PHOTOGRAPHIE = paramètres de prise de vue
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PHOTOGRAPHIE = paramètres de prise de vue
Quel objectif pour quoi faire ? - Les paysages : Le grand angle 10-20mm ; 18-55mm ; 28-70mm, Le macro 50mm Pour avoir un angle de vue large on utilisera la focale la plus basse. Petit conseil prévoyez un filtre polarisant et ou un filtre UV. - Les portraits et personnes, natures mortes, sujet proche, véhicules à l‘arrêt etc. : Les fixes 50 mm; 80mm; 85mm Les multi : le 18-55mm; 28-135mm etc. L’objectif macro 50mm Entre 50mm et 85mm les résultats sont très bon pour ce style photographique ! - Le sport en intérieur ou extérieur : Au-delà de 100mm Plus vous êtes loin du sujet, plus vous choisirez un grossissement important (téléobjectif) avec un grand nombre de mm en deuxième position et une grande ouverture (F petit chiffre) pour la luminosité pour les sports en intérieur. NB que pour les circuits auto moto il est préférable d'avoir un minimum de 200mm - Les photos en milieu sombre : (concert, église, fête familiale en intérieur etc.) De 30mm à 135mm mais attention ! L’objectif le plus lumineux possible !!! - La nature, les fleurs : Objectifs macro, et à peu près tout le reste - Les insectes : Objectifs macro, ou gros objectif exemple 70-300 (macro) le couplage de l’objectif à des bagues allonge ou l’utilisation de bonnette est vivement conseillée. - Les bois, sous bois, gibier, et les oiseaux : Le gibier étant assez craintif, il est préférable d’avoir un téléobjectif au dessus de 200mm sans oublier que les bois et sous bois sont assez ombrager donc prévoir un objectif avec une grande ouverture. Pour les photos de rivières et autres cours d’eau prévoyez les filtres UV et pola. Pour les adeptes du « je shoote tout ce que je vois » les objectifs de grandes plage focales sont conseillés 28-300 etc. Ces exemples ne sont bien sur pas la règle absolue, car il est dans la plus par des cas possible de faire à peu près tout avec presque tout, on va dire alors que c’est préférable pour tel ou tel style d’avoir tel ou tel objectif. Les paramètres d'exposition L'exposition est la quantité de lumière collectée par le capteur de votre appareil photo pendant une prise de vue. Si le temps d'exposition est trop long, la photo sera surexposée (trop claire). Si le temps d'exposition est trop court, la photo sera sous-exposée (trop sombre). Les deux contrôles de base utilisés par l'appareil photo pour l'exposition sont : - La vitesse d'obturation (= la durée pendant la quelle le capteur est exposé à la lumière). Cette vitesse est mesurée en fraction de seconde. Par exemple : 1/2000è de seconde est très rapide, et 8 secondes est extrêmement long. tutoriel destiné à usage personnel © édité le 05/01/2012 page 1 sur 4 L'ouverture du diaphragme (= la taille de l'ouverture du diaphragme qui laisse entrer la lumière dans l'appareil photo). Cette ouverture est mesurée en f/stops, chaque "stop" correspondant à un cran de réglage sur l'objectif. Par exemple : f/2.8 est une très grande ouverture, et f/19 est une très petite ouverture. Vous devez vous demandez pourquoi il n'y a pas tout simplement une vitesse d'obturation qui serait tout le temps la même, ou une ouverture qui soit tout le temps la même. La raison est simple : on ne cherche pas à contrôler uniquement la quantité de lumière qui rentre dans l'appareil photo, on a aussi besoin d'avoir une maîtrise des autres aspects de l'image. Par exemple, la vitesse d'obturation, si elle est très rapide, permet de faire des photos nettes d'un sujet en mouvement, ou au contraire, si elle est très lente, de montrer ce même mouvement. L'ouverture du diaphragme permet, elle, de contrôler la profondeur de champ. Les reflex (et les compacts équipés d'un mode expert) possèdent un mode "priorité vitesse" souvent représenté par la lettre S pour "shutter speed") et "priorité ouverture"(souvent représenté par la lettre A pour "Aperture"). Ces modes vous laissent définir une vitesse ou une ouverture, et calculent automatiquement l'autre paramètre en fonction. Par exemple, vous choisissez une vitesse de 1/200, et l'appareil va calculer automatiquement l'ouverture nécessaire en fonction de la luminosité de la scène, pour que la photo soit exposée correctement. Sur la plupart des reflex numériques actuels, vous pouvez aussi changez la sensibilité ISO du capteur. Les sensibilités les plus utilisées vont de 100 à 800. Plus ce nombre est élevé, plus rapidement le capteur collecte la lumière. Mais il ajoute aussi plus de bruit à l'image. Viser et cadrer l'image L'appareil photographique étant chargé d’une pellicule de caractéristiques connues (sensibilité pour tous les films, compensation chromatique pour la couleur) pour faire une photo il convient tout d'abord de cadrer, c'est-à-dire d'orienter l'appareil pour faire apparaître dans le viseur ce que nous souhaitons photographier. Ceci peut sembler évident, mais les divers paramètres à régler dépendent des caractéristiques du sujet photographié et de ses conditions d'éclairement, c’est-à-dire de ce qui apparaît dans le viseur. Évidemment aucun automatisme ne peut ici se substituer à l'opérateur. La mise au point Il convient ensuite de régler la mise au point, ou « faire la netteté », c'est-à-dire de positionner l'objectif par rapport au plan du film à la distance correcte pour former sur celui-ci une image nette. En effet les distances entre l'objet photographié, le centre optique (ou « point nodal ») de l'objectif et l'image formée sont liées par une relation mathématique avec la distance focale de l'objectif : 1 / d + 1 / d' = 1 / f, dans laquelle d=distance sujet–objectif, d'=distance objectif–surface sensible, f=distance focale de l'objectif Cette opération de mise au point est d'autant plus importante que le sujet est plus proche, pour l'utilisation d'une focale dite "normale" (angle de champ pour le format aux alentours de 45°), une erreur de 2 mètres à 20 mètres de distance est sans importance, une erreur de 10 cm à 1 mètre est nettement plus sensible. Par contre si l'optique utilisée est une longue focale, une erreur de mise au point sera plus critique même à 20 mètres : la profondeur de champ (ou intervalle de netteté) diminue avec l'allongement de la focale (et inversement). Automatisme : l'autofocus effectue automatiquement ce réglage. Sur les appareils les plus sophistiqués, le système est capable de détecter automatiquement la zone du viseur vers laquelle se dirige l'œil du photographe pour mettre au point sur l'objet regardé. Cet automatisme suppose une motorisation pour réaliser le déplacement de l'objectif. Certains autofocus permettent d'utiliser n'importe quel type d'objectif et émettent un signal sonore ou lumineux quand le réglage effectué manuellement est correct Réglage manuel : sur les appareils les plus simples, estimer ou mesurer la distance séparant le sujet de l’appareil et régler la bague de mise au point de l’objectif en conséquence Sur les appareils télémétriques, un dispositif optique à coïncidence aide à évaluer la distance du sujet. Ce télémètre est en général couplé avec la bague de mise au point. Sur les appareils reflex le viseur montre l'image vue par l'objectif, renvoyée par un jeu de miroir mobile et de prisme vers un écran en verre dépoli. Le photographe contrôle donc sur ce dépoli à la fois le cadrage de son image et la netteté. Différents accessoires (stigmomètre, micro prismes) peuvent aider à la mise au point. tutoriel destiné à usage personnel © édité le 05/01/2012 page 2 sur 4 Régler diaphragme et vitesse Maintenant il faut mesurer ou estimer la quantité de lumière réfléchie par le sujet vers l’appareil : c'est le travail de la cellule (ou posemètre). Ceci afin que la surface sensible reçoive la quantité de lumière nécessaire et suffisante pour l'obtention d'une image correcte. Cette quantité de lumière peut être contrôlée en intensité par le diaphragme, et en durée d'exposition par l'obturateur. Le photographe pourra donc choisir entre deux procédures en fonction du sujet photographié, des conditions de la prise de vue et du résultat recherché : soit sélectionner d’abord une vitesse d’exposition et régler ensuite l’ouverture du diaphragme, soit choisir d'abord une ouverture et régler ensuite à la vitesse convenable. Automatismes Mode programme : le posemètre ayant mesuré la quantité de lumière, un programme va régler automatiquement diaphragme et vitesse sur les valeurs optimum. Les appareils les plus évolués offrent un choix entre plusieurs programmes ("action" pour privilégier une vitesse rapide, « paysage » pour une plus grande profondeur de champ). Modes Automatique priorité diaphragme (le plus courant) ou Automatique priorité vitesse : le photographe ayant choisi, soit une ouverture de diaphragme, soit une vitesse, c'est l'appareil qui va régler automatiquement le second paramètre. Réglages manuels ou semi automatiques : différentes possibilités s'offrent selon le degré de perfectionnement des appareils. Réglage entièrement manuel : l'opérateur ayant estimé la quantité de lumière (indice de lumination), soit avec un posemètre à main, soit en calculant la puissance de ses sources de lumière artificielle, soit de toute autre manière, doit régler le couple de paramètres «diaphragme/vitesse» en agissant sur les bagues ou leviers de réglage correspondants. Réglage dit semi-automatique à réglages croisés : l'appareil comporte un posemètre. Le photographe sélectionne soit une vitesse, soit une ouverture de diaphragme, puis il agit sur l'autre réglage en observant une aiguille ou une diode visible dans le viseur, qui doit se trouver en coïncidence avec un repère quant les réglages sont corrects. Il convient de préciser ici comment sont calculées les ouvertures de diaphragme consécutives Ces valeurs suivent une progression géométrique de facteur √2 , et sont inversement proportionnelles au diamètre de l’ouverture ; donc pour chaque augmentation de 1 valeur de diaphragme (par exemple si on passe de F4 à F5,6) le diamètre de l’ouverture est divisé par √2 (soit 1,414) et sa surface (et donc la quantité de lumière admise) est divisée par 2 (carré de √2). On ouvre le diaphragme en choisissant un chiffre plus petit, on le ferme en choisissant un chiffre plus grand. Chaque division revient donc à multiplier ou diviser par DEUX la quantité de lumière admise. Dans le même temps les vitesses successives suivent une progression géométrique de facteur 2 (simplifiée) : 1/250, 1/125, 1/60, 1/30 , 1/15, 1/8, 1/4, 1/2, 1 seconde,... Donc chaque passage d'une vitesse à la suivante revient à admettre deux fois plus d'énergie lumineuse sur le film ou le capteur. On voit tout de suite que pour des conditions de lumination données, on peut choisir entre plusieurs couples vitesse/ouverture. Comment choisir en premier "diaphragme" ou "vitesse" ? - Choix de la vitesse : En premier lieu, on donne priorité au choix de la vitesse si le sujet est en mouvement ou si la stabilité de l’appareil est incertaine (appareil tenu à main levée, utilisation d'un téléobjectif). Une vitesse rapide élimine les risques de bougé, une vitesse plus lente peut permettre des effets spéciaux (fond filé). - Choix de l'ouverture : On donnera priorité au choix de l'ouverture si le sujet est immobile, et si l'on souhaite contrôler la zone de netteté ou profondeur de champ. Enfin, il faut savoir qu’un objectif n’a pas la même qualité à toutes les ouvertures. On préfère donc en l’absence de tout autre contrainte utiliser les ouvertures moyennes, en fermant de 3 divisions environ par rapport à la pleine ouverture : un objectif ouvrant à f 2 donnera les meilleurs résultats à f 5,6 ou f 8. La profondeur de champ Un élément important à considérer est la profondeur de champ, c'est-à-dire la zone de l’espace qui apparaîtra nette sur tutoriel destiné à usage personnel © édité le 05/01/2012 page 3 sur 4 l’image selon les réglages de l’objectif. Pour simplifier, disons qu’un objectif réglé sur une distance donnée produira une image nette des objets situés à une certaine distance en avant et en arrière de celle affichée. Nous considérons qu’une image est nette lorsque les plus petits détails sont suffisamment fins pour que notre œil ne les distingue plus. La profondeur de champ diminue avec l’ouverture du diaphragme. Donc, pour obtenir une profondeur de champ importante, il faut choisir un diaphragme fermé (f 11 à f 22) ; ce sera le cas par exemple de la plupart des photographies de paysage. Au contraire, si l’on désire une faible profondeur de champ, par exemple pour mettre en valeur un sujet en premier plan (net) sur un fond (flou), on utilisera une grande ouverture (f 2 à f 4). Avec un appareil reflex, on vérifiera si possible l’effet obtenu dans le viseur (test de profondeur de champ - ce dispositif très utile n'existe pas sur tous les reflex). Dans toutes les circonstances où l’on sera amené à choisir d’abord l’ouverture du diaphragme, il y aura lieu de vérifier que le réglage choisi reste compatible avec une vitesse d’obturation acceptable. Si l’appareil est tenu à la main, on retiendra la règle suivante : V > focale, où V est le dénominateur de la vitesse en fraction de seconde, et focale est exprimé en mm. Exemple : objectif de 200 mm, vitesse plus rapide que 1/200 de seconde. tutoriel destiné à usage personnel © édité le 05/01/2012 page 4 sur 4