Retour sur le débat citoyen (rencontre de jan. 2016)

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Retour sur le débat citoyen (rencontre de jan. 2016)
RETOUR SUR LE DÉBAT CITOYEN
La rue pour tous !
Rencontre de quartier du 6 janvier 2016
En novembre 2015 et janvier 2016, chacun des onze quartiers nantais a accueilli sa seconde rencontre de
quartier. Ce temps fort du dialogue citoyen de quartier a permis à la Ville de proposer différentes
démarches ouvertes à la participation et aux citoyens présents de faire part des sujets qui les intéressent.
Par ailleurs, chacune de ces rencontres de quartier a été l'occasion d'un « débat citoyen » dont l'objectif
était de réfléchir et d'échanger collectivement sur un thème et des enjeux locaux. Ce rapport restitue les
points de vue et propositions formulés lors de ce débat et les suites que la collectivité envisage d'y
donner.
POURQUOI CE DEBAT ?
La première rencontre de quartier en mai 2015 avait été l'occasion pour les habitants présents de souligner à la
fois les forces du territoire – par exemple en termes d'espaces verts et de desserte depuis le centre-ville – et ses
faiblesses – particulièrement en termes de liaisons internes au quartier et de stationnement. C'est notamment en
réponse à ces préoccupations, et dans l'objectif partagé d'une « ville apaisée », qu'à l'occasion de cette seconde
rencontre la question des déplacements au quotidien et du partage des espaces publics a été mise au débat sous
l'intitulé « La rue pour tous ! »
A travers ce débat citoyen, il s'agissait ainsi de s'interroger collectivement sur la manière dont les différents
usagers et habitants du quartier partagent l'espace et les modes de déplacements, et quelles solutions peuvent
être mises en œuvre lorsque ce partage ne se fait pas de manière satisfaisante.
LE DEROULEMENT
Le mercredi 6 janvier 2016 à la Maison des Confluences, une soixantaine de personnes a répondu présente à la
seconde Rencontre du quartier Nantes Sud. Après une séquence d'actualité Nantes&Co, la partie débat s'est
déroulée en trois étapes : tout d'abord un temps d'expression libre pendant lequel chacun a pu spontanément
exposer sa vision de la « rue pour tous », puis un éclairage institutionnel sur la notion de « ville apaisée » suivi de
réactions de citoyens, et enfin un travail de propositions en petits groupes répartis en huit tables. Pour ce dernier
exercice, deux objectifs étaient assignés à chaque table :
• Identifier trois rues pouvant entrer dans le champ des « zones 30 » et les critères permettant de les distinguer.
• Identifier trois zones conflictuelles ou points noirs et les critères permettant de les distinguer.
Les pages suivantes restituent les principales idées exprimées lors de chacune des étapes de ce travail.
Pour en savoir plus : www.nantesco.fr/home/quartiers/nantes-sud.html
LE FRUIT DES ECHANGES : QUELLES PROPOSITIONS ?
Expression libre : « la rue pour tous », ça
évoque quoi pour vous ?
- La sécurité, le partage des modes,
- Une belle rue, une rue agréable avec des
bancs, des revêtements de trottoir accessibles
- Le mobilier urbain sur les trottoirs qui empêche
la circulation des piétons, les fils électriques
apparents,
- Une rue sans bruit et sans vitesses,
- Une rue où on peut laisser jouer ses enfants,
une rue apaisée
- Une rue où la priorité est redonnée aux piétons
et aux vélos
- Une rue où on retrouve l'esprit village
- Une rue propre
- Le rêve c'est bien mais il faut voir la question
de la sécurité : des voies très accidentogènes
dans le quartier (par exemple la route de Vertou
avant le pont de la voie rapide) – attention à faire
les choses intelligemment
- Des personnes qui ne prennent pas de risques
en moto ou en quad (incivilités)
- La rue ce sont des services compétents qui se
posent les bonnes questions sans attendre que
ce soit les citoyens qui le fassent ■
Présentation d'Anne-Sophie Maurice
(direction de la circulation de Nantes
Métropole) sur la notion de « ville apaisée »
Le Plan de déplacements urbains (PDU) est en
partie fondé sur l’aménagement d’un espace
public de qualité à l’échelle du piéton et du
cycliste. C’est un levier majeur pour encourager
la pratique de la marche et du vélo, améliorer la
qualité de la vie urbaine et la sécurité des
déplacements. L’objectif est d’augmenter d’ici à
2030 la pratique des modes doux, pour atteindre
jusqu'à 50% des déplacements à l’intérieur du
périphérique. C’est la ville apaisée.
La ville apaisée permet une cohabitation
harmonieuse entre les différents modes de
déplacement. Sur le territoire où la vie locale est
importante, à favoriser, ou sur les espaces où il y
a peu de véhicules, le véhicule motorisé ne doit
pas s'imposer mais respecter les autres en
adoptant sa vitesse et en participant à la
convivialité de l'endroit. Une ville apaisée, c'est
aussi une ville qui offre plus d'espaces verts
dans la rue, qui incite à plus de déplacement de
proximité, plus d'utilisation des modes actifs,
voire alternatifs à la voiture et plus de lien social.
Pourquoi une ville apaisée ? Pour se
réapproprier les rues, pour s'y sentir mieux, pour
ne plus faire qu'y passer, pour avoir envie de s'y
promener autrement qu'en véhicule motorisé,
pour s'y sentir en sécurité.
Pour qui ? Pour tous
Un quartier apaisé, c'est être ambitieux sur ce
que l'on veut apaiser : un quartier, pas
uniquement des rues. C'est aussi savoir ce qui
doit être apaisé : là où les problèmes sont
connus, ressentis. Et c'est enfin préférer
l'affirmation des modes actifs (doux), préférer la
convivialité aux aménagements contraignants
pour les voitures… et les riverains. ■
Réactions de citoyens présents à la
présentation sur la « ville apaisée »
- Exposé très intéressant mais les travailleurs
« pendulaires » qui viennent à Nantes saturent
les parkings dans nos quartiers. Il faut que les
autres communes proposent également des
solutions alternatives à leurs actifs qui viennent
quotidiennement travailler à Nantes.
- Il n'y a pas de tradition de citoyenneté
importante en France, il est parfois nécessaire
de faire appel à la coercition
- Il y a des pays où les éclairages urbains
s'allument uniquement lorsqu'il y a du passage
- L'exemple de Vitoria-Gasteiz (« capitale verte
européenne » en 2012, un an avant Nantes) est
très intéressant : le vélo est au centre et tous les
modes de transports ont leur place mais avec
des solutions différentes
- Ce que vous exposez ne marche pas car c'est
la même erreur qu'auparavant : on pense
d'abord à la voiture (exemple de l'axe vélo nordsud sur lequel la voiture est toujours prioritaire).
Les feux sont réglés pour la voiture, les
aménagements sont faits pour les voitures
- Nous attendons des réponses à nos questions
mais vous n'en apportez aucune
- Nous aimerions parfois avoir des réponses en
termes de délais, de priorités, un phasage ■
Pour en savoir plus : www.nantesco.fr/home/quartiers/nantes-sud.html
Travail par tables sur des propositions
d'amélioration
Table 1 :
- Passer tout le quartier en zone 30, à titre
expérimental, avec évaluation
sécurité/air/bruit,...
- Le gros point noir du quartier étant le
stationnement, établir des parkings-relais à
l'extérieur de la ville pour éviter les voitures
ventouses
Table 2 :
- Mettre en place un « rapporteur » Place aux
vélos
- Suggestion de zones conflictuelles : rues
Frères-Louis / Goudy / Théry – Pont-Rousseau
- Proposition de « zones 30 » : rue de la
Civelière, route de Vertou
- Proposition de « zone de rencontre » : rue de
la Ripossière près de l'école Sarah-Bernhardt
Table 3 :
- Proposition de « zones 30 » : rue Val de Sèvre,
quartier des Impressionnistes / rue Mauvoisins
jusqu'à Oliveraie et Roches-Vertes
- Suggestion de zones conflictuelles : route de
Vertou, Bonne-Garde, Joliot-Curie
Table 4 :
- Proposition de « zones 30 » : route de Vertou,
route de Clisson
- Suggestion de zones conflictuelles : rue de la
Gilarderie, rue des Hallier, croisement Civelière /
Gilarderie, chemin des Roches-Vertes
Table 5 :
- Proposition de « zones 30 » : route de Vertou,
route de Clisson
- Suggestion de zones conflictuelles : rue de la
Gilarderie, rue des Hallier, croisement Civelière /
Gilarderie, chemin des Roches-Vertes, entrée de
la ligne de busway sur le boulevard Gabory (les
voitures entrent sur la voie de busway sans s'en
rendre compte)
Table 6 :
- Suggestion de zones conflictuelles : rue du
Clos-Toreau, rue Frères-Louis, place du Muguet
Nantais (incivilités), nouveau passage piéton
route de Clisson (en haut de la rue de la
Ripossière,
devant
U) le recensement des
Annexé
à ce Super
document,
contributions
consacrées
auroute
sujet de
« La
rue pour
- Proposition
de « zones
30 » :
Vertou,
tous
» et effectuées entre janvier et avril 2016 sur le
Civelière
site nantesco.fr
Table 7 :
- Proposition de « zones 30 » et de zones
conflictuelles : Frères-Louis (présencse d'un
contre-sens vélo et d'un stop au bout de la rue),
rue de Sèvre, boulevard Joliot-Curie, LedruRollin (voitures sur la voie de bus), Ripossière
(accès au groupe scolaire)
Table 8 :
- Suggestion de zones conflictuelles : devant
l'hôpital Saint-Jacques, route de Vertou, rue de
Sèvre, place des Girodet ■
En annexe, les contributions au sujet de « La rue
pour tous » effectuées entre janvier et avril 2016
sur le site participatif www.nantesco.fr
► ET APRES ?
A l'issue de ce débat citoyen, Olivier Chateau, adjoint du quartier Nantes Sud, a remercié les participants dont
les contributions ont posé la base d'un travail partagé sur les questions d'espaces publics et de déplacements.
Afin de poursuivre ce travail, un groupe impliquant des habitants va être créé. L'enjeu de ce groupe sera de
travailler, en collaboration avec les services de la collectivité, à la priorisation des zones apaisées et d'identifier
les aménagements de sécurité à envisager sur les points noirs repérés. Il sera rendu compte de l'état
d'avancement de cette démarche lors de la prochaine Rencontre du quartier.
Contacts :
• Équipe de quartier Nantes Sud : 02 40 41 61 50
Pour en savoir plus : www.nantesco.fr/home/quartiers/nantes-sud.html
ANNEXE AU RETOUR SUR LE DÉBAT CITOYEN
La rue pour tous !
Contributions issues du site www.nantesco.fr (janvier à mars 2016)
Cet annexe au « Retour sur le débat citoyen du 6 janvier 2016 » recense les contributions effectuées par
des citoyens entre janvier et avril sur la page de nantesco.fr consacrée à la Rencontre du quartier et qui
concernent le sujet du débat, « la rue pour tous ». Ces contributions constituent un complément au travail
en séance effectué par les personnes présentes lors de la Rencontre de quartier du 6 janvier 2016, et
seront à ce titre prises en compte dans les suites données au débat.
(…) Je reprends ici l'expression unanime des habitants rassemblés le 6 janvier : nous voulons une zone 30
généralisée et non des îlots à 30 sans continuité pour les piétons et les cyclistes.
La ville apaisée ce sont des aménagements certes, mais aussi (et surtout en ce moment), des
aménagements respectés. Les limitations de vitesse sont-elles respectées à Nantes? On n'en sait rien, en
l'absence de contrôles et de réunions avec les associations sur la sécurité routière. Lors de la réunion du 6
janvier, il nous a été répondu que les contrôles et la verbalisation n'étaient pas « dans les orientations du
mandat ». Je constate aujourd'hui que si :
http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-johanna-rolland-ps-la-securite-nest-pas-un-tabou-a-gauche-1
5-01-2016-181676
Donc aux actes : des contrôles de vitesse, notamment route de Vertou et route de Clisson (que trop de
motards prennent pour un circuit, ils réveillent des milliers de personnes). Et des opérations de
sensibilisation pour faire connaître les nouveaux aménagements (sas vélo, tourne à droite) et les
« nouvelles » règles du Code de la route (un piéton peut traverser où il le souhaite sauf si un passage est
à moins de 50m).
Enfin, une zone de rencontre doit être créée devant l'école Sarah Bernhardt. ■
J'habite rue de Sèvre depuis 10 ans et la dangerosité de cette rue est bien connue de tous. Cette rue
devrait être en sens unique ou avec des chicanes ce qui permettrait peut être de créer quelques places de
stationnement supplémentaires afin de soulager les ruelles du village. La rue de Sèvre en sens unique
dans la montée et la rue de l'Olivraie dans le sens de la descente serait peut être à étudier. La dangerosité
de la circulation dans cette rue a en plus pour effet négatif de couper le village en deux. Cela redonnerait
de la cohérence à ce petit village et un peu de son identité… La solution des ralentisseurs n'est pas
suffisante. J'espère que la meilleure des solutions sera mise en place avec une rénovation de l'éclairage
public très envahissant et totalement obsolète ce qui gâche toute la rue... C'est une chance unique de
mettre enfin en valeur ce quartier de Sèvre qui est fréquenté le week-end par de nombreux piétons ■
(…) N'ayant pu assister à la rencontre de quartier du 6 janvier 2016 ayant notamment pour thème « la rue
pour tous », je livre ici certaines remarques (peut être déjà évoquées) en attendant la prochaine réunion
annoncée pour le printemps.
Le plan d'actions vélos 2016-2021 de Nantes métropole prévoit de « sécuriser les abords des écoles par
des mesures circulatoires ». C'est en effet essentiel et doit être une priorité pour la ville de Nantes, à
mettre en œuvre à court terme afin de sécuriser les déplacements des enfants à vélo. C'est en particulier
le cas pour les écoles maternelle Sarah Bernhardt et primaire Ledru Rolin auxquelles se rendent en vélo
de plus en plus d'enfants (dès 4 ans). Quel que soit leur âge, les enfants devraient pouvoir se rendre à
vélo ou à pied sans risque, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui avec les circulations motorisées et les
stationnements anarchiques réguliers rue de la Ripossière (sur les passages piétons, les trottoirs, en
double file...). Aussi la mise en « zone de rencontre » à 20 km/h de cette rue est une priorité (pourquoi pas
avec du marquage au sol « d'animation » devant les entrées des deux écoles, permis par l'arrêté PAMA du
23/09/15 ?), et permettrait une continuité avec la rue des herses déjà « zone de rencontre ». La
suppression des places de stationnement « arrêt minute » dans l'impasse d'accès à l'école maternelle
Sarah Bernhardt permettrait de sécuriser l'entrée des enfants à pied et à vélo devant actuellement
slalomer entre les voitures essayant absolument d'y stationner… Les 4 places de stationnement de cette
zone créent une incitation pour les automobilistes alors même qu'il s'agirait de les contraindre aux abords
des écoles. Seuls les véhicules transportant des enfants à mobilité réduite et les véhicules de livraisons
pour la cantine devraient pouvoir accéder à cette zone. Il en va de la sécurité des enfants !
Par ailleurs, le plan de déplacements urbains (PDU) 2010-2015 de Nantes métropole prévoyait, à long
terme (horizon 2030), que « les zones apaisées devraient couvrir l’ensemble des zones urbaines des 24
communes », et à court terme (avant fin 2015) de « conforter la ville apaisée » en mettant « en œuvre un
plan de modération de vitesses dans les 24 communes de l’agglomération afin de favoriser la vie locale
(continuités piétonnes, aménagements cyclables, zones 30, aires piétonnes... etc) ; écrire et faire
connaître le code de la rue métropolitain, définissant les principes d’usage et de partage de l’espace public
; apaiser progressivement les pôles de vie urbains et les centralités de quartiers ; conforter la gestion du
stationnement, outil de régulation des déplacements. Dans ce PDU, l'objectif de part modale vélo affiché
par Nantes métropole est d'atteindre les 12 % en 2030 (cette part est de 3 % en 2015 selon l'enquête
ménages/déplacements publiée en janvier 2016).
Dans cette logique volontariste du PDU d'apaiser les circulations motorisées, la « zone 30 » devrait être la
norme sur l'ensemble des voiries de Nantes sud (voies de dessertes comprises) en adaptant au besoin
leur caractéristique, et les actuelles « zones 30 » mériteraient bien souvent d'être transformées en « zones
de rencontres » limitées à 20 km/h. Le 50 km/h en ville doit devenir l'exception. Au delà de l'enjeu de
sécurité publique évident, ces mesures contribueraient également à l'enjeu de santé publique (amélioration
de la qualité de l'air et réduction des nuisances sonores), mais aussi à la cohésion sociale en limitant les
coupures urbaines ressenties lorsque les vitesses sont plus élevées.
A titre d'exemple, la route de Vertou mériterait en grande partie d'être réaménagée. Elle n'est en effet que
ponctuellement limitée à 30 km/h et ne bénéficie que partiellement de bandes cyclables, rendant sa
circulation dangereuse pour les enfants à vélo. Entre l'avenue des Impressionnistes et la rue de la
Ripossière, l'étroitesse de la route de Vertou et la part importante donnée au stationnement automobile la
rendent particulièrement risquée pour les cyclistes, quel que soit leur âge. Sur cette portion, l'étroitesse
des trottoirs rend les cheminements piétons dangereux, et quasi impraticables pour les personnes à
mobilité réduite (PMR) (c'est particulièrement flagrant au niveau de l'arrêt de bus « Palmiers »).
L'élargissement des trottoirs et la transformation de la route en chaussée à voie centrale banalisée
(chaucidou) serait peut-être une piste à envisager ? (avec toutefois les problèmes de stationnements
anarchiques à anticiper). Enfin, le boulevard Joliot Curie et la route de Clisson bénéficient certes de
bandes cyclables mais les vitesses des automobilistes (réelles ou ressenties) semblent particulièrement
élevées augmentant le risque d'accidents pour les personnes les plus vulnérables (enfants, PMR,
cyclistes…).
Concernant la généralisation des « zones 30 », de grandes agglomérations et villes françaises ont déjà
franchi le pas (Lorient, Grenoble...) ou sont en passe de le faire (Paris, Bordeaux...). Nantes métropole (et
donc Nantes sud), reconnue pour sa qualité de vie, pour la qualité de ses transports en commun, et
largement distinguée (à juste titre) au plan international pour sa politique cyclable en a aussi pleinement la
capacité ! En espérant que ces propositions trouveront une mise en œuvre concrète à court terme.. ■
(…) Le dernier compte-rendu du conseil métropolitain du 26/02/16 évoque le nouveau plan d’actions vélo
2015-2020 approuvé par les élus de Nantes métropole. Un volet spécifique de ce plan traite de la question
de la sécurisation des abords des écoles de Nantes métropole (cf pages 11-12 du compte-rendu).
Extrait :
« (...) Pour passer à un cercle vertueux d’amélioration des conditions de venue à pieds, à vélo à l'école, il
convient d’abord de limiter le trafic automobile au droit de l’école, créant un report modal possible pour
ceux qui résident dans un périmètre proche.
Cette démarche s’appuie sur des mesures simples telles que la fermeture temporaire des voies d’accès
(pour quelques heures le matin et le soir) afin d’ancrer des habitudes de venue privilégiant les modes
actifs et les transports collectifs (le repositionnement de certains arrêts de transport scolaire au plus proche
de l’établissement peut également être envisagé dans certains cas). L’animation du dispositif peut
s’envisager de manière participative en s’appuyant sur l’initiative citoyenne, les fédérations de parents
d’élèves, les caisses des écoles.
Ces dispositifs ne peuvent s’envisager que sur des écoles dont l’accès principal se situe sur des voies de
desserte à faible circulation générale et qui subissent une pression de circulation temporaire due au
fonctionnement de l’école.
L’agglomération compte environ 250 écoles élémentaires dont une centaine sur Nantes. Afin d’être en
mesure de prioriser les écoles qui se situent dans un contexte favorable à la mise en place de tels
dispositifs, il convient de réaliser un appel à volontariat auprès des communes. Il est proposé de calibrer le
dispositif pour cibler de 10 écoles/an dans l’agglomération nantaise.
L’objectif est de mobiliser de manière transversale plusieurs compétences relevant à la fois des communes
et de la métropole : petite enfance et vie scolaire, mobilité et sécurité routière, espace public. (...) ».
Ce dispositif ne semble prévu que pour les écoles primaires (les élèves de maternelles se rendent pourtant
aussi à l’école en vélo !). Toutefois, un des accès de l’école primaire Ledru ROLLIN se faisant par la rue de
la Ripossière, la "fermeture temporaire" de cette rue permettrait de sécuriser à la fois les accès à l’école
primaire Ledru ROLLIN et à l’école maternelle Sarah BERNHARDT.
Comme souligné dans le compte-rendu du conseil métropolitain, il s’agit d’une « mesure simple » à mettre
en œuvre, d’autant que la rue de la Ripossière correspond bien aux critères évoqués (« voie de desserte à
faible circulation générale subissant une pression de circulation temporaire due au fonctionnement de
l’école »). En attendant une éventuelle transformation de cette rue en « zone de rencontre », ce type de
mesure semble pouvoir être mise en œuvre rapidement et sécuriserait grandement les cheminements
piétons et vélos des enfants.
En espérant que les élus du quartier Nantes sud répondent à cet appel à volontariat lancé par Nantes
métropole.
Pour info, la présentation du dispositif par Nantes métropole : http://dai.ly/x3yie2h?start=376 ■
Contacts :
• Équipe de quartier Nantes Sud : 02 40 41 61 10

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