Quand tout le Québec parlera français

Transcription

Quand tout le Québec parlera français
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Texte de l’allocution prononcée au Colloque « Mobilisations politiques et prises de parole
citoyenne au Québec et au Canada », Université du Québec à Montréal,
vendredi 3 octobre 2014
« Quand tout le Québec parlera français » : la campagne des Sociétés Saint-Jean-Baptiste
en faveur de l’unilinguisme, 1960-1980.
Marc-André Gagnon
Candidat au doctorat, histoire
Université de Guelph
Convié en novembre 63 à prononcer une conférence à la Société Saint-Jean-Baptiste à
Québec, Richard Arès trace un portrait sombre de la situation du français dans la province et
prodigue quelques conseils sur les actions nécessaires afin d’inverser le phénomène
d’anglicisation. Invitant les membres de la Société à s’attarder aux « causes mêmes du mal », il
préconise un engagement qui s’éloigne des campagnes du bon parler français : « toute cette
action fait constamment appel à l’honneur, à la fidélité, au devoir de piété, bref elle tend
essentiellement à émouvoir le sentiment et à mouvoir la volonté [de parler français]» i. Jugeant
cette attitude insuffisante, voire dépassée, il puise dans l’esprit réformateur de la Révolution
tranquille en proposant aux Canadiens français de « reconquérir la maitrise de son économie et
redonner à sa langue le caractère d’une langue qu’on parle, non pas par sympathie, convenance
ou bonne entente, mais par nécessité, parce qu’elle est la langue du milieu, la langue des
affaires »ii.. Toutefois, Arès doute de l’efficacité d’une mesure législative établissant
l’unilinguisme français : « ce serait répéter à l’égard de nos minorités le geste de l’Ontario
imposant à sa minorité française, en 1913, le Règlement XVII (…) »iii.
Si Arès entretient encore des doutes face à la consécration du français comme seule
langue officielle, ce n’est plus le cas des Sociétés Saint-Jean-Baptiste (ci-après SSJB)iv. Lors du
congrès provincial tenu à Montréal, en juin 1963, elles demandent au gouvernement québécois
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d’adopter ce statut afin d’assurer le plein épanouissement social, politique et économique de la
nation canadienne-françaisev. Dans le contexte volatile des années 1960, la question linguistique
prend une ampleur inégalée au Québec. En plein cœur de la Révolution tranquille, elle acquiert,
selon les mots des historiens Marcel Martel et Martin Pâquet, une « nouvelle signification
cruciale pour les francophones »vi. L’adéquation que font les nationalistes entre la vitalité du
français et le statut socioéconomique de ses locuteurs, la pose en tant que problème social et
interpelle les autorités, en particulier l’État québécois, à adopter une politique d’aménagement
favorisant l’usage de la langue française. De nombreux artistes, intellectuels et mouvements
associatifs donneront forme à un large débat public cherchant à influencer tant la société civile et
la classe politique.
Notre communication vise à tracer les contours du militantisme des S.S.J.B dans la
mobilisation et l’élargissement de la prise de parole citoyenne sur cet enjeu. En préconisant le
français comme seule langue officielle, elles mirent en place plusieurs stratégies et moyens
d’action afin d'externaliser leur réflexion, coaliser différents organismes et infléchir sur le
processus politique. C’est ainsi que nous nous attarderons aux rôles de ces Sociétés au sein du
Front du Québec Français, puis du Mouvement Québec Français, deux associations parapluie
regroupant divers acteurs provenant du milieu syndical et nationaliste. Leur campagne en faveur
de l’unilinguisme culminera en 1977 avec l’adoption de la Charte de la langue française par le
gouvernement souverainiste de René Lévesque.
Par le fait même, nous traitons de la centralité de la question linguistique dans la
redéfinition du mandat et de la philosophie des S.S.J.B.. Elles adoptent de nouveaux moyens
d’action, diversifient ses ressources et changent leur identité de manière à refléter le contexte
politique. En tant que mouvement dont les actions, les valeurs et les choix évoluent selon le
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processus législatif, les S.S.J.B. attribueront un rôle précis à la politique linguistique en regard de
l’identité québécoise et du vivre ensemble. Ainsi, elles articuleront un discours sur la démocratie,
la participation citoyenne et le régime constitutionnel canadien.
1) Le choix de l’unilinguisme français
« Les temps ont changé. Les hommes et les programmes d’actions doivent eux-mêmes
changer ». Les mots de l’historien Michel Brunet, activement engagé auprès de la Société SaintJean-Baptiste de Montréal, résument à eux seuls l’état d’esprit dans lequel se trouvent plongés
les dirigeants de la S.S.J.B.. Un certain sentiment d’urgence les habite. La publication des
données du recensement de 1961 et la lecture qu’en fait Arès appellent à un durcissement de ton
de la part des sociétés patriotiques.
Un débat sur la question constitutionnelle fait alors rage dans les rangs des S.S.J.B.. Dès
1962, la fédération provinciale s’engage à appuyer le principe du droit à l’autodétermination du
peuple québécois et au renforcement de son État provincial. Ces enjeux permettent aux S.S.J.B.
de renouveler leur programme politique et leur philosophie d’action. La politique linguistique
s’inscrit au cœur de cette redéfinition et les discussions lors des Congrès témoignent de cette
volonté d’articuler une politique globale.
Cette volonté est traduite lors du Congrès de 1963. Deux résolutions sont entérinées
demandant au gouvernement québécois de « rétablir la langue française au rang qui lui revient au
Québec », et de faire de la langue française la langue officielle. La première concerne la politique
d’unilinguisme. Elle rejette « la pratique généralisée du bilinguisme [qui] conduit directement et
inexorablement à l’assimilation d’un groupe minoritaire ne possédant pas parfaitement sa langue
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maternelle ». Elle urge l’État provincial d’adopter une série de mesures comprenant la primauté
de la version française des textes de loi, la francisation des conventions collectives et
l’importance de faire du français la langue de travail et des affairesvii. La résolution se garde bien
toutefois de toucher au système scolaire anglophone, on y indique seulement que ce réseau doit
dispenser des cours en français. Cette résolution sera entérinée annuellement jusqu’en 1969.
La seconde s’intitule « statut de la langue de travail au Québec ». Le texte contient
plusieurs alinéas et propose à la fois de procéder à une « vaste enquête » sur le sujet,
d’entreprendre une campagne d’opinion et d’amorcer des démarches auprès du ministère du
Travail québécois « afin que celui-ci oblige les entreprises à accepter des conventions collectives
en français »viii.
La résolution traduit fidèlement le type d’engagements politiques espérés alors par les
membres de la S.S.J.B.. Doyenne des associations patriotiques au Canada français, se veut «une
école des chefs nationalistes » et tente de se positionner avantageusement dans le débat comme
groupe de réflexion. Cherchant à orienter l’opinion publique sur les « problèmes urgents » de la
nation, la S.S.J.B. puise dans sa longue histoire organisationnelle, la force numérique de son
membrariat et sur sa neutralité au plan partisan pour influencer les autorités dans tous les
domaines de la vie nationale, en particulier lors des congrès ou des dépôts de mémoires à des
commissions d’enquête.
2) La crise de Saint-Léonard et le Front du Québec français
Toutefois, le contexte force les membres à revoir leurs attentes et à modifier leur stratégie
comme c’est le cas avec la « crise de Saint-Léonard » en septembre 1968. À en croire Yvon
Groulx, le président de la fédération provinciale des S.S.J.B., cet épisode devient « la conscience
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du Québec »ix. Cela a pour conséquence d’intensifier leur lobbyisme auprès du gouvernement de
l’Union nationale et à recadrer leurs interventions médiatiques autour des thèmes que sont
l’immigration et le libre choix des parents, deux enjeux qui commandent l’adoption politique
linguistique globale selon la S.S.J.B..
Élu chef de sa formation politique en plein milieu de la crise, le nouveau Premier ministre
Jean-Jacques Bertrand veut légiférerx. L’idée plait à priori aux S.S.J.B.. Toutefois, le projet de loi
85 déposé par le ministre de l’éducation Jean-Guy Cardinal en novembre 1968 est loin
d’endiguer la crise. Il n’en faut pas plus pour que les Sociétés diocésaines envoient des lettres et
des télégrammes au Premier ministre pour s’opposer à la législation xi. Le 7 décembre, la
fédération fait connaitre son opinion à la suite de son Conseil national. En point de presse, elle
rejette le principe du projet de loi qui consacre le libre choix des parents en matière
d’enseignement de la langue. De plus, la fédération demande que le bill soit référé en
commission parlementaire et que celle-ci accepte les interventions du public.
C’est dans ce contexte que la fédération présente son mémoire à la commission d’enquête
sur la situation de la langue française et sur les droits linguistiques au Québec. Le mémoire
s’intéresse à la question constitutionnelle « qui laisse croire que nous vivons dans une province
semblable aux autres parties du Canada anglais, avec cette différence près qu’il y vit une
minorité française plus importante »xii.
Le gouvernement Bertrand récidive l’automne 1969 avec le dépôt du projet de loi 63.
Malgré sa prétention à promouvoir la langue française, il confirme le libre choix des parents en
ce qui concerne la langue d'enseignement. Nouvellement arrivé à la tête de la S.S.J.B. de
Montréal, François-Albert Angers croit le moment opportun. Il convoque en octobre 1969 une
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quinzaine de personnes de divers milieu afin d’élaborer une prise de position commune sur la
languexiii. Nait ainsi le Front du Québec français, organisme parapluie qui comptera à son apogée
plus de 205 associations contestant le projet de loi 63xiv.
Toutefois, les activités du « Front » sont de courte durée. Angers sait très bien que la
coalition ne pourra influencer le gouvernement que si elle s’inscrit dans le temps. D’autant plus
que les élections québécoises d’avril 1970 viennent porter au pouvoir le parti libéral de Robert
Bourassa. Un autre joueur s’ajoute avec l’arrivée du Parti québécois à l’Assemblée nationale.
Malgré ce changement significatif, rien ne garantit l’abrogation du Bill 63. Usant de la même
stratégie que pour la fondation du Front, Angers convoque onze organismes susceptibles de
supporter la Société dans son combat en faveur de l’unilinguisme. De ce nombre la Fédération
des Travailleurs du Québec, la Confédération des syndicats nationaux, la Corporation des
enseignants du Québec, l’Alliance des professeurs de Montréal, l’Association québécoise des
professeurs de français et l’Union catholique des cultivateurs se joignent à la fédération et à la
Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal pour lancer ce qui deviendra le Mouvement Québec
Français (ci-après M.Q.F.).
Officiellement mis sur pied le 29 novembre 1971, ce qui sera d’abord appelé le « Front
commun sur la langue française » peut compter sur les ressources de la fédération et des S.S.J.B.
sur le plan administratif, ainsi qu’en termes de communication et d’organisation xv. La Société
Saint-Jean-Baptiste de Montréal met à la disposition ses locaux et un employé, René Charrette,
pour assurer la coordination du groupexvi. La fédération s’engage à lui fournir le quart de son
budget d’exploitationxvii. Ses Sociétés membres abritent également les chapitres régionaux du
M.Q.F. ce qui n’est pas sans créer de problème à l’interne, puisque les secrétariats ne comptent
parfois qu’un seul employé. Au sein du M.Q.F, la fédération se perçoit comme une courroie de
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transmission, faisant pression auprès des partenaires à la commission technique et au bureau de
direction. Elle prévoit aussi agir en complémentarité de positions annoncées par le M.Q.F.
lorsque celui-ci a sorti toutes ses armesxviii.
Un aspect qui mérite de retenir notre attention est cette volonté des dirigeants d’élargir le
cadre de la mobilisation aux organisations syndicales et agricoles xix. Au tournant des années
1970, la compréhension de l’engagement politique est en mutation chez les S.S.J.B.. Ses
dirigeants souhaitent miser sur l’éducation et les dynamismes populaires afin d’être une
opposition extraparlementaire face au gouvernementxx. Ils cherchent ainsi à mobiliser ceux
œuvrant hors des milieux nationalistes traditionnels. Adoptant la souveraineté du Québec et une
identité laïque, la Société cherche à revaloriser le politique à se transformer en mouvement de
combat et d’oppositionxxi. La fédération provinciale opère aussi une redéfinition symbolique en
1972 en changeant son nom en Mouvement national des Québécois (ci-après M.N.Q.).
Un plan d’action est élaboré en automne 1971, comprenant une tournée régionale et des
activités de lobbying. Le M.Q.F. soumet d’ailleurs deux projets de loi s’inscrivant dans les lignes
des résolutions adoptées en 1963 par les S.S.J.B.xxii. Il espère ainsi donner une porte de sortie au
gouvernement Bourassa afin d’étouffer la crise. En juin 1972, les organismes membres du
M.Q.F. lancent un manifeste. Profitant de la tribune offerte par la fête de la Saint-Jean, les
dirigeants invitent les Québécois à joindre le combat. Usant de la rhétorique de la décolonisation,
le texte proclame que « la libération linguistique porte en elle la promesse de libération plus
profonde : libérer la langue, c’est déjà libérer ceux qui la parlent »xxiii. Les deux projets de loi et
le manifeste font partie d’une stratégie qui vise à augmenter la pression sur le gouvernement
dans l’opinion publique. Or, le M.N.Q. estime que les résultats ne sont pas au rendez-vous.
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Sous l’impulsion du M.N.Q., le M.Q.F. change d’approche et se met en mode « attente ».
Son lobbying s’oriente vers les partis d’oppositions qui se déclarent favorables aux deux projets
de loixxiv. Grâce aux sections régionales, des signatures sont amassées pour une pétition
demandant le retrait de la loi 63 et avait reçu, en date du 14 février 1973, 231 839 signatures xxv.
Le M.Q.F. se prépare également à répondre au rapport la Commission Gendron, ce qu’il fait lors
d’une conférence de presse le 19 février 1973. Ce dernier est accueilli tièdement malgré la
recommandation de faire du français la langue officiellexxvi.
3) Vers le projet de loi 22
Lorsque le gouvernement de Robert Bourassa adopte le projet de loi 22 en 1974, faisant
du français la seule langue officielle du Québec, le M.N.Q. est prêt à lui reconnaitre la portée
symbolique du geste. Léo Jacques s’adresse au Premier ministre pour lui faire part de son
appréciation, mais aussi de ses inquiétudes. Si ce geste lui vaut de passer à l’histoire, lui écrit
Jacques, on se souviendra qu’il ne règle rien. D’ailleurs, le Mouvement national des Québécois
et les partenaires du M.Q.F. l’avaient largement critiqué et organisé l’opposition populaire à son
adoption. Ils pouvaient aussi compter sur la collaboration du Parti québécois pour mener la joute
au Parlement. Le chef de l’aile parlementaire du PQ Jacques-Yvan Morin, connait bien les
rouages des deux organismes, lui qui a présidé le M.N.Q. et siégé au M.Q.F. avant de se faire
élire député.
Le registre d’action utilisé par le M.Q.F. est varié : tournée des régions, signature de
pétitions, colloques et débats entre les formations politiques. Il déploie aussi une stratégie
médiatique centrée sur la parution d’un manifeste « Vivre en français » qui vilipende le projet de
loi. Le M.Q.F. organise également des manifestations, comme celle du 19 octobre 1974 à
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Québec où près de 15 000 personnes défileront dans les rues de la vieille capitale. Le MNQ
mettra à profit son secrétariat et ses sociétés régionales derrière cette mobilisation. En parallèle,
le MNQ entreprend des démarches auprès de la Société Radio-Canada et du cabinet de Robert
Bourassa pour faire télédiffuser les débats parlementaires. Le refus du Premier ministre à la
demande du Mouvement porte atteinte sur les fondements mêmes de la participation des citoyens
québécois à la vie politique du Québec.
***
En février 1978, François-Albert Angers écrit au président du Mouvement national des
Québécois. La sanction de la loi 101 en aout 1977 venait de clore un chapitre pour plusieurs
nationalistes investis en faveur de l’adoption de l’unilinguisme francophone depuis près de
quinze ans. Angers s’interroge sur l’avenir du M.Q.F.. Il note la fin du sentiment d’urgence qui
animait jadis les militants, mais croit néanmoins nécessaire de maintenir le M.Q.F. comme
organe de vigilance. À l’aube d’une campagne préréférendaire qui mobilisera à nouveau le
M.N.Q. et ses partenaires, il est certain que le militantisme autour de la question linguistique
favorisera la création d’un nouveau front commun pour coordonner les efforts des souverainistes
dans leur quête du pays.
i
Société Saint-Jean-Baptiste de Québec. Quand tout le Québec parlera français…!, Québec, Le comité des
conférences Bardy, décembre 1963, p.10.
ii
Ibid. p.11.
iii
Ibid. p.12.
iv
Une précision s’impose sur le vocable. De 1947 en 1972, l’organisme fédérant ces sociétés est connu sous le nom
de Fédération des Sociétés Saint-Jean-Baptiste du Québec (ci-après FSSJBQ.). Ses dirigeants y font parfois
référence en usant les termes : « Mouvement national », « Société nationale », « Mouvement Saint-Jean-Baptiste ».
Ces expressions sont utilisées afin de positionner la Fédération comme principale groupe nationaliste au Québec par
sur le sérieux et l’étendue de son organisation. Ces termes sont interchangeables dans les sources et doivent être
compris ici comme des synonymes. En 1972 la Fédération change son nom pour celui de Mouvement national des
Québécois (M.N.Q.). Dans ce chapitre, nous faisons référence à la Fédération pour les années antérieures à 1972 et
au Mouvement national pour les années subséquentes.
v
FSSJBQ. Vers un Québec fort, résolutions et déclarations d’attitude des Sociétés Saint-Jean-Baptiste, 1961-1969.
p.93-94.
10
vi
Marcel Martel et Martin Pâquet. Langue et politique au Canada et au Québec. Une synthèse historique, Montréal,
Boréal, 2010, p.130.
vii
FSSJBQ. «Vers un Québec fort : Résolutions et déclarations d’attitudes des Sociétés Saint-Jean-Baptiste, 19611969, p.94.
viii
FSSJBQ. «Vers un Québec fort », p.92.
ix
Léo Gagné. Lettre à Raymond Lemieux, 6 septembre 1968, BAnQ, Fonds MNQ, P161, 1981/04/047/205.
x
Dans ses vœux, la Fédération appelle à une législation linguistique. FSSJBQ. Continuer l’œuvre accomplie, 2
octobre 1968, BAnQ, Fonds MNQ, P161, 1981/04/047/205.
xi
FSSJBQ.Plan d’action des SSJB. Politique linguistique et droits scolaires, novembre 1968. BAnQ, Fonds MNQ,
P161, 1981/04/047/205.
xii
FSSJBQ. Mémoire à la commission d’enquête sur la situation de la langue française et sur les droits linguistiques
au Québec Octobre 1969, BAnQ, Fonds MNQ, P161, 1981/04/047/42.
xiii
Jacques-Yvan Morin est pressenti pour devenir le porte-parole du Front, mais doit refuser en raison d'autres
occupations et de certaines divergences de vues quant au rejet inconditionnel de la division linguistique. Gérard
Turcotte. Lettre à Jacques-Yvan Morin, 14 octobre 1969, Fonds Jacques-Yvan Morin (ci-après JYM), CLG35,
2009/08/003/684.
xiv
SSJBM. Liste des souscripteurs du Front, 1969, BAnQ, Fonds SSJBM, P82, 1995/01/002/366 ; SSJBM.
L’information nationale, novembre 1969, BAnQ, Fonds JYM, CLG35, 2009/08/003/685.
xv
Front commun sur la langue française, Rapport supplémentaire de la commission technique, octobre 1971, p.5,
BAnQ, Fonds JYM, CLG35, 2009/08/003/685.
xvi
René Charette, Lettre à Jacques-Yvan Morin, 28 décembre 1971, BAnQ, Fonds JYM, CLG35, 2009/08/003/685.
xvii
Gérard Turcotte. Lettre à Jacques-Yvan Morin, 14 février 1973, BAnQ, Fonds JYM, CLG35, 2009/08/003/685.
xviii
MNQ. Procès-verbal du Bureau de direction, 16 mars 1973 ; MNQ. Procès-verbal de la réunion du Conseil
d’administration, 4 et 5 mai 1973, BAnQ, Fonds JYM, CLG35, 2009/08/003/687.
xix
Dans une déclaration en décembre 1971, Jacques-Yvan Morin déclare que la Fédération est prête à appuyer tout
groupe, parti ou association demandant le retrait du bill 63. Jacques-Yvan Morin. Déclaration, 9 décembre 1971,
BAnQ, Fonds JYM, CLG35, 2009/08/003/687. Cette attitude se répercute également dans d’autres dossiers comme
celui de la promotion de l’histoire. MNQ. Table ronde organisée conjointement par le MNQ et la Société des
professeurs d’histoire du Québec, 11 novembre 1974, BAnQ, Fonds MNQ, P161, 1981/04/047/43.
xx
MNQ. Carrefour de formation, 17 et 18 novembre 1973, BAnQ, Fonds MNQ, P161, 1981/04/047/28.
xxi
Léo Jacques. Entre la peur et l’espoir : sortir de l’impasse, juin 1975, BAnQ, Fonds MNQ, P161,
1981/04/047/19.
xxii
MQF. Notes explicatives sur les projets de lois, 18 janvier 1972, BAnQ, Fonds JYM, CLG35, 2009/08/003/685.
xxiii
MQF. Manifeste du Mouvement Québec français, 24 juin 1972, p.1. Fonds JYM, CLG35, 2009/08/003/685.
xxiv
Gérard Turcotte. Lettre à Jacques-Yvan Morin, 14 février 1973, BAnQ, Fonds JYM, CLG35, 2009/08/003/685.
xxv
Gérard Turcotte. Ibid. ; MQF. Compilation de la pétition, 22 août 1972, BAnQ, Fonds JYM, CLG35,
2009/08/003/685.
xxvi
Gérard Turcotte. Premières réactions du MQF à la suite de la publication du rapport Gendron, 13 février 1973 ;
MQF. Rapport sur les droits linguistiques, 19 février 1973, BAnQ, Fonds JYM, CLG35, 2009/08/003/685.
François-Albert Angers, L’esprit ou la philosophie inacceptable du rapport Gendron, 19 février 1973, BAnQ, Fonds
JYM, CLG35, 2009/08/003/685. MQF. Rapport sur les droits linguistiques, 19 février 1973, BAnQ, Fonds JYM,
CLG35, 2009/08/003/685.

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