Faim Monde

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Faim Monde
Faim Monde
Dans les 50 dernières années, la technologie moderne est parvenue à tripler la production
céréalière mondiale et malgré cela plus d’1 milliard de personnes souffrent de la faim, 30 millions
en meurent chaque année.
L’explosion démographique a surpeuplé la planète avec 6 milliards de personnes et une
augmentation annuelle de 95 millions, alors que la surface cultivable est en train de se réduire
avec la progression du désert.
Notre terre fournit des aliments pour nourrir tous les hommes de la planète, mais les récoltes
sont mal réparties entre les régions.
Pour vivre normalement chacun a besoin de 2350 calories par jour, et la terre en produit 2720
par jour, et par habitant.
Mais actuellement, 3600 calories sont avalées quotidiennement par un américain, 67% de plus
qu’un africain.
La production alimentaire mondiale moyenne par habitant ne cesse d’augmenter (356 kilos de
céréales par personne et par an, ce qui théoriquement suffit à nourrir la population mondiale
actuelle.
Et pourtant :
Selon les dernières estimations, 1 milliard 20 millions de personnes dans le monde ne mangent
pas à leur faim (voir rapport FAO)
30 millions en meurent chaque année (1 toutes las 4 secondes).
Et demain?
Lorsque la population mondiale s’accroît d’un milliard de personnes il faut, produire 330 millions
de tonnes de céréales en plus. (Et ce milliard supplémentaire de population sera atteint en 2012
ou 2013.)
Et pour 2025, on prévoit une population mondiale de 8 milliards, ce qui veut dire que nous
devons être capables de produire d’ici là, 660 millions de tonnes de céréales
supplémentaires.(c’est la production totale actuelle de l’Europe et des États-Unis)
Comme on peut l’imaginer réduire la pauvreté et supprimer la faim dans le monde sont les
grands défis du 21eme siècle, d’autant plus qu’actuellement on cultive les terres pour fabriquer
des agrodiesels
La faim dans le monde, une bombe à retardement.
Lorsqu’on évoque les causes de la faim dans le monde, on mentionne à juste titre l’existence de
zones climatiques difficiles, les catastrophes naturelles ou encore les guerres et conflits qui
détruisent les stocks et empêchent le paysans de travailler. D’autres n’hésitent pas de parler de
surpopulation.
Mais le problème majeur se situe aussi et surtout dans le commerce international, et l’on parle
alors de crise alimentaire, la plus grave de ces 40 dernières années selon la F.A.O, département
de l’O.N.U dédié à l’agriculture et à l’alimentation.
Pourquoi une crise alimentaire aujourd’hui ?
Avec la forte hausse depuis plusieurs mois du coût des matières premières agricoles et leur
répercussion sur le prix des denrées, les experts mondiaux avaient certes prévu des tensions,
mais pas si dramatiques et pas si rapidement.
La faute à qui, la faute à quoi ? Plusieurs facteurs, se conjuguant parfois, expliquent l’explosion
des tarifs des denrées de base.
D’abord il y a la hausse à grande vitesse du niveau de vie et de la démographie des pays
émergents comme la Chine, l’Inde, le Brésil où la consommation monte en flèche. Les habitants
qui, récemment encore, se contentaient de peu, veulent maintenant de la viande et des produits
laitiers. Conséquence : afin de nourrir le bétail, la demande de céréales augmente dans des
proportions si gigantesques, que l’offre traditionnelle est loin de pouvoir la satisfaire. Et
rappelons que pour produire un kilo de viande, il faut 7 kilos de céréales.
Autre explication à la situation actuelle : le dérèglement climatique. Le réchauffement de la
planète provoque sécheresse et tempêtes qui pèsent sur les récoltes. Or, selon les experts
climatiques, ces phénomènes vont devenir de plus en plus fréquents, longs et sévères. Quant à la
menace de désertification, elle ne pèse pas seulement sur l’Afrique mais aussi sur l’Europe. Un
tiers de l’Espagne est déjà en voie de désertification.
Enfin, parmi les explications évoquées, il y a aussi le fait que le riz ou le blé ne sont plus
seulement des produits agricoles mais des produits financiers tout court. Les prix sont fixés au
niveau mondial, ce qui prive les plus démunis de nourriture
Et puis, il y a les agrocarburants, séduisante alternative au pétrole pollueur, qui détournent du
marché alimentaire des hectares de terre cultivable. 100 millions de tonnes de céréales sont
utilisées chaque année pour fabriquer de l’éthanol ou du biodiesel.Une tendance qui explique,
pour une bonne part, l’offre faible de produits alimentaires, la forte demande des mêmes
produits et donc, la hausse des prix.
Le développement des biocarburants, selon le rapporteur spécial de l’ONU, loin de diminuer la
faim dans le monde va l’aggraver, si du moins on poursuit dans cette voie : « Cet empressement
à vouloir subitement et de façon irréfléchie transformer des aliments, tels que le maïs, le blé, le
sucre et le vin de palme en carburant revient à courir à la catastrophe. Cela risque d’entraîner
une concurrence entre nourriture et carburant qui laissera les pauvres et les victimes de la faim
des pays en développement à la merci de l’augmentation rapide du prix des aliments, des terres
vivrières et de l’eau. » La logique semble, en effet, lancée : plus les surfaces de plantations
nourricières sont transformées en cultures réservées au bio éthanol ou au carburant pour
voitures propres, plus les récoltes en produits nourriciers sont réduites et plus les prix des
denrées augmentent, du fait de leur rareté.
Pour mieux comprendre.
Et si le fleau de la faim était évitable?
Et si on connaissait les solutions, mais ne voulions pas réellement les appliquer?
2 articles parus sur le journal Libération lors du sommet de Rome en novembre 2009 que nous
livrons à votre réflexion.
«Contre la faim dans le monde, on connaît les solutions»
Interview Recueilli par PHILIPPE BROCHEN
Ambroise Mazal est chargé de mission sur la souveraineté alimentaire au CCFD-Terre solidaire. Il
participe au sommet de la FAO (Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture), qui se
déroule à Rome depuis hier lundi
La faim est-elle une fatalité?
Non. Une nouvelle fois, on connaît les solutions. C’est «juste» un scandale politique, parce qu’on
ne veut pas les mettre en oeuvre. Lire la suite
«Combattre la faim, une responsabilité commune»
Par OLIVIER DE SCHUTTER rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation,
JACQUES DIOUF directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et
l’agriculture (FAO)
« Car ce qui fait du fléau de la faim un scandale, c’est qu’elle est évitable. Certes le changement
climatique représente un défi majeur à la sécurité alimentaire mondiale à l’avenir et, à l’heure
actuelle déjà, des pluies de moins en moins prévisibles, la multiplication des sécheresses et des
inondations ont des impacts sur les populations vulnérables. Mais le défi qui consiste à produire
suffisamment pour nourrir la planète est un défi que nous parvenons à relever : les récoltes de
cette année, par exemple, sont seulement légèrement inférieures à celles de 2008, lorsqu’un
montant record de 2 287 millions de tonnes de céréales avaient été produites. Cependant, il faut
en même temps accepter de revoir des modes de production et de consommation parfois non
soutenables qui menacent d’épuisement rapide nos ressources naturelles. » Lire la suite
Peut-on rester les bras croisés devant un tel problème?
Non, chacun d’entre nous peut et doit agir. Comment?
Nous devons prendre conscience et nous l’avons vu devenir consomacteurs. Il est évident que
nous devons commencer par là. Comme consommateur, nous avons le pouvoir de faire des choix
qui ont le moins de conséquences indésirables possibles á la fois sur notre santé mais aussi sur
notre empreinte écologique. Et on ne prend pas toujours le temps de se demander où et
comment ont été produits les aliments que l’on consomme. Les engrais, les pesticides et la
transformation génétique, pour ne parler que de ces problématiques, peuvent avoir des impacts
néfastes sur notre santé et notre environnement et ceux de leurs producteurs. Nous sommes ce
que nous mangeons.
Mais il nous faut aussi pratiquer efficacement la solidarité internationale, une solidarité
internationale qui présente 2 volets complémentaires. L’aide au développement et les aides
d’urgence
Aide au développement:
Son objectif final est de préparer un pays à se débrouiller tout seul.
Certes les pays riches aident financièrement les pays les plus défavorisés, mais ce soutien reste
très limité.
Taxer lourdement tout produit d’importation et subventionner fortement nos agriculteurs afin
qu’ils restent compétitifs peut se comprendre, mais ne constitue pas vraiment une aide au
développement.
Aides d’urgence:
L’action humanitaire n’a pas pour ambition de changer une société, mais d’aider ses membres à
traverser une crise difficile dans le but de soulager les souffrances des population le plus
rapidement possible, et d’alerter l’opinion publique mondiale sur les détresses lointaines.
Cette vocation humanitaire dans l’urgence est généralement le fait des ONG qui obtiennent leurs
ressources financières de dons privés surtout.
Nous devons tous nous mobiliser car dans de nombreux pays il y a urgence (38 des 53 pays
africains doivent importer de la nourriture pour combler leur déficit alimentaire structurel. et
devant la flambée des prix ils ne pourront plus acheter le nécessaire).
Comment nous mobiliser ?
Pour sa 13ème année consécutive, Action contre la Faim organise la Course contre la Faim.
Il s’agit avant tout d’un grand rendez-vous pédagogique, citoyen et solidaire qui permet à des
centaines de milliers de jeunes de se mobiliser pour collecter des fonds au profit de l’association
Nous, élèves du Lycée français de Bilbao avons décidé de nous mobiliser et agir par la
participation à la course contre la faim qui se déroulera le 5 mai 2010.
Le principe est simple :
Chaque élève participant se fait sponsoriser chaque kilomètre qu’il parcourt par des membres de
son entourage (parents, amis, voisins, commerçants…) qui décident eux-mêmes de la somme
attribuée par kilomètre (1, 2, 3… euros).
Le jour de la course, l’élève fait de son mieux ! La distance maximale qu’il peut parcourir est de
10 kilomètres.
Déjà à 2 reprises nous avons participé à cette course, ce qui nous a permis de collecter
respectivement 9000 et 13.000 euros qui ont été envoyés au Burundi et au Nigeria
Après une année sans course, pour de purs problèmes d’organisation, notre participation à la
13eme édition aura lieu le 5 mai prochain ce dont nous ne pouvons que nous réjouir. Les fonds
récoltés seront destinés cette année au Tchad.
Nous devons prouver qu’ensemble, on peut faire beaucoup.
Rappelons la date: le 5 mai
Mobilisez vos professeurs principaux pour confectionner des chemisettes personnalisées ou autre
chose
Mobilisez vos parents pour qu’ils viennent nous voir, nous encourager et nous aider.
Mobilisez vous.
Begnia.A et Marta M.
Pour la réalisation de ce dossier, des travaux élèves (2007/2010) ont été rassemblés et mis à jour.
Impossible malheureusement de détailler la bibliographie de leurs multiples recherches mais de mémoire,
les sites de Terre sacrée et de la FAO ont permis de bien répartir le travail et constituer ce dossier.
Nos travaux sur ce sujet:
Afin de mieux comprendre les problèmes de la faim dans le monde nous vous proposons de
consulter différents travaux réalisés dans notre établissement par des élèves qui étaient alors
en 5eme (actuellement en 4eme et seconde) blog faim Monde
Différents travaux PowerPoint sont également disponibles.
La fin dans le monde, une bombe à retardement.
Remise en question des agro diesels. (utilisez la molette de votre souris pour fonctionnement)
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