garage – jardin et appt 120 m² à l’étage – possibilité achat immeuble 812 MONTIER-ENDER Vend ou loue maison située dans zone commerciale comprenant 90 m² de local commercial ou bureau + appartement 90 m² à l’étage 304 SAINT-DIZIER Loue local commercial ou professionnel 157 m² avec vitrine en centre ville 832 MONTIER-ENDER SAINT-DIZIER 826 Vend immeuble 70 m² local commercial et réserve + appartement F1 au 1er étage sur axe passant 833 Vend fonds de commerce fleurs et cadeaux SAINT-DIZIER Vend fond de commerce salon de coiffure 80 m² sur axe passant 838 MUSSEY-SURMARNE Vend fonds de commerce + murs tabac, presse, bar, épicerie 898 SAINT-DIZIER Cède droit au bail local de 60 m² et 60 m² à l’étage + sous-sol + cave + grenier en centre ville 839 POISSONS Vend maison avec surface commerciale 100 m² en rez de chaussée + appartement + grenier 728 SAINT-DIZIER Location gérance d’un centre de perte de poids en franchise en centre ville 854 Vend fonds de commerce prêt-à-porter ou pas de porte 100 m² + appt 200 m² sur 2 étages en centre ville 857 81 SAINT-DIZIER Loue 2 cellules pour commerce ou bureau de 91,50 m² - 64,68 m² avec vitrine en ZFU 68 SAINT-DIZIER SAINT-DIZIER Loue 2 cellules pour commerce ou bureau de 84,10 m² - 57 m² avec vitrine 69 SAINT-DIZIER Loue local commercial 60 m² climatisé 2 vitrines proche centre ville 861 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce bar 50 m² + cave 144 SAINT-DIZIER Loue local commercial 110 m² + 100 m² réserve en sous sol en centre ville 869 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce tabac presse 197 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce bar – PMU – FDJ 873 SAINT-DIZIER Vend local 531 m² sur 2 étages dans rue passante 243 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce restaurant traditionnel 874 SAINT-DIZIER Loue ou vend local à usage de commerce ou bureau 704 m² sur 2 niveaux proche centre ville 346 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce restaurant traditionnel 876 Vend immeuble commercial 20 m² sur 5 niveaux dont petit appartement, en centre-ville SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce prêt-à-porter féminin 877 SAINT-DIZIER 384 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce + murs restaurant traditionnel 878 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce vêtement ou droit au bail sur axe passant 402 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce recyclage de cartouches d’encre 879 SAINT-DIZIER Vend immeuble avec surface commerciale en rez-de-chaussée + sous-sol + appartement sur 2 étages en centre ville 404 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce restaurant traditionnel et routier 881 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce bar, brasserie 889 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce et murs bar-restaurant-hôtel 485 SAINT-DIZIER Vend local commercial ancien bar 515 SAINT-DIZIER Vend droit au bail local commercial de 98 m² avec cave et place de praking privative en centre ville 900 SAINT-DIZIER Vend local commercial 80 m² avec parking + appartement à l’étage 525 Vend fonds de commerce location de matériel de réception 727 SAINT-DIZIER Loue local neuf avec vitrine 80 m² en rez de chaussée résidence en centre-ville 530 VILLIERS-ENLIEU SAINT-DIZIER Loue local neuf avec vitrine 70 m² en rez de chaussée résidence en centre-ville 531 WASSY Vend fonds de commerce fleurs 130 SAINT-DIZIER Loue local commercial 200 m² en centre ville 556 WASSY Loue local de 240 m² avec vitrine + appt 150 m² + grenier 150 m² + stockage 250 m², divisible 311 SAINT-DIZIER Loue local commercial 148 m² + réserve en sous-sol 155 m² proche centre-ville 579 WASSY Vend local commercial ancienne pâtisserie 100 m² sur 2 niveaux + dépendances 604 SAINT-DIZIER Vend bâtiment commercial 874 m² en centre ville avec parking 595 WASSY Vend fonds de commerce et murs bar tabac FDJ cadeaux 819 SAINT-DIZIER Vend fonds de commerce lingerie – local 50 m² avec réserve 674 WASSY Vend fonds de commerce et murs Presse – Librairie – Cadeaux 872 R etrou v ez tou tes ces of f res su r l e site w w w . su d- ch am pagne- im m ob il ier- entreprise. f r N ° 9 3 - 1 er T R I M E S T R E 2 013 23 Chronique C h roniq u e é conom économique iq u e L’entreprise est - et doit rester au c œ u r de l ’ é c on omie Lors de la conférence de presse qu’il a tenu mi-novembre dernier, et dans les 35 mesures qu’il a souhaité voir prises par son gouvernement à l’issue de la publication du rapport qu’il avait demandé à Louis Gallois, le Président de la République, François Hollande, semble avoir accepté le fait que l’entreprise est au cœur de l’économie. C’est elle qui crée des richesses, qui embauche, qui innove et qui exporte le savoir-faire français. Après une annonce de ponction fiscale à hauteur de 10 milliards d’euros en septembre, lors du projet de budget pour 2013, provoquant la colère des entrepreneurs, le gouvernement a changé de cap. Sans répondre tout à fait aux attentes du Medef, le gouvernement a suivi pour partie les préconisations du commissaire général à la ré-industrialisation et présente une « politique de l’entreprise ». Si, parmi les 35 mesures annoncées certaines étaient déjà connues, telles la création de la Banque publique d’investissement ou la volonté de maîtriser la dépense publique, si d’autres apparaissent comme de bonnes résolutions de nouvelle année, tel que l’engagement de simplifier les procédures administratives, il en est de majeures, de nature à changer le comportement des décideurs. C’est le cas de quatre d’entre elles notamment, à savoir le fameux crédit d’impôts, la 24 N ° 9 3 - 1e r T R I M E S T R E 2 0 1 3 stabilité fiscale, l’encouragement de l’épargne salariale longue en entreprise et l’introduction de deux salariés dans les conseils d’administration des grandes entreprises. La stabilité fiscale – qui vise à supprimer les ajustements fréquents du cadre fiscal et social – donnera une meilleure visibilité aux investisseurs. Alors que les conditions d’accès à l’emprunt bancaire se complique, l’épargne salariale longue en entreprise leurs permettra de trouver de nouvelles ressources financières pouvant faire effet de levier. La présence de deux représentants de salariés dans les conseils d’administration des grandes entreprises, un peu selon le modèle allemand, responsabilisera d’avantage les partenaires sociaux. Enfin, le crédit d’impôt, calculé sur la masse des salaires inférieurs à 2,5 Smic, versé par l’entreprise, devrait atteindre 10 milliards d’euros en 2014 et le double l’année suivante. Cette mesure, qui sera financée pour partie par la baisse des dépenses publiques, pointe le fait qu’il existe bien un problème de coût salarial qu’il convenait de pallier. Cette mesure, qui agira sur le coût du travail, n’obère rien des négociations sociales en cours entre syndicats et patronat, notamment sur le financement de la protection sociale. Ces négociations, condamnées à aboutir, à défaut de quoi le gouvernement interviendra dans la gouvernance des entreprises par la voie réglementaire, portent également sur la difficulté de concilier la volonté de flexibilité du travail souhaitée par le patronat et l’exigence des syndicats de sécurisation de l’emploi. Pascal Ambrosi