Voir les résumés des ateliers et conférences

Transcription

Voir les résumés des ateliers et conférences
 8h30-9h00
Accueil des participants (B31)
Ouverture de la journée
S. Blairy
9h00-9h10
9h10-10h10
10h10-10h40
10h40-11h40
11h40-12h40
12h40-14h00
14h00-15h00
15h00-16h00
16h00-16h30
CONFÉRENCE 1
Le suivi des enfants prématurés : une collaboration entre la
CPLU et le CAP Liège-Namur
(T. Martinez)
Poster & pause café
ATELIER 2
ATELIER 1
L'évaluation
Au-delà de lire une histoire :
neuropsychologique dans un
faire de la lecture partagée
cadre interculturel : défis et
enrichie
perspectives
(L. Bergeron-Morin)
(M. Crutzen et T. Meulemans)
ATELIER 4
Le bégaiement chez le jeune
enfant : Quand s’inquiéter ?
Quels conseils donner ?
(A.L. Leclercq)
ATELIER 5
Améliorer la mémoire
prospective par imagination
de l’action
(S. Bredart)
CONFÉRENCE 2
Sensibilisation motivationnelle et biais
cognitifs dans l'addiction aux drogues
(E. Quertemont)
ATELIER 3
la méthode d'analyse des cas en
psychologie clinique
(D. Naziri)
ATELIER 6
La psychologie de la santé et le
stress: Quelle psychoéducation faut-il
favoriser?
(A.-M. Étienne , C. Hommé, C. Stassart,
I. Bragard, B. Brouette)
Poster & Lunch
ATELIER 8
ATELIER 7
ATELIER 9
Quand, comment, avec qui ?
PATH : une plate-forme
Les souvenirs définissant le soi : Quel est
Vers une utilisation
collaborative pour soutenir la
l’intérêt de les aborder dans l’entretien
raisonnable et raisonnée du
communication des
clinique ? Illustration dans le trouble
feedback lors de la prise en
personnes avec autisme.
dépressif majeur
charge cognitive
(O. Dor & P. Grevesse)
(A. Wagener, M. Boulanger & S. Blairy)
(M. Geurten & H. Turine)
ATELIER 10
CONFÉRENCE 3
Batterie prédictive des risques de développer des troubles de
La communication hypnotique comme outil
la lecture
d'amélioration des soins?
(M. Poncelet)
(A.S. Nyssen)
Clôture de la journée par le Doyen E. Quertemont
2 CONFÉRENCE 1
Le suivi des enfants prématurés : une collaboration entre la CPLU et le CAP Liège-Namur
Trecy Martinez (ULg, CPLU)
Le pourcentage d’enfants nés prématurément ne cesse d’augmenter et les progrès de la médecine permettent de faire vivre des
enfants nés de plus en plus tôt. Mais quel est le devenir à long-terme des enfants prématurés ? En Belgique, les enfants nés
prématurément bénéficient d’un suivi régulier et pluridisciplinaire (par des médecins, psychologues, kinésithérapeutes et logopèdes)
dans des centres conventionnés. La CPLU collabore depuis un an avec le Centre des Anciens Prématurés (CAP) Liège-Namur
pour la réalisation des bilans logopédiques de première ligne et la réalisation de recherches cliniques. Lors de cette conférence/cet
atelier, une revue de la littérature sur le profil langagier des enfants prématurés sera tout d’abord développée. Ensuite, le contenu
du suivi des enfants prématurés, réalisé au sein du CAP Liège-Namur, sera présenté.
CONFÉRENCE 2
Sensibilisation motivationnelle et biais cognitifs dans l’addiction aux drogues
Etienne Quertemont (Ulg)
De nombreux modèles théoriques tentent d’expliquer le développement d’un syndrome d’addiction aux drogues. Parmi ceux-ci, les
modèles dits à double processus considèrent que l’addiction résulte de l’interaction dynamique de deux systèmes cognitifs
distincts : un système impulsif, rapide, implicite et largement automatique et un système réflexif, explicite, responsable des
processus contrôlés. Cette présentation se concentrera sur le rôle du système impulsif dans l’addiction. Ce système motivationnel
exerce plusieurs rôles : attribuer une saillance incitative aux stimuli de l’environnement, initier rapidement des comportements
d’approche, maintenir une énergie comportementale suffisante à la mise en œuvre de comportements orientés vers un but. L’abus
chronique de drogue provoque une sensibilisation de ce système motivationnel qui a pour conséquence l’apparition de biais
attentionnels et de biais d’approche envers les stimuli associés à la consommation de drogue, ainsi qu’une hypermotivation pour la
drogue. Ces différents biais cognitifs contribuent ainsi au maintien de l’addiction, mais constituent aussi une cible de choix pour
l’action thérapeutique.
3 ATELIER 1
Au-delà de lire une histoire : faire de la lecture partagée enrichie
Lisandre Bergeron-Morin (Université de Laval)
La lecture d’histoire fait partie des pratiques courantes auprès des touts-petits. On la connait depuis longtemps comme un puissant
outil pour le développement langagier. Mais ce n’est que dans les dernières années que nous avons commencé à exploiter toutes
ses facettes pour enrichir de façon plus concrète le langage des enfants et développer leurs précurseurs à la lecture, en écho aux
récentes recherches à ce sujet. Cet atelier vous permettra de redécouvrir le livre avec ce nouveau regard, teinté de l’expérience de
l’orthophonie préventive au Québec auprès des 0-5 ans. Essayez d’apporter votre histoire préférée!
ATELIER 2
L'évaluation neuropsychologique dans un cadre interculturel : défis et perspectives"
Mauricette Crutzen et Thierry Meulemans (ULg, CPLU)
Dans nos sociétés caractérisées par leur multiculturalité, l'évaluation des séquelles cognitives d'une lésion cérébrale (faisant par
exemple suite à un traumatisme crânien) chez des patients issus de cultures non occidentales pose au neuropsychologue des
problèmes redoutables. Au-delà de la question de la maîtrise de la langue utilisée durant l'examen, l'évaluation dans un contexte
interculturel soulève des questions touchant à la nature de la représentation d'une évaluation cognitive, à la pertinence des outils
d'évaluation (le plus souvent conçus et validés en Europe ou aux États-Unis), à l'impact de certaines valeurs (et parfois stéréotypes)
véhiculées par la culture sur la performance cognitive, etc.
Après une présentation du cadre général de la neuropsychologie interculturelle et de quelques initiatives menées (notamment dans
le cadre de mémoires de fin d'études) au sein de l'Unité de Neuropsychologie, cet atelier sera pour les participants l'occasion d'un
échange d'expérience et de réflexions sur les difficultés posées par l'évaluation neuropsychologique auprès de patients issus
d'autres cultures, ainsi que sur des pistes visant à se rapprocher d'une évaluation "culture fair"
4 ATELIER 3
La méthode d'analyse des cas en psychologie clinique
D. Naziri, T. Delligatti (ULg, CPLU)
L’objectif de cet atelier est de présenter les fonctions et les limitations de la méthode d’analyse des cas qui constitue un outil
fondamental dans la pratique et la recherche clinique. Plus particulièrement nous allons développer les aspects suivants : cette
méthode vise à dégager la logique d’une histoire de vie singulière, aux prises avec des situations complexes, nécessitant des
lectures à différents niveaux et mettant en œuvre des outils conceptuels adaptés. Alors que d’autres méthodes (extensives) se
préoccupent d’apporter des preuves, l’étude des cas favorise la découverte scientifique. Sa valeur heuristique consiste à sa
capacité d’étayer et illustrer une élaboration théorique et sa force de persuasion repose à sa référence incontournable à
l’expérience personnelle, au « vécu ». Nous allons par ailleurs tenter d’illustrer cette problématique à travers la présentation brève
d’une étude de cas.
ATELIER 4
Le bégaiement chez le jeune enfant : Quand s’inquiéter ? Quels conseils donner ?
Anne-Lise Leclercq (Ulg, CPLU)
Le bégaiement est un phénomène complexe, qui peut apparaître de manière transitoire chez un grand nombre de jeunes enfants,
avant 5 ans. Dans une majorité des cas, il se résorbera de lui-même. Néanmoins, pour les enfants chez qui ce bégaiement
persiste, il est désormais reconnu qu’il faut pouvoir le prendre en charge tôt afin de garder un objectif de disparition complète des
dysfluences. Cet atelier propose de rendre des repères pour savoir quand s’inquiéter, quand proposer un bilan et quels conseils
donner aux parents.
ATELIER 5
Améliorer la mémoire prospective par imagination de l’action
Serge Bredart (ULg)
5 L’objectif de cet atelier est de présenter des données recueillies afin d’évaluer un projet exposé ici l’an dernier, projet qui visait à
améliorer les performances de mémoire prospective grâce à l’auto-imagination. La première étude a été menée avec des
participants jeunes. Les résultats confirment une efficacité plus importante de l’auto-imagination par rapport à la simple répétition.
L’étude indique aussi que l’hétéro-imagination est aussi efficace que l’auto-imagination. Ce dernier résultat suggère que c’est
davantage l’imagination de l’action à produire plus tard que l’aspect auto-référentiel qui est important. Ces résultats ont été
confirmés dans une seconde expérience impliquant des participants jeunes et âgés. Enfin les résultats de l’application de la
technique d’auto-imagination à une patiente présentant des troubles de mémoire prospective seront présentés.
ATELIER 6
La psychologie de la santé et le stress: Quelle psychoéducation faut-il favoriser?
Anne-Marie Etienne, Cindelle Homme, Céline Stassart, Isabelle Bragard et Béatrice Brouette.
L’une des raisons expliquant pourquoi le stress a été autant étudié réside dans son effet potentiel sur la santé de l’individu (Ogden,
2014, p. 346) ce, qu’il s’agisse du stress au travail, du stress d’être parent, étudiant, enseignant ou professionnel de la santé !
Notre constat : pour être en mesure de gérer son stress, tout individu doit être notamment conscient de l’interaction de variables
d’ordre contextuelles avec des variables issues de ses propres processus psychologiques. Ces processus peuvent être soit
adaptatifs, soit perturbés : une confusion entre l’agent stressant et la réponse de stress, une gestion du temps entravée par la
procrastination ou encore un idéal professionnel trop élevé entraînant des attentes irréalistes (Brouette et al., 2015, sous presse).
Notre proposition : créer des modules de psychoéducation à la gestion du stress taillé sur mesure via un programme de
psychoéducation centré sur des processus d’implémentation accessibles à tous.
ATELIER 7
PATH : une plate-forme collaborative pour soutenir la communication des personnes avec autisme.
Orianne Dor (ULg, CPLU) & Pascale Grevesse (ULg)
La plate-forme PATH (Platform for Autism and Therapist Help) fournit aux logopèdes un outil innovant combinant une dimension
technologique (notamment la synthèse vocale et les tablettes) avec une dimension participative, en vue de travailler la
communication des personnes avec autisme.
6 La plate-forme permet la construction d’un outil de Communication Alternative et Augmentative (CAA) et d’exercices. Elle met à
disposition une progression d’exercices. La famille peut s’impliquer dans la construction et la personnalisation des exercices et
interagir en temps réel avec le logopède (via le CHAT). Les exercices créés peuvent être partagés. Le patient dispose en tout
temps et tout lieu d’applications adaptées facilitant sa communication et d’exercices permettant un entraînement.
L’atelier permettra de découvrir la plate-forme, son fonctionnement et les possibilités sur tablette.
ATELIER 8
Quand, comment, avec qui ? Vers une utilisation raisonnable et raisonnée du feedback lors de la prise en charge
cognitive
Marie. Geurten (ULg) & Hélène Turine (CPLU)
Le feedback est un outil précieux pour la revalidation cognitive. Facile à employer, il est supposé aider les individus à prendre
conscience de leurs difficultés. Or, il est communément admis qu’une bonne connaissance de leurs troubles conduit les individus à
mettre en place des stratégies efficaces afin d’améliorer leur performance. Cependant, au cours des dernières années, les résultats
de recherches menées en neuropsychologie et psychologique cognitive sont venus remettre en question ce postulat. Le feedback,
employé sans discernement, aurait des conséquences négatives sur le fonctionnement des individus. Au cours de cet atelier, nous
présenterons les résultats des études récentes qui ont examiné l’effet du feedback sur la performance cognitive et métacognitive.
Ensuite, sur base de ces données, une réflexion clinique sera menée afin de mieux cerner quand et comment utiliser le feedback
pour renforcer ses effets positifs et atténuer ses effets négatifs lors de la prise en charge.
ATELIER 9
Les souvenirs définissant le soi : Quel est l’intérêt de les aborder dans l’entretien clinique ? Illustration dans le trouble
dépressif majeur
Aurélie Wagener, Marie Boulanger & Sylvie Blairy (ULg, CPLU)
7 Les souvenirs définissant le soi (« Self-Defining Memories ») sont des souvenirs autobiographiques particuliers, conceptualisés
comme une cristallisation des liens entre mémoire et identité. Ces souvenirs semblent particulièrement intéressants pour la
définition que nous avons de nous-mêmes et pour la clarté du concept de soi.
Nous définirons ces souvenirs et fournirons quelques exemples issus de notre pratique clinique. Nous présenterons leurs
caractéristiques (spécificité, intégration, contenu, valence émotionnelle). Nous évoquerons l'intérêt que nous voyons à aborder ces
souvenirs dans l'entretien clinique comme outil servant à aider les patients présentant une faible clarté du concept de soi ou encore
des difficultés liées à la définition de soi. Nous présenterons également des pistes de prise en charge concrètes.
Sur base des résultats de recherches menées au sein de l'unité de psychologie clinique comportementale et cognitive, nous
présenterons les caractéristiques particulières de ces souvenirs chez les patients dépressifs, comparés à des sujets contrôles
sains.
ATELIER 10
Batterie prédictive des risques de développer des troubles de la lecture
M. Poncelet (ULg, CPLU)
Résumé à venir
CONFÉRENCE 3
La communication hypnotique comme outil d'amélioration des soins?
Anne-Sophie Nyssen (ULg)
La communication fait partie intégrante de la relation de soin. Mais, quelle attention portons-nous aux mots que nous utilisons au
quotidien dans nos interactions ? On estime que 70 à 80% des plaintes et des poursuites en matière médicale sont liés à des
problèmes de communication : manque d’attention du personnel pressé, jargon incompréhensible, manque de collaboration,... Ces
difficultés de communication manifestent leurs conséquences à la fois chez les patients et chez le personnel soignant, qui ne sort
pas indemne des difficultés relationnelles. Dans cet exposé, nous inviterons les soignants que nous sommes à observer un regard
critique sur nos échanges verbaux. Nous montrerons notamment comment les mots que nous utilisons au quotidien peuvent être
porteurs de suggestions négatives et avoir un « effet nocebo » et comment l’apprentissage de l’hypnose constitue un outil puissant
8 permettant d’améliorer la qualité des soins à travers notamment la présentation des résultats de recherche clinique menée en
collaboration avec le service d’algologie du CHU.
9