mardi 16 février 2016

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mardi 16 février 2016
Mardi 16 février 2016
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Numéro 32
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Créé en 1950
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Vendu en kiosques et par abonnement
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Prix 4,50 CHF (TVA 2,5% incl.) - 4,50 EUR
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Rédacteur en chef: François Schaller
Banque centrale de Chine
Son intervention
prise très au sérieux
dans le monde
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JA-PP/JOURNAL — CASE POSTALE 5031 — CH-1002 LAUSANNE
SMI 7848.33
7880
7850
7820
7790
DOW JONES 15973.84
16000
15850
15700
15550
+2.50%
Clos hier
EN ATTENDANT WALL STREET AUJOURD’HUI
Marchés-actions
en mode reprise
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RISQUE ACCRU POUR LA STABILITÉ DES PRIX
Le ferme engagement de la BCE
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VALORISATIONS DU MEDTECH SUR UN AN
La validation par les résultats
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HÔTELLERIE DE MONTAGNE À LA SAGE
Reprise très atypique en Valais
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INTÉGRATION PLUS RAPIDE QUE PRÉVU
Lastminute.com pourtant en recul
Records sans grande cohérence
d’un mémorable début d’année
MARCHÉS FINANCIERS. Les plateformes enregistrent des extrêmes en raison de cumuls d’ordres allant dans le même sens.
CHRISTIAN AFFOLTER
Cette année s’annonce particulièrement riche en records battus
par les marchés financiers. Tout
d’abord celui du début d’année le
plus mauvais de l’histoire. Ou encore l’action Credit Suisse tombée
à un niveau plancher sur 27 ans.
Une chute du titre de 43% sur
une trentaine de jours de négoce
seulement ne s’était même pas
produite au plus fort de la crise
bancaire de 2007/8.
Qu’ils soient de nature technique
ou plus durables, les mouvements
de rebond des deux derniers jours
de négoce indiquent pourtant que
tout espoir n’est pas perdu. En
France, Société Générale l’illustre
particulièrement bien: le titre a
d’abord décroché de 12,6% le jour
de la publication de résultats décevants, mais a retrouvé hier un
niveau semblable à celui d’avant
la casse.
Comme le montre l’indice Stoxx
Europe 600 Banks, en baisse de
plus de 20% depuis le début de
l’année, les banques européennes
ont suscité des préoccupations
particulièrement vives en raison
de leur couverture en capital plus
faible qu’aux Etats-Unis.
Justifient-elles pour autant une
chute d’une ampleur pareille, sans
qu’un seul établissement se soit
trouvé dans des difficultés menaçant son existence?
La volatilité de Credit Suisse a pris
une ampleur, tant à la baisse qu’à
la hausse, qui n’a plus été vue depuis août-septembre 2011. La
banque ayant alors été en pleine
tourmente fiscale, des turbulences
ayant également été provoquées
par l’évolution du franc suisse visà-vis de l’euro avant l’introduction
du cours plancher le 6 septembre.
Les rebonds et corrections sont
particulièrement marqués en ou-
verture de séance de négoce: hier,
Credit Suisse encore avait alors
rebondi de plus de 8%, réduisant
par la suite cette avancée de plus
de moitié.
UBS a enregistré des courbes
comparables. Les volumes confirment que le scepticisme a été particulièrement élevé en ouverture
et fin de séances. Un cumul d’ordres allant dans le même sens, qui
dépasse ainsi les capacités de matching entre vendeurs et acheteurs,
probablement en raison de l’affaiblissement du market making
causé par la régulation.
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LE RÉSEAU FRANÇAIS MULTIBURO À GENÈVE
Centre d’affaires dans la Cité
Les plans de Smartcockpit
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ZWAHLEN & MAYR PIÉGÉ SUR UN CHANTIER
Sous-enchère salariale slovène
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HSBC basé à Paris
en cas de Brexit
DOUGLAS FLINT. Le président du groupe bancaire britannique a-t-il fait du second degré? On en vient à
espérer qu’il doive passer à l’acte. Juste pour voir.
Le président de HSBC a annoncé hier sur la BBC que
la direction du groupe bancaire était prête à se replier
sur... Paris si la Grande-Bretagne votait en faveur
d’une sortie de l’Union Européenne. «Nous avons de
la chance dans la mesure où nous avons une grande
banque en France. Si nous devions quitter l’UE, et s’il
devait y avoir des restrictions, en dernier ressort, dans
la renégociation de la position britannique, nous
avons la capacité de déplacer notre activité et notre
personnel de Londres vers Paris», a souligné Douglas
Flint sur Radio 4. «Mais nous sommes vivement
d’avis que la Grande-Bretagne est mieux placée au
sein d’une Europe réformée. Il est important de noter
que le référendum (...) aura un impact sur l’activité
globale de notre banque.» HSBC a annoncé hier
qu’elle maintiendrait son siège à Londres et ne délocaliserait pas à Hong Kong, au terme d’un an d’étude,
en dépit des craintes de voir le Royaume-Uni sortir de
l’UE.
Un référendum sur le maintien dans l’UE doit se tenir
à l’issue des renégociations engagées par le Premier
ministre David Cameron pour des réformes dont le
résultat sera examiné jeudi et vendredi lors d’un sommet européen à Bruxelles. HSBC emploie 10.000 personnes en France, contre 48.000 en Grande-Bretagne,
sur un effectif total de 257.000. PAGE 20
La Suisse a aussi des Progression régulière
limites de position
des indicateurs-clés
SPÉCULATION SUR DENRÉES. Des dispositions existent depuis
quelques semaines pour empêcher les manipulations.
NESTLÉ. Présentation des résultats jeudi. La croissance
organique a probablement atteint 4,5% l’an dernier.
Adoptée par le parlement l’été
dernier, la Loi sur l’infrastructure
des marchés financiers (LIMF)
donne la possibilité au gouvernement d’imposer des limites de position sur les dérivés de denrées
alimentaires. Comme celles adoptées aux Etats-Unis et dans
l’Union européenne. La limite de
position est un instrument fixant
un nombre maximal de contrats
pouvant être détenus par un intervenant financier sur les marchés.
L’instrument permet d’éviter à
l’opérateur d’avoir des positions
dominantes. L’article 118 de la
LIMF, en vigueur depuis le début
de l’année, donne la possibilité au
Peu de grands groupes industriels
ont une constance dans la croissance comparable à celle de
Nestlé. Actifs selon ses propres
termes dans les domaines de la
santé, de la nutrition et du bienêtre.
La croissance organique a vraisemblablement avoisiné 4,5% l’an
dernier, l’objectif de long terme
étant de 5%. L’amélioration des
marges et du bénéfice récurrent
par action à taux de change
constants fait partie des anticipations, avec celle de la rentabilité
du capital.
Le titre Nestlé se comporte d’ailleurs mieux que le marché en
n’ayant perdu qu’un peu plus de
Conseil fédéral d’établir des limites de position, par simple ordonnance.
Cet article ne s’applique cependant pas dans l’immédiat. Ce sont
en fait les limites de position des
marchés européens ou américains
qui s’appliquent actuellement.
Ce dispositif reste néanmoins important pour la Suisse dans trois
situations au moins. En cas de future création d’un marché local
de dérivés. Si un opérateur domicilié en Suisse n’était pas régi par
les marchés américains ou européens. Enfin, pour les plateformes qui n’ont pas elle-même
adopté de limites de position.
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PAUL BULCKE. A la tête d’un
grand symbole de constance.
1% depuis le début de l’année,
contre plus de 10% pour les indices SMI et SPI. Nestlé revoit
continuellement son portefeuille
de marques et de produits tout en
devenant plus rentable. PAGE 4
ÉDITORIAL SÉBASTIEN RUCHE
Calculs politiciens et vrais enjeux
La traditionnelle rivalité entre Alémaniques et Romands est encore à l’œuvre
dans le dossier des lois sur les services et
établissements financiers (LSFin et LEFin).
Une commission du Conseil des Etats
doit décider aujourd’hui si elle entre en
matière, après de nouvelles auditions. Ce
dossier capital pour la reconnaissance internationale du cadre légal suisse semble
soutenu par 95% de l’industrie financière,
mais pris en otage par 5% d’acteurs très
connectés. Et pas très regardants sur les
conflits d’intérêt.
Sur le papier, les pro-LSFin sont nettement supérieurs en nombre et en importance: Swissbanking, l’Association de
l’asset management SFAMA, SIX, l’OARG (un surveillant genevois des GFI) ou
encore les représentants des trusts, du
private equity et des produits structurés.
On peut probablement ajouter le Département fédéral des Finances, qui a conçu
le projet de loi.
Ce camp soutient l’instauration d’une
surveillance prudentielle pour les gérants
indépendants – l’un des principaux
points du package LSFin-LEFin. Or, cette
supervision renforcée est également voulue par les opposants au projet de loi, à
savoir deux grandes associations alémaniques de gérants indépendants, l’ASG
et le VQF. Mais eux veulent l’atteindre
par une autre voie (par une loi sur la gestion indépendante ou par des modifications de la loi sur les Bourses ou du code
des obligations).
C’est tout le paradoxe de ce micro-psychodrame agitant le monde de la gestion
indépendante depuis de longues années:
tout le monde est d’accord sur l’objectif
à atteindre, mais pas sur les moyens. Sauf
que cette fois, les enjeux sont nationaux.
Ce nième épisode de discorde entre représentants des gérants externes risque
de retarder, voire de compromettre, la reconnaissance de la Suisse dans le cadre
de la directive européenne MiFID, comme
le craint l’avocat genevois François Rayroux (L’Agefi d’hier).
www.DeutscheFunds.ch
Même si les forces en présence paraissent si déséquilibrées, un blocage est tout
à fait possible parce que la dynamique
est tout autre au sein de la Commission
de l’économie et des redevances du
Conseil des Etats. Ses treize membres ne
comptent qu’un seul romand, Christian
Levrat. Président du Parti socialiste.
SUITE EN PAGE 2
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LOGICIELS DE GOUVERNANCE À GENÈVE
REUTERS
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FORUM
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La participation doit
devenir contraignante
L’incertitude politique
perdurera jusqu’en juin
ÉGALITÉ SALARIALE. Le Conseil fédéral doit aller plus loin
et prendre des mesures afin d’intervenir plus activement.
Les différentes décisions à venir peuvent autant miner la confiance de marchés fébriles que les aider.
Dans sa réponse à la consultation
concernant la révision de la loi
sur l’égalité, l’Union syndicale
suisse (USS) se félicite certes de
voir le Conseil fédéral sortir de
sa longue passivité et vouloir enfin prendre des mesures plus
poussées contre les discriminations salariales à l’encontre des
femmes, mais demande une intervention plus énergique à ce
chapitre. À regarder le projet de
révision de la loi de plus près, on
voit que le Conseil fédéral en
reste à une participation au bon
vouloir des employeurs, ce qui
avait déjà fait échouer le Dialogue sur l’égalité des salaires. Si
les entreprises devront contrôler
leurs systèmes salariaux sous l’angle de la discrimination, elles
n’auront toutefois pas à craindre
de sanction au cas où elles ne le
feraient pas ou si elles découvraient des cas, mais n’y mettaient pas fin.
L’USS ne peut pas accepter que
la loi sur l’égalité soit appliquée
selon le principe du bon vouloir
patronal. C’est pourquoi elle demande que l’État assume avec
les partenaires sociaux la responsabilité de concrétiser le mandat
constitutionnel de l’égalité salariale entre les sexes. L’obligation
de contrôler les salaires doit ainsi
être appliquée à la totalité des
entreprises et sa mise en œuvre
relever d’une autorité prévue à
cet effet. Renoncer à des sanctions en cas d’infraction à la loi
comme le prévoit le projet est
une absurdité juridique. L’USS
exige donc que le Conseil fédéral corrige ce paradoxe. Il faut
que les syndicats soient aussi représentés dans une commission
tripartite mise en place au niveau fédéral ainsi que dans les
entreprises, dans le cadre des
contrôles qui seront effectués
lorsque la loi sera appliquée.
L’USS attend du Conseil fédéral
qu’il profite de la révision de la
loi pour s’attaquer avec détermination à la situation actuelle qui
ne respecte pas la Constitution
fédérale, et ne traite plus l’égalité
salariale comme un programme
facultatif réservé aux périodes de
vaches grasses. – (Union syndicale suisse)
SUITE DE L’ÉDITORIAL
Calculs politiciens et
enjeux considérables
Le socialiste fribourgeois est d’ailleurs à
l’origine des auditions supplémentaires
organisées aujourd’hui, qui visent à entendre les milieux romands et tessinois
concernés. Mais là encore, le choix des
nouveaux témoins n’a pas été simple.
Outre Alfredo Gysi qui représentera les
banques étrangères, le premier romand
invité a été un fervent partisan du projet
de loi: Franz de Planta, président de
l’OAR-G. La convocation aux nouvelles
auditions mentionnait un troisième intervenant, dont l’identité serait confirmée
plus tard. Il s’agit de Julien Blanc, qui préside un autre OAR genevois, l’Arif.
Favorable à une entrée en matière le 25
janvier, l’Arif a «retravaillé sa position»,
qui n’est plus «ni noire ni blanche» mais
dont la primeur est réservée à la commission, nous disait-on hier. On sait en
revanche que Blanc et de Planta se sont
souvent opposés dans le passé.
L’arrivée de ce troisième homme fait les
affaires des opposants au projet. Elle
n’est peut-être pas le résultat du hasard,
puisque la commission est présidée par
un membre du comité du VQF, l’un des
principaux opposants à la LSFin-LEFin.
Voilà comment un magnifique conflit
d’intérêt risque de noyer un projet essentiel pour la place financière.
Le renvoi du projet de loi au Conseil fédéral repousserait la mise à niveau du cadre réglementaire suisse d’au moins cinq
ans. L’actuel package LSFin-LEFin a pris
naissance le 28 mars 2012, lorsque le
Conseil fédéral a chargé le DFF et la Finma
d’élaborer une «réglementation transsectorielle des produits et services financiers». Imaginons que l’administration
travaillera plus rapidement, si le Parlement
lui renvoie son package. Disons trois ans,
puis autant pour la reconnaissance internationale, aboutissant en 2022.
D’ici-là, l’incertitude réglementaire accélèrera les délocalisations discrètes déjà
en cours sur la place financière. Certains
semblent prêts à prendre un tel risque
pour résoudre un problème – la surveillance des GFI – finalement assez anecdotique en lui-même et sur lequel tout
le monde est d’accord. – (SR)
GOTHARD: nouvelle intervention au Conseil national
Le conseiller national PDC de Lucerne Leo Müller a annoncé qu’il entendait lancer une nouvelle intervention relative à un péage au Gothard.
Cette proposition montre distinctement où le bât blesse: un 2e tunnel
au Gothard engouffrerait inutilement beaucoup d’argent pendant de
longues années. La Confédération manquerait de ressources pour l’entretien des routes nationales et pour mener à bien les projets d’agglomérations. C’est pourquoi les partisans d’un 2e tunnel cherche désespérément des sources financières car les régions ont pris conscience que
leurs projets seraient repoussés. Ce qui signifie que la nouvelle proposition de la part des partisans, d’instaurer un péage, met le doigt sur les
problèmes de financement. «Comme il fallait s’y attendre, en raison des
coûts énormes de ce 2e tunnel superflu, de grands doutes sont apparus
quant au financement par la Confédération de nombreux projets routiers
urgents et nécessaires dans tous les coins de la Suisse», explique Jon Pult,
président de l’Initiative des Alpes. – (Initiative des Alpes)
Le regain de volatilité sur les marchés
fait les gros titres en ce début d’année.
L’effervescence politique n’est pas en
reste en Europe. Malheureusement,
étant donné la fébrilité actuelle du marché, il faudra sans doute attendre le mois
de juin dans le meilleur des cas pour que
l’incertitude politique se dissipe.
Le recours en justice contre les opérations
monétaires en prise ferme (OMT) – dont
l’issue est ô combien importante pour
l’avenir à long terme de l’Europe – fait à
nouveau parler de lui. Aujourd’hui, la
Cour constitutionnelle allemande tient
une nouvelle audience sur ce dossier.
Reste à savoir si elle rendra un arrêt définitif. Nous tablons sur un «oui, mais...».
Néanmoins, un jugement résolument
défavorable qui limiterait drastiquement
les acquisitions d’actifs pourrait bouleverser les marchés. Les tribunaux nationaux ont tendance à suivre la Cour de
justice de l’Union européenne (CJUE).
Or cette dernière a rendu un «avis préliminaire» favorable aux marchés mais ce
n’est pas gagné.
Quelques jours plus tard, le Conseil de
l’Europe se penchera sur l’immigration
et la possible sortie du Royaume-Uni de
l’UE. Selon toute vraisemblance, la question épineuse de l’immigration donnera
encore lieu à de vives discussions et le
traité de Schengen sur la libre circulation
entre les pays membres reste sur la sellette. La donne politique favorise les ap-
proches pragmatiques plutôt que les initiatives en ordre dispersé. Par conséquent, les contrôles aux frontières devraient rester temporaires.
Entre-temps, l’hypothèse d’un référendum au mois de juin sur le maintien du
Royaume-Uni au sein de l’UE prend de
l’épaisseur. D’après nous, le Premier ministre David Cameron sera bientôt en
mesure de mener la campagne des proeuropéens, qui devraient l’emporter sur
le camp des souverainistes, plutôt divisé.
A l’heure actuelle, nous pensons qu’il y
a 70 à 80% de chances que les électeurs
britanniques votent pour le maintien de
leur pays au sein de l’UE.
Des élections législatives se tiendront en
Irlande le 26 février. Le risque d’impasse
politique, si aucun parti n’est en mesure
de décrocher la majorité des sièges au
Parlement, est réel à l’heure actuelle. En
l’absence de majorité au Parlement, un
gouvernement minoritaire peut toujours être formé mais il serait dépendant
de députés sans étiquette. Autre issue
possible: la convocation de nouvelles
élections. L’économie irlandaise, qui a
enregistré une reprise vigoureuse, pourrait en pâtir. Il suffit de voir de voir comment les législatives non concluantes en
Espagne freinent la reprise économique
pour mesurer l’effet pernicieux d’une
impasse politique. La situation reste très
instable en Espagne, où nous évaluons
à 40% la probabilité de formation d’un
gouvernement de coalition soutenu par
des partis de gauche.
La Grèce, qui ne quitte jamais très longtemps les pages internationales des journaux, travaille avec ses créanciers sur le
premier examen des réformes entreprises
en échange d’une aide financière. Le gouvernement a tout intérêt à réussir cet examen, qui pourrait déboucher sur des
conditions plus favorables. Les créanciers
ne cessent d’exiger des mesures supplémentaires (réforme des retraites, mesures
budgétaires, etc.) qui suscitent des manifestations. Néanmoins, les divergences
entre les deux parties semblent surmontables, même si les négociations risquent
fort d’être plus longues que prévu.
Si ces risques événementiels peuvent indubitablement miner la confiance des
marchés, ils peuvent aussi donner un
coup de pouce lorsqu’ils se dissipent.
Nous tablons sur une issue favorable aux
marchés pour les dossiers les plus importants évoqués ci-dessus, à savoir un
maintien du Royaume-Uni au sein de
l’UE, l’obtention par la Grèce de meilleures conditions de renflouement auprès de ses créanciers et la déclaration
de constitutionnalité
des OMT par la justice
allemande.
RICARDO GARCIA
Head, European
Macroeconomics UBS
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ALLEMANDE TIENT UNE NOUVELLE AUDIENCE AUJOURD’HUI
SUR LE RECOURS CONTRE LES OPÉRATIONS MONÉTAIRES EN PRISE FERME. UN JUGEMENT DÉFAVORABLE
LIMITERAIT DRASTIQUEMENT LES ACQUISITIONS D’ACTIFS ET POURRAIT BOULEVERSER LES MARCHÉS.
Wall Street: la bête immonde
appartient à des temps révolus
Aucun système ne peut indéfiniment et impunément spéculer, jouer, ainsi que se payer avec de l’argent fictif.
MICHEL SANTI*
Quelle est la raison profonde –
intime – des crises financières?
Comment sont provoqués les
kracks et pourquoi les bulles implosent-elles? Toujours pour une
simple et unique raison qui est
que les paris irraisonnés et démesurés entrepris par le monde de
la finance le sont avec de l’argent
emprunté! Le dernier épisode de
crise grave – les subprimes –
n’ayant à cet égard pas failli à
cette règle élémentaire d’un secteur bancaire repu, toujours et
éternellement préoccupé de majorer ses profits, mais qui finit par
imploser sous le poids d’un levier
contracté faramineux. Culture
de la dette et du risque à outrance
mise en pratique par plusieurs générations de banquiers considérant l’augmentation régulière de
leur bonus année après année
comme un fait acquis, voire naturel. Pour ce faire – gagner toujours plus –, c’est l’ensemble de
cette corporation qui s’est retrouvée à la manœuvre pour développer comme à l’infini le bilan de
leur banque-employeur et en récolter logiquement les fruits sonnants et trébuchants. Ainsi, Citi-
group – qui avait mis un siècle à
parvenir en 2001 à un bilan de
1000 milliards de dollars – a
réussi à le doubler en six ans
puisque celui-ci avait atteint la
taille de 2000 milliards en 2007,
juste avant les subprimes.
Il faut nourrir la bête, donc, et
tout le monde s’est mis à ce petit
jeu fort lucratif, même les émegents et les nations en développement qui ressentent aujourd’hui rudement le choc des
endettements tant privés que
publics. C’est donc la course globalisée aux profits qui règne sur
le monde depuis le démarrage
de ce millénaire, mais à condition évidemment que ces bénéfices soient engrangés le plus rapidement possible. Dans cette
optique, il va de soi que les investissements à destination de
l’économie réelle – rentables sur
le moyen voire le long terme –
sont totalement délaissés au profit de tous les instruments à
même de cracher des profits sur
le très court terme. Un tel paradigme – combinant l’endettement, le levier et la raréfaction
des investissements productifs
– a donc imposé la nécessité de
politiques monétaires révolu-
tionnaires – en tout cas inédites
– dont l’objectif est de venir au
secours d’une économie cruellement en manque de liquidités.
Les baisses de taux quantitatives
n’ont été lancées et amplifiées qu’à
la faveur d’un constat sans appel,
qui est que seule la création monétaire serait susceptible de tirer
nos économies de la torpeur où les
ont plongées et la déficience des
investissements et la croissance
hyperbolique d’un système financier parasitique. Pour cause: tous
ces artifices – qui appartenaient à
l’arsenal théorique des banques
centrales – étaient considérés avec
un effroi jusque là car suspectés
d’attiser l’hyperinflation. Près de
dix ans après la plus grande crise
financière depuis la Grande dépression, après plusieurs trillions
de dollars, d’euros, de yens et de
yuans créés à partir du néant, nos
banquiers centraux donneraient
beaucoup pour obtenir un taux
d’inflation de seulement 2% au
sein de nos nations occidentales
étouffées par une stagnation caractérisée – voire causée – par une
absence morbide d’inflation.
C’est en fait à un autre mal bien
plus insidieux qu’elles sont désormais confrontées, celui-là même
que le Japon tente désespérément
de combattre sans succès depuis
vingt ans: la déflation. Le lien de
cause à effet entre la masse monétaire et les prix a effectivement été
rompu à partir du moment où les
banques ont cessé de prêter à l’économie pour se concentrer sur le
casino planétaire qui leur permettait de multiplier des profits tout
aussi virtuels que massifs. Voilà
pourquoi les records des mois et
des années précédents enregistrés
sur les marchés boursiers étaient
aberrants. Voilà aussi pourquoi ils
appartiennent aujourd’hui à des
temps révolus. Car on ne peut indéfiniment et impunément spéculer, jouer, se payer avec de l’argent fictif. Aujourd’hui, Wall
Street rejoint enfin Main Street
dans son infortune.
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SUISSE
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SUISSE
Limites de position des produits dérivés
MATIÈRES PREMIÈRES. La loi sur l’infrastructure des marchés financiers (LIMF) en vigueur depuis janvier ne fait que s’aligner sur les pratiques mondiales.
HSBC: victoire au TF
contre un ex-cadre
Condamné pour blanchiment
d’argent aggravé à deux ans de
prison avec sursis en janvier 2013,
un ex-cadre d’HSBC, âgé de 41
ans, n’obtiendra aucune indemnité. Le Tribunal fédéral (TF) accepte un recours de la banque et
annule un verdict de la Cour de
justice genevoise. Avec son frère
aîné, qui était directeur d’une société de gestion de fortune, l’excadre d’HSBC avait été impliqué
dans une vaste affaire de blanchiment d’argent de la drogue entre
le Maroc, la France et la Suisse.
Les transactions avaient porté sur
pas moins de douze millions d’euros. L’employé d’HSBC avait été
arrêté le 10 octobre 2012 à Genève. HSBC lui avait notifié son
licenciement plus d’un mois
après. – (ats)
pour janvier 2017, sera selon
toute probabilité, repoussée à janvier 2018.
La limite de position est un outil
fixant un nombre maximal de
contrats pouvant être détenu par
un acteur financier sur les marchés, cet outil permet d’éviter à
un acteur d’avoir des positions
dominantes. La surveillance du
régulateur américain est très
stricte avec des limites de position
qui se resserrent au fur et à mesure que la date de livraison de la
cargaison physique approche.
«L’exchange contrôle les positions des opérateurs et les autorise
à négocier dans un intervalle défini. Les Jeunes Socialistes n’ont
pas pris en compte le fait que des
contrôles stricts de position exis-
Sous enquête pour un
système inédit en Italie
CREDIT SUISSE. La banque est suspectée d’avoir
organisé l’évasion fiscale de plus de 10.000 clients.
Credit Suisse aurait aidé quelque
13.000 de ses clients résidents en
Italie à soustraire au fisc plus de
14 milliards d’euros, selon une
enquête parue la semaine dernière dans L’Espresso. Selon l’hebdomadaire italien, le numéro
deux bancaire suisse aurait mis
au point un véritable système
d’évasion fiscale, pour lequel il
encourt les foudres de la justice
italienne.
Contactée hier par AWP, la
banque a fait savoir qu’elle ne
pouvait pas commenter «des enquêtes en cours». Elle insiste sur
le fait que ses activités avec la
clientèle privée sont «systématiquement basées sur des avoirs déclarés» et qu’à ce titre, elle a demandé à ses clients de lui fournir
une preuve de conformité fiscale
dès l’approbation du programme
d’auto-dénonciation mis en place
par les autorités italiennes. L’enquête menée par L’Espresso fait
au contraire état d’une sorte de
«vademecum» à l’attention des
conseillers à la clientèle, découvert lors d’une perquisition dans
la succursale milanaise de la
banque en décembre 2014. Dans
ce document secret figurent une
série de recommandations destinées à brouiller les pistes lors
d’éventuels contrôles: par exemple se faire passer pour un touriste ou ne pas passer plus de trois
jours dans le même hôtel.
Le système mis en place par Credit Suisse, inédit en Italie, ferait
appel à des instruments financiers
illégaux, notamment des polices
d’assurances fictives.n
La Suisse romande est une région essentielle pour UBS, affirme le directeur d’UBS Suisse, Lukas Gähwiler. «Elle génère plus du tiers des profits
d’UBS en Suisse». Cela signifie que la place genevoise est moins menacée
par de possibles délocalisations. Cette importance s’explique, pour la
banque de détail, «par la présence historiquement forte des deux grandes
banques dans une région où les établissements cantonaux ont été durement touchés par la crise des années 1990», déclare Lukas Gähwiler dans
un entretien à la Tribune de Genèvepublié hier. Pour la gestion de fortune,
«notre implantation est liée à l’importance de la clientèle installée à l’étranger», ajoute-t-il. Les emplois à Genève sont donc moins menacés par de
possibles délocalisations, «tant que la clientèle est là», précise-t-il. – (ats)
double arrestation au Tessin
Deux gestionnaires de fortune
d’une société dont le siège principal se trouve à Genève ont été arrêtés à Lugano. Il leur est reproché
une gestion déloyale des avoirs de
leurs clients depuis 2012. Les
sommes concernées s’élèvent à
près de trois millions de francs,
ont indiqué hier la police cantonale et le Ministère public tessinois. En plus de l’arrestation des
deux suspects, des recherches ont
été lancées au Tessin et dans d’autres régions de la Suisse. – (ats)
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Jean-François Fiorina
Le Rolex Learning Center de l’École Polytechnique
Fédérale de Lausanne (© Alain Herzog / EPFL)
UBS: Genève moins exposée aux délocalisations
GESTION DE FORTUNE:
SAVOIES, LES RÉSEAUX
QUI COMPTENT
Delta drone, le crash
9,50 euros
d’affaires ouvert à Genève
Acteur français depuis 30 ans en
solutions immobilières flexibles
pour l’entreprise, Multiburo
poursuit son développement en
ouvrant un centre d’affaires nouvelle génération à Genève. Situé
rue de la Cité 1, le centre d’affaires déploie ses solutions sur
cinq niveaux et 1020 m2. Multiburo apporte une réponse adaptée aux besoins immobiliers des
entreprises et entrepreneurs en
leur mettant à disposition des espaces aménagés (box de confidentialité, phone box, coworking
zone, etc.), clés en main ou surmesure avec de la souplesse dans
le temps (location d’un jour, un
mois ou plus) et dans l’espace
(jusqu’à 1000 m2 de surface).
LIMF, le Conseil fédéral appuie
les règles internationales.»
veloppés et matures, il n’existe
pas de marchés dérivés en Suisse.
De plus, la Suisse n’est pas membre du G20, pour autant, la Suisse
établit ses lois dans le sillage du
G20. Ainsi, il n’était pas illogique
d’inclure les limites de position à
la LIMF avec l’article 118 en vigueur depuis janvier 2016, qui
donne la possibilité au Conseil fédéral d’établir des limites de position, par simple ordonnance,
sans tout le processus législatif.
Cependant, cet article ne s’applique pas dans l’immédiat. En
effet, ce sont les limites de position des marchés boursiers européens ou américains qui s’appliquent. Ce dispositif reste
néanmoins important pour la
Suisse dans trois situations au
moins. En cas d’une future création d’un marché de dérivés sur
son territoire. Si un opérateur domicilié en Suisse n’était pas régit
par les marchés américains ou européens. Et enfin, pour les places
boursières qui n’ont pas adopté
de limites de position. C’est le cas
notamment de certains contrats
négociés sur Eurex en Allemagne.n
Février 2016
MULTIBURO: centre
FRANÇOISE DESHUSSES. «Avec la
rateurs domiciliés ici risquent de
n’avoir d’autres choix que de se
délocaliser à l’étranger. Et l’initiative n’aura aucun effet globalement», ajoute-t-il.
La loi Dodd-Frank aux EtatsUnis et la réglementation MIFID
dans sa version finale de 2014 en
Europe, découlent des engagements du G20 à Philadelphie en
2009, au cours de laquelle les
pays membres se sont engagés à
augmenter la sécurité sur les
transactions de dérivés. En Suisse,
le processus législatif a suivi trois
grands thèmes: les limites de position, les abus de marché et l’enregistrement des transactions de
dérivés OTC (Over The Counter
ou de gré à gré). Dans le contexte
post crise financière, il était urgent d’imposer des règles de
transparence aux transactions
OTC jugées opaques. Parallèlement à ces obligations sur les dérivés OTC, la LIMF a donné lieu
à une disposition particulière: les
limites de position. Absentes du
projet initial, ces dernières ont
donc été ajoutées par la suite.
Contrairement aux marchés
américains ou européens, très dé-
L 16956 - 129 - F: 9,50 € - RD
Adoptée par le parlement l’été
dernier, la loi sur l’infrastructure
des marchés financiers (LIMF)
donne la possibilité au gouvernement d’imposer des limites de position sur les dérivés des denrées
alimentaires, comme celles adoptées aux Etats-Unis et dans
l’Union européenne (UE). «La
LIMF regroupe le pendant des
réglementations internationales
à destination des traders de commodities et des institutions financières domiciliées en Suisse», résume Françoise Deshusses,
consultante en commodity market risk & compliance, qui souligne que le Conseil fédéral appuie des lois internationales
existantes sur les limites de position sans en créer de nouvelles.
Selon elle, l’initiative des Jeunes
Socialistes contre la spéculation
des denrées alimentaires est redondante car la sphère internationale réglemente déjà ce secteur. Aux Etats-Unis, la loi
Dodd-Frank est applicable depuis
2010 et au sein de l’Union européenne, la rédaction de MIFID
II est en cours et l’entrée en vigueur de cette nouvelle réglementation, prévue initialement
taient déjà au sein des marchés et
que les écarts de négociants de
matières premières sont investigués et sanctionnés», déplore
Françoise Deshusses. Si un opérateur a besoin d’aller au delà de
la limite normale fixée et imposée par l’exchange ou le régulateur, il peut faire une demande
(hedge exemption) justifiée par
son activité commerciale physique, qui est aussi contrôlée par
l’exchange ou le régulateur.
L’article 118 permet au Conseil
fédéral d’introduire des limites
de position et, ce dès le premier
janvier 2016. Cependant, les ordonnances prévues pour la mise
en oeuvre de la LIMF (OIMF &
OIMF-Finma) ne précisent pas
la structure que ce régime de limites de position devrait suivre.
Selon un trader de soft commodities, basé à Genève et interrogé
par L’Agefi, c’est simplement la
réponse du Conseil fédéral à l’initiative des Jeunes Socialistes. «Il
existe déjà un cadre international
qui permet de réduire les limites
de position. Que ce soit en Suisse,
ou ailleurs, il est inutile et contreproductif d’aller au delà. Il est
beaucoup plus efficace de maintenir les marchés sous contrôle
afin d’éviter tout excès. Les opé-
L’ex-procureur Emanuele Stauffer a été nommé responsable du
service juridique (general counsel) de BSI à compter du 1er mars.
A ce titre, il fera également son
entrée à la direction générale de
l’établissement tessinois, a indiqué hier ce dernier à AWP,
confirmant les informations parues un peu plus tôt sur le site de
la RSI. Agé de 47 ans, l’avocat luganais avait occupé un poste similaire auprès de Credit Suisse
entre 2004 et 2008. Il est actuellement président du conseil d’administration du casino de Lugano, un mandat qu’il entend
conserver, à en croire les propos
de l’intéressé recueillis par la RSI.
Rhône-Alpes
Auvergne
ELSA FLORET
BSI: le service juridique
confié à Emanuele Stauffer
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et en France
SUISSE
PAGE 4 mardi 16 février 2016
Sophia Genetics établit d’importants partenariats
SÉQUENÇAGE ADN. L’entreprise vaudoise leader de la médecine des données s’associe avec des entreprises américaines d’envergure. La consolidation du secteur s’accélère.
Sophia Genetics (Lausanne) amorce un mouvement
de diversification de son modèle d’affaires. L’entreprise spécialisée dans l’analyse des données génomiques et leader de la médecine basée sur les données, a annoncé coup sur coup deux partenariats
d’envergure. Ces derniers lui permettent de proposer une offre plus globale, en travaillant avec des
entreprises actives directement dans l’analyse de laboratoire, tandis que Sophia reste focalisée sur l’analyse des données.
Le partenariat annoncé hier concerne l’entreprise
américaine DNA Technologies (IDT) pour le mar-
Importations
parallèles
renforcées
COOP. Le groupe veut
atténuer les différences
de prix entre la Suisse
et les pays voisins.
Coop prend des nouvelles mesures pour atténuer les différences de prix, injustifiées selon
lui, entre la Suisse et ses pays voisins. Les négociations avec le
fournisseur Schwarzkopf Henkel n’ayant pas abouti à un résultat satisfaisant, le distributeur a
décidé de s’approvisionner dès
maintenant en articles Syoss
(shampoings et aussi après-shampoings) par des importations parallèles et de faire bénéficier ses
clients directement de la baisse
de prix qui en découle (20%).
Au cours de l’année écoulée par
exemple, Coop a baissé durablement le prix de plus de 16.000
produits de son assortiment. La
semaine dernière, ce sont des articles Nivea et Elsève qui ont
connu une nouvelle baisse de
prix. «Nous faisons tout notre
possible pour que nos clients en
Suisse bénéficient de prix justes
et compétitifs», explique Philipp
Wyss, chef de la direction marketing/achats. Coop précise qu’il
va continuer de répercuter sur ses
prix de vente les baisses obtenues
auprès des fournisseurs, et, si cela
s’avère nécessaire, rayera certains
produits de son assortiment ou
aura recours à des importations
parallèles.n
AGENDA
MARDI 16 FÉVRIER
Bank Linth: résultats 2015
Lem: résultats T3 (CC 10:00)
MERCREDI 17 FÉVRIER
BC de Saint-Gall: résultats 2015
Clariant: résultats 2015
Valiant: résultats 2015
Usam: CP sur le franchising, Berne
BC neuchâteloise: CPB 2015,
Neuchâtel
CS: indicateur ZEW février
JEUDI 18 FÉVRIER
BC vaudoise: résultats 2015
Kudelski: résultats 2015
Phoenix Mecano: résultats 2015
BC de Thurgovie: résultats 2015
Nestlé: résultats 2015
AFD: commerce extérieur/exportations
horlogères janvier
OFS: enquête sur la population
active et statistiques au T4
ché européen. IDT est leader mondial dans la synthèse d’acide nucléique, actif dans tous les domaines
de la R&D dans les sciences de la vie, et propose des
produits pour une large gamme d’applications génomiques L’entreprise fabrique et expédie en
moyenne 44.000 acides nucléiques sur mesure par
jour à plus de 82.000 clients dans le monde entier.
Il y a quelques jours, c’était un partenariat avec une
autre société américaine qui était annoncé (Swift
Biosciences) pour offrir une solution combinée de
diagnostic moléculaire en Europe. Ces solutions
NGS combinées (séquençage ADN de nouvelle gé-
nération) seront mises immédiatement à disposition
des plus de 120 hôpitaux utilisant actuellement la
plateforme Sophia DDM. Avec son positionnent
unique de plateforme globale d’analyse, Sophia Genetics est de plus en à même d’établir des standards
en matière d’analyses de données et de processus.
Un positionnement qui semble être reconnu par
ces deux grandes entreprises américaines, et participe ainsi à la consolidation du secteur. Avec ces partenaires, Sophia Genetics répondra aux besoins des
hôpitaux européens passant de l’analyse de panels
de 1 à 20 gènes vers des panels de taille moyenne
de 21 à 200 gènes, d’après la communication de
l’entreprise. Jurgi Camblong, CEO et fondateur de
Sophia Genetics a commenté «Les solutions combinées NGS changent véritablement la donne pour
les hôpitaux, car elles les soulagent de la nécessité
de tester différentes technologies d’enrichissement
NGS. Après avoir évalué un très grand nombre de
technologies d’enrichissement de l’ADN, nous
sommes désormais à même d’offrir aux hôpitaux
des solutions validées, qui combinent les meilleurs
produits d’enrichissement de cible, avec nos solutions avancées d’analyse». – (MT)
La validation opérationnelle attendue
MEDTECH. Les gains de cours à deux chiffres engrangés l’an dernier par Straumann, Ypsomed et Tecan ne devraient pas avoir été usurpés.
PIOTR KACZOR
Prises dans leur ensemble, les valeurs du secteur de la santé ou
plus précisément des technologies médicales ne brillent pas par
leurs vertus défensives depuis le
début de l’année.
Face au recul de 9% essuyé par
l’indice SPI, les sous-indices SPI
Healthcare (-11,6%), SXI Lifesciences (-10,8%) et l’indice SXI
Bio + Medtech (-13%) s’inscrivent dans le sillage du marché.
Sur un an cependant, SXI Lifesciences (+4,3%) et SXI Bio +
Medtech (+2,2%) font mieux que
le SPI (-5,1%) et que le sous-indice SPI Healthcare (-9%).
A la faveur des bonnes performances affichées sur un an par
Galenica (+66%), par le titre du
spécialiste bernois des systèmes
d’injection Ypsomed (+57%), du
spécialiste zurichois des robots de
laboratoires Tecan (37%), du
groupe bâlois Straumann
(+32,9%), du groupe de télémédecine israélien Lifewatch
(+22%) et de IVF Hartmann
(+10%), alors que l’action du chef
de file mondial des prothèses au-
ditives Sonova s’inscrit en recul
de 5% sur un an. Pour nombre de
ces titres, la performance opérationnelle doit se montrer à la hauteur des anticipations de croissance reflétées dans la hausse des
cours à moyen terme.
Surpondérant le titre Straumann
depuis le mois d’août 2015, Sybille Bischofberger, spécialiste du
secteur des techniques médicales
à la Banque Cantonale de Zurich
(BCZ), a publié lundi ses prévisions de résultats pour le groupe
bâlois, résultats attendus le 25 février. Pour le quatrième trimestre
2015, elle table sur une croissance
du chiffre d’affaires de 18,7% en
monnaies locales (+18,3% pour
le consensus), portée par l’Amérique du Nord (+9,2%), l’Asie-Pacifique (+10%) et l’Amérique latine (+389%) alors que la
progression devrait avoir été ralentie en Europe EMEA (+3,5%).
Pour l’ensemble de l’exercice
2015, elle anticipe une croissance
organique du chiffre d’affaires de
9,1% en monnaies locales.
Alors que les dirigeants du
groupe bâlois tablaient pour leur
part sur une croissance organique
MARCO GADOLA. Straumann
veut être chef de file dans le
segment value au plan global.
à un chiffre moyen à élevé pour
l’année 2015. L’analyste anticipe
en outre une marge opérationnelle EBIT de 22,9%, avant effets
extraordinaires ou de 21,3%
après ceux-ci ainsi qu’un bénéfice
net 2015 de 68 millions de francs
(- 57% par rapport à 2014). Des
attentes proches de celle du
consensus. Sur la base de son modèle de valorisation par la méthode DCF, elle évalue la juste
valeur de Straumann à 359
francs par action, soit un potentiel
de 27% en regard du cours de clôture de vendredi soir. A la fin du
mois de janvier, le cours de Straumann a été quelque peu chahuté
par une rumeur de reprise de la
société israélienne MIS, centrée
sur le segment dit «value» ou à
moindre prix: une société qui se
positionne au rang de numéro
cinq sur le marché global des implants dentaires avec quelque
700’000 implants par an et une
part de marché par conséquent
inférieure à 5%, contre près d’un
quart (24%) pour Straumann.
Compte tenu de l’absence d’informations sur la rentabilité de
MIS et de la réalité de ces rumeurs, l’analyste de la BCZ avait
alors jugé le prix possible de l’opération entre 300 et 400 millions
de francs: MIS devrait être bien
adaptée à Straumann selon l’analyste zurichoise.
Reste que même sans cet apport,
le segment «value» ou à moindre
prix a fortement gagné en importance chez Straumann ces dernières années, en particulier depuis l’acquisition, en plusieurs
étapes, du numéro un brésilien
Neodent. Déjà numéro un dans
le segment Value en Amérique
latine, Straumann et son Directeur exécutif (CEO) Marco Gadola se sont fixé pour objectif de
Valeur défensive par excellence
NESTLÉ. Le groupe traverse mieux les turbulences boursières que la moyenne. La croissance organique demeure forte.
PHILIPPE REY
Nestlé présentera ses résultats annuels après-demain sous la direction de Paul Bulcke, administrateur délégué. Ceux-ci se
révéleront probablement sans
grande surprise par rapport aux
attentes du marché. La croissance
organique du groupe sera sans
doute proche de 4,5% avec amélioration des marges et du bénéfice récurrent par action à taux
de change constants ainsi que de
la rentabilité du capital. Celle-ci
dépasse largement le coût moyen
du capital. C’est toute la force de
Nesté : croître de manière rentable à travers tout le cycle, bon an,
mal an.
Ces qualités fondamentales expliquent pourquoi cette société
se comporte mieux que la
moyenne lors de baisses boursières, comme c’est le cas cette année en particulier. Nestlé s’avère
une valeur défensive dans le bon
sens du terme : une stabilité mâ-
tinée d’une hausse progressive de
la rentabilité. L’action a perdu
cette année un peu plus de 1%
alors que le marché a reculé de
plus de 10%. Le temps est l’ami
au plan boursier des excellentes
entreprises, dont fait justement
partie Nestlé.
La croissance organique (adaptation des prix et croissance interne
réelle) est largement diversifiée
aussi bien au travers des catégories que des zones géographiques,
nonobstant le défi que représentent l’Inde et la Chine en ce moment. La croissance organique
s’est montrée forte lors des neuf
premiers mois pour ce qui
concerne Nestlé Waters ainsi que
les produits de confiserie et pet
care (nourriture pour animaux
domestiques).
Dans le domaine de la confiserie,
il sera intéressant d’observer ces
prochaines années le développement de la marque Cailler, qui est
à 100% swiss made au sein de la
Maison Cailler à Broc. Un accord
eCommerce en tant que canal
premium a d’ailleurs été conclu
avec Amazon comme distributeur au détail de premier rang. Le
potentiel de Cailler est indéniable
dans le segment premium du
chocolat, bien que Lindt soit la
seule marque véritablement globale dans ce segment.
Au premier semestre 2015, la
marge opérationnelle courante a
augmenté de 20 points de base à
taux de change constants. Le résultat opérationnel courant a atteint 6,4 milliards de francs avec
une marge de 15%.Les résultats
de Nestlé illustrent la pertinence
et la force de la stratégie nutrition,
santé et bien-être et la discipline
dans son exécution. Les investissements dans les nouvelles plateformes de croissance Nestlé
Health Science et Nestlé Skin
Health complètent la bonne dynamique des activités d’alimentation et de boissons. Nestlé investit continûment dans ses
marques, parallèlement à des
gains de productivité et à un
meilleur emploi du capital. Sur
ce dernier point, Nestlé a désinvesti durant la période 20122015 des actifs représentant un
chiffre d’affaires de 2,6 milliards
de francs.
Si l’on tient compte de la valeur
de marché de la participation de
23,1% dans l’Oréal, Nestlé est dénué de dette financière nette. La
valeur boursière de Nestlé avoisine 230 milliards de francs, ce
qui correspond sans doute à un
peu plus de vingt fois le cash-flow
disponible du groupe. La probabilité est grande que celui-ci
continue à progresser dans la durée. La meilleure allocation du capital portera ses fruits tant au plan
du free cash-flow que celui du retour sur les capitaux engagés. Ce
qui laisse entendre la poursuite
de versements réguliers aux actionnaires au moyen de dividendes annuels et d’acquisitions
d’actions propres (share buybacks).n
devenir aussi chef de file dans le
segment value au plan global et
dans les autres zones géographiques, à l’aide notamment de
ses autres enseignes value Medentyka (contrôlée à hauteur de
51%) en Allemagne, T-Plus (participation de 49% à Taiwan) ainsi
que biodenta (Taiwan) et Megagen, ces deux dernières liées à
Straumann par une obligation
convertible.
Lors d’une présentation à Londres à la mi-novembre, le CEO
Marco Gadola avait souligné les
atouts de Straumann en tant que
seul grand «pure player» du secteur contrôlant 24% du marché
mondial des implants dentaires,
face à des concurrents bien plus
diversifiés, en particulier l’Américain Danaher (20%) qui s’était
glissé au rang de numéro deux
avec la reprise du groupe zurichois d’origine scandinave Nobel
Biocare, en sus de ses marques
Implant Direct et Sybron et, au
troisième rang, Dentsply (13%)
autre Américain qui s’était aussi
renforcé en Europe en reprenant
Astra Tech (en Suède) et Sirona
(en Allemagne).n
HBM HEALTHCARE:
vente d’Ellipse finalisée
La société de participations HBM
Healthcare Investments a finalisé
la semaine dernière la vente d’Ellipse Technologies à NuVasive.
Avec cette opération, le groupe
zougois dégagera un gain net de
90 millions de dollars. A cette
somme s’ajoutent un montant
maximal de 10 millions obtenu
après la libération de la retenue
sur le prix d’acquisition et des
paiements d’étape jusqu’en 2017
qui pourront atteindre 8 millions.
En tout, cette transaction apportera à HBM un bénéfice compris
entre 104 et 114 millions, soit une
plus-value à hauteur de 7,5 à 8,1
fois le capital investi au départ.
L’allocation de ces fonds sera décidée ultérieurement. La société
évoque la possibilité de reverser
cette somme aux actionnaires ou
la consacrer au fonds MedFocus.
HBM avait annoncé cette vente
en janvier. La société détenait directement et indirectement (via
le fonds MedFocus) 32% des actions d’Ellipse Technologies. La
vente d’Ellipse Technologies lui
a permis de faire grimper sa valeur nette d’inventaire de 6,5%,
soit 9,70 francs par action.
SUISSE
mardi 16 février 2016 PAGE 5
L’événement festif synonyme
d’accélération de la croissance
Le flop monumental
d’une cotation récente
LASTMINUTE. Le processus d’intégration réalisé plus vite
que prévu. Chiffre d’affaires en léger recul en 2015.
SMARTCOCKPIT. L’éditeur genevois de logiciel de gouvernance présente son plan d’expansion nationale et mondiale.
PHILIPPE REY
TIAGO PIRES
La rue genevoise du 22 MontBlanc a connu des festivités
jusqu’à tard dans la soirée de mercredi dernier. Au quatrième étage,
une soixantaine de clients, futurs
partenaires et curieux ont assisté
au lancement de la nouvelle version du logiciel de Smartcockpit.
Ergonomie optimisée, fonctionnalités augmentées et intégration
d’une dimension proactive via
l’envoi de courriels d’alerte.
Dans ses nouveaux locaux, la
start-up a exposé le résultat de
plusieurs mois de travail, de réflexions entre les membres de la
direction conjuguées aux commentaires des utilisateurs. Avec
cette nouvelle version, l’éditeur
d’un logiciel de gouvernance et
de prises de décisions veut amorcer une nouvelle étape dans son
développement commercial: devenir un acteur de référence sur
le marché national et mondial.
La version V3 assure un nouveau
visage à Smartcockpit. En effet,
le logiciel offre une vue globale
des performances, des risques, de
la conformité et de l’état d’avancement des projets sur un tableau
de bord synthétique. Le manager
est ainsi assisté dans ses prises de
décisions, il garde une trace des
actions et peut juger de leur impact. Autrefois dédiée essentiellement aux informations qualitatives et quantitatives comme la
stratégie entrepreneuriale et les
risques sectoriels, la solution s’est
diversifiée au contact des clients.
Grâce à la collaboration avec
l’Aéroport de Genève, le logiciel
s’est étoffé dans l’audit. Désormais, l’instrument de gouvernance s’est repositionné et cible
des nouveaux besoins comme la
conformité, la qualité et la sécurité. Smartcockpit continue sa
prospection au sein de l’aviation
et des aéroports. Avec son nouveau focus sur la conformité et la
sécurité, la jeune entreprise genevoise participe à d’importantes
conférences concentrées sur le
thème de la sécurité, dont la dernière en date, en novembre à Barcelone, lui a garanti d’importants
contacts dans le domaine de
l’aviation. «Nous avons développé quelques pistes et des intérêts prononcés avec des structures, mais il est encore trop tôt
pour en parler», s’avance prudemment Sylvain Félix.
Le logiciel totalement remodelé
et simplifié, Smartcockpit a créé
une division University. Cette
nouvelle direction assure ainsi
une optimisation de l’utilisation
et de la formation des utilisateurs.
Et cette étape progresse grâce à
une utilisation de Smartcockpit
au sein de l’Université du Québec (UQAM) et du cursus consacré à l’Intelligence d’affaires. «Les
cours d’analyses dans le domaine
du business intelligence, souligne
Sylvain Félix, co-créateur et directeur général de la start-up, accroît la visibilité de notre logiciel,
renforce son utilisation et élargit
le champ de recherche.» Démarré
il y a trois semaines, l’utilisation
du logiciel dans les cours universitaires a créé un certain engouement. En effet, la direction mène
actuellement d’importantes discussions avec les hautes écoles nationales et d’autres instituts de
formation. «Ce recours nous assure une certaine crédibilité sur
toute la partie méthodologique
de notre système. C’est pourquoi,
il est important de sensibiliser les
étudiants et leur réseau à notre
philosophie.»
En effet, Smartcockpit calcule
tous les risques dans le but de progresser à son rythme. Mainte-
nant, la direction se montre prête
à accélérer le développement de
l’entreprise. Au bénéfice d’une
quarantaine de clients dont le
Groupe Mutuel ou d’illustres
noms dans le secteur bancaire, la
société dispose d’une base de financement intéressante mais pas
suffisante pour garantir une
croissance substantielle. Pour ce
faire, la direction envisage un financement externe sans en préciser les détails. «Nous devons
avancer dans le financement si
nous voulons accélérer notre
croissance. Nous sommes prêts à
passer à la vitesse supérieure.»
Forte de ces contacts et de sa
structure entrepreneuriale de
quatorze collaborateurs, l’entreprise réaffirme sa volonté d’internationalisation comme l’indique la création d’antennes à
Londres et dans la région du Benelux. Et en remettant les chaises
en place, preuve du succès de la
fête de mercredi dernier, Sylvain
Félix démontre une dernière fois
son enthousiasme: «Nous avançons de manière concrète.»n
GRÂCE À UNE QUARANTAINE DE CLIENTS DONT LE GROUPE
MUTUEL, LA SOCIÉTÉ DISPOSE D’UNE BASE
DE FINANCEMENT INTÉRESSANTE MAIS PAS SUFFISANTE
POUR GARANTIR UNE CROISSANCE SUBSTANTIELLE.
COMET: le bénéfice net a chuté d’un tiers en 2015
BIKETEC: reprise du néerlandais Amazing Wheels
Comet, spécialisé dans les tubes à rayons X et les techniques du vide,
a essuyé l’an dernier un recul de plus d’un tiers de son bénéfice net,
à 17,1 millions de francs. Le groupe fribourgeois revendique nonobstant les deuxièmes meilleurs résultats de son histoire, après justement
le millésime 2014, dans son rapport non-audité et daté de mardi. Les
ventes se sont érodées de 1,9% et la marge brute opérationnelle (Ebitda)
s’est contracté de 1,1 point de pourcentage (pp) à 12,7%. Le recul de
la rentabilité est attribué à des effets de change ainsi qu’à l’acquisition
au printemps du groupe américain PCT Engineered Systems, pour
un montant alors non-dévoilé. Les frais liés à la transaction sont devisés
à 3,5 millions de francs et ceux des variations monétaires à 2,4 millions
de francs. L’entreprise a en revanche bénéficié d’un crédit d’impôts
de 1,5 million de francs. PCL Engineered Systems a permis d’étoffer
le volume de ventes de 4,4%. L’appréciation du franc face à l’euro a
généré un manque à gagner de 4,0%, qui n’a pu être que partiellement
compensé par celle du dollar face au franc (+2,7%), calcule la direction.
Les résultats détaillés doivent être diffusés le 17 mars.
Le fabricant de vélos électriques Biketec a racheté 100% des parts
de son partenaire hollandais de distribution Amazing Wheels. Ce
rachat devrait permettre à la firme bernoise de renforcer sa présence
dans les pays du Benelux, ainsi qu’en Allemagne, tout en mettant
profit des synergies dégagées, indique Biketec lundi dans un communiqué. L’opération, dont les deux parties sont convenues de ne
pas divulguer les détails financiers, ne devrait pas engendrer de suppression de postes.
TRANSOCEAN: réélection de Merrill Miller
G. DENTAN: acquisition du neuchâtelois Setimac
Transocean a proposé de réélire Merrill «Pete» Miller au poste de président du conseil d’administration lors de l’assemblée générale du 12
mai, a annoncé lundi le spécialiste du forage pétrolier en haute mer.
M. Miller doit être réélu par les actionnaires pour une durée d’un an,
selon le communiqué de Transocean. Les actionnaires du groupe zougois d’origine texane devront également valider les réélections pour
un an des administrateurs Glyn Barker, Vanessa Chang, Frederico
Curado, Chadwick Deaton, Vincent Intrieri, Martin McNamara, Samuel Merksamer, Edward Muller, Tan Ek et Jeremy Thigpen.
Le groupe vaudois G. Dentan rachète l’entreprise neuchâteloise Setimac, qui emploie 80 personnes dans quatre cantons. Par cette acquisition, le leader romand de l’étanchéité voit son effectif atteindre 350
collaborateurs. Le patron et propriétaire de Setimac, Sylvain Mercati,
cède l’entier du capital-actions. L’entrepreneur âgé de 55 ans a choisi
de transmettre la société familiale pour en assurer la pérennité, a-t-il
expliqué dans le journal L’Express/L’Impartial. Setimac, troisième
acteur de la branche en Suisse romande, est basé à Neuchâtel. Il compte
aussi des sites à La Chaux-de-Fonds, à Ecublens (VD) et à Givisiez
(FR). Le groupe G. Dentan, qui dispose d’une dizaine de sites, est
présent dans tous les cantons romands ainsi qu’en France voisine. Par
ailleurs, il est propriétaire du club de football Lausanne-Sport depuis
l’été 2013. – (ats)
Shell Suisse et le groupe Marché Restaurants Suisse ont convenu
d’investir 28 millions de francs pour l’assainissement et la remise
en exploitation des deux restoroutes de Bellinzone Sud et Nord,
sur le tracé de l’autoroute A2. La concession pour une durée de 30
ans, déjà octroyée en début d’année dernière, faisait jusqu’à l’automne l’objet d’un recours, rappelle l’entité helvétique du colosse
anglo-néerlandais des hydrocarbures dans un communiqué. Le projet prévoit deux stations-services assorties de surfaces de vente Migrolino, ainsi que de deux Restaurants Marché, un hôtel et deux
Coop Pronto. L’ouverture des installations est agendée à 2018, avant
la période estivale.
SHELL: investissement dans deux restoroutes
OERLIKON: contrat avec un fabricant de batteries coréen
MUSÉE CHAPLIN: inauguration le 16 avril prochain
La division de pompes à vide d’Oerlikon a décroché un contrat avec
une entreprise sud-coréenne, qui fabrique des batteries au lithiumion. Elle fournira des systèmes de pompes à vide pour différentes
lignes de production, a indiqué le groupe dimanche après-midi. Leybold produit des systèmes de pompes à vide servant au cours de plusieurs étapes de production, pour le séchage des électrodes, l’assemblage et les tests de détection des fuites. La livraison est prévue pour
l’été. Aucun détail financier n’a été révélé, ni sur le montant du contrat
ni sur les volumes commandés. En novembre 2015, Oerlikon avait
annoncé la vente de son activité Leybold Vacuum au groupe suédois
Atlas Copco. La valeur de la division, qui a son siège à Cologne, avait
été estimée à 525 millions de francs. La transaction devrait être finalisée mi-2016.
Après de multiples rebondissements, le Musée Chaplin sera officiellement inauguré le 16 avril à Corsier-sur-Vevey (VD), un jour
avant son ouverture au public. Les responsables promettent «une
expérience de divertissement immersive et intemporelle» afin de
découvrir Charlie et Charlot. Au «Chaplin’s World by Grévin», le
visiteur pourra «toucher des yeux» l’univers du cinéaste et acteur
tel qu’il l’a vécu durant les 25 dernières années dans son Manoirde-Ban, en surplomb du lac Léman. Grâce à un immense studio, le
spectateur pourra également se fondre dans l’oeuvre cinématographique de Charles Chaplin. Ruelles, rouages, décors mythiques, ce
sera l’occasion de se plonger dans l’univers de celui qui a réalisé
nombre de chefs-d’oeuvre du 7e art. Le tout inséré dans un parc de
six hectares. – (ats)
Lastminute.com group, un leader
européen dans les voyages en
ligne et l’industrie des loisirs, a
annoncé hier avoir réalisé plus
vite que prévu l’intégration de
larstminute.com dans l’ancien
groupe Bravofly Rumbo Group
(nom initial de la société venue
en bourse en avril 2014). Le principal objectif de cette intégration
était d’assurer un modèle d’affaires qui soit capable de générer
de la valeur à long terme à travers
l’efficacité de la technologie et des
processus d’exploitation.
Cet objectif a été atteint plus vite
que prévu et le groupe se trouve
en mesure de réaliser pleinement
les synergies de coûts attendues.
Tant la simplification de l’architecture IT que la réorganisation
de la force de travail y relative au
Royaume-Uni ont commencé à
produire des avantages financiers
depuis le 1er janvier 2016. Les
coûts en cours, à l’inclusion des
frais d’exploitation et des dépenses d’investissements (capex),
seront réduits sur une base annuelle d’environ 26 millions d’euros (24 millions effectifs en 2016).
Une partie des économies de
coûts susmentionnées sera réinvestie dans le recrutement de talents possédant les aptitudes et
l’expertise requises : d’abord dans
l’IT pour renforcer le nouvel accent mis sur le développement de
produits ; ensuite avec le contenu,
les ventes médias, la publicité et
la stratégie de marque pour exploiter tout le potentiel du nouveau modèle d’affaires media.
Les attaques terroristes survenues
en novembre 2015 à Paris ont eu
un impact négatif sur l’industrie
FABIO CANNAVALE. Recruter
des talents ayant les capacités
et l’expertise requises.
du tourisme européenne. Lastminute.com group a cependant pu
limiter cet effet négatif à un recul
de 2% du chiffre d’affaires de 255
millions d’euros visé pour 2015,
du fait d’un modèle d’affaires diversifié bâti sur une offre innovante de produits de voyage et
loisirs. Lastminute.com group publiera ses résultats consolidés le
22 mars prochain.
Pour l’heure, Lastminute.com
group, dont le président exécutif
et actionnaire principal est Fabio
Cannavale, constitue un flop sur
le plan boursier puisque l’action
se transige maintenant à 10 francs
sur le marché. Le prix de l’action
lors de l’IPO était de 48 francs. La
valeur
boursière
de
Lastminute.com s’élève à un peu
plus de 146 millions de francs. Ce
groupe a généré en 2014 un cashflow libre de 6,1 millions d’euros
(16,4 millions en 2013 et 10,7
millions en 2012).n
LES ATTAQUES TERRORISTES
SURVENUES EN NOVEMBRE
2015 À PARIS ONT EU
N IMPACT NÉGATIF SUR
L’INDUSTRIE DU TOURISME
EUROPÉENNE.
GRAINES DE BOSS: candidatures ouvertes
Graines de Boss ouvre les inscriptions pour l’édition 2016. Le délai
pour l’envoi des dossiers de candidatures est au 30 mai 2016. Le
concours est ouvert aux étudiants, apprentis et aux jeunes créateurs
d’entreprises, moins de 5 ans d’activités, qui visent à bénéficier du réseau des chefs d’entreprise adhérents au jury Graines de Boss 2016
afin d’optimiser le développement de leur société, accroître leur notoriété et profiter de l’accompagnement d’un parrain et recevoir des
conseils personnalisés. La soirée de remise des prix aura lieu le 6 octobre
prochain à Lausanne.
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SUISSE
PAGE 6 mardi 16 février 2016
La hausse des immatriculations Diminution des stations-service
Quelque 427.168 véhicules à moteur ont été mis
en circulation en 2015, soit 7,7% de plus qu’en 2014,
a annoncé hier l’Office fédéral de la statistique
(OFS) dans un communiqué. Ce chiffre est proche
du record de 430.973 véhicules établi en 2012. Le
parc total des véhicules a poursuivi sa croissance à
5,9 millions de véhicules.
Environ trois quarts des véhicules sont des voitures
de tourisme. Parmi ces dernières, on observe depuis
quelque temps un certain engouement pour les véhicules diesel et à traction intégrale, selon l’OFS.
Les motocycles enregistrent une progression particulièrement importante, puisque leur nombre a
quintuplé depuis 1980.
En 2015, la Suisse comptait en moyenne 541 voi-
L’effet franc
encore marqué
CRÉATIONS D’ENTREPRISES.
Le recul de 1,8% à 40.829
en 2015 soit 731 de moins
que l’exercice précédent.
L’année dernière, 40.829 entreprises ont été créées, soit 731 de
moins qu’en 2014. Le recul est de
1,8% par rapport au chiffre record de 41.560 de l’année précédente. Le choc du franc après
l’abandon du cours plancher face
à l’euro explique en grande partie
ce recul, selon une information
commune publiée hier par Bisnode D&F et IFJ.
Au quatrième trimestre, le nombre de créations d’entreprises a
aussi reculé. L’indice Bisnode/IFJ
des créateurs d’entreprises a fini
l’année en baisse de 1,8 point à
107,4 points sur un an. Par rapport au troisième trimestre toutefois, l’indice est remonté de 13,0
points. En chiffres absolus, 10.708
nouvelles entreprises ont été inscrites au Registre du commerce
au quatrième trimestre.
Dans le détail, les branches exportatrices comme les machines,
l’électronique et la métallurgie,
ainsi que la restauration et le
commerce de détail ont souffert
l’an dernier d’une baisse sensible
de la demande et de conditions
plus difficiles pour les créateurs
d’entreprise.n
MUSÉE
D’ETHNOGRAPHIE:
tures de tourisme pour 1000 habitants, avec des différences marquées selon les régions. Dans les conurbations, là où le réseau des transports publics est
dense, le taux de motorisation était ainsi sensiblement inférieur à la moyenne nationale.
Les motocycles ont augmenté de 9,0% à 51.787 unités en 2015. Les autocars et autobus ont bondi de
19,9% à 4995, les utilitaires de 5,6% à 35.290 et les
véhicules agricoles de 12,4% à 3740.
Au mois de janvier 2016, les véhicules à moteur ont
progressé de 10,1% à 25.024. Les voitures de tourisme ont augmenté de 10,1% à 20.338, les véhicules
de transport de personnes de 19,4% à 191, les utilitaires de 3,7% à 2659 et les véhicules agricoles de
14,1% à 218.n
blissements à fin 2015), suivie d’Agrola (430 établissements), BP (361 établissements), Ruedi Rüssel (339 établissements) et Migrol (310 établissements).
A la fin de l’année passée, la Suisse comptait ainsi
1344 stations-service avec magasins (shops), soit 47
sites de vente de plus que douze mois auparavant.
Ce type d’établissements a contribué à près des trois
quarts (72%) des ventes totales de carburant sur le
territoire.
Aux points de vente avec une plus grande surface
de magasin, les automobilistes font nettement plus
le plein de carburant qu’aux autres stations avec un
plus petit magasin, a fait remarquer l’Union pétrolière dans son communiqué. – (ats)
La Suisse se situe toujours très
loin devant les pays européens
Le blocage par Unia
d’un chantier en Valais
SALAIRE MÉDIAN. De 93.947 francs pour les spécialistes contre 36.000 au Danemark.
162.343 francs pour les cadres moyens contre 111.823 francs pour le Luxembourg.
Le syndicat soupçonnait une sous-enchère salariale.
Une solution a été négociée avec Zwahlen & Mayr.
Avec des salaires médians de
93.947 francs suisses annuels
pour les spécialistes et de 162.343
francs pour les cadres moyens, les
rémunérations suisses se détachent toujours très nettement des
autres pays européens. C’est en
tout cas ce qui ressort de la plus
récente étude de Willis Towers
Watson qui est parue sous l’intitulé Global 50 Remuneration
Planning Report. Par rapport au
numéro deux du classement, le
Danemark, l’écart est énorme
avec non loin de 36.000 francs.
En troisième, quatrième ainsi que
cinquième position figurent le
Luxembourg, l’Allemagne et la
Norvège.
Le clivage est encore plus prononcé pour les cadres moyens où
le Luxembourg, qui se positionne
au deuxième rang, accuse un retard d’environ 50.520 francs sur
Le syndicat Unia a bloqué hier le
chantier de construction du pont
CFF à Massongex (Valais). Il
soupçonnait une sous-enchère salariale. Une solution a finalement
pu être négociée avec l’entreprise
générale. La société Zwahlen &
Mayr (ZM) avait sous-traité une
partie des travaux à des entreprises slovènes. Les travailleurs
détachés étaient payés 11 à 13 euros l’heure alors que le salaire horaire minimum est de l’ordre de
25 francs, selon Unia.
Les salariés étaient déterminés à
poursuivre leur action jusqu’à obtenir gain de cause. Des négociations ont été entreprises dans la
journée avec la direction de l’entreprise générale. Elles ont abouti
à un accord en fin de journée, indique un communiqué commun
d’Unia et de ZM.
Les arriérés de salaires des travailleurs slovènes seront remboursés par Zwahlen & Mayr.
Le blocage du chantier sera en
conséquence levé, précise le
communiqué. L’entreprise générale s’est engagée à verser une
somme de l’ordre de 110.000
francs à titre de différences de
salaires et d’indemnités de repas.
Elle assurera aussi les salaires du
mois de février.
La société Zwahlen & Mayr précise qu’elle s’était assurée que son
sous-traitant remplissaient les
exigences légales liées au travail
en sous-traitance pour les sociétés
la Suisse. Il est ensuite suivi par
l’Allemagne, le Danemark et le
Royaume-Uni.
Au regard du choc du franc, des
négociations imminentes avec
l’Union européenne et des répercussions de l’immigration,
les pronostics concernant l’évolution conjoncturelle future affichent ainsi un optimisme réservé. Il s’agira en effet de voir
dans quelle mesure le site économique suisse est capable de
réagir avec la flexibilité nécessaire afin de relever ces défis
avec succès.
«Les salaires élevés et le fort
pouvoir d’achat expliquent sans
doute pourquoi un package salarial attractif ne figure qu’au
sixième rang des facteurs qui
déterminent le choix d’un employeur chez les salariés suisses
selon notre plus récente étude
Global Workforce Study»,
complète Olaf Lang, qui est
managing director chez Willis
Towers Watson. «Les priorités
des salariés suisses sont ainsi
très différentes de celles de leurs
collègues à l’étranger où le salaire et la sécurité de l’emploi
priment, alors qu’ils ne citent
qu’en troisième position une activité stimulante qui présente
un défi.»n
LES PRIORITÉS DES SALARIÉS SUISSES SONT TRÈS DIFFÉRENTES
DE CELLES À L’ÉTRANGER OÙ LE SALAIRE ET LA SÉCURITÉ
DE L’EMPLOI PRIMENT, ILS NE CITENT QU’EN 3E POSITION
UNE ACTIVITÉ STIMULANTE QUI PRÉSENTE UN DÉFI.
Le prix du livre a reculé entraînant
avec lui les marges des libraires
Le chiffre d’affaires a chuté en moyenne de 5,7% en Suisse allemande. La tendance
serait la même en Suisse occidentale. Le prix moyen a reculé de 21,50 francs à 19,95.
DIANE ZINSEL
franc succès à Genève
Le nouveau Musée d’ethnographie de Genève (MEG) remporte
un franc succès depuis son ouverture le 31 octobre 2014. La fréquentation totale du MEG sur
l’année 2015 est de 159.973 entrées, que cela soit dans les espaces
d’exposition ou lors des événements organisés par le Musée.
Cela place le MEG en 2e position
des musées les plus visités de la
ville, derrière le Musée d’art et
d’histoire (MAH) et le Museum,
et en fait un passage incontournable pour le public curieux des cultures du monde. Deux distinctions
sont venues couronner le travail
accompli pour la scénographie de
l’exposition de référence du MEG.
Le Red Dot Award Communication Design 2015 du Design Zentrum Nordrhein Westfalen dans
la catégorie spatial communication/exhibition design et la médaille d’argent pour le Prix d’art
multimédia dans la catégorie innovation pour sa Chambre sonore
créée par l’artiste Ange Leccia.
La consolidation s’est poursuivie dans le secteur de
la vente de carburants l’année dernière en Suisse.
Le nombre de stations-service a ainsi diminué, passant à 3461, soit 2,4% établissements de moins qu’en
2014.
La moyenne des ventes de carburant par station a
baissé à 1,41 million de litres contre 1,44 million
de litres une année plus tôt, a indiqué hier l’Union
pétrolière. Le débit par station est en baisse depuis
plusieurs années, a-t-elle relevé dans son communiqué.
Les stations d’autoroute ont vendu les plus grandes
quantités, avec 3,2 millions de litres (3,3 millions
de litres en 2014) par site en moyenne. Avia dispose
du plus grand réseau de stations-service (604 éta-
Le prix du livre a baissé l’an dernier en Suisse au détriment de la
marge des libraires. Pourtant, les
consommateurs, grands gagnants
de la manoeuvre, n’en ont que
moyennement profité. «La suppression du taux plancher nous a
compliqué la tâche», constate Natacha Décoppet, directrice de la
communication pour Payot. «Et
tout le monde a dû faire un effort»,
souligne Patrice Fehlmann, directeur de l’Office du livre de Fribourg (OLF). Les librairies suisses
ont baissé leur prix pour s’aligner
à l’euro. Mais ils y ont perdu des
plumes, indiquent les bouquinistes sondés par l’ats. «Notre chiffre d’affaires a baissé de 8%: c’est
une très mauvaise année», s’exclame Thomas Liechti, le directeur de LibRomania à Berne.
En moyenne, le chiffre d’affaires
a chuté de 5,7% outre-Sarine, selon l’Association des libraires et
éditeurs de Suisse alémanique
(SBVV). Leur pendant romand
n’articule aucun chiffre, mais la
tendance est la même. «Nous
avons baissé le prix de 10 à 15%»,
note Marie Musy, responsable de
la librairie du Midi à Oron (Vaud).
Le bouquiniste applique le prix
fixé par les distributeurs qui ont
réagi de manière très disparate. La
marge bénéficiaire a souffert.
«Nous avons fourni le même effort mais gagné moins», résume
Thomas Liechti. «La situation est
un peu scabreuse, car les charges
et les salaires restent les mêmes»,
complète Chantal Nicolet Schori,
responsable de La Méridienne, à
La Chaux-de-Fonds.
Le prix moyen d’un livre en Suisse
en 2015 s’est établi à 19,95 francs,
en calculant tous les domaines et
toutes les formes d’édition y compris les e-books. L’année précédente, la moyenne se trouvait à
21,50 francs et en 2008 à 25, rappelle la SBVV. Si le volume de livres vendus n’a pas chuté, les
ventes n’ont pas non plus décollé,
selon les libraires. Payot a «maintenu ses ventes par rapport à
2014». Côté alémanique, on observe même une diminution du
nombre d’ouvrages achetés par
rapport à 2013, selon les données
publiées sur le site de la SBVV.
L’absence d’un fichier commun
à toutes les librairies romandes
empêche d’établir une tendance
claire. Mais, selon Chantal Nicolet Schori, «il est de toute façon
trop tôt pour savoir si la baisse des
prix influence les lecteurs ou
non». Car si le livre est vendu
jusqu’à 20% moins cher qu’il y a
dix ans, les clients ne s’en rendent
pas compte, regrette Patrice Fehlmann. Les consommateurs comparent avec les pays limitrophes,
ce qui les encourage au tourisme
d’achat ou à la commande en
ligne, analyse-t-il. Thomas Liechti
dénonce aussi les publicités incitant à se fournir hors des frontières. – (ats)
L’ASSOCIATION
DES LIBRAIRES ET ÉDITEURS
DE SUISSE ALÉMANIQUE
RAPPELLE QUE LE PRIX
MOYEN DU LIVRE S’ÉLÉVAIT
À 25 FRANCS EN 2008.
étrangères. Après un contrôle approfondi, il s’est avéré que certains documents pourraient être
erronés, voire faux.
Le syndicat demeure critique face
à la sous-traitance de travaux envers des entreprises étrangères.
Dans le cas présent, aucune information sur les conditions de
travail des travailleurs détachés
n’a été fournie par les entreprises
sous-traitantes, dénonce Unia.
Ce genre de pratique cache souvent du «dumping» salarial. Les
faits ont confirmé ce soupçon, estime le secrétaire syndical Blaise
Carron. L’action d’Unia s’inscrit
dans un cadre plus large de lutte
contre la sous-enchère salariale.
Le syndicat réclame de meilleurs
instruments pour lutter contre
ces pratiques. Fermeture immédiate du chantier en l’absence de
preuves de conformité des salaires, introduction généralisée
d’une caution en prévision du
non-respect des conditions de travail, augmentation substantielle
des amendes sont des mesures
souhaitées. – (ats)
ZWAHLEN & MAYR
AVAIT SOUS-TRAITÉ
UNE PARTIE DES TRAVAUX
À DES ENTREPRISES
SLOVÈNES DONT
LES EMPLOYÉS ÉTAIENT
PAYÉS 11 À 13 EUROS
PAR HEURE.
Progression des prix
des villas individuelles
LOGEMENT. Les indices sont en hausse au mois de janvier
après une phase de stagnation.
Les prix des logements en Suisse
ont augmenté à nouveau en
Suisse au mois de janvier, après
une phase de stagnation. Les tarifs des villas individuelles ont
progressé de 1,3% sur un mois et
ceux des propriétés par étage de
0,7%, a indiqué hier l’indice immobilier calculé conjointement
par le portail internet ImmoScout24 ainsi que le cabinet spécialisé CIFI.
Sur une année, les deux indices
ont augmenté. Les tarifs deman-
dés pour les villas individuelles
sont montés de 1,6%. Tandis que
la hausse a été plus modérée
pour les propriétés par étage, soit
0,4%.
Les différents auteurs de l’étude
attribuent ainsi la «bonne ambiance actuelle» à la persistance
des taux d’intérêts à des niveaux
planchers. «Les nouveaux tarifs
dépendront de l’évolution des intérêts», selon Martin Waeber, qui
est le directeur général d’ImmoScout24.n
SUISSE
PAGE 8 mardi 16 février 2016
Banquiers pas opposés
à un durcissement
TOO BIG TO FAIL. La révision de l’ordonnance précise
les aspects techniques d’une législation déjà adoptée.
Les banquiers saluent sur le principe les nouvelles exigences auxquelles les grandes banques suisses
devront se soumettre d’ici fin
2019. Ils regrettent en revanche
que le durcissement, dont le but
est de ne pas faire peser trop de
risques à l’économie, touche toutes
les banques. Le PS estime de son
côté qu’il ne va pas assez loin.
Une législation a déjà été adoptée
dans le sillage de la crise financière. Selon ce nouveau règlement, les grandes banques devraient avoir un ratio
d’endettement de 3,1% et détenir
au total 13% de fonds propres.
Cette révision d’ordonnance précise les aspects techniques. Et selon l’Association suisse des banquiers (ASB), le Conseil fédéral
a profité de cette réforme pour
inclure toutes les banques.
UBS, Credit Suisse, la Banque
cantonale de Zurich, le groupe
Raiffeisen et PostFinance devront s’y soumettre d’ici quatre
ans, mais elles ne seront pas
toutes logées à la même enseigne.
Les exigences permettant d’assurer la continuité de l’exploitation
(going concern) se composeront
d’une exigence minimale, que
doivent remplir toutes les
banques d’importance systémique, et d’une composante progressive calculée en fonction du
degré d’importance systémique
(part de marché, taille) de l’établissement.
L’exigence minimale est fixée à
4,5% pour le ratio de levier financier (rapport entre les fonds propres réglementaires et le total du
bilan non pondéré) et à 12,9%
pour les actifs pondérés en fonction des risques. Ces exigences
valent pour la Banque Vantonale
de Zurich et Postfinance. Celles
vis-à-vis du groupe Raiffeisen
sont fixées à respectivement
4,625% et 13,22%.
La barre sera placée encore plus
haut (5% et 14,3%) pour UBS et
Credit Suisse. Les deux banques
pourront en détenir une part sous
forme d’emprunts à conversion
obligatoire, mais ils devront avoir
un noyau dur de fonds propres
d’au moins 3,5% pour le ratio de
levier financier et de 10% pour
les actifs pondérés en fonction des
risques. Les seuils seront respectivement de 3,13% et 8,93% pour
Raiffeisen et de 3% et 8,57% pour
la Banque cantonale de Zurich et
Postfinance.
En respectant ces critères, les
banques disposeront d’un capital
suffisant pour continuer à fournir
leurs services sans devoir, en cas
de situation de crise, ni recourir
à un soutien de l’Etat, ni faire l’objet d’un assainissement ou d’une
liquidation.
Faux, rétorque le PS. Le Conseil
fédéral a par exemple fixé un ratio de levier financier (rapport
entre les fonds propres réglementaires et le total du bilan non pondéré) de 5% pour UBS et Credit
Suisse.
Le son de cloche est tout autre du
côté des libéraux-radicaux. Le
PLR demande que cette révision
d’ordonnances n’aille surtout pas
encore plus loin.
De concert avec les banquiers, le
PLR critique également la marge
d’appréciation dont bénéficie
l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers
(FINMA). Celle-ci avait en effet
pointé du doigt l’actuelle législation, soulignant qu’elle ne suffisait pas. – (ats)
L’UDC voudrait une
rotation des requérants
ASILE. Déplacer les requérants
d’asile de commune en commune au moins une fois par an
pour les empêcher de «prendre
racine»: telle est l’une des principales exigences formulées par
l’UDC dans une initiative soumise aux Lucernois le 28 février.
Le texte controversé réclame
aussi un droit de veto des communes pour l’installation de centres de réfugiés.
Sur le plan national, l’initiative populaire lucernoise «pour une politique d’asile proche des citoyens»
s’est jusqu’à présent surtout illustrée par une partie de son contenu
contraire à la Constitution. En
mars 2015, le Tribunal fédéral a
ainsi invalidé l’exigence d’installer
les centres de requérants d’asile en
dehors des zones à bâtir.
Déposé au printemps 2013 déjà,
le texte de l’UDC lucernoise est
donc finalement amputé de cette
revendication. Cette controverse
juridique a du même coup retardé
son passage devant les urnes.
La liste des exigences contenues
dans l’initiative ne demeure pas
moins longue. L’UDC affirme
vouloir ainsi donner davantage
de marge de manoeuvre au canton pour faire face à ce qu’elle appelle le «chaos de l’asile». Il s’agit
en outre d’empêcher le canton de
placer les citoyens face au fait accompli.
Parmi ses revendications, l’UDC
lucernoise veut obliger les requérants d’asile à changer de commune de domicile au moins une
fois par an afin qu’ils ne n’y prennent pas racine. Le gouvernement du canton rejette cette voie.
Les requérants devraient en effet
s’habituer sans cesse à un nouvel
environnement et déplacer régulièrement leurs enfants dans de
nouvelles écoles.
La recherche de places d’hébergement en serait aussi rendue encore plus difficile, prévient le
Conseil d’Etat. L’exigence d’un
droit de codécision démocratique
pour les communes dans l’hébergement des requérants d’asile
pose également un problème
constitutionnel. Elle risque d’empêcher le canton de remplir ses
obligations face à la Confédération. – (ats)
Pfister reste le seul candidat
à la succession de Darbellay
PDC. L’ancien président s’est retiré après dix ans de présidence. L’élection du nouveau comité directeur aura lieu le 23 avril.
Le conseiller national Gerhard
Pfister devrait succéder à Christophe Darbellay à la tête du PDC
Suisse. Situé sur l’aile droite du
parti, le Zougois promet d’être fidèle à la ligne partisane, mais il
compte aiguiser le profil de la formation politique.
L’élu, âgé de 53 ans, était le seul
candidat en lice à l’échéance du
délai, a indiqué la commission de
sélection du parti. Le Valaisan
Christophe Darbellay se retire
après dix ans de présidence.
L’élection aura lieu le 23 avril lors
de l’assemblée des délégués du
parti à Winterthour (ZH). Et d’ici
là, Gerhard Pfister admet qu’il
devra convaincre les membres de
son parti qu’il est capable de remplir cette fonction de façon crédible. Et l’élu ne cache pas ses ambitions: pour renouer avec le
succès, le PDC devra mieux communiquer et se démarquer en formulant ses propres solutions aux
thèmes qui préoccupent la population, a-t-il expliqué à l’ats.
«Il est clair que je vais parfois devoir garder mon opinion, si celleci ne correspond pas à la ligne de
la formation», a-t-il poursuivi. Le
Zougois siège sous la Coupole depuis 2003.
Le fait qu’il soit le seul prétendant
n’est pas une surprise. D’autres
candidats potentiels, comme le
GERHARD PFISTER. Le conseiller national promet de garder
son opinion si celle-ci ne correspond pas à la ligne du parti.
conseiller aux Etats soleurois Pirmin Bischof et le conseiller national grison Martin Candinas,
avaient annoncé qu’ils renonçaient.
Seul le Bernois Reto Nause avait
envisagé d’entrer d’entrer dans
la course. Mais un mandat de
conseiller municipal n’était pas
compatible avec la présidence
d’un grand parti.
«J’aurais aimé avoir plus de
concurrence», mais cela montre,
qu’une telle décision ne se prend
pas à la légère. Les charges doivent être compatibles avec la vie
de famille, la profession et le
mandat politique, a relevé Gerhard Pfister.
Entre stress et pression permanente, le travail est astreignant.
«Le profil demandé est exigeant»,
a confirmé le président de la commission de sélection Konrad Graber. «Le processus était néanmoins ouvert».
Le conseiller aux Etats lucernois
s’est d’ailleurs encore entretenu
dimanche avec une personne qui
a manifesté son intérêt, mais il n’a
pas voulu dévoiler de qui il s’agissait. La commission de sélection
a jusqu’au 31 mars pour énoncer
ses recommandations. D’ici là,
elle compte encore s’entretenir
avec Gerhard Pfister.
Quant à la vice-présidence, la
conseillère nationale Ida Glanzman (LU) devrait être confirmée
à son poste. Le conseiller national
Yannick Buttet devrait succéder
au Fribourgeois Dominique de
Buman pour la vice-présidence
romande.
Le Valaisan souhaite lui succéder
notamment pour faire contrepoids à Gerhard Pfister. «Avec M.
Pfister, il y a un risque que le parti
devienne plus centré sur Zurich
et se rapproche de l’UDC», avait
expliqué le président de Collombey-Muraz, au moment de se lancer dans la course.
Dominique de Buman est déjà
deuxième vice-président de la
Chambre du peuple. L’année prochaine, il sera vice-président et en
2018, c’est lui qui représentera
son groupe au perchoir, a rappelé
Vide juridique dénoncé par les ONG
INDUSTRIE AURIFÈRE. Action de Carême et Pain pour le prochain mènent une enquête
sur les entreprises suisses au Burkina Faso. Metalor étant un exemple parmi d’autres.
Des villages entiers sont déplacés
au Burkina Faso pour permettre
l’extraction de l’or, révèle une enquête d’Action de Carême et
Pain pour le prochain. Ces ONG
dénoncent un vide juridique
dans la loi suisse qui favorise les
pratiques abusives des firmes à
l’étranger. «Avant on vivait,
maintenant on survit», résume
Florence Sawadago, 25 ans, du
village de Bissa, au nord du Burkina Faso, citée dans l’enquête.
Dans ce pays, qui vit depuis dix
ans un véritable boum de l’or,
14.000 personnes ont notamment été déplacées pour laisser
la place à trois mines, ont révélé
les deux ONG lors d’une conférence de presse lundi à Berne.
Or ces mines extraient de l’or
traité ensuite en Suisse, où est raffinée 70% de la production mondiale de ce métal précieux et la
quasi totalité de l’or burkinabé.
«La Suisse porte ainsi une lourde
responsabilité dans les répercussions négatives qu’implique l’extraction de ce métal», a souligné
Dorothea Winkler, responsable
du dossier «Entreprise et droits
humains» à Action de Carême.
Sur place, les personnes expropriées ont perdu l’ensemble de
leurs moyens de subsistance, a expliqué Barthélémy Sam. Economiste, coordinateur des projets
d’Action de Carême au Burkina,
il a visité les villages autour de
trois mines, dont la totalité de l’or
est ou a été extraite et raffinée par
Metalor, entreprise sise près du
lac de Neuchâtel.
Privées d’une grande partie de
leurs terres fertiles, dans un pays
où 83% de la population vit de
l’agriculture, ces personnes ne
parviennent plus à nourrir leurs
familles toute l’année et s’endettent, a-t-il constaté.
Eau polluée, terrains dégradés
L’orpaillage artisanal, moyen additionnel de subsistance, n’est
plus possible, et les entreprises
minières n’ont pas non plus
fourni les emplois promis. A cela
s’ajoute la pénurie d’eau, utilisée
en grande quantité dans l’industrie extractive, et sa pollution par
Dans le village de Gombo, près
de la mine de Kalsaka dans le
nord du pays, l’entreprise minière
a aussi creusé «un grand cratère
dans un lieu consacré au culte des
ancêtres qu’elle avait promis de
ne pas toucher». Et aujourd’hui,
«après un an et demi, la mine est
en train de fermer» et personne
ne sait qui va remettre les lieux
en état ou est responsable de l’assainissement, détaille M. Sam.
«Le Burkina Faso a fait une loi très
favorable aux entreprises minières
pour les attirer», explique-t-il.
«Tout se passe entre Etats, les
études d’impact restent souvent
dans les tiroirs». «Et au Burkina,
il n’y a pas de gouvernement fort
pour se pencher sur ces questions».
Côté suisse, «le Conseil fédéral ne
veut parier que sur des mesures
volontaires pour obtenir un meil-
leur respect des droits humains et
de l’environnement de la part des
entreprises multinationales actives à l’étranger», a relevé Anne
Seydoux-Christe, conseillère aux
Etats et membre du conseil de
fondation d’action de Carême. Or,
cette étude le démontre, cela ne
suffit pas, certaines entreprises
n’assumant pas leurs responsabilités, dit-elle. S’agissant de Metalor,
«un exemple parmi d’autres», la
société, «comme beaucoup, ne reconnaît pas les problèmes». Metalor s’inscrit pour sa part en faux
contre les conclusions de l’enquête, assurant agir en conformité
avec la loi burkinabé, les standards d’organisations internationales reconnues et ses propres règles internes incluant le respect
total des droits humains, lit-on sur
son site internet.
Aux yeux des ONG, l’inscription
dans la loi suisse du devoir de diligence pour les multinationales
est une question de justice et de
dignité. C’est pourquoi les deux
oeuvres d’entraide et plus de 70
organisations ont décidé de lancer
en 2015 l’initiative «Pour des
multinationales responsables»,
dont la récolte de signatures est
en cours.
Craignant les conséquences pour
la réputation de la Suisse des violations des droits humains commises par des entreprises helvétiques, Anne Seydoux-Christe
voit cette initiative comme «une
chance pour l’économie». – (ats)
le porte-parole des démocrateschrétiens Thomas Jauch. Il aura
déjà suffisamment à faire.
Les dés ne sont en revanche pas
encore jetés du côté du comité directeur du parti. Celui-ci est composé de onze personnes, dont le
président, les deux vice-présidents et le chef du groupe parlementaire (le Tessinois Filippo
Lombardi).
Il reste donc sept postes à repourvoir, mais trop de candidats, a expliqué Thomas Jauch. Le conseiller national vaudois Claude
Béglé, le Grison Tino Schneider,
déjà président des Jeunes PDC
Suisse, et Reto Nause sont nouveaux sur les rangs.
Et les anciens tiennent à rester
membres: Marianne Binder-Keller, membre du Grand Conseil
argovien, la conseillère d’Etat
uranaise Heidi Z’Graggen, les
conseillers nationaux Stefan
Müller-Altermatt (SO) et Elisabeth Schneider-Schneiter (BL),
et enfin Pirmin Bischof et Martin Candinas.
Avec le PDC, ce sont quatre partis qui désigneront en avril un
nouveau président ou une nouvelle présidente. Philipp Müller
(PLR) et Toni Brunner (UDC)
et la coprésidente des Verts
Adèle Thorens ne se représentent pas. – (ats)
Niveau master
dans le registre
PROFESSIONS MÉDICALES. La
qualité des soins doit être garantie
notamment à travers un registre
national des professions de la
santé. La commission de l’éducation du Conseil des Etats recommande au plénum d’approuver
un projet du Conseil fédéral. Elle
tient cependant à inclure le niveau «master» dans la loi. La commission a adopté cette proposition
de justesse, par 7 voix contre 6, indiquent les services du Parlement.
Le registre prévu par la nouvelle
loi sur les professions médicales
doit permettre d’éviter qu’un professionnel sanctionné continue
d’exercer. Il se fera sur le modèle
de celui des professions médicales
qui recense déjà les médecins, les
dentistes, les chiropraticiens, les
pharmaciens et les vétérinaires.
Le registre contiendra non seulement les diplômes de fin d’études
des professionnels de la santé mais
aussi des indications sur les autorisations de pratiquer et les mesures disciplinaires éventuellement prononcées à leur encontre.
Le Conseil fédéral estimait que
le niveau «bachelor» suffisait
pour exercer une profession libérale. La majorité de la commission n’est pas d’accord. Elle estime qu’inclure les étudiants
ayant un master permettra d’augmenter la sécurité des patients et
favorisera la collaboration interprofessionnelle.
Une grande minorité est de l’avis
du Conseil fédéral. Pour elle, il
est trop tôt pour englober ce niveau d’étude. – (ats)
SÉLECTION
mardi 16 février 2016 PAGE 9
PHILIPPE ASKENAZY, ÉCONOMISTE ATTERRÉ
Les vaporeux bienfaits de la propriété
Remettre en cause le propriétarisme aujourd’hui n’est pas chose
aisée. En effet, il s’appuie sur une
base électorale puissante: la majorité des électeurs dans la plupart
des pays avancés sont propriétaires de leur logement. Ce propriétarisme plonge les citoyens
dans des contradictions que l’on
retrouve à des degrés divers à travers les économies avancées.
Une première contradiction porte
sur la fiscalité du capital - patrimoine ou revenus du patrimoine.
Les propriétaires occupants gagneraient dans leur très grande
majorité à une fiscalité redistributive sur le patrimoine accompagnée de systèmes de franchises
qui, de fait, exemptent les petits
voire les moyens patrimoines.
Elle permettrait d’alléger d’autres
contributions ou de financer des
UNE SOCIÉTÉ DE PETITS
PROPRIÉTAIRES
REND IMPUISSANTES
LES STRATÉGIES POLITIQUES
BASÉES SUR
LA DÉNONCIATION DES
INÉGALITÉS ET APPELANT
À DES «RÉVOLUTIONS
FISCALES». ELLE OFFRE
UNE FORME DE PROTECTION
DÉMOCRATIQUE AUX HAUTS
PATRIMOINES.
biens publics dont ils bénéficieraient. Pourtant, le déploiement
d’une telle fiscalité se heurte à la
peur des petits propriétaires, attisée par les tenants du propriétarisme, peur que l’on touche in fine
à leur patrimoine, «fruit d’une vie
de travail». Une société de petits
propriétaires rend impuissantes
les stratégies politiques basées sur
la dénonciation des inégalités et
appelant à des «révolutions fiscales». Elle offre une forme de
protection démocratique aux
hauts patrimoines.
La révérence pour la propriété engendre une seconde contradiction. Elle touche au monde de
l’entreprise. D’un côté, les licenciements boursiers comme le recours à la délocalisation choquent
l’opinion. De l’autre, la shareholder value, la valeur actionnariale,
n’est pas remise en cause: il est admis qu’une entreprise a un objectif de satisfaction des propriétaires
actionnaires. La conception de
l’entreprise «moderne» comme le
résultat d’un compromis entre
stakeholders – les parties prenantes: employeur, salariés, soustraitants – qui avait dominé
l’après New Deal semble oubliée.
Les partenaires de la cogestion
n’échappent pas à cette révérence:
les représentants syndicaux siégeant dans les conseils d’administration troquent la stabilité d’un
noyau de salariés contre l’assurance de mouvements sociaux
contenus, le silence sur le sort des
sous-traitants et l’optimisation des
profits et des dividendes. Selon
les comptes nationaux des
grandes économies avancées, ce
serait en Allemagne, patrie de la
cogestion, que la part du capital
dans la valeur ajoutée des sociétés
non financières a le plus progressé
au début du siècle: elle était passée
de 39% en 2000 à près de 47% en
2007 avant de redescendre pendant la crise, s’établissant à 42%
en 2013. C’est aussi en Allemagne
qu’on a vu une explosion de la
pauvreté laborieuse dépassant les
20% des travailleurs jusqu’à l’instauration d’un salaire minimum.
La vision dominante de l’entreprise tournée vers l’actionnaire
est de fait un obstacle au renforcement du travail. Toutefois, il est
bien plus facile à surmonter que
celui qui se dresse devant les stratégies fiscales de redistribution secondaire du revenu.
Affaiblir le propriétarisme politique est donc indispensable dans
la perspective d’une politique de
partage des revenus. Comment
revenir sur la construction d’une
société de petits propriétaires?
Avant d’explorer des pistes, on se
doit de répondre à ceux qui affirment qu’elle renforce la cohésion
sociale et la participation démocratique. Ce ou plutôt ces courants
de pensée sont puissants et trouvent leur ancrage dans la première
moitié du xixe siècle. Par exemple,
pour Frédéric Le Play: «Plus j’étudie le problème social et plus je
m’assure que le premier degré du
bien-être ne consiste pas à étendre
les satisfactions physiques mais
bien à créer les jouissances morales de la propriété.» Une très
vaste littérature 5 contemporaine,
transdisciplinaire - droit, philosophie, sciences politiques, sociologie, économie - et internationale
vient conforter cette vision. Être
propriétaire occupant procurerait
de multiples bienfaits individuels
et des externalités positives pour
la société. Ces externalités potentielles justifient les dispositifs notamment fiscaux qui favorisent la
propriété dans la plupart des pays
de l’OCDE.
Les tenants de la propriété du logement font valoir trois types
d’arguments, souvent en interaction: une meilleure citoyenneté,
une meilleure satisfaction individuelle, et une assurance financière pour les foyers.
La citoyenneté serait améliorée via
deux mécanismes, le rôle transformatif de la propriété et son caractère d’investissement. Le fait
de devenir propriétaire transformerait l’individu en un membre
autonome d’une communauté locale. Cela le pousserait à interagir
davantage avec ses voisins et à s’investir dans les associations ou les
affaires publiques. Devenir propriétaire rendrait aussi l’individu
respectueux de la propriété et
l’éloignerait donc de toute forme
de délinquance. D’un point de vue
plus économique, l’investissement
immobilier est par nature un investissement long, peu liquide,
avec des coûts de transaction importants. Or la valeur de long
terme d’un bien dépend des externalités positives d’un voisinage
agréable, chacun ayant intérêt à
entretenir son bien. Le consentement à l’impôt (local) serait bien
supérieur chez des propriétaires
occupants; en effet, l’impôt nourrit
l’investissement dans des biens publics locaux qui augmentent le
© ODILE JACOB, 2016
Le propriétarisme plonge les citoyens des économies avancées dans des contradictions récurrentes. Notamment en ce qui concerne la fiscalité du capital et du patrimoine.
Dans «Tous rentiers!» (Odile Jacob), Philippe Askenazy cherche à
démontrer que la distribution actuelle des richesses est loin d’être
naturelle. Elle résulte de l’explosion des rentes et de leur captation
par les acteurs les mieux dotés du jeu économique. Sous couvert de
démocratiser la propriété, ce système aurait permis à quelques
entreprises – et derrière elles des individus – de s’emparer des données de la poulation. Le «tous propriétaire» est devenu «tout propriété». Selon l’auteur, le monde du travail est le grand perdant de
cette situation. Tandis que de nombreux emplois alimentent les
rentes capitalistiques par un surcroît de productivité, ils sont stigmatisés comme improductifs et leurs rémunérations stagnent.
‘‘
Affaiblir
le propriétarisme
politique
est indispensable
pour une politique
de partage
des revenus.
’’
Philippe Askenazy est un économiste français, directeur de recherche au
CNRS, chercheur à l’École d’économie de Paris, et docteur de l’École des
hautes études en sciences sociales. Il participe au groupe de réflexion
«La République des Idées». Il a été chroniqueur dans Les Échos et,
depuis janvier 2008, pour Le Monde. Il a participé à la rédaction d’un
rapport du Centre pour la recherche économique et ses applications
(Cepremap) intitulé Les soldes de la loi
Raffarin: Le contrôle du grand commerce alimentaire. Il est membre de l’association «Les
économistes atterrés». Il est Young Leader
(2005) de la French-American Foundation.
PHILIPPE ASKENAZY
Tous rentiers! Pour une autre
répartition des richesses.
Odile Jacob économie. 224 pages.
bien-être immédiat de l’occupant
et surtout valorisent les propriétés
privées; c’est particulièrement le
cas des réalisations à forte visibilité
comme la construction d’une
école ou d’un équipement sportif.
Un second type d’arguments
porte sur l’individu dans sa sphère
psychologique. L’estime de soi déLES CONTRADICTIONS DES
ÉLECTEURS PROPRIÉTAIRES
SERVENT PARTOUT DE
TERREAU AUX POPULISMES,
DU TEA PARTY AMÉRICAIN
AU MOUVEMENT
CINQ ÉTOILES ITALIEN
EN PASSANT PAR UKIP,
LE FRONT NATIONAL
OU ENCORE PEGIDA.
pendrait des réalisations tout au
long de l’existence. L’accession à
la propriété en marquerait une
étape essentielle. D’autant que la
corrélation statistique entre le statut social et le fait d’être propriétaire occupant permet à l’individu
qui accède à la propriété de son
logement non pas de changer de
statut objectif mais d’imaginer
qu’il est considéré différemment
au sein de ses environnements familial, de voisinage ou encore
professionnel. Du coup, les propriétaires occupants seraient plus
satisfaits que les locataires.
Enfin, des arguments économiques soulignent l’assurance
que représente la pierre. En cas
d’incident de la vie, notamment
de perte d’emploi, le logement offre, malgré sa faible liquidité, une
possibilité d’absorber un choc
majeur par la revente; pour des
chocs moindres, le fait de ne pas
subir la contrainte d’une charge
locative permet un ajustement
plus aisé des dépenses. L’aspiration des Américains à la propriété
remonte à la grande dépression
des années 1930. Plus mécaniquement, l’accession du plus
grand nombre à la propriété devrait réduire les inégalités de patrimoine au bas de la pyramide.
La domination des arguments
propriétaristes est telle qu’on a, de
nouveau, oublié l’histoire. Dans
les années 1970, les sociétés scandinaves étaient présentées comme
un modèle alternatif à une société
de propriétaires occupants 6. La
très grande majorité des foyers y
était locataire. En contrepartie, la
protection sociale était généreuse
et perçue comme le capital de
tous; et elle était garante d’un fort
engagement citoyen et d’une
haute satisfaction individuelle et
collective dans une société relativement égalitaire et apaisée.
La transformation dans les décennies suivantes des sociétés scandinaves en sociétés de propriétaires
occupants ne semble pas avoir
amélioré leur fonctionnement.
Pis, elles n’ont pas échappé à la
montée des partis populistes d’extrême droite depuis le début du
siècle (les Vrais Finlandais, le Parti
populaire danois, le Parti du progrès norvégien, les Démocrates
suédois). De fait, les contradictions
des électeurs propriétaires servent
partout de terreau aux popu-
lismes, du Tea Party américain au
mouvement Cinq Étoiles italien
en passant par UKIP, le Front national ou Pegida. Contrairement
aux familles politiques qui ont dominé la vie politique de la chute
du mur de Berlin à la Grande Récession, les populismes aident
l’électeur à échapper à ses contradictions. Ils désignent un tiers
comme le responsable de leurs difficultés: en premier lieu, les immigrés mais aussi les assistés souvent
identifiés aux premiers. En outre,
les immigrés peuvent facilement
être accusés de menacer la petite
propriété individuelle, soit directement par le vol ou les dégradations, soit par la décote que subirait
un bien dans une zone où ils s’installeraient. Ce faisant, propriétarisme et populisme tendent à faire
système pour garantir l’ordre capitaliste au détriment désormais
de l’ordre démocratique.
Parallèlement, la Grande récession a spectaculairement ébranlé
l’argument assurantiel de la propriété. À l’origine de la crise de
2008, on trouve l’outil massivement développé par la sphère financière avec l’assentiment des
pouvoirs publics pour permettre
à tous d’accéder au rêve américain
de la propriété: les subprimes. Des
millions de foyers qui avaient
souscrit ces prêts se sont retrouvés
dans l’incapacité de les rembourser. La fameuse assurance s’est
transformée en enfer avec l’effondrement de la bulle immobilière:
expulsion du logement, chute
dans la pauvreté... Des engrenages
relativement similaires ont touché l’Europe, de l’Espagne à l’Irlande. Près d’une décennie plus
tard, ces économies en portent encore les séquelles. Les Britanniques recommencent à s’endetter sans mesure alors que les prix
s’envolent notamment dans le
Grand Londres. Les pays scandinaves qui détiennent le record
d’endettement immobilier des
ménages soulèvent aujourd’hui
de légitimes inquiétudes. Le propriétarisme immobilier est devenu une double menace individuelle et macroéconomique.n
TOP 5 DES VENTES
ÉCONOMIE-FINANCE
Cinq meilleures ventes
de la semaine dernière
dans l’ensemble du réseau
1. Flash Boys - Histoire
d'une révolte à Wall Street
Michael Lewis
Ed. du Sous-Sol
2. Lois fiscales fédérales 2016
D. R. Gygax, Th. L. Gerber
Verlag Steuern & Recht
3. Société de Banque Suisse
Union de Banques Suisses.
La vérité et le pourquoi
de cette fusion
Georges Blum
Favre
4. Comment créer son entreprise:
guide pratique
David Veenhuys
Favre
5. Qui a tué le luxe ? La face
cachée d'un univers opaque
Fabio Bonavita
Slatkine
PAGE 10 mardi 16 février 2016
MARCHES & PRODUITS
MARCHÉ OBLIGATAIRE
SMI DU JOUR: +2.50%
SMI 10 JOURS: -4.08%
SMI ANNUEL: -9.29%
RESSOURCES BASE: -0.80%
TECHNOLOGIE: +3.90%
Honeywell
lance quatre
tranches
7950
8400
9500
269
550
7800
8100
8840
266
540
7650
7800
8180
263
530
Deutsche Hypothekenbank (rating Moody’s: Aa1) est venue avec
des obligations à hauteur de 500
millions d’euros dont l’échéance
a lieu le 22 février 2023. Le pricing est de mid swaps +3 points
de base (pb) environ. Bayerische
Landesbank, Crédit Agricole
CIC, DZ Bank, HSBC et Norddeutsche Landesbank sont les
chefs de file. Carnival Corporation (rating Moody’s: Baa1; S&P:
BBB+, tous deux avec perspective
positive) a lancé une émission
obligataire en euro dont
l’échéance a lieu le 22 février
2021. Elle est pricée à mid swaps
+160/165 pb environ. Bank of
America Merrill Lynch, BNP Paribas, J.P. Mor-gan, Lloyds Bank,
Mizuho et Société Générale CIB
sont les chefs de file de l’opération.
Stadshypotek AB (rating
Moody’s: Aaa) a émis un emprunt
en euros avec une échéance au 22
février 2023. Le pricing est de mid
swaps +22 pb et l’opération est
menée par Barclays, BNP Paribas, Commerzbank, Danske
Bank, Handelsbanken Capital
Markets. Honeywell International (rating Moody’s: A2; S&P: A;
Fitch: A, tous trois avec perspective stable) a lancé quatre émissions obligataires en euros. Elles
sont pricées pour l’échéance deux
ans: Libors 3 mois +65 pb; quatre
ans: mid swaps +85/90 pb; sept
ans: mid swaps +120 pb environ;
douze ans: +160 pb environ. Les
opérations sont menées par Bank
of America Merrill Lynch, BNP
Paribas, Goldman Sachs, Nordea
et UBS. Bank Nederlandse Gemeenten (rating Moody’s: Aaa;
S&P: AAA; Fitch: AA+, tous trois
avec perspective stable) a émis un
emprunt en euro avec une
échéance au 22 février 2023. Le
pricing est de mid swaps +7 pb
environ. BNP Paribas, Crédit
Agricole CIB, Goldman Sachs et
HSBC sont les chefs de file de
cette émission. BCV
7500
7500
7520
260
09:00 11:00 13:00 15:00 17:00
520
09:00 11:00 13:00 15:00 17:00
SIX SWISS EXCHANGE - MARCHÉ SUISSE
LES TITRES DU SMI
No. val. Nom
Rebond dans le sillage
des places européennes
La meilleure performance a été réalisée par LafargeHolcim (+4,6%). On trouve ensuite
Swiss Re (+4,0%) et Geberit (+3,9%). Roche et Nestlé ont gagné 2,4% chacun.
HOLCIM: +4.64%
09:00 11:00 13:00 15:00 17:00
GEBERIT: +3.94%
NOVARTIS: +1.83%
37.5
360
72.5
37.0
355
72.0
36.5
350
71.5
36.0
345
71.0
1222171
1053247
1213860
1213853
3017040
1064593
10248496
1221405
3886335
1200526
21048333
1203204
249745
12688156
874251
1103746
1225515
4826551
24476758
1107539
ABB N
Actelion N
Adecco N
CS Group N
Geberit N
Givaudan N
Julius Baer Grp N
LafargeHolcim N
Nestle N
Novartis N
Richemont N
Roche Hldg G
SGS N
Swiss Re N
Swisscom N
Syngenta N
The Swatch Grp
Transocean N
UBS Group N
Zurich Insur Grp N
Clôture
+/-%
P/E
Yield
H/B 52S
17.11
133.90
55.70
13.45
359.00
1811.00
39.65
36.98
73.60
72.20
64.75
250.20
1922.00
89.45
480.80
400.30
335.60
8.90
14.80
211.30
+3.26%
+3.08%
+3.53%
+2.67%
+3.94%
+2.61%
+3.42%
+4.64%
+2.36%
+1.83%
+3.77%
+2.42%
+2.78%
+4.01%
+2.76%
+1.86%
+3.58%
+0.11%
+2.07%
+2.77%
-
3.19
0.97
3.77
2.31
0.58
2.77
3.35
2.99
3.74
2.47
3.24
3.54
8.11
4.58
2.75
2.23
5.74
8.05
21.97/15.94
147.00/100.20
83.95/52.75
28.13/12.23
371.90/289.50
1945.00/1521.00
54.55/36.18
73.76/33.29
77.00/65.70
103.20/69.05
87.55/60.10
283.90/238.00
2013.00/1577.00
99.75/76.85
580.50/452.70
435.20/288.50
446.20/310.00
19.50/8.20
22.57/13.51
334.60/194.70
Vol.
6053118
420604
923536
12412189
254084
20822
1022920
2481152
4982315
4674929
1549003
1287162
20262
1437359
132508
262089
312893
1992890
17150952
650184
15/02/2016
09:00 11:00 13:00 15:00 17:00
09:00 11:00 13:00 15:00 17:00
09:00 11:00 13:00 15:00 17:00
GAGNANTS ET PERDANTS AU SMI
La Bourse suisse a démarré la semaine dans le vert. L’indice des
valeurs vedettes SMI a clôturé en
hausse de 2,50% à 7848,33
points. Le SLI a gagné 2,79% à
1174,24 points et le SPI 2,55% à
8143,61 points.
La Bourse suisse a progressé, dans
le sillage des autres places européennes et dans un environnement de hausse des prix du pétrole, poursuivant sur la lancée
positive de vendredi. Les observateurs ont toutefois appelé à la
prudence, notamment en l’absence de Wall Street, fermée
lundi pour cause de jour férié.
La remontée des cours a été lancée en Asie en ce début de semaine. Au Japon, le Nikkei a clôturé en hausse de plus de 7%.
Performance de LafargeHolcim
Les trente blue chips de la Bourse
suisse ont terminé dans le vert,
Transocean (+0,1%) le moins nettement. Les cycliques et les bancaires, chahutées ces derniers
temps, font partie des gros gagnants du jour. La meilleure performance a été réalisée par LafargeHolcim (+4,6%), qui avait
perdu plus de 9% la semaine passée, malgré une remontée de
3,8% vendredi.
On trouve ensuite Swiss Re
(+4,0%) et Geberit (+3,9%) deux
titres qui ne font pas partie de
ceux qui avaient le plus souffert
récemment. Geberit est jusqu’ici
le meilleur performeur parmi les
blue chips. D’autres cycliques
comme Schindler (+3,9%), Richemont (+3,9%), Swatch (+3,6%) et
Adecco (+3,5%) ont aussi bien tiré
leur épingle du jeu.
Aux bancaires, CS a gagné 2,7%
et UBS 2,1%. Après le récent fort
repli des cours, on entend à nouveau des propos plus optimistes
à l’égard des banques. Le niveau
de valorisation est en partie ridicule, selon des courtiers et il se
pourrait que l’on ne retrouve plus
une action CS aussi bon marché.
Cela incite surtout les investisseurs institutionnels à acheter,
alors que les petits investisseurs
restent encore sur la touche ou
continuent de jouer avec l’idée
de vendre.
Les trois poids lourds défensifs
ont évolué un peu en retrait du
marché d’ensemble. Novartis a
gagné 1,8%, Roche et Nestlé
2,4% chacun. Avec Clariant
(+2,8%), Nestlé présentera ses résultats annuels cette semaine.
Dans le bas du tableau, on trouve
Syngenta (+1,9%). Le titre avait
été étonnamment stable ces derniers temps, probablement à
cause de l’offre de rachat du chinois ChemChina qui assure le titre contre une baisse. L’action
reste toutefois sous le montant
offert par les Chinois, dans l’attente d’éventuelles objections de
la part des autorités américaines
et qui devront déterminer si la fusion pose des problèmes au niveau de la sécurité du pays. – (ats)
No. val. Nom
Clôture
+/-%
P/E
Yield
H/B 52S
Vol.
36.98
89.45
359.00
64.75
335.60
+4.64%
+4.01%
+3.94%
+3.77%
+3.58%
-
3.35
8.11
2.31
2.47
2.23
73.76/33.29
99.75/76.85
371.90/289.50
87.55/60.10
446.20/310.00
2481152
1437359
254084
1549003
312893
8.90
72.20
400.30
14.80
73.60
+0.11%
+1.83%
+1.86%
+2.07%
+2.36%
-
3.74
2.75
5.74
2.99
19.50/8.20
103.20/69.05
435.20/288.50
22.57/13.51
77.00/65.70
1992890
4674929
262089
17150952
4982315
LES CINQ GAGNANTS
1221405
12688156
3017040
21048333
1225515
LafargeHolcim N
Swiss Re N
Geberit N
Richemont N
The Swatch Grp
LES CINQ PERDANTS
4826551
1200526
1103746
24476758
3886335
Transocean N
Novartis N
Syngenta N
UBS Group N
Nestle N
15/02/2016
GAGNANTS ET PERDANTS AU SPI EXTRA
No. val. Nom
Clôture
+/-%
P/E
Yield
H/B 52S
Vol.
67.00
94.30
64.75
2.90
16.50
+18.90%
+8.64%
+7.92%
+7.41%
+6.11%
-
1.86
-
138.90/55.00
232.90/78.00
139.30/58.80
6.71/2.11
18.00/11.40
32596
63067
134811
93714
17862
0.04
1.20
58.50
41.00
0.48
-20.00%
-4.00%
-3.31%
-2.73%
-2.04%
-
3.08
4.39
-
0.11/0.03
2.19/1.11
67.00/56.00
63.75/41.00
1.04/0.45
106979
2250
30
310
460038
LES CINQ GAGNANTS
2714864
19089118
1143244
1962480
1281545
Santhera Pharma N
Leonteq N
Basilea Pharmaceu N
Myriad Group N
LifeWatch N
LES CINQ PERDANTS
10019113
249229
3299134
236106
579566
THERAMetrics hldg N
Bq Prof Gestion
BC Jura
Starrag Group Hd N
Schmolz + Bicken N
15/02/2016
PRINCIPAUX INDICES SUISSES
MARCHÉ DES CHANGES
L’euro
sous pression
L’euro valait 1,1144 dollar contre
1,1250 vendredi. La monnaie européenne montait face à la devise
nippone, à 127,78 yens contre
127,40. Le dollar aussi montait
face à la monnaie japonaise, à
114,65 yens contre 113,25.
la livre britannique montait face
à la monnaie européenne, à 77,21
pence pour un euro, mais baissait
face au billet vert, à 1,4435 dollar.
La devise suisse se repliait légèrement face à l’euro, à 1,1011
franc, ainsi que face au billet vert,
à 0,9882 franc pour un dollar.
La devise chinoise s’appréciait
nettement face au billet vert, à
6,4962 yuans pour un dollar,
contre 6,5743 yuans vendredi 5
février.n
EVOLVA: technologie surestimée
Dans le cadre d’une étude sectorielle, Berenberg a
réduit l’objectif de cours de l’action Evolva de 0,70
à 0,60 francs et a confirmé sa recommandation de
Vente. Depuis le début du suivi du titre en janvier,
l’action a perdu 30%, explique l’analyste. Cette situation est principalement dûe à l’absence d’informations sur l’exercice de l’option dans le cadre du
partenariat avec Garghill sur Stevia. L’analyste estime qu’un accord avec Garghill est probable, mais
il a réduit ses estimations de volumes pour 2016.
Les incertitudes demeurent à propos de la commercialisation du produit et de la fixation des prix.
Les frais de développement restent élevés avec une
nouvelle augmentation de capital pour 2018/19.
Dans l’ensemble, le potentiel de la technologie de
fermentation utilisée par Evolva est surestimé par
le marché.
SYNGENTA: veto possible des US
Berenberg a relevé la recommandation pour Syngenta à de Vendre à Conserver et porté l’objectif de
cours de 265 à 372 francs. Même si la direction de
l’agrochimiste recommande d’accepter l’offre de
rachat de ChemChina, l’analyste voit des risques
dans l’opération. Une intervention des autorités des
Etats-Unis est possible selon lui avec une chance
que le fisc américain mette son veto estimée à 35%.
Même si Syngenta devait dans ce cas vendre ses affaires en Amérique du Nord, il subsisterait d’importantes incertitudes. Il ne voit pas de potentiel de
hausse pour le prix de l’offre, sous la forme d’une
contre-offre de Monsanto et conseille aux investisseurs d’attendre jusqu’à ce que l’on connaisse la position des autorités américaines.
SWATCH: vents contraires
Goldman Sachs a réduit l’objectif de cours de l’action au porteur Swatch de 372,80 à 355,30 francs
et a confirmé la recommandation Neutre. Les résultats 2015 ont dans l’ensemble déçu, estime l’analyste. En raison surtout de la situation difficile à
Hong Kong et aux Etats-Unis, l’EBIT a baissé d’environ 13%. Les prévisions de bénéfice par action
2016 et 2017 ont été réduites de respectivement 7%
et 3% mais les perspectives de l’entreprise restent
positives. La situation à Hong Kong et en Chine
continentale devrait s’améliorer mais l’analyste table
aussi sur des vents contraires au niveau des devises.
Cela devrait déboucher sur une croissance organique de 3%. La recommandation Neutre se justifie
par un profil risque/rendement acceptable.
No. val. Nom
Valorisation
+/-%
H/B 52S
7848.33
8143.61
2819.09
1174.24
1752.44
+2.50%
+2.55%
+2.78%
+2.79%
+3.02%
9537.90/7425.05
9670.59/7728.80
3065.75/2670.93
1425.35/1105.02
1921.74/1635.15
2572.86
576.99
497.41
2311.30
2083.15
1174.23
1042.96
337.16
965.18
1376.00
466.68
265.45
1329.14
1176.35
810.68
538.58
794.21
+2.39%
+3.20%
+2.25%
+3.72%
+2.10%
+2.96%
+3.21%
-0.03%
+0.14%
+3.86%
+0.77%
-0.80%
+2.23%
+1.52%
+2.49%
+3.90%
+2.69%
2700.69/2312.15
730.78/541.76
767.75/461.03
3070.97/2158.27
2207.21/1666.30
1432.18/1051.10
1233.41/982.70
355.64/318.91
990.39/678.03
1957.30/1271.96
483.34/371.09
462.89/255.56
1681.06/1268.87
1311.71/1059.16
886.34/768.00
656.82/489.33
982.95/751.10
10106.14
9776.42
10386.51
+3.08%
+2.56%
+2.52%
11868.57/9548.91
11769.66/9268.81
11661.55/9855.41
INDICES PRINCIPAUX
998089
998750
1781097
3025288
1939983
SMI
SPI
SPI EXTRA (total return)
SLI Swiss Leader Pr
SMI Mid Pr
INDICES SECTORIELS
2265371
2262744
2262671
2265384
2265299
2265407
2265354
994740
2265433
2265343
2265420
2265313
2265391
2262812
2262777
2262788
2265446
Alimentation
Assurances
Banques
Biens de consommation
Chimie
Commerce de dýtail
Industrie
Immobilier (total return)
Loisirs
Matýriaux de construction
Mýdias
Ressources de base
Santý
Services publics
Services financiers
Technologie
Týlýcommunications
INDICES
998751
998752
998753
Actions porteur
Actions nominatives
Porteur + bon
15/02/2016
MARCHÉS&PRODUITS
mardi 16 février 2016 PAGE 11
PRINCIPAUX INDICES EUROPÉENS
No. val. Nom
846421
846423
846480
846483
998211
998690
1646037
998032
252367
758853
998185
997736
513607
1354447
1603325
998531
998033
2021101
10375187
998663
997718
495317
576823
395702
2485271
857975
393229
Valorisation
+/-%
Haut/Bas 52 semaines
2722.81
321.76
2833.87
300.61
403.96
3298.59
1242.94
9206.84
18517.20
2996.82
5707.60
15431.31
664.82
826.59
17041.82
483.17
4115.25
9663.09
203.10
2099.27
487.92
23065.93
71008.09
4640.17
875.81
707.24
44377.27
+2.68%
+2.99%
+2.82%
+3.00%
+3.09%
+2.96%
+5.18%
+2.67%
+3.31%
+3.57%
+3.24%
+3.19%
+3.56%
+3.01%
+3.05%
+3.66%
+3.24%
+7.40%
+1.59%
+0.10%
+2.33%
+3.53%
+2.51%
+1.20%
3602.76/2556.96
415.18/302.59
3836.28/2672.73
392.98/284.22
510.55/378.53
3910.33/3117.61
1420.50/1078.71
12390.75/8699.29
21679.52/17434.33
3660.41/2859.85
7122.74/5499.51
18393.16/15142.31
779.08/663.46
1205.45/783.07
24157.39/15773.00
605.85/455.98
5283.71/3892.46
11524.16/9305.06
252.82/189.67
2695.57/1929.73
945.81/420.82
24532.71/17718.42
88651.88/68230.47
6348.46/4455.16
1060.54/837.25
1092.52/607.14
57460.44/41747.01
DJ Stoxx 50 (Europe)
DJ Stoxx (Europe)
DJ Euro Stoxx 50 (Europe)
DJ Euro Stoxx P (Europe)
AEX (Hollande)
Euronext BEL-20 (Belgique)
OMX (Danemark)
DAX (Allemagne)
Mid Cap Index (Allemagne)
OMXH (Finlande)
FTSE 100 (Grande-Bretagne)
FTSE Act 250 (Grande-Bretagne)
FTSE Aim Index (Grande-Bretagne)
IGBM (Espagne)
MIBTEL (Italie)
Oslo OBX Index (Norvège)
CAC 40 (France)
CAC MID & S. (France)
OMXS 60 (Suède)
ATX (Autriche)
Athen Index Compos (Grèce)
BUX Index (Hongrie)
ISE National 100 (Turquie)
PSI 20 (Portugal)
PX Ind (Tchèquie)
RTSI Index (Russie)
Warsaw Wig Ind (Pologne)
15/02/2016
GAGNANTS ET PERDANTS AU DJ EURO STOXX 50
No. val. Nom
Clôture
+/-%
P/E
Yield
H/B 52S
Vol.
9.16
101.75
10.33
20.91
9.15
+8.40%
+6.88%
+5.70%
+5.21%
+4.98%
-
1.53
2.76
3.48
4.07
-
14.46/7.08
262.45/86.36
16.00/9.19
31.19/19.55
13.91/8.48
18374219
1621931
29336816
5454519
15978586
15.26
14.66
69.79
27.56
38.63
-0.29%
+0.62%
+1.44%
+1.64%
+1.64%
-
4.92
3.62
4.08
1.46
1.49
33.42/13.03
17.57/13.39
101.10/66.44
35.38/25.97
47.38/35.21
16419538
10670781
2599616
4633909
11432287
LES CINQ GAGNANTS
4334819
352781
1256533
1124244
826858
E.ON N
Volkswagen Vz
ING Group
Deutsche Post N
Telefonica
LES CINQ PERDANTS
829257
1026592
699381
24956043
524773
Deutsche Bank N
Deutsche Telekom N
Sanofi
Inditex
Total
15/02/2016
FRANCFORT / DAX / +2.67% / +239.33 pts / 9206.84 pts
Bond du titre
Toutes les valeurs du Dax ont terminé dans le vert. A l’exception de Deutsche Bank (-0,29% à 15,26 euros)
et Commerzbank (-0,26% à 7,52 euros) ainsi que de ThyssenKrupp qui a lâché 0,11% à 14,01 euros.
PANASONIC. L’action du groupe
d’électronique japonais s’envolait
de 9,5% hier matin à la Bourse de
Tokyo, bénéficiant d’un mouvement général de reprise et d’un
relèvement de note par l’agence
Fitch. Le titre est finalement
monté de 10,69% à 887,40 yens
tandis que l’indice Nikkei des
225 valeurs vedettes s’est envolé
de 7,16% après avoir subi une semaine calamiteuse.
L’agence de notation financière
Fitch a relevé vendredi d’un cran
à «BBB» la note à long terme de
Panasonic, saluant l’amélioration
en cours de la rentabilité des activités du géant de la mégapole
d’Osaka. Fitch estime que les
marges du groupe vont augmenter et que sa dette va diminuer,
grâce aux réformes structurelles
qui ont permis à Panasonic de
surmonter une crise due, entre
autres, à l’intensification de la
concurrence sur les produits
grand public.
«Avec une configuration meilleure, il sera en mesure de dégager des marges stables et de générer un flux de trésorerie à
moyen terme», a souligné Fitch.
Cette stabilité des revenus dans
le domaine de l’électronique découle d’un changement stratégique au profit de la clientèle professionnelle avec une structure
de coûts plus rationnelle, rappelle
l’agence. L’ampleur moindre des
charges de restructuration et dépréciations devrait également se
traduire par une rentabilité plus
stable, ajoute Fitch.
Le groupe avait annoncé une semaine plus tôt une hausse de 14%
sur un an de son bénéfice net des
neuf premiers mois de l’exercice
2015-2016, à 160,22 milliards de
yens (1,23 milliard d’euros). Il
avait cependant revu à la baisse sa
prévision de ventes annuelles en
raison d’un recul en Chine.n
10500
9900
9300
8700
MM J V L MM J V L
La Bourse de Francfort a terminé
en nette hausse, suivant ainsi la
voie tracée par les autres places
européennes, les investisseurs se
félicitant de la volonté affichée
par la Chine de ne pas laisser sa
monnaie se déprécier.
A la clôture, l’indice Dax des valeurs phares a bondi de 2,67%, atteignant 9.206,84 points, reprenant des couleurs après avoir
abandonné plus de 3% sur l’ensemble de la semaine passée, tandis que le MDax des valeurs
moyennes a progressé encore
plus fortement, de 3,31%, à
18.517,20 points. Faute de nouvelle d’envergure sur le front des
Les valeurs les plus dégradées depuis début janvier ont repris des couleurs: Société Générale a bondi
de 3,96% à 29,53 euros, Crédit Agricole de 4,52% à 8,35 euros et BNP Paribas 2,63% à 40,61 euros.
4400
4200
Clôture
+/-%
P/E
Yield
H/B 52S
Vol.
2859.00
1152.00
1340.50
610.30
1669.00
+12.78%
+12.72%
+12.41%
+12.33%
+12.31%
-
2.48
2.29
3.59
4419.50/2500.00
1978.50/1018.00
2665.00/1189.50
847.00/541.10
2302.00/1475.00
2677800
8626700
13987300
9093900
2476500
628.00
1393.00
1816.00
1243.00
246.00
-4.41%
-3.26%
-3.20%
-1.04%
+0.00%
-
1.91
1.94
3.30
4.42
-
864.00/505.00
2033.00/1238.00
2260.00/1769.00
1757.00/991.00
283.00/184.00
2793300
11645500
2546800
1409000
25011000
4000
LES CINQ GAGNANTS
3507453
1698209
11057271
2137680
763673
MS&AD Insurance
T&D Holdings
Dai-Ichi Life
M’bishi Chem Hldgs
Hitachi Const Mach
LES CINQ PERDANTS
761976
762104
20839988
18219305
761866
Hokuetsu Kishu
AEON
Nippon Paper
Nisshin Steel
Furukawa Electric
15/02/2016
PRINCIPAUX INDICES ASIE/MOYEN-ORIENT
No. val. Nom
998407
998405
998396
3666055
998293
1473058
998594
998444
257111
998275
1114782
998652
228097
1188203
997712
Valorisation
+/-%
Haut/Bas 52 semaines
16022.58
1292.23
18918.14
2607.90
1288.40
1693.64
8066.51
4893.40
2746.20
23554.12
543.79
1643.74
1208.38
5691.25
31928.15
+7.16%
+8.02%
+3.27%
+2.68%
+0.93%
+1.48%
+0.04%
+1.59%
-0.63%
+2.47%
-0.18%
+0.89%
+2.40%
+1.47%
20952.71/14865.77
1702.83/1193.85
28588.52/18278.80
3549.85/2531.79
1619.65/1220.96
2057.71/1607.82
10014.28/7203.07
5963.50/4762.10
5178.19/2638.30
30024.74/22600.39
641.06/511.13
1867.53/1503.68
1503.79/1180.61
9897.46/5348.61
36471.68/28648.23
Nikkei 225 (Japon)
Topix Index Sec 1 (Japon)
Hang Seng (Hong Kong)
Straits Times Index (Singapour)
Bangkok SE Set Ind (Thaïlande)
KOSPI 100 Index (Corée du Sud)
Taiwan Weighted Stk (Taïwan)
All Ordinaries Idx (Australie)
Shanghai Composit (Chine)
Mumbai Sensex (Inde)
Vietnam St Exch Idx (Viêt Nam)
KLSE Composite (Malaisie)
Tel-Av TASE-100 Ind (Israël)
Saudi Share Price (Arabie Saoudite)
Kuwait 100 Index (Koweït)
15/02/2016
ASIE / Divers
Les Bourses de Shanghai et
Shenzhen se sont toutes deux repliées lundi, premier jour de cotation après la semaine de vacances du Nouvel an lunaire,
tandis que Hong Kong rebondissait de plus de 3%, après une semaine noire.
L’indice composite shanghaïen a
reculé de 0,63%, soit 17,29 points
à 2746,20 points, dans un volume
d’échanges de 129,3 milliards de
yuans (17,675 milliard d’euros),
tandis que celui de Shenzhen a
perdu 0,04% (0,68 point) à
1750,02 points, dans un volume
d’échanges de 177,37 milliards
de yuans.
La Bourse de Shanghaï a chuté
de près de 3% dans la matinée
après une longue semaine d’interruption en raison des vacances
du Nouvel an lunaire, mais a finalement réduit ses pertes au
cours de la séance, emboîtant le
pas aux autres places financières
asiatiques qui ont rebondi.
A Hong Kong, l’indice composite Hang Seng a gagné 3,27%,
soit 598,56 points, à 18.918,14.n
de presse Bloomberg News selon
laquelle les parlementaires allemands seraient disposés à faire
supporter par le contribuable une
partie des coûts du traitement des
déchets nucléaires, dans le sillage
de la fermeture programmée d’ici
2022 de toutes les centrales nucléaires du pays.
Le spécialiste du matériel de dialyse Fresenius Medical Care a gagné 3,35% à 76,28 euros, soutenu
par un article du quotidien Frankfurter Allegemeine Zeitung selon
lequel il aurait racheté le plus gros
acteur du secteur au Japon, et prépare également deux acquisitions
de plus petite taille en Israël.
Le laboratoire Bayer a quant à lui
pris 1,75% à 96,43 euros, après
avoir annoncé l’acquisition de
proPlant, un fournisseur allemand de logiciels spécialisés dans
le diagnostic des infections végétales.n
PARIS / CAC 40 / +3.01% / +120.19 pts / 4115.25 pts
GAGNANTS ET PERDANTS AU NIKKEI 225
No. val. Nom
indicateurs, la place francfortoise
a consacré la séance à digérer des
annonces en provenance de
Chine, où la banque centrale chinoise (PBOC) a assuré être prête
à utiliser ses gigantesques réserves de changes pour défendre
son cours. Ces propos ont réjoui
des investisseurs en mal de signaux favorables depuis plusieurs semaines.
Sur le Dax, la totalité des valeurs
a terminé dans le vert, à l’exception des bancaires Deutsche Bank
(-0,29% à 15,26 euros) et Commerzbank (-0,26% à 7,52 euros),
ainsi que de l’industriel ThyssenKrupp, qui a lâché 0,11% à 14,01
euros.
A l’autre bout du tableau, les meilleures performances ont été signées par l’action EON, qui a
grimpé de 8,40%, à 9,16 euros.
L’énergéticien a profité entre autres d’une information de l’agence
3800
MM J V L MM J V L
La Bourse de Paris a débuté la semaine sur les chapeaux de roue,
avec un rebond de 3,01%, rassurée par le volontarisme du gouvernement chinois pour empêcher le yuan de se déprécier.
L’indice CAC 40 a pris 120,19
points à 4.115,25 points, dans un
volume d’échanges moyen de 3,7
milliards d’euros. Vendredi, il
avait terminé en hausse de 2,52%.
Le marché parisien a démarré en
trombe et a accéléré encore la ca-
dence en prenant plus de 3% peu
après l’ouverture.
«Le principal catalyseur a été la
déclaration du gouverneur de la
banque centrale chinoise et son
volontarisme affiché pour encadrer la monnaie», a résumé Renaud Murail, un gérant de Barclays Bourse.
Les valeurs les plus dégradées depuis début janvier ont repris des
couleurs, à commencer par le secteur bancaire: Société Générale
a bondi de 3,96% à 29,53 euros,
Crédit Agricole de 4,52% à 8,35
euros et BNP Paribas 2,63% à
40,61 euros.
Les constructeurs automobile ont
également décollé, comme Renault de 7,67% à 73,57 euros et
Peugeot de 6,95% à 12,77 euros.
Les télécoms se sont aussi bien
portés, Orange montant de
3,12% à 15,36 euros, Iliad (maison mère de Free) de 3,97% à
218,50 euros, Numericable-SFR
de 8% à 32,40 euros et Bouygues
de 6,78% à 34,18 euros, même si
Orange a démenti tout accord sur
un schéma de partage des actifs
de Bouygues Telecom avec les
opérateurs Free et SFR.
Vallourec s’est envolé de 16,67%
à 4,16 euros. Le groupe envisage
la cession partielle de l’aciérie de
Saint-Saulve dans le nord de la
France, selon des informations
de presse.
EDF à l’inverse a perdu 1,25% à
10,30 euros.n
EUROPE / Divers
L’indice Ibex 35 de la Bourse de
Madrid a pris 3,26% à 8.179,20
points, tiré par les secteurs bancaire et sidérurgique. Le fabricant
d’acier inoxydable Acerinox a
bondi de 8,11% à 9,90 euros et
parmi les banques, Banco Popular a connu la plus forte progression (+4,85% à 2,19 euros). La
première banque espagnole,
Banco Santander, a gagné 3,65%
à 3,61 euros et la numéro deux,
BBVA, 2,91% à 5,66 euros.
CaixaBank a engrangé 4,12% à
2,58 euros et Bankia 4,05% à 0,77
euro. Le géant des télécommuni-
cations Telefonica a pris 4,98% à
9,15 euros.
La Bourse de Lisbonne a clôturé
en hausse de 2,33% à 4.640,17
points, entraînée par la holding
de télécommunications Pharol
qui s’est envolée de 8,61% à 0,23
euro. La banque BPI (+6,71% à
1,02 euro), le groupe de construction Mota Engil (+6,52% à 1,47
euro) et le papetier Portucel
(+4,51% à 2,88 euros) ont aussi
contribué à la bonne performance de la place. En bas du tableau, le groupe de BTP Teixeira
Duarte a cédé 1,87% à 0,26 euro.
Milan a fini en forte hausse, le
FTSE Mib gagnant 3,19% à
17.042 points, tiré notamment
par les valeurs bancaires. La plus
forte progression a été enregistrée
par la BMPS, qui a gagné 9,21%,
à 0,5015 euro. Les titres d’autres
banques ont connu une hausse
importante, comme Banca Popolare di Milano (BPM), qui a gagné 5,65%, à 0,673 euro, Intesa
Sanpaolo (+3,51%, à 2,48 euros)
ou Unicredit (+3,47%, à 3,404 euros). Finmeccanica a réalisé également une belle performance
(+4,85%, à 9,29 euros).n
TOKYO / NIKKEI / +7.16% / +1069.97 pts / 16022.58 pts
Toyota qui a repris 9,56% à 6256 yens. L’action Nissan a pris 6,71% à 990,30 yens et Honda 8,00%
à 2955,50 yens. Le spécialiste des jeux Nintendo a été très recherché (+9,76% à 15.750 yens).
18400
17200
16000
14800
L MM J V L MM V L
L’indice Nikkei de la Bourse de
Tokyo a bondi de 7,16%. L’indice
des 225 valeurs vedettes a gagné
1069,97 points à 16.022,58 . Il
avait dévissé de 11,10% au cours
des quatre précédentes séances.
L’indice élargi Topix est remonté
à 1292,23 points, reprenant
8,02% (+95,95 points).
L’activité a été très élevée de 3,28
milliards de titres échangés sur le
premier marché.
La plus petite hausse de la journée est revenue au conglomérat
industriel Toshiba qui a gagné
2,22% à 162 yens, tandis que le
plus haut gain parmi les valeurs
du Nikkei est signé du groupe
d’assurance MS&AD avec
+12,78% à 2859 yens.
Toyota qui a repris 9,56% à 6256
yens. L’action Nissan a pris 6,71%
à 990,30 yens et Honda 8,00% à
2955,50 yens.
Le spécialiste des jeux Nintendo
a été très recherché (+9,76% à
15.750 yens).
Les banques étaient de nouveau
en odeur de sainteté: Mitsubishi
UFJ Financial Group a bondi de
8,65% à 484,80 yens, Mizuho de
8,44% à 168,30 yens et Sumitomo Mitsui Financial Group de
10,37% à 3156 yens.n
RECOMMANDATIONS
ENGIE: dividendes
à réduire dans le futur
Après une période de restriction,
Credit Suisse reprend un suivi
sur Engie avec un objectif de
cours abaissé de 17,5 à 15,2 euros.
Ce niveau implique toutefois un
potentiel de hausse jugé suffisant
par l’analyste pour conserver son
opinion de Surperformance. Tenant compte de nouvelles prévisions sur les cours des matières
premières, d’hypothèses moins
favorables de marges dans le
courtage du gaz naturel liquéfié
(GNL) et de réductions de coûts
supplémentaires, Credit Suisse
abaisse ses estimations de BPA
pour le groupe industriel énergétique français. Au final, ses prévisions de bénéfice par action seront réduites de 11% à 1,10 euro
pour 2016, de 7% à 1,16 euro
pour 2017 et de 3% à 1,18 euro
pour 2018. «Nous pensons que
le nouveau niveau de bénéfices
ne peut soutenir le dividende minimal d’un euro par action», estime l’analyste, qui laisse son hypothèse en la matière inchangée
pour 2015. Credit Suisse souligne toutefois que la valorisation
actuelle d’Engie suggère implicitement des dividendes inférieurs à l’avenir et les abaisse pour
les trois exercices suivants. Ainsi,
il réduit ses estimations de dividende par action de 17% à 0,83
euro pour 2016, de 13% à 0,87
euro pour 2017 et de 12% à 0,88
euro pour 2018.
MARCHÉS&PRODUITS
PAGE 12 mardi 16 février 2016
RECHERCHE
PARSUMO CAPITAL:
la part des actions dans
les portefeuilles proche
des niveaux records
Le Parsumo Contrarian Indicator Equity (PCE) recommande
de sous-pondérer les actions.
Dans une note de marché qui a
été publiée hier, Parsumo Capital observe que la part des actions dans les portefeuilles demeure proche des niveaux
records et dénote ainsi une situtation boursière vulnérable, suggérant que les rendements des
indices devraient baisser au
cours des douze prochains mois.
«La part moyenne d’actions recommandée (46,3%) pour un
portfeuille mixte est supérieure
à la moyenne historique et montre bien la préférence pour les
actions, considérée comme l’alternative la plus attrayante dans
le contexte actuel de taux d’intérêt bas», écrivent les experts de
Parsumo Capital. Dont les analyses montrent qu’une part d’actions recommandée de plus de
45% tend à s’accompagner d’une
sous-performance des indices actions durant les douze prochains
mois. Or les quotes-parts d’actions des banques et gestionnaires de fortune sont restées inchangées au quatrième trimestre
2015 par rapport au trois mois
précédents.
BANQUE ERIC
STURDZA: situation
financière et économique
jugée paradoxale
L’établissement Banque Eric
Sturdza (anciennement dénommée Banque Baring Brothers
Sturdza jusqu’au 15 février dernier) décrit la situation financière et économique actuelle
comme étant «paradoxale». Directeur adjoint de la banque privée basée à Genève, Bruno Desgardins observe en effet que le
pessimisme des investisseurs est
vif au moment même où l’on assiste à un phénomène bénéfique.
À savoir l’éclatement de la bulle
d’épargne, la réduction de ce que
les professionnels et les économistes appellent le «saving glut»,
consistant à un transfert important de richesse à partir de nombreux pays producteurs de matières premières et de la Chine
vers les pays consommateurs.
Dans ses perspectives économiques et sa stratégie de placement, publiées hier, Banque
Sturdza ajoute que les politiques
monétaires (injections de liquidités) produisent des effets plus
déflationnistes qu’inflationnistes. Tandis que les taux négatifs deviennent la nouvelle arme
des banques centrales et que la
reprise du crédit demeure pourtant faible. Bruno Desgardins
souligne en outre que la recul de
la production industrielle ne
saurait être considéré comme
annonciateur de récession, du
moins dans les économies développées et/ou celles de l’Organisation pour la coopération et le
développement économique
(Ocde). La baisse des matières
premières représente un gain de
pouvoir d’achat pour les pays de
l’Ocde. «Si on peut concevoir un
accord sur les prix du pétrole, on
ne peut guère être rassurés sur
les politiques des banques centrales ou sur la politique chinoise, car elles défient les lois de
l’économie de marché», insiste
Bruno Desgardins.
La panique, l’euphorie et la confusion
Très présents, les banquiers centraux ont réussi à orchestrer un redressement précaire des actions. Les marchés obligataires paraissent plus sereins.
FRANÇOIS CHRISTEN*
Comprenne qui pourra… La
contraction du PIB japonais au
quatrième trimestre 2015 (-0.4%)
déçoit et le Nikkei gagne 7% en
une seule session. Evidemment,
les explications plus ou moins
convaincantes abondent pour
justifier les girations affolantes
des bourses. Le rebond est justifié
par la chute qui l’a précédé, laquelle impliquait un marché
«survendu»! L’exagération d’un
jour alimente celle du lendemain.
Tenter de rationnaliser des mouvements aussi erratiques et d’une
telle ampleur est illusoire.
Les marchés obligataires paraissent sereins au regard des actions,
et c’est pour cette qualité qu’ils
méritent une place dans l’allocation d’actifs. La structure des taux
d’intérêt en dollars est quasiment
inchangée au terme de la semaine
écoulée. Le rendement du TNote à dix ans s’inscrit aux environs de 1.75%, après s’être brièvement approché de 1.55% au
plus fort des turbulences boursières.
L’actualité macroéconomique est
plutôt terne. La Présidente de la
Fed a tenu un discours qui laisse
entrevoir une pause dans le cycle
de resserrement monétaire
amorcé en décembre. Janet Yellen a relevé la dégradation sensible des conditions financières qui
résulte de la chute des bourses, de
l’augmentation des primes de
risque imposées aux émetteurs
les plus fragiles et de l’appréciation du dollar. En bref, elle a laissé
entendre que la banque centrale
pourrait se montrer plus conciliante en cas de nécessité.
Après Janet Yellen, William
Duddley a affirmé qu’il était «extraordinairement prématuré» de
parler de taux d’intérêt négatifs
alors que les USA conservaient
un certain dynamisme. Apportant de l’eau au moulin du Président de la Fed de New York, les
indicateurs récents ne sont pas
alarmants. La progression des
ventes au détail (0.2% mensuel,
3.4% en glissement annuel; respectivement 0.4% et 3.8% hors
carburant et automobile) traduit
une consommation privée solide.
Peu significative, la dégradation
de la confiance reflétée par l’indice de l’Université de Michigan
(90.7 en février après 92 en janvier) ne remet pas en question
cette tendance favorable.
Le niveau des nouvelles demandes d’indemnités de chômage (269’000 selon le dernier
relevé hebdomadaire) suggère
aussi que le marché du travail demeure bienportant. L’inertie rassurante des statistiques macroéconomiques semble justifier le
rebond de Wall Street après un
épisode de «panique irrationnelle». Les achats d’actions JP
Morgan par le CEO Jamie Dimon - dont la publicité est opportunément exigée par la SEC ainsi que l’annonce d’un programme de rachats de dette an-
ÉVOLUTION RÉCENTE DES RENDEMENTS À LONG TERME
2.00%
1.75%
1.50%
1.25%
1.00%
0.75%
0.50%
0.25%
0.00%
08.02.
09.02.
US T-Note
10.02.
11.02.
12.02.
15.02.
Bund allemand
Les rendements ont atteint des niveaux-plancher jeudi passé
avant de rebondir avec les actifs risqués.
Dynagest SA
noncé par Deutsche Bank ont
aussi contribué à renverser la perception des investisseurs.
Malgré l’euphorie de ce lundi, et
même s’il est tentant de diagnostiquer une exagération dans l’effondrement des valeurs bancaires
observé depuis le début de l’année, nous ne sommes sûrement
pas sortis d’une zone de turbulences. La capacité de la Chine à
réussir sa mue et donc à éviter
une forte dévaluation du yuan
demeure douteuse. L’économie
mondiale n’est pas au mieux de
sa forme, les risques abondent et
les autorités paraissent désarmées
pour répondre à un choc de
même ampleur que celui qui a
frappé en 2008. Hormis la Fed,
qui tente difficilement de renverser la vapeur, la plupart des
banques centrales ont déjà le pied
au plancher… et ne parviennent
pas à s’extraire de l’ornière.
En Europe, les taux d’intérêt en
euros ont aussi fait un rapide aller-retour en écho aux variations
des actifs risqués. Le rendement
du «Bund» a dix ans s’est redressé
aux environs de 0.25% après être
tombé près de 0.16%. Les dettes
émises par les gouvernements
«périphériques» se sont reprises
après avoir quelque peu souffert.
Encore vulnérable, la «périphérie» demeure tributaire d’une
évolution favorable de la
conjoncture. Lourdement endettés, l’Italie et le Portugal ne peuvent pas se payer le luxe d’une récession dans un avenir proche.
La croissance de 0.3% du PIB au
quatrième trimestre 2015 s’est révélée proche des attentes. En outre, l’expansion annuelle de 1.5%
observée en 2015 est honorable.
L’Allemagne a assumé son rôle
Les investisseurs s’accommodent
déjà de mouvements plus amples
L’inversion de volatilité entre petites et larges capitalisations que l’on a pu constater l’été dernier se confirme.
CHRISTIAN AFFOLTER
L’inadéquation entre des transactions pouvant être effectuées
de manière toujours plus rapide
grâce aux progrès technologiques
et l’infrastructure améliorée des
différents marchés et la tâche de
mettre d’accord acheteurs et vendeurs devenue plus difficile pourrait être une raison profonde des
mouvements de cours devenus
plus importants. Cet aspect-là
renvoie directement à la crise financière de 2007/8, dont les inadéquations entre niveaux de liquidité représentent l’un des
principaux thèmes. Songeons par
exemple à l’exigence d’évaluer
des titres illiquides à une valeur
de marché proche de zéro si ce
dernier ne peut pas fixer de prix,
ou encore aux investisseurs en
fonds alternatifs souhaitant racheter leurs parts du jour au lendemain, malgré le fait que la dissolution de positions du
portefeuille est une opération qui
demande du temps, du moins
pour que son exécution ne fasse
pas trop au détriment de la valeur.
Les exemples de ventes forcées
tant du côté des actions que des
titres de dette (high yield!) ont été
légion.
Si ce problème d’inadéquation de
liquidité devait se confirmer
(malgré toutes les interventions
des banques centrales visant justement à améliorer la négociabilité sur les marchés), le régulateur
devrait trouver un remède à la
carence qu’il a créée par la limitation du market making par les
banques d’investissement. L’ambiance sur les marchés contribue
bien évidemment elle aussi aux
amplitudes élevées: la question si
nous sommes déjà entrés dans
une nouvelle période baissière
n’a pas encore trouvé de réponse
définitive. Une incertitude propice aux fluctuations fortes.
Les transactions automatisées
peuvent avoir un impact non négligeable. Le phénomène déjà observé en été 2015 est en train de
se confirmer: sur les 30 derniers
jours de négoce (comme sur 90,
180 et 250 jours), les fluctuations
des titres du SMI sont de nouveau nettement plus importantes
que celles observées au sein du
SPI Extra, qui exclut les larges
capitalisations. Ce qui est exactement à l’opposé de la théorie économique, selon laquelle la liquidité plus faible des capitalisations
plus modeste devrait se traduire
par une volatilité plus élevée.
Ces transactions peuvent prendre
plusieurs formes. Celle qui est la
plus citée dans les commentaires
de marché se manifeste parfois
de manière vigoureuse dans certains titres. Mais l’impact des
ventes à découvert, respectivement des achats de couverture
reste probablement faible à
l’échelle du marché. Les recompositions permettant aux ETF de
retracer l’évolution de leur indice
de référence se situent à l’opposé.
La question cruciale est cependant si ces instruments de gestion
passive ont pris une part si importante dans les transactions
d’un marché (ils devraient de surcroît tous effectuer des opérations
similaires) qu’ils font eux-mêmes
bouger les cours. Les transactions
dans les ETF peuvent facilement
atteindre un quart, voire un tiers
de la valeur totale négociée d’un
marché en une journée. Ce qui
entraîne une activité plus forte
des ETF eux-mêmes également.
Les ordres stop-loss - en d’autres
termes, de vente au plus vite afin
de limiter les pertes - peuvent eux
aussi exacerber les mouvements,
tout particulièrement à la baisse.
Les achats de couverture et les
ETF s’associent notamment si un
titre qui devrait perdre de la valeur entame le mouvement inverse.
Par rapport à ces éléments-là, le
négoce haute fréquence ne joue
probablement qu’un rôle mineur,
surtout en Europe. Du côté de
Wall Street, son volume peut parfois dépasser les deux tiers des
transactions. Selon certaines analyses, c’est lui qui assume désormais le rôle de market maker,
dans un sens assez classique: garantir que les transactions se fassent à un prix reflétant fidèlement l’offre et la demande. Ce qui
va à l’encontre des donneurs d’ordres d’envergure, qui souhaiteraient qu’ils soient exécutés avec
le moins d’impact possible sur
l’évolution des cours.
Face à ces changements radicaux
de fonctionnement des marchés,
il paraît évident que les investisseurs doivent s’habituer à des
mouvements d’une ampleur nettement plus grande que par le
passé. Le début d’année 2016 en
témoigne. Celui-ci semble également indiquer qu’ils ont déjà pris
une certaine distance. Les records
marqués n’empêchent en tout cas
pas les rebonds techniques. Les
mesures de référence, quoiqu’impressionnantes avec des valeurs
qui n’ont plus été vues depuis des
décennies, sont en train d’évoluer,
tenant ainsi compte des amplitudes plus fortes prévalant actuellement au sein des marchés.n
de locomotive avec une croissance trimestrielle stable à 0.3%.
L’Espagne confirme son rétablissement avec une expansion de
0.8%, tandis que l’Italie inquiète
avec une timide progression de
0.1%. Le déclin de la production
industrielle observé en décembre
à l’échelle de la zone euro ( 1%
mensuel, 1.3% en glissement annuel) traduit toutefois un refroidissement qui reste à confirmer.
Hors zone euro, les emprunts du
Trésor britannique présentent
des rendements stationnaires. Le
déclin de la production manufacturière (-0.2% mensuel, -1.7% en
glissement annuel) montre que
le Royaume-Uni n’est pas épargné par la crise qui frappe globalement ce secteur. La progression
des ventes au détail (2.6% en glissement annuel en janvier selon
le CRB) est néanmoins rassurante.
En Suisse, l’augmentation saisonnière du taux de chômage n’est
pas alarmante, mais confirme
une certaine morosité conjoncturelle. Les prix à la consommation demeurent sous pression (1.3% en glissement annuel, -0.9%
hors énergie et alimentation),
malgré le recul graduel du franc.
Ces développements devraient
conforter la BNS dans sa politique actuelle; le retour des taux
d’intérêt en territoire positif n’est
pas pour demain, mais pour fin
2017 dans le meilleur des cas.
* Dynagest SA à Genève
NOUVEAUX PRODUITS
BCZ/ZKB: tracker actions
euro
La Banque cantonale de Zurich
(BCZ/ZKB) a lancé hier à la SIX
Structured Products le certificat tracker EUDIVZ (ISIN
CH0253473638) sur le panier
d’actions à dividende (ZKB Dividend Basket), échéance 8 février 2018. Émis en euros, sans
mécanisme de couverture contre
les fluctuations de change, le panier se compose des actions européennes et britanniques Axa,
BASF, Daimler, Deutsche Telekom, Eni, GlaxoSmithKline,
Hennes & Mauritz, ING Groep,
Siemens, E.ON, BNP Paribas,
Munich Re, Vodafone, Total, AstraZeneca, Enel, Engie, Royal
Dutch Shell, Diageo, British
American Tobacco.
PERFORMANCES
NYSE ARCA: 190 call SPY
L’option d’achat (call) sur l’exchange-traded fund (ETF) SPY,
strike 190,00 points, avec une
échéance en date du 19 février
2016 (SPY160219C00190000)
a bondi hier de plus de 65% à
New York, suite au rebond de
plus de 1,30% de l’indice S&P
500. Le dérivé porte sur l’ETF répliquant la performance quotidienne de l’indice S&P 500. L’option cote désormais 0,73 dollar.
Quant au fonds SPDR S&P 500
ETF (SPY), celui-ci était en
hausse de plus de 2% hier à
186,63 dollars, peu avant la clôture du Nyse Arca.
MARCHÉS&PRODUITS
mardi 16 février 2016 PAGE 13
Retour marqué sur le marché
COLLECTIVITÉS PUBLIQUES. Les prêts des banques se concentrent désormais sur les communes de moyenne taille.
TYVAR H. VOGEL*
On ne cessera de commenter les
effets des taux négatifs sur le
marché des capitaux. Du moins,
leur réel bien fondé qui fait un
temps soit peu osciller les opinions, acquiesçant ou pas une
mesure nécessaire et exceptionnelle afin de protéger le franc
suisse contre une surévaluation
chronique de sa valeur en ces
temps de conjoncture incertaine.
La rupture du taux plancher en
janvier 2015 a libéré la BNS
d’une situation devenue intenable en créant un précédent extrêmement inconfortable pour
l’ensemble du secteur de l’exportation en Suisse, dont le premier
partenaire commercial est, rappelons-le, l’Union Européenne
avant tout.
Tout le monde fut surpris de
cette relative et heureuse résilience de l’économie suisse qui
ne semblât pas souffrir autant
que les analystes l’eurent prévu.
Néanmoins, ces mesures drastiques perdurent et de plus en
plus de mécanismes dont les effets néfastes commencent à ap-
paraître utilisant tous les leviers
possibles pour profiter de ces
conditions particulières. Ce début d’année 2016 a été marqué
par un contexte géopolitique et
boursier très tendu. De multiples
crises ont confirmé que finalement tout ne se passait pas aussi
bien que l’on aurait pu le croire.
Alors que l’optimisme de la fin
2015 avait pour unique but de
motiver les investisseurs, on réalise à présent à quel point rien
n’avance et que finalement, si
l’argent n’a quasiment plus de
valeur, son prix ne cesse d’augmenter pour l’ensemble des épargnants.
Si la crise de 2008 fut la responsabilité des banques et d’un système financier déréglementé
ayant privilégié le profit à la raison, aujourd’hui ce sont les
banques qui en sont étrangement
les victimes. Mais jusqu’à quel
point? Le manque de rendements chroniques dû à des taux
d’intérêts ayant fondu comme
peau de chagrin additionné à une
volatilité induisant un risque accru sur le marché des titres, ont
poussé les banques à favoriser les
prêts, histoire de faire circuler les
liquidités. Les prêts hypothécaires ont été au centre de toutes
les convoitises ces dernières années. Ce contexte de taux bas à
motivé de nombreux privés à investir, le mot n’est pas ironique,
sur le marché de l’immobilier.
Parallèlement à cela, le rendement des fonds de pension a été
très largement péjoré mettant en
évidence que de nombreux nouveaux propriétaires pourraient
se retrouver avec une charge de
la dette trop élevée une fois arrivés à l’âge de la retraite. Si cela décrit le contexte de base de ces dernières années, le contexte actuel
s’oriente très nettement vers la
confirmation que l’ensemble du
système se porte relativement
mal. On observe à l’heure actuelle plusieurs types d’investisseurs sur les marchés publics mais
aux objectifs bien différents: Les
fonds de pension et les assurances
qui doivent assurer un rendement minimum et les banques,
qui doivent dégager le plus de
profit possible. Si les épargnants
prêtent dès lors leur argent «gratuitement» aux banques, le re-
venu des fonds de prévoyance ne
cesse de diminuer.
L’apparition de micro bonds sur
le marché des prêts pour les collectivités publiques apporte un
coup dur supplémentaire aux autres investisseurs institutionnels
qui n’arrivent déjà plus à placer
leurs fonds auprès des cantons et
des grandes villes, car ceux-ci profitent d’émissions obligataires extrêmement avantageuses. Dès
lors, ce sont les villes et communes de moyenne taille qui sont
désormais éligibles pour ce type
d’investissements, réduisant ainsi
la marge de manœuvre des autres
prêteurs habitués à être actifs sur
ce marché en particulier. Bien
que les banques ne soient plus en
situation de survie suite à la débâcle financière de 2008, il se
pourrait bien que l’allongement
de cette période de taux bas créée
une tension supplémentaire dans
un marché devenu déjà très
étroit, ayant déjà signé la disparition de la quasi totalité des intermédiaires au cours de ces dernières années.
* Conticap S.A. à Nyon
Le signe d’un recul
de l’aversion au risque
OBLIGATAIRE. Le mouvement de détente en zone euro.
Les taux d’emprunt des principaux pays de la zone euro ont enregistré un mouvement de détente hier, plus prononcé pour les
pays du sud de l’Europe, dans un
contexte de nette hausse des marchés boursiers.
«Les rendements des pays du sud
de l’Europe ont eu tendance à se
rapprocher» aujourd’hui de ceux
des pays les plus solides, ce qui
constitue «plutôt le signe d’un repli de l’aversion au risque» particulièrement prononcée la semaine dernière, relève Patrick
Jacq, stratégiste obligataire chez
BNP Paribas.
Parallèlement, ajoute M. Jacq, les
rendements des pays les plus solides ont eu tendance à se stabiliser par rapport aux points bas atteints la semaine écoulée, alors
que «le marché est parfaitement
conscient qu’on se dirige potentiellement vers une nouvelle
baisse des taux de la Banque centrale européenne», ce qui est un
facteur de soutien pour les actifs
obligataires.
Mario Draghi a d’ailleurs déclaré
lundi que la Banque centrale européenne (BCE) «n’hésitera pas»
à agir lors de la prochaine réunion de son conseil des gouverneurs, le 10 mars, en cas d’augmentation des risques pour la
stabilité des prix.
Côté indicateurs, la séance a été
marquée par un excédent commercial de 246 milliards d’euros
en 2015 au sein de la zone euro,
contre 184,3 milliards d’euros en
2014, ce qui n’a pas eu d’impact.
A 17h, le taux d’emprunt à 10 ans
de l’Allemagne a baissé à 0,237%
contre 0,261% vendredi à la clôture sur le marché secondaire où
s’échange la dette déjà émise.
Celui de la France a suivi la
même voie, reculant à 0,616%
contre 0,655%, celui de l’Espagne
à 1,699% contre 1,739%, celui de
l’Italie à 1,601% contre 1,650%.
En dehors de la zone euro, le taux
britannique est monté à 1,430%
contre 1,414%.
Aux Etats-Unis, le marché de la
dette était fermé, tout comme les
marchés boursiers, en raison d’un
jour férié.n
L’ANALYSE TECHNIQUE
Les rendez-vous
de la semaine
Ü LUNDI
Taux
Ü MARDI
Matières
premières
Copyright © 2012 – Management Joint Trust SA – www.FinGraphs.com
Ü MERCREDI
Forex
Ü JEUDI
Marché suisse:
grandes capitalisations
Ü VENDREDI
Indices actions
Les prix peuvent être retardés jusqu’à 20 minutes selon les Bourses. Source: www.fingraphs.com – MJT Statistics
Lire et interpréter les graphiques:
coaching sur www.fingraphs.com
une décision
de risques
du prix
Ü Prendre
Ü Tendance
Ü Objectifs
Ü Indicateur
Ü Exagération
Fingraphs vous propose 3 horizons
Les deux enveloppes présentes sur les
Un objectif probable en temps et en
Un indicateur représentant le risque
Lorsque la petite enveloppe vient
d’investissement (long, moyen et court
terme) afin de percevoir l’environnement dans lequel évolue le marché.
1
2
graphiques ci-dessus représentent la
tendance suivie. Une tendance haussière est illustrée par un Bull et une
tendance baissière par un Bear.
prix est automatiquement calculé en
permanence. Cet objectif est illustré
par un faisceau vert ou rouge selon la
tendance et par une éllipse, qui représente la projection dans le temps pour
atteindre cet objectif.
oscille entre une zone Overbought
(rouge: risque élevé) et Oversold
(vert: risque faible). Un retournement
de la tendance est probable lorsque
l'indicateur sort de ces zones.
rencontrer la grande enveloppe,
ceci représente une exagération
du prix, et un mouvement contraire
est probable.
3
Avertissement: Les analyses réalisées par la société Management Joint Trust SA depuis 1969, contributrice de cette page au travers de son site fingraphs.com, n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou autre
produit financier. La responsabilité de la société Management Joint Trust SA ainsi que ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun. Les informations, graphiques, chiffres, opinions indicatives présentés sur cette page s‘adressent à des investisseurs disposant des connaissances et expériences nécessaires pour comprendre et apprécier les informations qui y sont développées. Ces dernières sont diffusées à titre purement indicatif, Management Joint Trust SA ne peut en garantir l’exactitude ou la fiabilité.
PAGE 14 mardi 16 février 2016
FONDS DE PLACEMENT
ORDRE DES INFORMATIONS DE FONDS: NUMÉRO DE VALEUR SUISSE, NOM DU FONDS, CONDITIONS D’ÉMISSION/CONDITIONS DE RACHAT, DEVISE COMPTABLE DU FONDS, DERNIÈRE VALEUR D’INVENTAIRE, PERFORMANCE DANS L’ANNÉE COURANTE
No. val.
Nom
Devise Dernier 31.12.15
No. val.
Nom
Devise Dernier 31.12.15
No. val.
Devise Dernier 31.12.15
No. val.
2/3
CHF
112.19 +0.43%
12238872 BBGI Swiss Physical Gold Cl USD
2/1
USD
80.80 +16.09%
25381016 Bruellan Dynamic - Swiss Equities - Classe B (CHF)
2/5
CHF 1032.33 -11.35%
1645471 BBGI Tactical Switzerland A
2/1
CHF
114.10 -14.02%
1924309 Bruellan Dynamic - Tactical
2/5
EUR
132.95 -12.09%
1605811 PRIFUND - SWISS EQUITIES - A
2/3
CHF
176.87 -11.06%
1645492 BBGI Tactical World A
2/1
USD
11194367 Rare Earth Elements Fund (CHF)
2/1
CHF
38.60 -21.06%
1605814 PRIFUND - SWISS EQUITIES - B
2/3
CHF
173.40 -11.07%
2/2
CHF
190.13 -11.15%
2/3
EUR
154.56 -15.05%
BlackRock Asset Management Suisse SA
Tél. 022 703 19 70
www.blackrock.com/ch
2095702 RFP Small & Mid Caps Switzerland A
1170662 PRIFUND - EUROPEAN EQUITIES - A
3112416 RFP Special Europe A
2/2
EUR
135.26 -15.01%
1170664 PRIFUND - EUROPEAN EQUITIES - B
2/3
EUR
149.40 -15.05%
Fonds en actions
2344989 RFP Swiss Equity Equal-Weighted A
2/2
CHF
116.02 -10.43%
1170666 PRIFUND - USA EQUITIES - A
2/3
USD
135.10 -15.11%
65.09 -15.04%
2344994 RFP Swiss Equity Equal-Weighted C
2/1
CHF
119.17 -10.35%
1170668 PRIFUND - USA EQUITIES - B
2/3
USD
130.59 -15.11%
Carmignac Gestion
www.carmignac.ch
1399173 PRIFUND - BOND (CHF) - B
Banque CIC (Suisse) SA
Tél. 0800 242 124
Compartiments actions
www.cic.ch
Fonds en obligations
1083138 CIC CH Corporates Bond CHF B
2/1
CHF 1246.63 -0.47%
1083143 CIC CH Europe Bond B
2/1
EUR
814.93
19898391 CIC CH Governments Bond CHF B
2/1
CHF
105.74 +1.08%
19898435 CIC CH High Yields Bond CHF Primus B
2/1
CHF
103.53
-3.13%
-1.30%
Fonds en actions
Compartiments de stratégie
1083230 CIC CH Large Caps Swiss Equities Active B
2/1
CHF 1963.64 -13.35%
19899078 CIC CH Small & Mid Caps Swiss Equities Active B
2/1
CHF
131.88 -10.67%
1170675 PRIFUND - STRATEGY (CHF) - A
2/3
CHF
100.88
-5.98%
1170678 PRIFUND - STRATEGY (CHF) - B
2/3
CHF
97.03
-5.98%
1170679 PRIFUND - STRATEGY (EUR) - A
2/3
EUR
124.19
-6.36%
1170680 PRIFUND - STRATEGY (EUR) - B
2/3
EUR
119.68
-6.35%
Fonds stratégiques
-
CIC CH Strategy (EUR) B
2/1
1083254 CIC CH Strategy (CHF) B
2/1
—
CHF
-
936.38
-7.99%
3481346 PRIFUND - NATURAL RESOURCES - A
Autres fonds
1083213 CIC CH Convert Bond B
2/1
EUR 1137.76 -7.54%
Piguet Galland & Cie SA
Tél. 058 310 44 36
[email protected]
www.piguetgalland.ch
3481355 PRIFUND - NATURAL RESOURCES - B
2/3
2/3
USD
47.94
USD
46.80
Nom
618455 BGF Emerging Europe A2 EUR
2/1
EUR
81.60
-9.33%
618486 BGF European A EUR
2/1
EUR
94.04 -16.23%
3748203 BGF Global Allocation Hedged A2 CHF
2/1
CHF
10.23
-8.25%
567975 BGF LatinAm A USD
2/1
USD
40.88
-7.57%
2857820 BGF Local Emg Mkts Short Dur Bond A2 USD
2/1
USD
19.79
-0.35%
1501042 BGF US FlexEquity A USD
2/1
USD
22.06 -13.32%
333541 BGF WdGold A USD
2/1
USD
24.19 +23.67%
620823 BGF WdMining A USD
2/1
USD
21.04 +2.43%
-2.00%
-1.99%
1170683 PRIFUND - STRATEGY ($) - A
2/3
USD
134.38
-6.07%
1170685 PRIFUND - STRATEGY ($) - B
2/3
USD
130.26
-6.07%
BSI SA
Tél. +41 91 809 31 69
Fax +41 91 809 41 82
www.bsibank.com
Fonds en monnaies
Compartiments de gestion alternative à risques particuliers
686249 Piguet Global Fd Int’l Bd Cap.
4
CHF
165.59
-1.20%
1837517 PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - A
2/3
CHF
141.41 +0.00%
12348783 BSI-Multinvest-Cash CHF
2/1
CHF
100.17
-0.10%
686301 Piguet Global Fd Int’l Bd Cap.
4
EUR
166.45
-1.53%
1837522 PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - B
2/3
CHF
138.25 +0.00%
12348780 BSI-Multinvest-Cash EUR
2/1
EUR
102.19
-0.03%
686298 Piguet Global Fd Int’l Bd Cap.
4
USD
241.04
-0.30%
3387128 PRIFUND Alpha UNCORR. (CHF) - G
2/3
CHF
112.27 +0.00%
12348781 BSI-Multinvest-Cash USD
2/1
USD
101.33 +0.03%
686247 Piguet Global Fd Int’l Bd Dist.
4
CHF
111.52
-1.20%
1598152 PRIFUND Alpha Concentrated - A
2/3
EUR
149.02 +0.00%
277517 BSI-Multibond CHF
2/1
CHF
116.28 +0.61%
11002629 Piguet Global Fd Int’l Bd Dist.
4
CHF
100.70
-1.15%
1598153 PRIFUND Alpha Concentrated - B
2/3
EUR
145.70 +0.00%
277518 BSI-Multibond EUR
2/1
EUR
69.21 +1.45%
-1.53%
2165752 PRIFUND Alpha Concentrated - G
2/3
EUR
99.32 +0.00%
277519 BSI-Multibond USD
2/1
USD
122.63 +1.40%
277520 BSI-Multinbond Global Dynamic CHF
2/1
CHF
93.99 +0.51%
1425918 BSI-Multinvest-Short Term Bonds CHF
2/1
CHF
118.90
1426015 BSI-Multinvest-Short Term Bonds EUR
2/1
EUR
150.86 +0.13%
1425992 BSI-Multinvest-Short Term Bonds USD
2/1
USD
158.82 +0.56%
12348785 BSI-Multinvest-Long Term Bonds EUR
2/1
EUR
138.37 +1.53%
12349072 BSI-Multinvest-Long Term Bonds USD
2/1
USD
110.11 +1.77%
12349073 BSI-Multinvest-Long Term Bonds CHF
2/1
CHF
111.35 +0.50%
12349076 BSI-Multinvest Global Dynamic Bond EUR
2/1
EUR
154.65
-1.69%
12351285 BSI-Multinvest Global Dynamic Bond USD
2/1
USD
119.88
-1.62%
12351284 BSI-Multinvest Global Dynamic Bond CHF
2/1
CHF
117.18
-1.76%
Nom
Devise Dernier 31.12.15
Représentant pour la Suisse:
CACEIS (Switzerland) SA
Certains fonds possèdent des parts de distribution et/ou des parts
en autres devises, la liste complète est disponible sur le site www.carmignac.ch.
19033143 Carmignac Capital Plus A CHF Acc Hdg
2/2
CHF 1047.57 -0.77%
3610469 Carmignac Capital Plus A EUR Acc
2/2
EUR 1147.48 -0.70%
19033289 Carmignac Commodities A CHF Acc Hdg
2/2
CHF
74.81
-7.28%
1568347 Carmignac Commodities A EUR Acc
2/2
EUR
223.20
-7.16%
18833369 Carmignac Emergents A CHF Acc Hdg
2/2
CHF
97.92 -11.37%
2027897 Carmignac Emergents A EUR Acc
2/2
EUR
699.61 -11.29%
19033134 Carmignac Emerging Discovery A CHF Acc Hdg
2/2
CHF
103.65 -10.62%
3610495 Carmignac Emerging Discovery A EUR Acc
2/2
EUR 1120.70 -10.54%
19033319 Carmignac Emerging Patrimoine A CHF Acc Hdg
2/2
CHF
83.30
-6.11%
12617963 Carmignac Emerging Patrimoine A EUR Acc
2/2
EUR
96.08
-6.02%
2027931 Carmignac Euro Entrepreneurs A EUR Acc
2/2
EUR
263.14 -10.56%
2027908 Carmignac Euro Patrimoine A EUR Acc
2/2
EUR
275.60
-3.82%
18833372 Carmignac Euro-Patrimoine A CHF Acc Hdg
2/2
CHF
91.18
-3.90%
19033154 Carmignac Global Bond A CHF Acc Hdg
2/2
CHF
103.96
-0.71%
3610504 Carmignac Global Bond A EUR Acc
2/2
EUR 1271.35 -0.63%
19032609 Carmignac Grande Europe A CHF Acc Hdg
2/2
CHF
106.63 -12.60%
839512 Carmignac Grande Europe A EUR Acc
2/2
EUR
149.49 -12.55%
18833362 Carmignac Investissement A CHF Acc Hdg
2/2
CHF
116.46
2027941 Carmignac Investissement A EUR Acc
2/2
EUR 1021.18 -9.44%
18833391 Carmignac Patrimoine A CHF Acc Hdg
2/2
CHF
107.84
-2.16%
2016960 Carmignac Patrimoine A EUR Acc
2/1
EUR
611.98
-2.08%
18833319 Carmignac Sécurité A CHF Acc Hdg
2/2
CHF
106.34
-0.19%
2027926 Carmignac Securite A EUR Acc
2/2
EUR 1713.36 -0.11%
Fonds en obligations
686299 Piguet Global Fd Int’l Bd Dist.
4
686297 Piguet Global Fd Int’l Bd Dist.
4
10898918 Piguet International Fund - World Equities CHF D
3581719 Piguet International Fund - World Equities EUR
2322853 Piguet International Fund - World Equities USD
4
4
4
EUR
USD
CHF
EUR
USD
109.57
148.39
-
106.13 -15.23%
87.30 -15.64%
104.60 -14.77%
26409596 PRIFUND Alpha Concentrated - M
1646382 PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - A
1814697 PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - B
1849564 PRIFUND Alpha EMERGING MKTS - A
1849570 PRIFUND Alpha EMERGING MKTS - B
Edmond de Rothschild
Asset Management (Suisse) SA
Genève
1237019 PRIFUND Alpha UNCORR. (EUR) - A
Représentant en Suisse de:
Edmond de Rothschild Prifund
Tél. +41 58 201 74 41
www.edram.ch
1237020 PRIFUND Alpha UNCORR. (EUR) - B
1399189 PRIFUND Alpha VOLATILITY - A
Compartiments monétaires
1399192 PRIFUND Alpha VOLATILITY - B
282685 PRIFUND - MM (EUR) - A
1/1
EUR
665.10 +0.01%
282683 PRIFUND - MM ($) - A
1/1
USD 1662.38 +0.01%
3550468 PRIFUND Alpha UNCORRELATED - G
2/3
2/3
2/3
2/3
2/3
2/3
2/3
2/3
2/3
2/3
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
GBP
99.31 +0.00%
165.14 +0.00%
161.96 +0.00%
144.20
141.67
-3.16%
-3.14%
203.47 +0.00%
198.83 +0.00%
145.78 +0.00%
142.10 +0.00%
119.02 +0.00%
1598145 PRIFUND Alpha Concentrated - A
2/3
USD
160.78 +0.00%
1598148 PRIFUND Alpha Concentrated - B
2/3
USD
157.53 +0.00%
2165758 PRIFUND Alpha Concentrated - G
2/3
USD
99.91 +0.00%
1646381 PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - A
2/3
USD
175.40 +0.00%
1837521 PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - B
2/3
USD
172.05 +0.00%
1849577 PRIFUND Alpha EMERGING MKTS - A
2/3
USD
162.56
-3.11%
1849579 PRIFUND Alpha EMERGING MKTS - B
2/3
USD
159.87
1237027 PRIFUND Alpha UNCORR. ($) - A
2/3
USD
Compartiments obligataires
1399170 PRIFUND - BOND (CHF) - A
2/3
CHF
Fonds en actions
-
Cornèr Banca SA - Lugano
Tél. +41 91 800 51 11
Fax +41 91 800 53 49
2/1
—
542571 BSI-Multieuropa
2/1
EUR
93.52 -15.40%
277516 BSI-Multihelvetia
2/1
CHF
398.69 -12.82%
Fonds de placement suisses
1473624 BSI-Multinvest - Swiss Stocks
2/1
CHF
208.24 -14.05%
866225 CB-Accent Income Fund
2
CHF
89.75
-6.41%
1473627 BSI-Multinvest - US Stocks
2/1
USD
145.92 -12.84%
1066400 CB-Accent Short Term Maturity Fund
2
CHF
101.69
-0.06%
-3.10%
12348777 BSI-Multinvest-Asian Stocks CHF
2/1
CHF
77.08 -12.35%
1066414 CB-Accent Short Term Maturity Fund
2
EUR
105.30
-0.15%
220.53 +0.00%
12348774 BSI-Multinvest-Asian Stocks EUR
2/1
EUR
78.79 -12.24%
1066427 CB-Accent Short Term Maturity Fund
2
USD
105.53
-0.05%
3085600 CB-Accent Lux Asian Century B
2
EUR
-
-
-9.49%
BSI-Multinippon
133.26 +0.43%
Index de sécurité TIPER
sur le marché suisse
-0.08%
sm
ABB
Actelion
Addex
Adecco
Airesis
Alpha Pet
Arbonia
Aryzta
Ascom
Baloise
Basilea
Cembra
Clariant
Credit Suisse
Dufry
Evolva
GAM
Geberit
Givaudan
Holcim
Julius Baer
Kudelski
Kuehne+Nagel
Logitech
Lonza
27.7%
99.9%
0.1%
35.9%
0.1%
0.1%
0.7%
46.9%
18.5%
81.8%
6.8%
99.9%
94.9%
5.0%
44.3%
0.1%
61.4%
99.9%
99.9%
10.7%
81.4%
0.2%
91.3%
16.4%
87.0%
Meyer Burger
National Ver.
Nestle
Nobel Biocare
Novartis
OC Oerlikon
Orascom
Richemont
Roche
Schindler
Schmolz+Bicken.
SGS
Sika
Sonova
Sulzer
Swatch Group
Swiss Life
Swiss Prime Site
Swiss RE
Swisscom
Swisslog
Syngenta
Transocean
UBS
Zurich Insurance
2.7%
13.5%
99.9%
0.5%
95.0%
1.6%
0.1%
49.2%
94.5%
99.9%
0.1%
66.6%
99.9%
75.4%
33.6%
34.9%
58.5%
96.2%
60.4%
98.4%
0.1%
94.5%
1.7%
14.8%
32.6%
Données au 15.02.2016
De 0 à 100% (de la sécurité la plus faible à la plus élevée).
La corrélation, la liquidité, la volatilité, le prix, l’EPS, le P/E, les
news, la contagion ainsi que les risques systémiques sont
intégrés. Cet index est basé sur l’objectivité et la transparence.
TIPERsm by cfinancials.com - satisfies the new requirements
in MiFID II and fulfills 100% of the requirements set out by
the directive. Implementation is to start June 2015.
From 3 January 2017, the Directive will make it compulsory
for the financial industry within 22 countries inside Europe to
display a risk indicator such as TIPERsm on all products daily.
TIPERsm by cfinancials.com will help banks and investment
firms across the EU to meet MiFID II requirements. It is the
only solution of its kind to meet the requirements for the EU.
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1237031 PRIFUND Alpha UNCORR. ($) - B
2/3
USD
Fonds de placement étrangers
215.57 +0.00%
1132620 BSI-Multinvest-Asian Stocks USD
2/1
USD
172.56 -12.11%
94.46 -11.48%
1399180 PRIFUND Alpha VOLATILITY - A
2/3
USD
156.05 +0.00%
Fonds stratégiques
1399182 PRIFUND Alpha VOLATILITY - B
USD
152.40 +0.00%
4672031 BSI Multinvest Strategy Balanced (CHF)
2/1
CHF
97.62
-7.39%
20124824 CB-Accent Lux Bond EUR Fund - CHF Hedged
2
CHF
105.13
-0.58%
2/3
4672028 BSI Multinvest Strategy Balanced (EUR)
2/1
EUR
115.11
-7.96%
20124834 CB-Accent Lux Bond EUR Fund - USD Hedged
2
USD
107.33
-0.39%
Compartiment lié au secteur de l’immobilier à risques particuliers
2419981 PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - A
2/3
CHF
96.59
-3.39%
22449024 BSI Multinvest Strategy Balanced EUR cl. A (USD hedged)
2/1
USD
102.81
-7.93%
1199769 CB-Accent Lux Bond EUR Fund B
2
EUR
158.13
-0.49%
2419985 PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - B
2/3
CHF
76.10
-3.39%
4671697 BSI Multinvest Strategy Income (CHF)
2/1
CHF
100.13
-3.01%
14650258 CB-Accent Lux Carthesio Regulae Fund
2
EUR
103.29
-1.55%
2419959 PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - A
2/3
EUR
110.14
-3.34%
4671886 BSI Multinvest Strategy Income (EUR)
2/1
EUR
120.89
-3.53%
20126389 CB-Accent Lux Carthesio Regulae Fund - CHF Hedged
2
CHF
98.79
-1.66%
2419972 PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - B
2/3
EUR
87.43
-3.34%
11090616 BSI Life Invest - 40
2/1
CHF
110.43
-4.42%
20125260 CB-Accent Lux Carthesio Regulae Fund - USD Hedged
2
USD
101.57
-1.54%
2419975 PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - A
2/3
USD
110.72
-3.25%
11527845 BSI-Multinvest Alternative UCITS
2/1
EUR
102.64
-3.20%
4638419 CB-Accent Lux Darwin Selection Fund B
2
EUR
101.55
-3.96%
2419976 PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - B
2/3
USD
88.93
-3.25%
13939805 CB-Accent Lux Darwing Selection EUR - CHF Hedged
2
CHF
91.13
-4.01%
Banque Sal. Oppenheim Jr. & Cie (Suisse) SA
Tél. 044 214 23 33
www.oppenheim.ch
145442 Pharma/wHealth FCP Fund
2
USD
405.36 -18.73%
BBGI GROUP SA
Tél. + 41 22 595 96 11
www.bbgi.ch
2248527 BBGI Commodities (USD)
2610316 BBGI Equities Swi. Behavioral Val.
2610307 BBGI Share Energy (USD)
2610311 BBGI Share Clean Energy (USD)
1/1
2/1
2/1
2/1
USD
CHF
USD
USD
73.90
-2.12%
103.60 -13.81%
111.20
-0.71%
45.90 -14.37%
Autres fonds
-
BSI-Multinvest-Absoluta Daily EUR
2/1
—
-
-
4451394 CB-Accent Lux Erasmus Bond B
2
EUR
105.72
-2.50%
-
BSI-Multinvest-Absoluta Daily USD
2/1
—
-
-
20124841 CB-Accent Lux Erasmus Bond Fund - USD Hedged
2
USD
98.88
-2.44%
-
BSI-Multinvest-Absoluta Daily CHF
2/1
—
-
-
23113355 CB-Accent Lux Eureka Allocation
2
CHF
98.80
-3.22%
1199761 CB-Accent Lux European Equity Fund B
2
EUR
69.97 -15.59%
4394548 BSI-MM Directional Fd CHF
2/1
CHF
111.08 +0.00%
13941001 CB-Accent Lux Far East Equity Fund - CHF Hedged
2
CHF
135.02
-9.82%
4394546 BSI-MM Directional Fd EUR
2/1
EUR
112.74 +0.00%
13939842 CB-Accent Lux Far East Equity Fund - EUR Hedged
2
EUR
142.42
-9.74%
1485588 BSI-MM Directional Fd USD
2/1
USD
972.28 +0.00%
1199764 CB-Accent Lux Far East Equity Fund B
2
USD
203.98
-9.75%
4402685 BSI-MMF - Yd Enhanc. CHF
2/1
CHF
92.92 +0.00%
20121722 CB-Accent Lux Global Absolute Fund
2
USD
79.01
-9.68%
4402692 BSI-MMF - Yd Enhanc. EUR
2/1
EUR
105.52 +0.00%
20121973 CB-Accent Lux Global Absolute Fund - CHF Hedged
2
CHF
76.48
-9.70%
2018256 BSI-MMF - Yd Enhanc. USD
2/1
USD
112.73 +0.00%
20121979 CB-Accent Lux Global Absolute Fund - EUR Hedged
2
EUR
78.32
-9.64%
11995590 CB-Accent Lux Global Economy
2
CHF
99.84
-3.14%
4451387 CB-Accent Lux New World B
2
EUR
74.78
-5.11%
Fonds en investissements alternatifs
CACEIS (Switzerland) S.A.
Tél. +41 22 360 94 00
www.caceis.ch
2610302 BBGI Share Gold USD
2/1
USD
41.30 +38.13%
12238949 BBGI Swiss Physical Gold Cl CHF
2/1
CHF
82.80 +13.27%
12239030 BBGI Swiss Physical Gold Cl CHF hedged
2/1
CHF
70.60 +14.42%
4904118 AS Equities Fund - Opportunity Switzerland (CHF)
2/2
CHF
120.00
-7.05%
1884262 CB-Accent Lux Strategic Diversified EUR B
2
EUR
119.02
-8.12%
12239032 BBGI Swiss Physical Gold Cl EUR
2/1
EUR
96.50 +12.21%
2640095 As Equities Fund Flexibility Switzerland
2/2
CHF
110.40
-8.46%
13941279 CB-Accent Lux Swan Bond Opportunity - CHF Hedged
2
CHF
105.29
-0.09%
12239033 BBGI Swiss Physical Gold Cl EUR hedged
2/1
EUR
75.00 +15.74%
25381014 Bruellan Dynamic - Swiss Equities - Classe A (CHF)
2/5
CHF 1032.19 -11.26%
14173941 CB-Accent Lux Swan Bond Opportunity - USD Hedged
2
USD
101.61 +0.08%
mardi 16 février 2016 PAGE 15
FONDS DE PLACEMENT
ORDRE DES INFORMATIONS DE FONDS: NUMÉRO DE VALEUR SUISSE, NOM DU FONDS, CONDITIONS D’ÉMISSION/CONDITIONS DE RACHAT, DEVISE COMPTABLE DU FONDS, DERNIÈRE VALEUR D’INVENTAIRE, PERFORMANCE DANS L’ANNÉE COURANTE
No. val.
Nom
Devise Dernier 31.12.15
4543099 CB-Accent Lux Swan Bond Opportunity B
2
EUR
112.53
-0.03%
10515953 CB-Accent Lux Swan Flexible B
2
EUR
101.75
-2.37%
20125130 CB-Accent Lux Swan High Yield - CHF Hedged
2
CHF
102.11
-1.17%
No. val.
Nom
Devise Dernier 31.12.15
IAM Independent Asset Management
Tél. 022 818 36 40
www.iamfunds.ch
www.iam.ch
Fonds en actions
20124848 CB-Accent Lux Swan High Yield - USD Hedged
2
USD
104.02
-1.00%
973381 IAM EMERGING Mkt. Fd - A
2/1
CHF 1604.00 -10.87%
11339568 CB-Accent Lux Swan High Yield B
2
EUR
116.01
-1.09%
599987 IAM EUROPEAN Eq. Fd - A
2/1
CHF 1110.16 -11.27%
1281969 CB-Accent Lux Swiss Equity Fund B
2
CHF
124.28 -14.45%
19999071 IAM EUROPEAN Eq. Fd - A
2/1
EUR 1018.47 -12.21%
1199754 CB-Accent Lux US Equity Fund B
USD
439578 IAM Global Eq. Fd - A
2/1
2
CHF 1573.56 -14.25%
1472525 IAM GOLD&METALS Fd - A
2/1
CHF 1233.75 -5.45%
2543746 IAM IMMO Sec. Fd - A
2/1
CHF 1103.62 -2.95%
439579 IAM SWISS Eq. Fd - A
2/1
CHF 2077.48 -11.82%
69.32
-5.34%
EUR
103.97
-0.20%
13975735 Pegaso Capital Strategic Bond Class R EUR
EUR
101.64
-0.26%
13977329 Pegaso Capital Strategic Bond Class I USD Hedged
USD
104.90
-0.11%
13975738 Pegaso Capital Strategic Bond Class R USD Hedged
USD
102.20
-0.18%
Martin Currie Global Funds
www.martincurrie.com
Représentant en Suisse:
First Independent Fund Services S.A.
Tél. +41 44 206 16 40
-
11760519 Pegaso Capital Strategic Trend Class I EUR
EUR
11760518 Pegaso Capital Strategic Trend Class R EUR
EUR
93.83
91.00
Martin Currie GF - Pan-European Alpha Fund
—
3/3
1526238 DMC Fund - Dynagest Expo Bonds USD DF R (USD)
CHF
123.56
-5.63%
3833973 Target Investment Fund Obligationen B
2/2
CHF
2247644 UBS (CH) Vitainvest - 12 World
6/6*
CHF
255.12
-0.82%
24728620 Zurich Invest Protect 85+ B
2/2
CHF
97.54
2247646 UBS (CH) Vitainvest - 25 World
6/6*
CHF
319.13
-2.85%
AUTRES FONDS
2247648 UBS (CH) Vitainvest - 40 World
6/6*
CHF
237.96
-5.04%
148536 BDekafonds
EUR
51.54 +0.12%
2247650 UBS (CH) Vitainvest - 50 World
6/6*
CHF
210.77
-6.14%
329041 Dekar. Int Ant
EUR
19.97 +0.45%
332847 Interzins
EUR
27.64 +1.06%
RAM Active Investments S.A.
Tél. +41 22 816 87 30
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Découvrez la méthode de RAM Active Investments
1530813 RAM Emerging Mkts Eq B USD
2/1
USD
130.57
10078792 RAM Emerging Mkts Eq J CHF
2/1
CHF
118.81 -10.22%
10078787 RAM Emerging Mkts Eq L EUR
2/1
EUR
145.80 -11.08%
1530792 RAM European Eq B EUR
2/1
EUR
322.84 -15.18%
1802481 RAM European Eq C CHF
2/1
CHF
288.41 -15.22%
14249983 RAM Lg/Sh Emerg.Mkt Eq C CHF
2/1
CHF
111.52
-1.83%
14249980 RAM Lg/Sh Emerg.Mkt Eq B USD
2/1
USD
115.42
-1.66%
USD
15.35
-8.30%
14249061 RAM Lg/Sh European Eq. B EUR
2/1
EUR
136.82
-5.08%
-6.11%
1671615 Martin Currie GF - Greater China
USD
18.42 -13.97%
14249086 RAM Lg/Sh European Eq. C CHF
2/1
CHF
134.67
-5.13%
-6.17%
431832 Martin Currie GF - Japan
USD
12.28 +0.08%
2703508 RAM North American Eq E EUR
2/1
EUR
189.73
-7.54%
1530802 RAM North American Eq B USD
2/1
USD
203.56
-7.49%
2840396 RAM Convertibles Europe C CHF
2/1
CHF
123.54
-6.58%
2840378 RAM Convertibles Europe E EUR
2/1
EUR
132.85
-6.54%
10034729 RAM Global Bd Tot Ret E EUR
2/1
EUR
138.18 +0.07%
10034731 RAM Global Bd Tot Ret C CHF
2/1
CHF
131.27
-0.01%
EUR 1793.53 +0.72%
-0.92%
CHF 1057.71 +0.62%
4913681 All Commodity Tracker Plus Ah hdg CHF
2/1
CHF
63.04
-1.10%
3/3
USD 1235.61 +1.15%
19027338 PA Energy & Metals Fund A
2/1
USD
47.02
-3.84%
11378044 DMC Fund - Dynagest Expo Bonds USD DF R (CHF couv.)
CHF
19027340 PA Energy & Metals Fund Ae
2/1
EUR
45.24
-4.17%
3/3
19027341 PA Energy & Metals Fund Ah
2/1
CHF
44.94
-4.14%
2069864 DMC Fund - Dynagest Expo Bonds EURO MAS R (EUR)
3/3
EUR 1535.86 +1.81%
27670370 PA Systematic Commodity Alpha Fund A
2/1
USD
115.40 +1.50%
3833980 Target Investment Fund - 25 B
2/2
CHF
11.23
-3.52%
2775694 DMC Fund - Dynagest Expo Bonds EURO MAS I (EUR)
3/3
EUR 1592.56 +1.86%
27670373 PA Systematic Commodity Alpha Fund Ah
2/1
CHF
115.50 +2.39%
3833993 Target Investment Fund - 35 B
2/2
CHF
11.57
-4.70%
3834007 Target Investment Fund - 45 B
2/2
CHF
12.14
-6.04%
3834027 Target Investment Fund - 100 B
2/2
CHF
15.71 -13.06%
986.65 +0.97%
USD 1573.34 +5.03%
UBS Vitainvest Fonds
USD 1617.99 +5.08%
Conditions appliquées lors du rachat de parts:
1) Pas de commission de rachat et/ou de taxes en faveur du fonds (le
rachat a lieu à la valeur d’inventaire).
2) Commission de rachat en faveur de la direction du fonds et/ou du
distributeur (peut être différente pour le même fonds en fonction de
la filière de distribution).
3) Frais de transaction en faveur du fonds (participation à la couverture
des frais lors de la vente de placements).
4) Combinaison de 2) et 3).
5) Conditions particulières lors du rachat de parts
LÉGENDES DES FONDS UBS
45.02
3/3
-3.43%
Conditions appliquées lors de l’émission de parts:
1) Pas de commission d’émission et/ou de taxes en faveur du fonds.
(l’émission a lieu à la valeur d’inventaire)
2) Commission d’émission en faveur de la direction du fonds et/ou du
distributeur
3) Frais de transaction en faveur du fonds (participation à la couverture
des frais lors du placement de nouvelles ressources entrées).
4) Plus commission d'émission
Fonds d’obligations
USD
2775724 DMC Fund - Dynagest Expo Bonds USD MAS I (USD)
9.83 +0.10%
LÉGENDES
2/1
3/3
Devise Dernier 31.12.15
-8.02%
4913676 All Commodity Tracker Plus A USD
2069871 DMC Fund - Dynagest Expo Bonds USD MAS R (USD)
Nom
15/02/2016
-
Fonds de placement matières premières
11378027 DMC Fund - Dynagest Expo Bonds Europe DF R (CHF couv.)
No. val.
6/6*
1681254 Martin Currie GF - Global Resources Fund
Dynagest SA
Tél. +41 22 593 55 55
www.dynagest.ch
3/3
Nom
-
Picard Angst SA
Tél. +41 (0) 22 989 50 00
www.picardangst.com
[email protected]
916128 DMC Fund - Dynagest Expo Bonds DF R (EUR)
Devise Dernier 31.12.15
10852698 UBS (CH) Vitainvest - 50 Swiss
Fonds d’actions
Pegaso Capital Partners S.A.
Tél. +41 91 210 31 94
www.pegasocapital.com
[email protected]
13975737 Pegaso Capital Strategic Bond Class I EUR
No. val.
10852691 UBS (CH) Vitainvest - 25 Swiss
6/6*
CHF
116.13
-2.65%
*)
**)
1)
2)
3)
Cours de la veille
Mise à jourmensuelle
Plus commission d'emission
Plus commission d'emission et de rachat
Plus commission d'émission et de rachat en faveur du fonds de placement
4) +/- frais d'achat/de vente de titres en faveur du fonds de placement
5) Plus frais d'achat de titres en faveur du fonds de placement
6) Ni commission d'émission ou de rachat au profit du fonds
(L'émission/rachat ont lieu à la valeur d'inventaire)
6#) Ni commission d'émission, ni frais au profit du fonds dans le cadre
du pilier 3a. (L'émission a lieu à la valeur d'inventaire)
7) Emission provisoirement suspendue
Zurich Invest AG
Tél. 044 628 49 99
Fax 044 629 18 60
www.zurich.ch
PUBLICATION DES FONDS DANS L’AGEFI
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fonds de placement dans L’Agefi peuvent nous contacter par e-mail à
[email protected] ou par fax au +41 (0)21 331 41 10
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OPTIONS SUISSES
No. val.
Symbol
Echeance
Strike
Ratio
Précédent Vol.
Clôture
Vola.
SMI EXPANDED
No. val.
Symbol
Echeance
Strike
Ratio
Précédent Vol.
Clôture
Vola.
CLARIANT N
3407415
NOVTK
21.12.18 C
70.00
15.00
0.54
9
0.60
23.90
23483409
UZCLN
15.12.17 C
18.00
5.00
0.28
10
0.31
30.13
4713289
MXAGC
-
C
11.53
-
1.69
2
1.86
-
26913659
FCLHA
-
C
12.94
-
-
12
0.66
-
4811273
MXAUA
-
C
935.59
-
2.75
13
2.71
-
29965848
WCLACV 18.03.16 C
17.00
5.00
-
18
0.07
37.80
4875578
MROGC
-
C
93.41
-
6.07
25
6.25
-
13567225
MUBSE
-
C
9.38
-
1.02
16
1.12
-
30807954
CLNUFU 15.12.17 C
20.00
5.00
-
5
0.21
CS GROUP N
MNOVB
-
C
36.45
-
1.75
100
1.81
-
13912273
MUBSB
-
C
8.42
-
1.16
130
1.36
-
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25.28
18555332
MZURF
C
171.67
-
0.67
40
0.80
-
23491395
WWZUR 15.12.17 C
210.00
50.00
0.30
5
0.37
25.96
-
23491396
WXZUR
15.12.17 C
230.00
50.00
0.21
178
0.25
26.02
23491397
WYZUR
15.12.17 C
250.00
50.00
0.15
30
0.17
26.09
23491398
WZZUR
15.12.17 C
270.00
50.00
0.11
44
0.11
25.72
23491399
ZURWI
15.12.17 C
290.00
50.00
0.07
20
0.09
27.13
27.61
25567212
ZUZKJ
16.12.16 C
200.00
50.00
0.33
18
0.41
26256066
VTZUAD 15.12.17 C
320.00
100.00
0.02
298
0.02
25.57
26739469
ZURWX
21.12.18 C
400.00
50.00
0.02
50
0.03
27.10
28590057
ZUZZR
17.06.16 C
200.00
50.00
0.28
75
0.34
28.10
MXAGC
MPOR1
TEMUR
TEMKN
24.84
3407415
13912273
27153369
28590658
ZURICH INSUR GRP N
SONOVA HLDG N
4713289
14081790
15.12.17 C
23135395
28.57
30.12
16.12.16 C
VALIANT HLDG N
30318299
23860830
0.06
19.15
6.28
86.99
SGS N
225
29717494
ACTELION N
LONZA GRP N
31.17
EFG INTL N
-
0.61
-
C
SCHINDLER HLDG PS
16.12.16 C
15.00
50
Vola.
48.71
ABBUH
8.00
0.41
Clôture
TEMENOS GRP N
26256010
EFGUNU 15.12.17 C
Précédent Vol.
SYNGENTA N
ROCHE HLDG G
MROGB
24990096
0.11
10.00
4875577
20.16
5.00
520.00
38.48
0.13
10.00
17.06.16 C
37.60
18
19.00
SCMLA
0.17
0.14
17.00
30725564
38.94
0.12
5.00
18.03.16 P
27.15
0.26
50
21.50
ABKKK
0.11
2
60
ABBMVB 29.05.19 C
WABA0V 18.03.16 P
2
0.12
21176593
26168005
Ratio
0.07
21.73
29155170
Strike
15.00
0.30
31480449
0.13
Echeance
20.00
2
0.10
0.08
5.00
Symbol
44.00
0.26
20
4.00
8.00
No. val.
44.00
5.00
0.10
10.00
UBOERU 18.03.16 C
Vola.
17.06.16 C
17.50
9.72
WOEACV 16.09.16 C
Clôture
BAEUE
ABBMUA 25.05.18 C
20.41
Précédent Vol.
WBAB1V 16.12.16 C
19246678
21.12.18 C
Ratio
27926308
26699518
WRCSG
Strike
30766856
-
23491403
26739331
Echeance
29.75
13663837
SOCCG
No. val.
30328301
TSLHCU 18.03.16 C
215.00
50.00
0.92
5
0.41
43.15
30338655
SLHJM
260.00
100.00
0.20
7
0.07
33.17
17.06.16 C
OC OERLIKON N
SWISSCOM N
27153385
OERUM
16.12.16 C
9.50
5.00
0.10
20
0.18
32.37
27892188
OERJH
18.03.16 C
10.00
10.00
0.02
250
0.02
40.94
28772492
ISCMX
17.06.16 C
520.00
100.00
0.06
200
0.08
21.44
29520670
OERADZ 17.06.16 C
8.00
5.00
0.22
3
0.31
38.94
29153809
VTSCMS 17.06.16 P
480.00
100.00
0.43
10
0.38
30.68
28.48
15/02/2016
PAGE 16 mard 16 févr er 2016
ACTIONS SUISSES
+
ACTIONS SUISSES (SWX)
M
A
1222171 ABB N
25330112 ABB N 2L
136633 Accu Hldg N
1053247 Actelion N
27289091 Actelion N 2L
2985075 Addex Therapeutic N
1213860 Adecco N
18917705 Adecco N 2L
896792 Adval Tech Hldg N
1248819 AEVIS VICTOR N
11024060 AFG Arbonia N
24260694 Air Tech Group N
1094762 AIRESIS N
883756 Allreal Hldg N
30271338 Alpine Sel N 2L
1919955 Alpine Select N
3438970 Alpiq Hldg N
2459027 ALSO Holding N
1442452 Altin N
24924656 Ams
1910702 APG SGA N
1133920 Ascom Hldg N
12748036 Autoneum N
17.11 +3.26%
17.16 +3.81%
8.90 +1.14%
133.90 +3.08%
134.05 +3.79%
2.75 +2.61%
55.70 +3.53%
59.07
143.90 +0.77%
40.00
9.19 +0.66%
10.00 +5.26%
1.09 +2.83%
131.40 +1.23%
16.40 +0.00%
16.50 +0.92%
105.20 -0.09%
64.50 +0.00%
61.50 +2.07%
27.00 +5.06%
383.25 +0.26%
15.40 +3.36%
202.30 +3.69%
-
3.19
0.97
3.77
1.38
4.19
1.90
2.95
2.87
2.92
2.22
21.97/15.94
21.95/16.02
15.00/8.80
147.00/100.20
-/3.80/2.52
83.95/52.75
-/188.00/142.80
47.25/35.15
16.29/8.74
13.50/8.70
1.45/0.96
148.00/125.70
-/19.40/16.15
110.00/60.19
71.00/52.90
64.00/55.70
59.05/24.35
411.75/309.00
20.85/13.95
226.40/160.50
605311
750000
1956
420604
5000
6717
923536
3000
256
50
121559
4018
5215
9960
2150
1406
4384
3111
2812
347985
1657
97151
7448
B
1253020 BACHEM HLDG N -B1241051 Baloise Hldg N
27480484 Baloise Hldg N 2L
900296 Barry Callebaut N
1143244 Basilea Pharmaceu N
3838999 BB Biotech N
3299134 BC Jura
30595120 BC Valais N -A1525171 BCV N
969160 BEKB / BCBE N
150319 Belimo Hldg N
441041 Bell N
2842210 Bellevue Grp N
1820611 BFW Liegensch N -A1811647 Bk Coop
130775 Bk Linth N LLB
13029366 BKW N
147355 BLKB
1268465 Bobst Grp N
23862714 Bossard Hldg N
249229 Bq Prof Gestion
164268 Bque Cant Geneve
243217 Bucher Ind N
2553602 Burckhardt Compre N
21225580 Burkhalter Hldg N
820735 BVZ Hldg N
50.10 +1.11%
118.50 +2.42%
113.80
1062.00 +1.53%
64.75 +7.92%
230.00 +8.39%
58.50 -3.31%
76.10 -0.85%
609.50 +1.84%
194.30 +2.32%
2375.00 +2.24%
3426.00 -0.98%
14.00 +1.45%
35.50 +0.28%
41.80 +1.46%
554.50 +1.56%
37.65 +1.07%
920.00 +0.05%
44.50 +0.45%
94.75 +3.89%
1.20 -4.00%
270.00 -0.64%
209.00 +3.93%
287.25 +2.59%
102.00 +0.99%
564.00 +0.00%
-
3.99
54.00/43.95 5313
4.22 136.30/109.60 139962
-/- 8000
1.37 1194.00/930.50 6487
139.30/58.80 134811
6.30 358.25/194.90 42090
3.08
67.00/56.00
30
83.60/69.00 1318
5.25 640.00/529.50 7565
2.99 207.50/179.50 1702
2.74 2452.00/1955.00
396
1.90 3699.00/2202.00
153
7.14
15.90/13.25 16277
3.66
36.00/31.80
371
44.60/40.00
422
1.44 555.50/487.00
32
4.25
39.00/27.95 20193
3.70 925.00/860.00
131
2.81
45.35/28.85 18877
3.17
118.40/88.75 9624
2.19/1.11 2250
1.85 273.75/213.50
641
3.11 261.00/193.70 13982
3.48 453.75/270.50 6638
4.90
120.00/95.15 2058
1.95 579.50/335.00
7
28.95 +3.02%
210.00 +1.45%
29.90 -0.99%
16.30 -0.61%
15.65 +0.32%
15.70 +1.29%
62.20 +1.06%
248.00 +0.00%
5.00 +3.09%
5.30 +3.72%
25.05 +0.00%
59.50 +0.93%
16.07 +2.75%
63.10 +0.64%
583.00 +2.64%
610.50 +3.47%
151.40 +4.13%
30.60 +1.32%
83.50 +0.60%
13.45 +2.67%
-
2.76
5.71
4.98
1.21
1.44
2.49
3.96
1.89
1.64
2.12
-
C
3954285 MCH Group N
59.00 -0.51%
3982108 METALL ZUG N -B- 2540.00 +0.63%
4.97 +3.33%
10850379 Meyer Burger N
30318277 Micronas Semic N 2L
7.47 -0.13%
7.48 -0.13%
1233742 Micronas Semicond N
5.38 +0.19%
339006 Mikron Hldg N
27683769 Mobilezone hldg N
14.00 +0.00%
215.30 +3.01%
1110887 Mobimo Hldg N
25637909 Molecular Partn N
31.30 +3.13%
2.90 +7.41%
1962480 Myriad Group N
-
0.85
66.50/57.00
416
2.40 2699.00/2275.00
99
9.33/4.80 477962
-/- 1599
0.67
7.49/3.71 7916
0.93
7.00/5.19
46
4.29
17.55/11.55 16930
4.41 229.80/187.30 21469
38.75/21.75 2893
6.71/2.11 93714
N
505943 Nebag N
3886335 Nestle N
25149201 Nestle N 2L
1081986 NEW VALUE N
703683 New Venturetec
2791431 NEWRON PHARMA
1359224 NORINVEST HLDG N
1200526 Novartis N
3845941 Novartis N 2L
9.14 +0.22%
73.60 +2.36%
75.13
1.43
3.40 +9.32%
22.80 +6.05%
2.90
72.20 +1.83%
87.28
-
- 7.66
- 2.99
- - - - - - 3.74
- -
10.75/8.85
912
77.00/65.70 498231
76.95/66.01 39000
2.12/1.28
705
8.10/3.07
68
35.85/21.50 18990
3.20/2.21
911
103.20/69.05 467492
103.03/82.88 196195
O
81682 OC Oerlikon N
3828567 Orascom Devl Hldg N
342080 Orell Fuessli Hld N
11167736 Orior N
632685 OTI Energy
9.34 +5.30%
8.14 +0.49%
112.80 +0.27%
59.40 -0.50%
6.00+20.00%
- 3.21
- - - 3.37
- -
12.55/7.76 226343
17.80/7.92 10512
129.00/84.00
15
63.90/52.00 6185
22.00/3.50
1
P
216808 Panalpina Welttra N
99.90 +3.52%
2178339 Pargesa Hldg
57.45 +2.41%
2460882 Partners Grp Hldg N 347.50 +2.43%
217834 PAX Anlage N
1335.00 -0.37%
11853036 Peach Property N
12.65 +0.00%
911512 Perfect Hldg N
0.03 +0.00%
43.75
25262070 Perrot Duval Hldg
218781 Phoenix Mecano
431.00 -1.88%
28414291 PLAZZA -A- N
198.40 +0.56%
608992 Private Equity N
62.00 +2.48%
1051086 Progressnow inv N
1.34 +2.29%
1829415 PSP Swiss Propert N 84.10 +2.25%
-
2.75
148.00/92.65
3.95
73.20/53.55
2.45 380.00/266.50
1.72 1425.00/1197.00
13.75/9.25
0.09/0.03
67.00/39.00
3.48 560.00/424.25
-/4.44
63.80/54.25
5.60/1.20
3.86
99.75/78.25
20726
63672
53836
4
6470
987
602
471
132
89
1639
66464
R
1640583 Repower
1640584 Repower PS
21048333 Richemont N
367144 Rieter Hldg N
1203211 Roche Hldg
1203204 Roche Hldg G
2560733 Romande Energie N
38.50
37.00 +0.00%
64.75 +3.77%
184.10 +2.28%
249.90 +2.84%
250.20 +2.42%
928.00 +2.43%
-
2.47
2.44
3.24
3.24
3.23
114.00/36.05
186
78.00/35.50
945
87.55/60.10 154900
195.00/131.70 7512
280.00/236.90 36368
283.90/238.00 128716
1150.00/899.50
142
67.00+18.90%
207.80 +2.36%
160.80 +4.55%
169.00
160.50 +3.88%
168.40
31.00 +0.49%
0.48 -2.04%
1050.00 +0.00%
810.50 +2.79%
63.50 +2.01%
1922.00 +2.78%
1938.00 +3.75%
6.49 -0.15%
178.30 +2.65%
3640.00 +3.09%
7.34
116.20 +2.74%
116.50 +3.39%
23.50 +0.43%
358.00 +0.77%
41.00 -2.73%
298.75 +4.82%
89.85 +0.84%
56.85 +2.25%
336.80 +4.21%
65.30 +3.65%
84.30 -0.35%
230.90 +2.71%
81.05 +2.47%
89.45 +4.01%
89.45 +4.74%
480.80 +2.76%
24.25 +4.08%
0.24
369.50
400.30 +1.86%
-
138.90/55.00 32596
3.13 289.75/202.00
249
1.37 171.00/136.00 40528
- 171.00/137.70 5000
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- 171.10/133.50 20000
70.03/28.30
3
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19
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2.36
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- 2008.00/1804.00 2000
11.25/6.17
673
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200
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-/325
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4.39
63.75/41.00
310
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3.90
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90.00/48.40 60760
-/700
-/500
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12
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4.24
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8.11
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-/- 125000
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2.47
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0.75/0.20
841
-/—
-/- 1000
2.75 435.20/288.50 262089
S
12663946 Calida Hldg N
1100359 Carlo Gavazzi
28252872 Cassiopea
509275 Castle Alternativ N
18458715 Castle PE N 2L
4885474 Castle Private Eq N
22517316 Cembra Money Bank N
193185 Cham Paper Grp N
693777 Charles Voegele Hld
162581 CI COM Pr
870219 Cicor Technologie N
1434511 Cie Fin Tradition
1214263 Clariant N
2534325 COLTENE HLDG N
382575 Comet Hldg N
24401750 Conzzeta -A- N
26685187 COSMO Pharm
162471 CPH Chem&Pap H N-A1111570 Crealogix Hldg N
1213853 CS Group N
42.50/27.00 2002
240.00/195.00
706
-/- 2809
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17.05/13.80
686
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3
15.10/4.54 131353
10.70/4.05
702
38.00/22.65
474
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856.50/562.00
573
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54.95/29.80
43
100.00/80.50
2
28.13/12.23 124121
D
3048677 Daetwyler Hldg
853104 Datacolor N
12667353 DKSH Hldg N
1179595 Dorma+kaba Hldg N
2073900 DOTTIKON ES HLDG N
2340545 Dufry N
122.00 +1.84%
578.00 +6.74%
61.00 +3.39%
573.50 +2.59%
202.00 +0.00%
98.10 +3.81%
- 1.80
- 1.90
- 2.13
-10.81
- - -
144.37/109.00 8128
705.00/540.00
5
81.95/56.90 88759
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215.00/185.10
25
147.43/92.30 112893
E
2473640
134749
716295
2226822
531916
1282989
1644035
3965118
3447695
2121806
+
+
Edisun Power Euro N 42.00 +0.00%
Edmond de Roths 15800.00 +3.27%
EEII
7.75
6.51 +0.46%
EFG Intl N
Elma Electronic N
350.00
Emmi N
455.00 +1.68%
EMS-CHEM HLDG N 457.25 +1.61%
Energiedienst Hld N
23.70 -1.25%
ENR Russia Invt
20.00 -4.76%
Evolva Hldg N
0.79 +3.95%
- 42.50/32.30
1
- 3.96 20200.00/13500.00
3
- 7.75/1.00
25
- 3.84
14.30/6.42 215770
- - 390.00/335.00
50
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- 6.33
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-57.50
36.50/18.55
197
- 1.75/0.72 788525
F
932009 Feintool Intl N
1056796 Flughafen Zuerich N
354151 Forbo Hldg N
74.15 +2.28%
745.00 +3.40%
982.00 +1.24%
- 2.02
- 1.81
- 1.63
103.60/72.40
808.50/637.50
1255.00/927.00
1137
11478
5834
G
1553646 Galenica N
1321.00 +2.80%
10265962 GAM Hldg N
13.60 +3.42%
13.67 +5.80%
24222519 GAM Hldg N 2L
10018595 Gategroup Hldg N
35.00 +1.16%
3017040 Geberit N
359.00 +3.94%
359.00 +4.81%
23971490 Geberit N 2L
175230 Georg Fischer N
664.00 +3.59%
1064593 Givaudan N
1811.00 +2.61%
19.95 +1.53%
18939665 Glarner KB N
487094 Goldbach Grp N
22.00 +3.53%
3381261 Gottex Fnd Man Hld
0.40 +2.56%
134020 Graubuendner KB PS 1732.00 +1.05%
1294946 Groupe Minoteries N 322.25 -1.23%
217577 Grp Baumgartner N 345.00
498.50 +5.89%
801223 Gurit Hldg
-
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-/- 3600
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162
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66
- 345.00/290.00
3
1.71 578.00/360.50
544
H
1262725 HBM Healthcare N
25771709 HBM Healthcare N 2L
1227168 Helvetia Hldg N
23951877 HIAG Immo N
358325 Highlight Ev&En
2466652 HOCHDORF Hldg N
3038073 Huber + Suhner N
464795 Huegli Hldg
134160 Hyp Bk Lenzburg N
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98.50 +2.34%
502.00 +2.61%
90.65 +2.72%
15.05
168.20 +2.31%
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4140.00 +1.47%
-
5.70
113.50/90.70
113.20/94.70
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3.64
99.75/85.50
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15027
4000
14181
359
200
879
11568
41
17
2714864 Santhera Pharma N
906209 Schaffner Hldg N
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19841506 Schindler Hldg N 2L
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19841505 Schindler Hldg PS2L
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579566 Schmolz + Bicken N
131926 Schw National Bk N
1075492 Schweiter Technolog
23922930 SFS Group N
249745 SGS N
26807681 SGS N 2L
1128957 SHL Telemedicine R
1428449 Siegfried Hldg N
58797 Sika
29725518 Solocal
1254978 Sonova Hldg N
26117793 Sonova Hldg N 2L
915331 Spice Priv N
1148406 St.Galler KB N
236106 Starrag Group Hd N
1228007 Straumann Hldg N
3838891 Sulzer N
26729122 Sunrise Comm
31171766 Swatch Grp 2L
31173040 Swatch Grp N 2L
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12688156 Swiss Re N
28649180 Swiss Re N 2L
874251 Swisscom N
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257226 Swmtl Holding
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29929808 Syngenta 2L
1103746 Syngenta N
T
1117825 Tamedia N
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1245391 Temenos Grp N
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1225514 The Swatch Grp N
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-
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1.01
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-
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18312
352026
220
312893
89615
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615
43
1210
199289
U
3336167 U-blox Hldg N
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227101 USI Grp N
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8.10 +0.00%
- 0.88
- 5.74
- 6.17
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22.57/13.51 171509
13.00/8.00
30
V
184045
1478650
208897
2154566
622761
260965
324535
1233554
1073721
2820083
Valartis Group
7.18 -1.64%
Valiant Hldg N
103.10 +2.89%
Valora Hldg N
199.30 +0.76%
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Vetropack
1613.00 +5.77%
Villars Hldg N
496.75
Von Roll Hldg
0.55 +0.00%
Vontobel Hldg N
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82.75 +3.37%
VP Bank
VZ Holding N
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-
15.00/5.60
3.10
118.50/74.20
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160
18539
6443
1434
152
1
19087
92050
1466
1582
W
20806262 Walter Meier N
261948 Warteck Invest N
34.10 -1.73%
1738.00 +0.17%
- 7.33
47.70/33.00
- 3.74 1982.81/1715.00
343
8
Y
1939699 Ypsomed Hldg N
131.60 +4.11%
- 0.46
152.00/81.75
11618
I
2386855 Implenia N
1102994 INFICON HLDG N
637289 INTERROLL HLDG N
27377479 Intershop Hldg N
14078 Intersport PSC N
18762425 IVF HARTMANN Hldg N
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-
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5.22
4.76
8.50
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26834
729
275
1269
691
145
J
10248496 Julius Baer Grp N
1787578 Jungfraubahn Hld N
39.65 +3.42%
93.45 -0.05%
- 2.77
- 1.93
54.55/36.18 102292
100.80/76.50 2021
K
10083728 Kardex N
923646 KB Basel PS
1070215 Komax Hldg N
1226836 Kudelski
2523886 Kuehne+Nagel Int N
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67.00 +2.29%
203.10 +1.70%
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-
2.43
4.63
2.46
2.40
3.06
2.08
-
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505
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23806732 Lastminute.com
10.00 +0.00%
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2.58 -0.39%
2242762 LEM Hldg N
687.00 +0.37%
94.30 +8.64%
19089118 Leonteq N
3019524 Liechtenst Landesbk
34.75 +0.29%
1281545 LifeWatch N
16.50 +6.11%
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2575132 Logitech Intl N
14.20 +3.27%
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141.50 +2.46%
2620586 Looser Hldg N
38.05 +1.20%
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1169360 Luzerner KB N
-
3.35
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544
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780
L
Z
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35.80 +2.87%
0.05 +0.00%
2183118 Zueblin Imm Hldg N
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130890 Zuger KB
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211.30 +2.77%
266173 Zwahlen&Mayr Aigle 188.80
-
-
2.79
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0.70/0.04 309405
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22
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-
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2.77
54.55/36.18 1022920
3.06 148.70/120.70 93458
3.35
73.76/33.29 2481152
1.77 164.30/107.70 119956
2.99
77.00/65.70 4982315
3.74
103.20/69.05 4674929
2.47
87.55/60.10 1549003
3.24 283.90/238.00 1287162
1.37 171.10/133.20 149748
3.54 2013.00/1577.00 20262
1.98 3903.00/2902.00 5467
1.76 145.50/110.90 200302
2.82 273.80/207.80 193782
8.11
99.75/76.85 1437359
4.58 580.50/452.70 132508
2.75 435.20/288.50 262089
2.23 446.20/310.00 312893
19.50/8.20 1992890
ACTIONS SUISSES (VIRT-X)
1222171 ABB N
1053247 Actelion N
1213860 Adecco N
4323836 Aryzta N
1241051 Baloise Hldg N
1214263 Clariant N
1213853 CS Group N
1553646 Galenica N
3017040 Geberit N
1064593 Givaudan N
10248496 Julius Baer Grp N
2523886 Kuehne+Nagel Int N
1221405 LafargeHolcim N
1384101 Lonza Grp N
3886335 Nestle N
1200526 Novartis N
21048333 Richemont N
1203204 Roche Hldg G
2463819 Schindler Hldg PS
249745 SGS N
58797 Sika
1254978 Sonova Hldg N
1485278 Swiss Life Hldg N
12688156 Swiss Re N
874251 Swisscom N
1103746 Syngenta N
1225515 The Swatch Grp
4826551 Transocean N
17.11 +3.26%
133.90 +3.08%
55.70 +3.53%
44.70 +3.50%
118.50 +2.42%
16.07 +2.75%
13.45 +2.67%
1321.00 +2.80%
359.00 +3.94%
1811.00 +2.61%
39.65 +3.42%
130.80 +3.32%
36.98 +4.64%
141.50 +2.46%
73.60 +2.36%
72.20 +1.83%
64.75 +3.77%
250.20 +2.42%
160.50 +3.88%
1922.00 +2.78%
3640.00 +3.09%
116.20 +2.74%
230.90 +2.71%
89.45 +4.01%
480.80 +2.76%
400.30 +1.86%
335.60 +3.58%
8.90 +0.11%
24476758 UBS Group N
1107539 Zurich Insur Grp N
14.80 +2.07%
211.30 +2.77%
- 5.74
- 8.05
22.57/13.51 17150952
334.60/194.70 650184
NORD AMERICAINES
903037 Abbott Laboratories
34.95
29798540 Alphabet-A
706.00
0.00
28467182 Baxalta
933071 General Electric
28.00 +4.09%
1944196 Hornbach Holding
58.10
28467085 PayPal Holdings
33.99
961618 Pepsico
94.00
29.65 +4.04%
962004 Pfizer
3754629 Philip Mrrs Int
86.90
699232 Royal Bank Canada
51.50
555100 Schlumberger
65.75
10641130 Unisys
10.00
1262932 Zimmer Biomet Hldgs 110.00
-
-
50.00/43.00
828.50/501.00
-/31.50/21.00
-/-/103.30/90.10
36.00/27.10
93.00/71.00
-/90.00/60.50
22.00/8.75
116.80/89.55
2
30
—
1350
8
30
60
100
100
50
270
405
107
- - - - - - - - - 4.32
- - - - - - -
18.85/3.20
100.60/62.85
1.70/0.90
13.95/6.95
181.20/137.30
30.00/26.40
5.38/2.15
1.40/0.35
39.50/33.35
35.85/21.50
45.60/38.90
40.50/29.90
11.25/6.17
264.00/104.70
269.25/95.00
11222
130
2
10490
14457
300
21292
1581
3062
18990
9
25
673
235
672
- 100.00/82.55
- 7.05/3.61
- 78.00/63.00
- 80.00/37.54
- 9.62 290.00/229.51
- 23.05/18.00
- - 1799.54/1452.60
-13.33
9.95/5.74
- 50.00/5.00
- 38.58/23.87
- 3.08
14.00/12.65
- 3.35 2780.00/2280.00
- 2.38
8.95/7.50
- 10.40/10.10
- 35.20/32.00
- 4.02
27.50/25.50
- 15.00/15.00
- 0.40/0.15
- 6.57/2.90
- 5.91/1.71
- 3.50/2.51
150
1500
200
260
60
1
—
2000
324
1000
750
30
1000
250
1827
8840
33
5000
1000
4363
3000
3067379 Dbxt ESS D30 1D
2825593 Dbxt FTSE MIB 1D
3614093 Dbxt FTSE VIETN 1C
10804968 Dbxt LEVDAX 1C
11115473 Dbxt MACI MEX 1C
11115468 Dbx
19.62 +3.73%
19.33
20.85 +1.91%
75.76 +6.64%
4.18
-
-
-
22.38/18.69
26.60/17.97
26.74/19.94
138.31/68.42
5.30/3.99
33
100
48
530
75403
—
+
—
+
W
+
+
+
+
+
—
+
+
—
+
—
—
AUTRES
3186826 Anglo American
11450563 BASF N
455617 Come
21170377 Commerzbank
26685187 COSMO Pharm
1462983 Formulafirst
803185 Gold Fields
3381261 Gottex Fnd Man Hld
3019524 Liechtenst Landesbk
2791431 NEWRON PHARMA
490580 Saint Gobain
2844943 SCOR SE
1128957 SHL Telemedicine R
352780 Volkswagen
352781 Volkswagen Vz
+
+
—
5.60 +6.67%
64.75
0.98
8.18 -0.12%
151.40 +4.13%
25.80
4.25 -1.62%
0.40 +2.56%
34.75 +0.29%
22.80 +6.05%
28.50
33.35
6.49 -0.15%
129.00 +6.26%
117.10 +9.95%
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
—
W
+
+
+
BERNOISES
4981363 ACRON HELVETI VII N 94.05
10201284 ACRON HELVETIA I N
6.30
2119058 ACRON HELVETIA II N 79.55
2521745 ACRON HELVRTI III N 84.00
252.25
1147156 AP Alternat N
20.00 +0.00%
3381329 Art & Fragrance N
199776 Bern Boerse BIRW 1554.16 +0.07%
6.61
1339601 BV Hldg N
3750288 CBC Schweiz N
0.01
36.00
20185305 Dual RealEstate
13.00 +0.78%
4582551 Fundamenta Real N
2670.00
1924492 ImmoMentum N
2377723 Kleinkraftwerk Bi N
8.20
9.50
3077310 Matador Pr Eq
21218624 Novavest N
34.40
27.00
1785508 Q Cap
1384973 QINO CAP PARTNERS 15.00
3305096 Sandpiper Dig
0.10
3.30
2392655 SE Swiss Estates N
2.20
1930453 SE Swiss Estates PS
19304250 Wockhardt Bio
0.61
-
+
+
W
W
+
—
+
+
+
+
+
FONDS SUR INDICES ETF
11145933 Am Switz UC ETF CHF 241.69 +3.41%
3433473 BB Adam F MdSrv AA 1504.00
24917265 CFSdbx Ru USD-1C-Ac 15.25
25004349 CFSdbx Wrld USD-1D- 40.53 +5.35%
19.95 +3.10%
11601535 CMCIOilSFCHAdis
11601535 CMCIOilSFCHAdis
19.95 +3.10%
26.19
4878674 ComS ATX IC
171.36
11398824 ComS C Bu Fut IC
11555647 ComS C BuF DS IC
42.69
259.88
11555642 ComS C BuF L IC
69.47
11555644 ComS C BuF S IC
10239604 ComS C Com EW IC
72.72
113.23
4561617 ComS C EONIA IC
99.24
4561626 ComS C FED ERI IC
54.23
10631063 ComS CAC 40 IC
11.55 -7.00%
10631081 ComS CAC 40 Lev IC
10631071 ComS CAC40 SGR IC
36.58
100.35 +1.57%
4561632 ComS DAX IC
12603139 ComS DivDAX IC
24.81
4561638 ComS DJIA IC
178.06
91.42 +3.65%
4878600 ComS DJST 30TM IC
4561438 ComS ES SD30 IC
37.03
21.71 -7.58%
4878611 ComS ES50 D Lev IC
22.61
4878608 ComS ES50 D Sh IC
4561435 ComS ES50 IC
61.41
23.09
13351130 ComS FAZ Index IC
11058197 ComS FR DAX IDD
50.59
31.37
11058201 ComS FR ES 50 IDD
21701664 ComS FTSE ChA50 IC 104.95
64.10
11058139 ComS FTSE100 IC
11058191 ComS HSCEI IC
11.05
11058186 ComS HSI IC
26.73
221.26
11058224 ComS iGCC 3-5 IC
253.32
11058229 ComS iGCC 5-7 IC
11058232 ComS iGCC 7-10 IC
287.16
220.40
11058254 ComS iGCC Ov IC
114.04
10631093 ComS iLSD 3m1 IC
173.62
10631091 ComS iLSD Ov IC
10631104 ComS iLSD1-3 IC
145.72
10632210 ComS iLSD10-15 IC
191.29
215.10
10632211 ComS iLSD15+ IC
220.40
10632213 ComS iLSD25+ IC
10631138 ComS iLSD3-5 IC
160.64
180.57
10632204 ComS iLSD5-7 IC
186.16
10632209 ComS iLSD7-10 IC
10632222 ComS iS I-L E-I IC
142.84
124.80
10632217 ComS iSGC1-5 IC
10632219 ComS iSGC10+ IC
213.09
10632216 ComS iSGC3m-2 IC
113.47
158.89
10632218 ComS iSGC5-10 IC
4878178 ComS M East Eu IC
24.70
23.37
4878173 ComS M EMU IC
48.62
4878087 ComS M Eu IC
81.79
4878593 ComS M Eu Lg IC
83.27
4878596 ComS M Eu Md IC
4878599 ComS M Eu Sm IC
34.84
85.45
25308000 ComS M It IC
4878180 ComS M Jap IC
42.82
50.39 -3.62%
4878174 ComS M N Amer IC
4878176 ComS M Pac IC
42.18
40.79
4878177 ComS M Pac xJap IC
4878183 ComS M Rus30 C IC
84.94
16.89
25308027 ComS M Sp IC
4878185 ComS M Taiw IC
18.13
47.34 +6.05%
4878186 ComS M USA IC
4878187 ComS M USA Lg IC
139.34
4878188 ComS M USA Md IC 133.00 -4.39%
4878591 ComS M USA Sm IC
29.24
40.00
4878086 ComS M Wld IC
23721493 ComS MDAX TR IC
20.07
30.13
13137330 ComS MSCI Em IC
4561643 ComS Nasdaq 100 IC 41.45
14.53
4561428 ComS Nikkei 225 IC
15.20 -2.56%
11058258 ComS NY A Gold IC
10631084 ComS PSI 20 IC
5.78
11058133 ComS S&P 500 IC
202.11 +4.96%
20158589 ComS S&P S40I IC
122.49
4561484 ComS S600 AP IC
80.69
33.96
4561494 ComS S600 Bank IC
4561479 ComS S600 BR IC
50.19
4561499 ComS S600 Chem IC 149.47
71.64
4561502 ComS S600 CM IC
4561511 ComS S600 FB IC
118.31
84.35
4561507 ComS S600 FS IC
123.85
4561515 ComS S600 HC IC
72.84
4561518 ComS S600 IGS IC
4561519 ComS S600 Ins IC
49.09
4561523 ComS S600 Media IC 55.06
4561526 ComS S600 OG IC
61.51
144.49
4561567 ComS S600 PHG IC
4561571 ComS S600 RE IC
29.18
63.71
4561576 ComS S600 Ret IC
4561599 ComS S600 Tech IC
48.43
4561604 ComS S600 Tele IC
79.60
4561607 ComS S600 TL IC
44.99
79.40
4561610 ComS S600 Util IC
12603144 ComS SDAX IC
84.10
4561475 ComS SE600 IC
68.42
36.47
12603142 ComS ShortDAX IC
12603146 ComS SPI IC
77.48
4878606 ComS TOPIX IC
11.74
13.21
19849971 CS Fund 3 SwDPE B
30841180 DBX DAX CHF hdg Ac 11.62 +5.11%
28626998 DBX EMU CHF Ac
10.97 +4.83%
3067384 DBX GLBL DIV 100 1D 27.85 +3.65%
107.97
19204552 DBX GLBL ILU CHF
32.99 +3.32%
3614442 DBX GLBL INFRA 1C
23971272 DBX GLOBAL AGG CHFH 17.29 -0.06%
23793812 DBX GLOBAL AGG ETF 45.00
31.92 +5.91%
11138249 DBX S&P500 1C
3614486 DBX SEL FRONTIER 1C 8.52 +3.09%
3067452 DBX SHORTDAX 1C
34.61 -2.94%
100.10 +4.06%
2825575 Dbxt DAX 1C
93.75
20028815 Dbxt DAX U In 1DD
9.93
10638165 Dbxt DB HFI ETF 5C
10638160 Dbxt DBCB BlU 4CC
11.30 +1.16%
12.14
11068735 Dbxt DBLCI OYB 4C
40.55
4549696 Dbxt ES50 1C
2825565 Dbxt ES50 1D
32.81
22.23
3071334 Dbxt ES50 SH 1C
+
+
+
+
+
+
-
- 287.57/230.19 1640
- 1736.00/1658.00
3
-/- 4050
-/375
37.11/17.30 15761
37.11/17.30 15761
31.19/26.03 4000
-/1
49.28/42.40
30
- 261.42/209.28
6
71.21/69.16
40
105.16/70.77
57
- 110.15/110.15 1005
98.23/95.22 1315
64.81/61.23
130
16.82/11.55
300
35.41/29.91
103
128.48/97.49
10
32.49/24.20 2000
- 205.90/170.02
6
111.77/88.13 2045
41.50/37.07 1495
35.00/21.71
750
23.79/18.04
56
75.45/59.87
100
27.76/25.40
800
66.67/51.99
480
39.84/30.92
20
- 179.71/101.16
35
78.00/69.39
555
20.03/10.51 4450
38.82/25.65
18
-/43
-/20
- 273.73/264.76
410
-/59
- 113.81/110.66 1105
- 168.55/168.54 1010
- 146.24/141.62
200
- 185.78/185.78
21
-/33
- 234.70/184.29
5
-/—
-/—
-/- 10000
- 145.52/140.66
12
-/75
-/64
-/57
- 153.39/153.39
805
34.58/25.16
200
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nan a n o ma on om
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763677 Tokyo Electron
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764034 YAMATO HOLDINGS
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-
-
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2.27
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-/1.08 51700.00/25800.00
- 146000.00/88800.00
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8.51
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1578476
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38601
392067
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205035
202541
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76404
113121
40998
147913
140727
119921
574990
442585
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366254
182471
37369
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269321
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1564936
93391
—
2145202
482925
179627
1437487
-
7.65
3.11
5.33
4.47
1.58
3.28
9.96
2.66
2.39
3.68
6.64
2.50
-
SINGAPOUR
STRAITS TIMES
2.40
2.89
2.11
6.88
2.87
13.41
0.69
1.63
0.37
5.79
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5.02
1.24
0.33
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3.80
2.41
1.46
3.45
11.11
7.02
3.74
3.67
2.75
3.68
0.68
5.51
17.85
3.00
0.91
1507883 Ascendas REIT
1151800 CapitaLand
1311946 CapitaLand Mall Tr
824245 Citydev
1561746 ComfortDelGro
824243 DBS Group Hldgs
101213 Genting Spore
11827001 Glb Logistic Pp
3662332 Golden Agri-Resourc
645543 Hongkong Land Hldgs
12356631 Hutchison Port
824258 Jardine Cycle &Carr
645289 Jardine Math.Hold
2908234 Keppel
824255 Neptune Orient Line
1854107 Noble Group
2081888 OCBC
1080608 SATS
2125158 Sembcorp Ind
1038327 Sembcorp Marine
1080609 SIA Engineering Co
3106596 Singapore Airlines
1153294 Singapore Exchange
2551251 SingTel
1841769 Spore Press Hldgs
706357 Spore Tech Eng
2979954 StarHub
2553434 Thai Beverage
824344 UOL Group
824340 Utd Overseas Bk Ltd
2390098 Wilmar Intl
3007220 Yangzijiang ShipBld
2.71/2.09
3.79/2.67
2.28/1.85
10.95/6.61
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No. val. Nom
Clôture
+/-%
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13.14
23.51
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12.47
8.00
20.82
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3.70
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6.66
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4.52
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2.21
21.80
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4.10
30.01
13.84
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33.80
58.35
0.90
10.51
7.79
+0.00%
+1.08%
+1.77%
+2.27%
+1.46%
+1.78%
+0.43%
+0.00%
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+0.00%
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+1.50%
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-0.24%
+5.88%
+2.54%
+3.04%
P/E Yield
H/B 52S
Vol.
SAO PAULO
BOVESPA
22779946 Ambev SA
654467 Banco do Brasil NM
21099696 BB Seguridade
3985247 BMF Bovespa NM
2943957 BR Malls Part NM
1890374 BR Properties NM
654628 Bradesco N1
654577 Bradesco Pfd N1
1071087 Bradespar Pfd N1
1479412 Braskem Pfd-A N1
10808638 BRF NM
1359222 CCR NM
654312 Cemig N1
654313 Cemig Pfd N1
2645951 CESP Pfd-A N1
2645954 CESP Pfd-B N1
10673376 CETIP NM
12820378 Cia Bras Pfd N1
323642 Cia Hering NM
10834964 Cielo
1242024 Comgas Pfd-A
496135 Copel Pfd-B N1
2324483 Cosan NM
1962871 CPFL Energia NM
11005332 EcoRodovias NM
80390 Eletrobras N1
2515044 Embraer NM
2162959 Energias do Brsl NM
2509387 Eqtl Energia NM
3283228 Estacio Part NM
10746033 Fibria NM
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3956645 Hypermarcas NM
3122
Inepar Pfd N1
656211 Itausa Pfd N1
10210432 Itauunibanco Pfd N1
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23022808 Klabin CDA
1358361 Kroton Educat NM
2166317 Localiza Rent NM
656142 Loja Americanas Pfd
5346
Lojas Renner NM
3199563 Marfrig Global NM
3265304 Multiplan Empr N2
1868690 Natura Cosmetics NM
18083861 Oi Pfd N1
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27736413 Rumo Log
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109632 Sid Nacional
21117378 Smiles NM
1901574 Suzano Papel Pfd-A
14030280 Telefonica Br Pfd
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1008344 Ultrapar NM
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914897 Vale Pfd-A N1
-
3.46
17.90
7.10
7.70
3.67
27.90
5.00
6.40
27.93
2.64
2.35
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2.71
4.63
2.92
6.75
1.90
2.79
0.64
3.45
1.33
10.31
5.80
3.79
3.37
1.66
2.65
1.68
3.54
1.00
1.12
2.39
6.05
15.05
1.07
1.69
12.13
8.14
1.85
13.79
2.49
4.62
2.59
3.63
9.28
12.52
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-/22.20/13.93
17.99/12.31
9.40/2.75
58.00/25.67
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7.09/0.82
27.89/8.60
21.10/6.44
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944000
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100
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8000
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5588300
976800
5177300
268500
1315900
1852100
1369000
335700
894900
939900
28490400
651200
648400
2022600
542300
523400
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275100
2498800
600800
795700
454000
846000
12531600
2218500
16961900
15/02/2016
DEVISES - FUTURES - OBLIGATIONS
DEVISES
MATIÈRES PREMIÈRES (SPOTS)
DEV SES PR NC PALES
No. Val.
Matière première
OBLIGATIONS
Clôture
TAUX SWAP
MÉTAUX
MÉTAUX PRÉC EUX
ENERG E
—
FRANC SUISSE
EURO
LIVRE STERLING
DOLLAR AMERICAIN
—
—
—
—
2 ans
3 ans
4 ans
5 ans
7ans
10 ans
-0.83
0.05
0.75
0.74
-0.78
0.11
0.82
0.86
-0.69
0.21
0.90
0.98
-0.58
0.32
0.99
1.10
-0.35
0.58
1.19
1.32
-0.08
0.93
1.42
1.56
15/02/2016
TAUX LIBOR
MATIÈRES PREMIÈRES (FUTURES)
AUTRES DEV SES
MÉTAUX PRÉCIEUX
AGRICULTURE
Argent (NY Mercantile Exchange - Comex) USD/once [28.35 g]
77353161 03.16
15.79
15.71
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79640916 07.16
15.84
15.70
80838148 09.16
15.86
15.80
Chiffre d’affaire 223 Contrats ouverts 692
—
—
M
15.73/15.23
-/15.44/15.30
15.70/15.30
15.80/15.80
321
—
11
8
1
Avoine (Chicago Board Of Trade) USD/boisseau [35.24 l/14.51kg] - 35’000 bsh
15.79
15.80
15.81
15.84
15.86
0.00
-0.06
-0.06
-1.06
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2.00
2.00
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2.09
2.08
68479339 09.16
2.13
2.12
75450638 12.16
2.09
2.12
77156150 03.17
2.09
2.84
Chiffre d’affaire 491 Contrats ouverts 6060
-0.22
0.79
0.01
1.82
-
67724696 05.16
67724697 07.16
XPD/Palladium (NY Mercantile Exchange - Globex) USD/once troy [31.1 g]
75682233 03.16
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77342698 06.16
79029402 09.16
80828326 12.16
Chiffre d’affaire 4412
O
Jour ouvrable
FRANC SUISSE
0.727
EURO
0.123
LIVRE STERLING
0.730
527.00
524.75
527.25
519.85
527.75
520.65
528.40
510.70
528.75
553.40
Contrats ouverts 28534
524.75/510.30
519.85/518.15
523.25/511.05
510.70/509.30
553.40/553.40
2222
3
310
1
1
527.00
527.25
527.75
528.40
528.75
2.02/1.95
2.08/2.04
2.12/2.12
2.12/2.12
2.84/2.84
399
86
5
1
—
2.00
2.09
2.13
2.09
2.09
4.63
4.67/4.61
49155
4.63
m
957.70
953.80
958.10
955.00
958.50
948.00
959.80
955.70
961.10
842.20
Contrats ouverts 65269
959.40/951.60
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12
7932
50
7
1
957.70
958.10
958.50
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-0.22
ENERG E
W
82571974 03.16
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8130765 06.16
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Chiffre d’affaire 385257
1247.50 1237.60
1247.80 1238.60
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Contrats ouverts 385629
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1248.70/1232.90
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3484
14601
839
4682
162
M
M
-
1480.85/1480.85
-/1525.15/1504.75
-/-/-
-0.202
-
0.509
0.590
Clôture
Echéance
Rendement
1.25
2.75
3.63
1.75
2.25
1.75
4.50
5.40
114.4
108.6
122.4
114.4
107.5
111.0
123.1
128.1
11.06.24
15.02.24
15.02.44
15.02.24
07.09.23
25.05.23
01.05.23
31.01.23
-0.45
1.44
2.42
-0.04
1.22
0.21
1.14
1.25
Valeur du marché
Mio. Fr
Veille
Valeur nominale
Mio. Fr.
Veille
—
1247.50
1247.80
1248.30
1248.80
1249.30
4.42
4.14
4.25
4.10
3.88
En Bourse
Débiteurs nationaux
Débiteurs étrangers
Total
Hors Bourse
Débiteurs nationaux
Débiteurs étrangers
Total
Chiffre d’affaires global
M
22.8
34.4
57.2
25.0
36.6
61.6
21.9
34.4
56.3
23.0
36.0
59.1
19.6
47.7
67.4
124.5
24.4
13.3
37.6
99.2
16.4
47.0
63.4
124.5
22.2
12.6
34.8
93.9
15/02/2016
Aluminium Highgrade (London Metal Exchange) USD/tonne
80856207 03.16
1492.29
82934687 04.16
1496.63
83567667 05.16
1499.29
67720857 06.16
1499.63
67720858 07.16
1503.35
Chiffre d’affaire 2 Contrats ouverts 2921
-
-0.249
Indices obligataires
—
MÉTAUX/BIENS INDUSTRIELS
DEV SES À TERME
m
2
—
5518
—
—
1492.29
1496.63
1499.29
1499.63
1503.35
-0.15
1.59
-
M
Indice Swiss-Bond SWX
Veille
Clôture
% jour
M
Cotton (NY Mercantile Exchange Globex) USD/livre [453.6g] - 50’000 lb
M
67306763 05.16
68140848 07.16
69272902 10.16
70087030 12.16
71394128 03.17
Chiffre d’affaire 25721
M
M
D
0.59/0.58
0.59/0.59
0.61/0.61
0.60/0.59
0.60/0.60
20824
3330
1
1527
39
0.59
0.59
0.59
0.59
0.60
M
0.24
-0.07
-2.04
-1.09
-0.91
MM
MM
+
Cuivre Grade A (London Metal Exchange) USD/tonne
M
N
0.59
0.59
0.59
0.59
0.59
0.59
0.59
0.60
0.60
0.60
Contrats ouverts 158610
×
80856243 03.16
4504.50
82934691 04.16
4500.96
83460569 05.16
4500.88
67720980 06.16
4499.07
67720981 07.16
4496.88
Chiffre d’affaire 2 Contrats ouverts 1987
-
4715.75/4715.75
-/4455.25/4445.89
-/-/-
2
—
30
—
—
4504.50
4500.96
4500.88
4499.07
4496.88
3.31
-3.58
-
69
—
61
—
—
15498.70
15486.96
15442.00
15396.05
15351.67
5.26
-
262
—
3077
129
22
7798.33
7803.26
7816.43
7823.25
7834.20
1.43
-
3
—
101
—
—
1852.47
1852.19
1850.70
1850.38
1849.67
5.68
-1.12
-
m
—
w
Etain (London Metal Exchange) USD/tonne
M
M
80857164 03.16
15498.70
82934724 04.16
15486.96
83460617 05.16
15442.00
76797803 06.16
15396.05
77729594 07.16
15351.67
Chiffre d’affaire 69 Contrats ouverts 119
-
14650.00/14574.00
-/15658.00/15658.00
-/-/-
—
+
m
—
—
—
—
w
Nickel (London Metal Exchange) USD/tonne
D
M
M
80856753 03.16
7798.33
82934716 04.16
7803.26
83460601 05.16
7816.43
70975047 06.16
7823.25
71410116 07.16
7834.20
Chiffre d’affaire 262 Contrats ouverts 1390
-
8725.00/8629.00
-/8521.00/8380.00
8540.00/8540.00
8555.00/8555.00
Plomb (London Metal Exchange) USD/tonne
COURS DTS
80857125 03.16
1852.47
82934720 04.16
1852.19
83460609 05.16
1850.70
77183278 06.16
1850.38
77729593 07.16
1849.67
Chiffre d’affaire 3 Contrats ouverts 1432
-
1709.39/1708.89
-/1773.75/1773.75
-/-/-
Sou e de donnée
Zinc Highgrade (Singapore Exchange - Derivatives Trading) USD/tonne
80857203 03.16
1702.58
82934728 04.16
1702.42
83460625 05.16
1703.71
70975050 06.16
1706.75
71410119 07.16
1709.25
Chiffre d’affaire 16 Contrats ouverts 2501
-
1730.00/1712.00
1504.35/1504.35
1703.00/1703.00
-/-/-
12 mois
OBLIGATIONS
w
XAU/Or (NY Mercantile Exchange - Comex) USD/once troy [31.10 g]
m
6 mois
-0.776
15/02/2016
mm
-0.37
-0.52
-0.54
-0.05
1.86
3 mois
Taux d'intérêt
Suisse (10 ans)
USA (10 ans)
USA (30 ans)
Allemagne (10 ans)
Angleterre (10 ans)
France (10 ans)
Italie (10 ans)
Espagne (10 ans)
XPT/Platine (NY Mercantile Exchange - Globex) USD/once troy [31.10 g]
82555456 03.16
76246273 04.16
77897417 07.16
79625801 10.16
81428118 01.17
Chiffre d’affaire 11112
1 mois
-0.797
INDICES DE RÉFÉRENCE
2.33
1.98
-5.69
2.92
0.98
Blé (Chicago Board Of Trade) USD/boisseau [35.24 l/27.22kg] - 5000 bsh
4.63
4
-0.776
-0.646
-0.284
-0.017
0.481
0.983
16
51
41
—
—
1702.58
1702.42
1703.71
1706.75
1709.25
15.72
0.41
-
www
nan a n o ma on om
% YtD Rendement
mardi 16 février 2016 PAGE 19
EUROPE - MONDE
Le ferme engagement
interventionniste
BCE. Mario Draghi assure que la banque réagira en mars
si la stabilité des prix est davantage menacée.
L’impact de la fermeté
de la banque centrale
autour d’une nouvelle intervention d’envergure. Confrontée à
une inflation toujours faible en
zone euro, la BCE avait déjà décidé début décembre de prolonger de six mois son programme
de rachat de dettes lancé en mars
2015, le «QE», et d’abaisser l’un
de ses taux directeurs.
En janvier, les prix à la consommation ont progressé de 0,4% sur
un an en zone euro, contre 0,2%
en décembre, un niveau très éloigné de l’objectif d’un peu moins
de 2% de la BCE. Surtout, l’inflation menace de rechuter en territoire négatif, lestée par l’inexorable recul des prix du pétrole
depuis plusieurs mois.
«Pour rendre la zone euro plus
résistante, la contribution de tous
les domaines de compétences est
requise. La BCE est prête à faire
sa part», mais «il devient de plus
en plus clair que les politiques
budgétaires devraient soutenir la
reprise économique via des investissements publics et une
moindre imposition», a insisté M.
Draghi, comme à de nombreuses
reprises par le passé.
Le banquier central a par ailleurs
tenté de rassurer sur l’état de
santé du secteur bancaire européen, dont les valeurs boursières
ont été très malmenées ces dernières semaines. «La chute des valeurs boursières des banques a été
amplifiée par la perception que
les banques doivent peut-être
faire plus pour ajuster leurs modèles d’activité à l’environnement de faibles taux d’intérêts et
au renforcement du cadre réglementaire engagé depuis la crise»
financière de 2008-2009.n
Le yuan progressait de plus de 1%
face au dollar hier, sa plus forte
hausse journalière depuis 10 ans,
après des propos fermes du gouverneur de la banque centrale chinoise (PBOC), affirmant que Pékin continuerait de défendre le
cours de la devise. Le cours de la
monnaie chinoise s’établissait à
6,4940 yuans pour un dollar hier
vers 11h30 GMT, en hausse d’environ 1,20% par rapport au 5 février, la dernière séance avant la
semaine de vacances du Nouvel
an lunaire.
C’est la plus forte progression jamais enregistrée par le yuan en
une journée depuis 2005 et la fin
de son arrimage au dollar, selon
l’agence Bloomberg News.
Ce rebond du renminbi a été alimenté en grande partie par une
interview du gouverneur de la
PBOC Zhou Xiaochuan, publiée
ce weekend par le magazine
Caixin (lire L’Agefi d’hier).
Sortant d’une très longue période
de silence, M. Zhou a fustigé dans
cet entretien les «spéculateurs»
étrangers, accusés de tirer le yuan
vers le bas, avant de critiquer vigoureusement «les vues à court
terme, les comportements moutonniers» du marché.
«Il n’y a pas de fondement à une
dépréciation continue» du yuan,
a assuré M. Zhou.
Et surtout, il a rappelé que la
Chine disposait encore de l’artillerie lourde: ses colossales réserves
chinoises de devises étrangères,
dans laquelle Pékin puise abon-
REUTERS
CHINE. Le discours ce week-end du gouverneur Xiaochuan est parvenu à doper le yuan.
La Banque centrale européenne
«n’hésitera pas» à agir lors de la
prochaine réunion de son conseil
des gouverneurs, le 10 mars, en
cas d’augmentation des risques
pour la stabilité des prix, a déclaré
hier son président Mario Draghi.
Lors de cette réunion, les délibérations du conseil, composé de
six directeurs et des 19 présidents
des banques centrales nationales
de la zone euro, «seront focalisées
sur deux aspects», a fait savoir M.
Draghi lors d’un discours devant
la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen.
La BCE se penchera d’une part
sur les conséquences de la chute
des prix du pétrole et des matières
premières sur l’inflation et l’évolution des salaires au sein du bloc
monétaire.
D’autre part, l’institution étudiera
l’impact des récentes turbulences
financières, associées à une vague
d’inquiétudes pour la solidité du
secteur bancaire européen, sur
l’efficacité de sa politique monétaire. La transmission de cette politique à l’économie réelle est assurée en grande partie par le biais
des prêts accordés par les banques
au secteur privé.
«Si l’un de ces deux facteurs se
traduit par une augmentation des
risques pour la stabilité des prix,
nous n’hésiterons pas à agir», a
déclaré M. Draghi.
Le responsable italien avait promis mi-janvier que la banque
centrale réétudierait l’état de sa
politique monétaire à l’occasion
de la prochaine réunion de son
conseil des gouverneurs, le 10
mars, alimentant les spéculations
ZHOU XIAOCHUAN. Le dirigeant
de la PBOC a fustigé
les spéculateurs étrangers.
damment ces derniers mois pour
racheter massivement des yuans,
afin d’enrayer le déclin rapide du
cours du renminbi. «La Chine dispose des réserves de changes les
plus importantes au monde (...)
Nous ne laisserons pas des forces
spéculatives orienter l’humeur
des marchés», a insisté M. Zhou.
Ces réserves de changes ont
fondu de presque 100 milliards
de dollars en janvier, pour tomber
à 3200 milliards de dollars, au plus
bas depuis mai 2012.
Autre signal susceptible d’avoir
rassuré le marché: la PBOC a nettement relevé hier matin le tauxpivot autour duquel le yuan est
autorisé à fluctuer, le fixant à
6,5118 yuans contre un dollar,
soit un renforcement de 0,30%
par rapport au 5 février.
La monnaie chinoise peut fluctuer face au dollar dans une
fourchette de 2% autour du
taux-pivot déterminé quotidiennement par la banque centrale,
qui doit cependant composer
avec les tendances du marché et
une forte pression à la baisse sur
le yuan.
Ainsi, les inquiétudes sur le ralentissement de l’économie chinoise,
les violentes turbulences des
Bourses locales et l’interventionnisme tous azimuts du gouvernement ont poussé de nombreux investisseurs affolés à sortir leurs
yuans hors de Chine, malgré les
restrictions drastiques imposées
par les autorités.
Des fuites de capitaux massives
évaluées par certains experts à
1000 milliards de dollars pour l’an
dernier et qui pèsent lourdement
sur le cours du renminbi.
Tentant d’accompagner le mouvement pour mieux l’encadrer, la
PBOC a abaissé son taux-pivot
durant huit séances consécutives
début janvier, ce qui n’a fait qu’attiser les inquiétudes, laissant redouter une stratégie de dévaluation rampante. Le yuan s’est
déprécié d’environ 1,3% par rapport au dollar le mois dernier.
Pékin avait déjà ébranlé les marchés financiers mondiaux en août
dernier en dévaluant brutalement
le yuan de presque 5% en l’espace
d’une semaine, une décision alors
largement perçue comme une dévaluation compétitive, un coup
de pouce aux exportateurs. Mais
les autorités chinoises s’en étaient
défendues, assurant avoir simplement modifié leur mode de calcul
pour mieux refléter les tendances
du marché, mais sans vraiment
convaincre.n
Recul très marqué des exportations
ZONE EURO: bond de l’excédent commercial l’an dernier
La zone euro a enregistré en 2015 un excédent commercial de 246 milliards d’euro, contre 184,3 milliards d’euros en 2014, a annoncé hier
Eurostat. Il s’agit d’une première estimation, établie à partir des chiffres
de décembre faisant état d’un excédent commercial à 24,3 milliards
(exportations à 167,5 milliards et importations à 143,2 milliards), a précisé Eurostat. Pour novembre l’excédent commercial s’affichait à 23,6
milliards. Sur l’ensemble de l’année, les exportations de biens de la zone
euro vers le reste du monde ont atteint 2040,2 milliards (+5% par rapport
à 2014), alors que les importations depuis le reste du monde ont augmenté plus lentement (+2%) à 1794,2 milliards, souligne Eurostat.
ALLEMAGNE: avis positif de la Bundesbank
L’économie allemande devrait avancer plus vite au premier trimestre
que fin 2015, à la faveur notamment de la faiblesse du prix du pétrole,
véritable aubaine pour les ménages, a indiqué hier la banque centrale
allemande, la Bundesbank. «Au premier trimestre 2016, l’économie
allemande pourrait progresser un peu plus vigoureusement qu’à la
fin de l’année dernière», écrit la banque dans son rapport mensuel. Le
PIB de la première économie européenne a augmenté de 0,3% au
quatrième trimestre 2015, comme au troisième.
RUSSIE: la production industrielle reste dans le rouge
La production industrielle s’est contractée plus que prévu en janvier
en Russie, selon des statistiques officielles publiées hier qui alimentent
l’idée d’une poursuite de la récession en 2016 à la suite du plongeon
des cours du pétrole. La production russe a reculé de 2,7% le mois dernier par rapport à janvier 2015, a indiqué le service fédéral des statistiques Rosstat. Par rapport au mois de décembre qui avait été mauvais,
elle a progressé cependant de 0,4% en données corrigées des variations
saisonnières. En glissement annuel, cette diminution est nettement
moins marquée que celle de décembre (-4,5%) mais pire qu’attendue
par les économistes interrogés par l’agence Interfax (-2%).
CHINE. Les livraisons à l’étranger ont plongé de 11% en janvier. Contre 2% attendu.
La Chine a de nouveau vu ses exportations et ses importations dégringoler de concert en janvier,
tout en enregistrant un excédent
commercial record, reflet inquiétant de la détérioration de l’activité industrielle dans la deuxième
économie mondiale.
Les exportations du géant asiatique ont reculé le mois dernier
de 11,2% sur un an, à 177,5 milliards de dollars, ont indiqué les
douanes chinoises hier.
L’ampleur du plongeon a pris de
court les marchés: les analystes
sondés par l’agence Bloomberg
s’attendaient en moyenne à un
repli de 1,8% seulement. Et les
exportations n’avaient fléchi que
de 1,4% en décembre.
Un signal alarmant pour la
conjoncture mondiale: «Cela suggère une demande extérieure
terne dans les marchés émergents
comme dans les pays développés», à commencer par l’Union
européenne et les Etats-Unis, les
principaux partenaires de la
Chine, commentait Bank of
America Merrill Lynch. Et la
forte dépréciation du yuan peine
visiblement à renforcer la compétitivité des exportateurs chinois, mise à mal par le renchérissement des coûts du travail dans
le pays.
Le constat est encore plus sombre
du côté des importations chinoises, en recul pour le 15e mois
consécutif: elles ont plongé en
janvier de 18,8% sur un an, à
114,2 milliards de dollars.
Là encore, la chute est beaucoup
plus brutale que la prévision des
analystes (-3,6%) et plus prononcée qu’en décembre (-7,6%).
La glissade traduit en partie l’effondrement des cours des matières premières, du pétrole aux
métaux, qui fait mécaniquement
baisser les montants importés.
Surtout, elle «reflète principalement la faiblesse des investissements» réalisés en Chine, soulignait Yang Zhao, analyste de la
banque Nomura.
C’est le cas dans l’immobilier, secteur plombé par la surabondance
de l’offre de logements, mais aussi
dans le reste de l’industrie, en
proie à de sévères surcapacités de
production, a-t-elle noté.
De son côté, confrontée au fléchissement de la demande, l’activité manufacturière ne cesse de
reculer: elle a enregistré en janvier sa plus forte contraction en
trois ans.
La demande chinoise de matières
premières s’en ressent, au grand
dam des pays producteurs: en volume, les importations de minerai
de fer en janvier ont ainsi reculé
de 14% par rapport à décembre,
et celles de cuivre de 17%.
Au final, la Chine aura enregistré
en janvier un excédent commercial record de 63,3 milliards de
dollars, ont précisé les douanes.
Les vives turbulences boursières
et la dépréciation du yuan continuent par ailleurs de grever la
confiance et alimentent de
vastes fuites de capitaux hors de
Chine, lesquelles pèsent en retour lourdement sur la valeur de
la devise.
A cet égard, le colossal excédent
commercial pourrait être perçu
par Pékin comme une bonne
nouvelle, en venant grossir ses réserves de changes, les plus importantes du monde.n
Fin d’année sur
une nouvelle
contraction
JAPON. Le PIB a fléchi
de 0,4% au quatrième
trimestre 2015. Proche
des prévisions.
Le Japon a encore vu son activité
se contracter au quatrième trimestre, concluant une année
2015 de faible croissance (+0,4%),
reflet de la fragilité de la reprise
dans la troisième économie du
monde avant même les remous
actuels sur les marchés.
Au cours des mois d’octobre à décembre, le PIB a diminué de
0,4% par rapport à celui de juillet-septembre, sous le coup d’une
consommation des ménages
atone, selon les chiffres préliminaires annoncés hier par le gouvernement. Ces statistiques sont
proches des prévisions des analystes interrogés par le groupe
d’information économique Nikkei qui s’attendaient en moyenne
à un repli de 0,3% sur la période
passée en revue.
Depuis une hausse de la TVA en
avril 2014, le Japon alterne trimestres de modeste expansion et
de contraction, malgré l’ambitieuse stratégie «abenomics» lancée fin 2012 par le Premier ministre Shinzo Abe autour de trois
«flèches» (relance budgétaire, assouplissement monétaire et réformes structurelles).
Ces derniers mois, le pays a en
outre été confronté aux turbulences sur les marchés et à l’impact du ralentissement chinois,
qui pèse sur les échanges extérieurs nippons.
Si elle s’est envolée de plus de 7%
hier, la Bourse de Tokyo avait
chuté de 11% la semaine dernière, tandis que le yen grimpait
fortement face au dollar, un mouvement qui risque de pénaliser
durement les entreprises japonaises et porter un coup fatal aux
«abenomics», préviennent des
économistes.n
THAÏLANDE: la junte
peine à booster l’économie
La Thaïlande a annoncé hier un
faible taux de croissance pour le
quatrième trimestre 2015, de
2,8% sur un an, malgré les promesses de la junte au pouvoir de
redresser l’économie. Au troisième trimestre, la croissance
avait été de 2,9%. Même le tourisme, secteur clef, n’a pas réussi
à tirer les chiffres vers le haut.
L’activité dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration n’a
augmenté que de 5%, contre une
hausse à deux chiffres aux deux
précédents trimestres, notamment de 12,7% au troisième. Le
Bureau du développement économique et social, dans son annonce des nouveaux chiffres, a
confirmé une fréquentation touristique en hausse de seulement
3,7% par rapport à la même période de 2015. Même si la Thaïlande a encore accueilli plus de
sept millions de touristes ce trimestre, Chinois et surtout Russes
sont moins nombreux.
EUROPE-MONDE
PAGE 20 mardi 16 février 2016
EUROPE. Les professionnels
de la branche ont remis
un texte à Jean-Claude
Juncker plaidant contre
l’octroi à la Chine du statut
d’économie de marché.
Plusieurs milliers de salariés et
patrons de la sidérurgie européenne ont défilé hier à Bruxelles
contre la concurrence chinoise
qui déverse sur le marché des produits à prix cassés.
Coiffés de casques blancs ou
jaunes et revêtus de gilets aux
couleurs fluorescentes, les manifestants, 5250 selon la police, ont
brandi sous un ciel radieux des
banderoles blanches appelant à
«garder les emplois forgés en Europe» ou lançant un «SOS say no
to MES China» (SOS pour dire
non au statut d’économie de marché à la Chine, ndlr).
D’IG Metall – le puissant syndicat des métallos allemands – au
français Force Ouvrière en passant par le polonais Solidarnosc,
de nombreuses organisations représentant les salariés faisaient
partie du cortège, co-organisé par
Eurofer, la fédération réunissant
les industriels européens de
l’acier. Aucun incident n’est venu
émailler la manifestation.
«Nous sommes venus pour préserver les emplois, on est en mode
survie», a déclaré à l’AFP Jacques
Rapp, 49 ans, cadre de l’aciérie
ArcelorMittal à Fos-sur-Mer (sud
de la France).
«Il faut faire quelque chose pour
que les nouvelles générations
aient un avenir», a renchéri Henri
Botella, délégué syndical de la
CFE-CGC, également à Fos.
L’Union européenne est le
deuxième plus gros producteur
d’acier au monde après la Chine,
avec plus de 177 millions de
tonnes par an, soit 11% de la production mondiale, selon des chiffres de la Commission. Quelque
40.000 emplois ont été perdus ces
dernières années dans un secteur
qui emploie directement et indirectement environ un million de
personnes.
Dans la ligne de mire des manifestants, outre le dumping pratiqué par les sidérurgistes chinois,
en surcapacités, les difficiles discussions sur l’octroi à la Chine du
statut d’économie de marché.
Une délégation d’Eurofer et
d’Aegis Europe (regroupant 30
secteurs industriels: acier, aluminium, céramique, verre, panneaux solaires notamment, et coorganisatrice de cette marche) a
été reçue par le président de l’exécutif européen, Jean-Claude
Juncker.
«Il a écouté leurs craintes et ils lui
ont fait parvenir une copie de
leur manifeste», selon Natasha
Bertaud, porte-parole de la Commission européenne.
Le texte remis par la délégation
– qui représente l’acier mais aussi
toutes les autres industries attaquées par la concurrence chinoise
– rejette l’éventuel octroi du statut d’économie de marché pour
la Chine.
La Commission européenne, qui
négocie pour les 28 Etats membres, a en effet ouvert le débat à
la mi-janvier et doit prendre une
décision à la fin de l’année.n
Le sprint final pour l’accord anti-Brexit
UNION EUROPÉENNE. Le président du Conseil européen et David Cameron ont rencontré François Hollande. Blocage sur la gouvernance économique.
Les négociations redoublent,
dans la dernière ligne droite
avant un sommet européen en
fin de semaine, sur les termes de
l’adhésion du Royaume-Uni à
l’Union européenne, avec les visites hier à Paris des dirigeants
européen, Donald Tusk, et britannique, David Cameron.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui a annulé
tous ses engagements de la semaine pour défendre sa proposition visant à éviter une sortie du
Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), s’est entretenu
en milieu de journée avec le président français, François Hollande.
Interrogé à sa sortie du palais présidentiel de l’Elysée sur la possibilité de parvenir à un accord, il
a répondu d’un laconique: «je l’espère».
Il devait ensuite se rendre à Berlin, Prague et Bucarest pour tenter de consolider un processus
qu’il reconnaît lui-même comme
«très fragile». Il a d’ailleurs déclaré à Bucarest que le risque d’un
éclatement de l’UE était «réel»,
appelant ses membres à «écouter
également les arguments des autres» afin d’empêcher un Brexit.
Quant au premier ministre britannique, dont la venue surprise
a été annoncée hier par Londres
avant d’être confirmée par Paris,
il s’est entretenu en début de soirée avec le président français, les
deux dirigeants n’ayant pas prévu
de prendre la parole à l’issue de
leur rencontre.
Cet entretien «intervient après la
rencontre entre le premier ministre et la chancelière allemande,
Angela Merkel, vendredi et avant
des réunions avec des députés européens ce mardi à Bruxelles», a
indiqué Downing Street.
«Nous avons fait des progrès
(dans les négociations) mais il
reste des détails à régler», a-t-on
également déclaré de même
source, prévenant que «rien
n’était réglé tant que tout n’est
pas réglé». Du côté de François
Hollande, son entourage a déclaré hier soir, à l’issue de la rencontre, qu’il y avait une volonté
politique de conclure mais qu’il
y avait encore du travail, en particulier sur la gouvernance économique. Le Royaume-Uni négocie les termes de son adhésion
à l’UE et espère parvenir à un accord cette semaine lors du sommet européen à Bruxelles, avant
un référendum qui pourrait se tenir dès cet été.
Donald Tusk a présenté le 2 février un pré-accord pour répondre aux revendications britanniques et éviter un «Brexit», mais
de l’immigration à la souveraineté politique, en passant par
l’économie, les sujets délicats restent nombreux.
Ainsi, la France a d’ores et déjà
prévenu qu’il n’était pas question
REUTERS
Syndicats
et industriels
unis contre
l’acier chinois
DONALD TUSK. Le risque d’un
éclatement de l’UE est réel.
de modifier les traités européens
pour répondre aux exigences des
Britanniques. «Il n’est pas acceptable de revoir ce qui fonde les
engagements européens», a martelé François Hollande ces dernières semaines.
La France a notamment émis un
certain nombre d’objections sur
une série de garanties promises à
Londres pour les pays qui n’appartiennent pas à la zone euro,
particulièrement celles concernant la City afin que celle-ci ne
pâtisse pas d’un renforcement de
la monnaie unique.
Paris rejettera toute mesure qui
permettrait aux neuf pays
n’ayant pas adopté la monnaie
unique de bloquer les décisions
des 19 membres de la zone euro.
«Il ne peut exister aucun veto de
la part de pays ne faisant pas partie de la zone euro», a prévenu
François Hollande, alors que Paris souhaite poursuivre l’intégration de l’Union économique et
monétaire (UEM).
La protection des intérêts des
pays non membres de l’eurozone
est une question qui «doit être réglée, qui est essentielle pour la
Grande-Bretagne», a réitéré hier
à Bruxelles le chef de la diplomatie britannique, Philip Hammond.
Le projet d’accord concocté par
Donald Tusk sera soumis jeudi
et vendredi aux chefs d’Etat et de
gouvernement de l’UE. Si des
«clarifications techniques et juridiques» ont été apportées par les
négociateurs européens, «des pro-
blèmes politiques restent en suspens», a précisé une source européenne à l’AFP.
Philip Hammond a confirmé dimanche que les négociations se
poursuivraient jusqu’à la dernière minute, certaines décisions
«ne pouvant être prises que par
les chefs d’Etat et de gouvernement assis ensemble dans une
pièce». «Rien n’est réglé tant que
tout n’est pas réglé, c’est ouvert,
tout est sur la table en ce moment», a-t-il répété hier à
Bruxelles.
David Cameron avait pour sa
part réaffirmé, vendredi en Allemagne, croire aux chances d’un
accord. «En ce qui concerne la
place de la Grande-Bretagne dans
l’Europe, j’ai toujours été
confiant dans le fait qu’ensemble
nous pouvons obtenir les réformes qui répondent aux attentes britanniques et fonctionnent aussi pour l’Europe entière»,
a plaidé M. Cameron devant
Mme Merkel.n
La multiplication des déclarations alarmistes
Le Premier ministre Manuel Valls a lancé hier soir
un nouvel avertissement à propos du risque de «dislocation irréversible» de l’Union européenne que
ferait courir la sortie du Royaume-Uni lors du référendum décidé par son homologue britannique
David Cameron.
«Un Brexit, après la secousse de la crise grecque
l’été dernier, marquerait le début d’une dislocation
irréversible», a lancé le chef du gouvernement lors
d’un meeting socialiste dans sa circonscription à
Corbeil-Essonnes (Essonne).
Le Premier ministre a multiplié les avertissements
en ce sens au cours des dernières semaines, à Davos
notamment, vis à vis du risque de dislocation de
l’UE, dans l’hypothèse d’une éventuelle sortie britannique, et en raison aussi de la crise des réfugiés.
C’est la première fois qu’il qualifie d’«irréversible»
l’éventualité d’une dislocation de l’UE.n
Le siège est confirmé à Londres
HSBC. Un éventuel transfert à Hong Kong était à l’étude. La banque constate que la City conserve de nombreux avantages.
AGENDA
INTERNATIONAL
MARDI 16 FÉVRIER
ALLEMAGNE
HSBC, la plus grande banque européenne, a annoncé qu’elle
maintiendrait son siège à Londres, boudant un déménagement
à Hong Kong, malgré les craintes
de voir la Grande-Bretagne claquer la porte de l’Union européenne.
La Hongkong & Shanghai Banking Corporation a estimé, à l’issue d’un passage en revue stratégique qui a duré un an, que
Londres avait de nombreux
avantages et était «idéalement située».
Son président Douglas Flint a
souligné que rester à Londres
«était la meilleure décision pour
nos clients et actionnaires».
La banque créée en 1865 dans
l’ancienne colonie britannique
pour financer le commerce croissant entre l’Europe et la Chine,
notamment celui de l’opium, ne
dit rien sur le sentiment croissant
à Hong Kong que les libertés
s’érodent.
Nombre d’observateurs jugent
que la Chine, qui a repris le territoire en 1997, y augmente son
emprise et pourrait porter atteinte à sa réputation de havre du
capitalisme financier international. L’audit avait été lancé en avril
alors que l’attractivité du
Royaume-Uni pâtissait aux yeux
des milieux financiers d’un impôt spécifique sur les banques
ainsi que d’une régulation plus
stricte. Il avait aussi commencé
deux semaines avant les élections
législatives britanniques alors
que se multipliaient les appels à
sévir contre le secteur bancaire.
Le Royaume-Uni a pris des mesures pour encadrer plus strictement le secteur bancaire à la suite
de la crise financière internationale, notamment la séparation au
sein des établissements des activités de banque de détail et d’investissement. Mais après un an
de consultations, au cours desquelles la banque a entre autres
demandé conseil à l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger, selon les médias, le conseil
d’administration a décidé à l’unanimité de ne pas bouger de Londres, où la banque se trouve depuis 1992.
«Londres est l’un des principaux
centres financiers mondiaux et
dispose d’un vaste vivier de talents internationaux, extrêmement qualifiés», a souligné
HSBC. La ville reste donc «idéalement située pour être le port
d’attache d’une institution financière mondiale comme HSBC».
Cette décision a été saluée à la
Bourse de Hong Kong où l’action
HSBC s’était appréciée de plus
de 4% à la clôture tandis qu’elle
était en hausse de 1,3% à l’ouverture à Londres.
Ce choix devrait soulager le quartier d’affaires de la City, inquiet
d’une possible sortie du
Royaume-Uni de l’UE ou
«Brexit», question qui doit être
tranchée par référendum.
Les incertitudes européennes ont
peut-être été mises au passif de
Londres dans le processus d’évaluation, mais le ralentissement de
l’économie en Chine, pour laquelle Hong Kong fait figure de
tête de pont, a certainement joué
en défaveur de l’ex-colonie britannique. Hong Kong est une région semi-autonome qui jouit de
libertés inconnues sur le continent. Ces libertés et son mode de
vie doivent rester intacts pendant
50 ans en vertu de l’accord de rétrocession conclu avec Pékin.
Mais les disparitions récentes de
cinq employés d’une maison
d’édition hongkongaise publiant
des livres peu amènes envers Pékin apportent du grain à moudre
à ceux qui pensent que la situation se dégrade à Hong Kong.
L’Asie reste «au coeur de la stratégie du groupe» qui renforcera
ses investissements dans le delta
de la rivière des Perles, en Chine
continentale, et dans les pays de
l’Asean, a cependant souligné
HSBC.
«Cela reflète des glissements
croissants dans le commerce international et les flux de capitaux
vers et en provenance d’Asie» et
Hong Kong «jouera un rôle central».
Une porte-parole du ministère
britannique des Finances a salué
un «vote de confiance pour le
plan économique du gouvernement et un stimulus pour notre
objectif consistant à faire du
Royaume-Uni un endroit formidable pour faire plus d’affaires
avec la Chine et le reste de l’Asie».
Pour John Thanassoulis, professeur à la Warick Businees School,
«cette nouvelle reflète les changements au Royaume-Uni et en
Chine» et «une régulation moins
confrontationnelle des banques»
par le ministère des Finances.
L’association des banquiers britanniques BBA a renchéri en saluant un «vote de confiance dans
le Royaume-Uni reflétant la décision du gouvernement d’assurer qu’il reste compétitif comme
centre bancaire global».
Carolyn Fairbairn, directrice générale de la Confédération de
l’industrie britannique, a également salué cette décision.
«Nous voulons que les grandes
compagnies mondiales, les gros
employeurs comme HSBC, aient
leur siège ici», a-t-elle dit. La procédure d’évaluation de la banque
montre «que le Royaume-Uni
doit rester compétitif, en termes
de règlementation, d’impôts et
de talents», a-t-elle ajouté.
Environ 48.000 des 257.000 employés d’HSBC travaillent en
Grande-Bretagne.n
LES INCERTITUDES
EUROPÉENNES ONT PEUTÊTRE ÉTÉ MISES AU PASSIF
DE LONDRES DANS
LE PROCESSUS D’ÉVALUATION
MAIS LE RALENTISSEMENT
CHINOIS A CERTAINEMENT
JOUÉ EN DÉFAVEUR DE L’EXCOLONIE BRITANNIQUE.
Baromètre ZEW du moral
des investisseurs
La Cour constitutionnelle allemande
rend son verdict sur le programme
OMT (Opérations monétaires
sur titre) de la BCE mise
en oeuvre lors de la crise des dettes
souveraines, contesté par plusieurs
eurosceptiques allemands
GB
Inflation janvier
Anglo American: résultats
annuels 2015
InterContinental Hotels Group:
résultats annuels 2015
FRANCE
Immatriculations européennes
en janvier - ACEA
Prix du pétrole et des matières
premières importées janvier - Insee
Michelin: résultats annuels 2015
Air Liquide: résultats annuels 2015
Orange: résultats annuels 2015
EDF: résultats annuels 2015
Aéroports de Paris (ADP):
résultats annuels 2015
PAYS-BAS
TNT Express: résultats 4T
et annuels 2015
ITALIE
Commerce extérieur en décembre
Annonce par Telecom Italia
de son plan industriel 2016-2018
(à Londres)
USA
Activité industrielle dans la région
de New York février
Flux de capitaux investis à long
terme décembre
EUROPE-MONDE
mardi 16 février 2016 PAGE 21
Rachat d’actions pour 4 milliards Le succès de l’OPA sur BHF
SOFTBANK GROUP. Le géant japonais des télécommunications a annoncé lundi qu’il allait racheter
dans l’année à venir 14,2% de ses propres actions
(hors celles qu’il possède déjà) pour 500 milliards
de yens (3,9 milliards d’euros). Il s’agit de «gérer son
capital de façon dynamique en réponse aux changements de l’environnement des affaires», a-t-il expliqué. Cet important programme de rachat d’actions intervient alors que l’action SoftBank a chuté
de 28% depuis le début de l’année à la Bourse de
Tokyo. La période prévue pour cette opération
s’étale sur un an à partir de ce mardi et SoftBank
indique qu’il ne contractera pas de nouvel emprunt
pour payer les actions qui pourront être rachetées
en une ou plusieurs tranches.
Le groupe du milliardaire Masayoshi Son avait fait
état la semaine dernière d’un recul de 26% sur un
an de son bénéfice net des neuf premiers mois de
l’année 2015/16, plombé par des enregistrements
divers hors comptes d’exploitation. Ses revenus se
sont en revanche élevés de 7,9% et son bénéfice opérationnel de 18%.
Si son coeur de métier, au Japon, continue d’être
prospère et rentable, les investisseurs s’inquiètent
de la capacité de SoftBank à redresser sa filiale américaine Sprint, en pleine restructuration.
«Je vois le bout du tunnel, autrement dit je sais quelle
stratégie appliquer, et j’ai la conviction que cela va
fonctionner: le reste n’est que mise en oeuvre», avait
cependant rassuré M. Son.n
ODDO ET CIE. Le groupe financier français a annoncé avoir bouclé avec succès son offre publique
d’achat (OPA) sur le gérant d’actifs allemand BHF
Kleinwort Benson et a amorcé son retrait de la cote.
Le groupe français détient désormais «97,22% des
actions BHF Kleinwort Benson» et a du coup lancé
la procédure pour retirer ce dernier de la cotation
à la Bourse de Bruxelles, a-t-il détaillé.
Un prix de 5,75 euros par action est proposé pour
l’acquisition des titres qu’il ne détient pas encore, et
ce entre le 22 février au 11 mars 2016, a-t-il précisé.
Oddo et Cie avait annoncé fin novembre son projet
d’OPA sur BHF Kleinwort Benson afin de contrer
le projet d’acquisition rival du conglomérat chinois
Fosun, qui s’est depuis retiré.
Vers une nouvelle performance
après le résultat solide en 2015
SUNTORY. Le groupe japonais de boissons a dégagé un bénéfice annuel en hausse de 18% à quelque 350 millions d’euros.
Suntory Holdings, a annoncé
lundi une progression de 18% de
son bénéfice net annuel, grâce à
de solides ventes de sodas, whiskies ou autres breuvages, et espère une nouvelle hausse en
2016.
Au cours de son exercice calendaire 2015, Suntory, qui n’est pas
coté en Bourse, a dégagé un gain
net de 45,2 milliards de yens (348
millions d’euros), contre 38,4
milliards un an plus tôt. Le
groupe est parvenu à couvrir les
diverses dépenses non-opérationnelles enregistrées en début
d’exercice, notamment celles découlant de l’acquisition du fabricant américain de bourbons
Beam. Le bénéfice d’exploitation
a quant à lui gonflé de 12,3% à
185,1 milliards de yens, pour un
chiffre d’affaires en hausse de
9,4%, à 2.686,8 milliards de yens
(20,7 milliards d’euros).
Les recettes de la filiale de boissons non alcoolisées Suntory Beverage & Food (la seule entité cotée en Bourse) ont augmenté de
9,8% sur un an, à 1.317,4 milliards de yens. Ce pilier central,
qui réunit des eaux, cafés, thés,
sodas et divers produits alimentaires, a généré un bénéfice d’exploitation de 111 milliards de
yens (+6,6%).
Le groupe s’attache à doper la reconnaissance de ses marques vedettes, des cafés en canettes Boss
aux boissons gazeuses Orangina,
dont il a salué les bonnes ventes,
et Schweppes. Il a aussi entrepris
de nouvelles réductions de coût
et des efforts de marketing ciblés
sur chacune des régions où il est
présent à l’étranger (Europe, Asie,
Océanie, Etats-Unis).
Les ventes de boissons alcoolisées
ont de leur côté bondi de 15%, à
1.026,1 milliards de yens, en partie grâce à l’intégration dans les
comptes de Beam, pour des profits qui se sont élevés de 27% à
78,4 milliards.
Cette division regroupe sous sa
bannière spiritueux - bourbons
Jim Beam et Maker’s Mark,
whiskies japonais Hibiki, Yamazaki et Hakushu, cognac Courvoisier, tequila Sauza... -, bières et
vins.
Suntory, dont la création remonte
à 1899, a réalisé l’an dernier 38%
de ses ventes en dehors de l’archipel, où les perspectives sont limitées sur fond de déclin démographique. Il vise un objectif de 50%
à moyen terme par le seul biais
de la croissance interne.
Son CEO Takeshi Niinami avait
dit début janvier souhaiter faire
une pause dans les acquisitions
pour se concentrer sur l’intégration de Beam, qu’il avait racheté
en 2014 pour près de 16 milliards
de dollars.
Pour l’ensemble de l’exercice en
cours, Suntory Holdings table
sur un bénéfice net de 50 milliards de yens (+10,5%), un profit
d’exploitation de 188 milliards
de yen (+1,6%) et un chiffre d’affaires de 2.730 milliards de
yens(+1,6%).n
Porté par la division santé
RECKITT BENCKISER. Le bénéfice annuel par action et hors éléments exceptionnels s’élève à 258,6 pence.
Le fabricant britannique de produits d’hygiène et de santé grand
public Reckitt Benckiser a fait
part d’un bénéfice net de 1,74
milliard de livres, porté par les résultats de sa branche dédiée à la
santé.
Le groupe qui fabrique entre autres les antalgiques Nurofen, les
préservatifs Durex et le désodorisant Air Wick, avait dégagé en
2014 un bénéfice net de 3,22 milliards de livres de profit.
Mais en tenant compte de la sortie des comptes de RB Pharmaceuticals, une ex-filiale spécialisée dans le traitement des
Lausanne:
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Genève:
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addictions aux drogues dont
Reckitt Benckiser s’est séparée
en décembre 2014, le bénéfice a
progressé de 5%.
Par action et hors élément exceptionnel, il s’élève à 258,6 pence,
là où les spécialistes de la valeur
misaient sur 240,15 pence.
Les ventes ont de leur côté totalisé
8,87 milliards de livres, en hausse
de 6% à taux de change constant
et à périmètre d’activités équivalent.
Le chiffre d’affaires de la division
santé du groupe en particulier a
progressé de 14%, «emmené par
une combinaison d’innovations
réussies» sur certaines marques
comme les chaussures orthopédiques Scholl ou les préservatifs
Durex, «une importante saison
de grippe au début d’année et le
lancement d’une grande marque
aux Etats-Unis (Amopé)», a relevé l’entreprise.
Par zones géographiques, la croissance a progressé de 5% dans les
marchés développés et de 9%
dans les pays émergents. La situation reste «difficile au Brésil et
dans certaines parties de l’Asean
(Association des nations d’Asie
du sud-est)», remarque le groupe.
Pour la suite, Reckitt mise sur une
croissance de l’ordre de 4% à 5%
de ses ventes à périmètre comparable malgré un environnement
macroéconomique «difficile».
Le groupe a aussi réitéré sa prévision d’une croissance modérée
à moyen terme de ses marges
opérationnelles.n
ADRESSE CENTRALE:
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Président: Alain Duménil
Administrateur-délégué,
rédacteur en chef: François Schaller
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Luc Petitfrère – 021 331 41 09
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Chef d’édition (soir):
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Chef d’édition (jour):
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RÉDACTION: [email protected]
LE GROUPE MISE SUR UNE
CROISSANCE DE 4% À 5%
DE SES VENTES À PÉRIMÈTRE
COMPARABLE MALGRÉ
UN ENVIRONNEMENT
MACROÉCONOMIQUE
DIFFICILE.
Edition (soir):
Johan Friedli, François Quartenoud,
Serge Rapin, Piotr Studzinski, Mélanie Weibel
Agences:
ATS, AWP, AFP, Reuters
Informatique IT, production:
Guy-Marc Aprin – 021 331 41 07 –
[email protected]
Imprimerie:
Mittelland Zeitungsdruck AG (Aarau)
Pour financer l’opération, la société française a procédé à une augmentation de capital de 100 millions
d’euros, avec le concours notamment de la famille
Bettencourt-Meyers, principale actionnaire de
L’Oréal.
Oddo est avant tout intéressé par la présence en Allemagne de BHF et a prévenu qu’il ne conserverait
pas les activités de banque privée de BHF au
Royaume-Uni et dans les îles anglo-normandes, qui
doivent être rachetées par Société Générale.
Le groupe va se rebaptiser Oddo-BHF pour traduire
son nouvel ancrage en Allemagne.
L’an dernier, Oddo avait déjà acquis en Allemagne
la société de gestion d’actifs Meriten et la banque
Seydler.n
Le volume affecté
par la crise du pétrole
CARLSON WAGONLIT TRAVEL.
Le groupe américain spécialiste
de la gestion du voyage d’affaires,
a vu son volume d’affaires baisser
de 11,3% en 2015 en raison des
«coupes opérées» par les clients
du secteur énergie, touché par la
baisse des prix du pétrole.
Sur l’année, le groupe a enregistré
un total de 61,4 millions de transactions, contre 62,3 millions en
2014. Ses 24,2 milliards de dollars de volume d’affaires global contre 27,3 milliards en 2014 «reflètent les coupes opérées par
les clients du secteur de l’énergie
dans leurs dépenses de voyage.
Cette particularité mise à part, le
volume des transactions a augmenté de 1,3%», indique Carlson
Wagonlit Travel (CWT) dans son
communiqué publié lundi.
«En raison de la chute régulière
du prix de l’énergie, en particulier
du pétrole, 2015 fut une année
difficile pour l’industrie dans son
ensemble. CWT a tout de même
obtenu de solides résultats», résume Douglas Anderson, président du groupe.
La division CWT Energy, Resources & Marine, dédiée à l’organisation de déplacements pour
les industries gazière, pétrolière
et minière, a ainsi été «significativement affecté par la forte ré-
duction des dépenses de voyage
dans son secteur» mais «en dépit
de cet environnement économique délicat», elle «a obtenu 265
millions de dollars de nouvelles
ventes», est-il détaillé.
En Amérique du Nord, les transactions ont enregistré une hausse
de 1,1%, tandis qu’en Europe, au
Moyen-Orient et en Afrique, elles
ont baissé de 1,2%.
«A cause de l’importance du secteur de l’énergie et de la récession
économique au Brésil, le repli
culmine à 7,8% en Amérique latine. Dans la zone Asie-Pacifique,
les volumes se sont maintenus»,
est-il indiqué.
Concernant la France spécifiquement, Douglas Anderson rappelle que CWT a «renforcé sa
plate-forme de croissance avec
l’acquisition d’Ormès, un spécialiste de l’organisation des réunions et événements, et la cession
d’Havas Voyages, notre branche
tourisme».
Havas Voyages - qui gère 330
agences de voyage dont 208 en
propre - a été cédée en novembre
dernier au groupe lyonnais Marietton Développement, un ensemble qui va générer un volume
d’affaires de l’ordre de 1,2 milliard d’euros par an, avec 1.300
salariés.n
VW: une fondation veut négocier en nom collectif
Une fondation néerlandaise a indiqué vouloir négocier avec le
constructeur automobile allemand Volkswagen, au nom des investisseurs à travers le monde ayant subi des dommages financiers à la
suite du scandale des moteurs truqués. «Les Pays-Bas disposent d’une
législation particulière, qui permet de rendre un accord obligatoire à
travers le monde, sauf pour ceux qui disent ne pas être intéressés», a
assuré Anatoli van der Krans, porte-parole de cette «Fondation pour
un accord investisseurs de Volskwagen». Créée il y a deux semaines,
la fondation «a pour but de négocier un accord avec Volkswagen, au
nom de tous les actionnaires, afin de compenser les pertes financières
subies, qui s’élèvent à des milliards d’euros», a-t-il ajouté.
DIRECTEUR GÉNÉRAL (CEO):
Olivier Bloch
Directeur adjoint, développements:
Lionel Rouge – 021 331 41 18
VENTES (PUBLICITÉ):
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(Suisse romande - Tessin - International)
021 331 41 25 – [email protected]
Charles Gattobigio
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021 331 41 91 – [email protected]
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PAGE 22 mardi 16 février 2016
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M
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998434
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998819
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Russell 2000
J
V
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M
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Valorisation
+/-%
H/B 52 S
8268.64
882.88
5856.16
-
*-0.75%
*-1.14%
+3.41%
-
13136.69/6469.95
1440.24/666.79
9687.24/4181.75
-/-
V
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No. val. Nom
998356
998350
1192758
985336
M
J
V
L
M
M
J
Valorisation
+/-%
H/B 52 S
1732.36
1332.54
681.38
1392.73
+3.11%
+3.67%
+1.36%
+2.78%
2551.47/1265.52
2129.37/920.15
937.24/590.26
2055.82/1018.86
NASDAQ Comb Comp
NASDAQ Comb Indust
Nsdq Biotech Indx
NASDAQ 100
V
L
18/05/2009
HÔTEL DE LA SAGE. Les repreneurs misent sur un concept de villégiature dans un site préservé au-dessus d’Evolène (Valais).
L’étonnant destin
d’un hôtel de montagne
Cette semaine, l’hôtel de la Sage à Evolène (Valais) met en ligne une
nouvelle version de son site internet. Derrière l’anecdote, un changement de propriétaire. L’établissement a été construit en 1890 à
1670 mètres d’altitude. Depuis trois mois, il est aux mains de Frédéric
Babu, un Français installé à Beyrouth. A première vue, son investissement va à contre courant. Dans les faits, Serge Gaudin, conseiller
communal en charge du tourisme à Evolène, rappelle que deux hôtels
ont fermé à proximité immédiate en 2015: l’Edelweiss aux Haudères
et le Mont-Collon à Arolla.
«Au départ, il y a une envie de lieu.» L’hôtel compte 14 chambres. La
grandeur, c’est le site naturel. Et un autre élément distinctif: un salonbibliothèque avec d’immenses verrières ouvertes sur le paysage. Un
lieu de sociabilité, là où la concurrence de l’hôtellerie hors les murs
(Airbnb, etc.) propose… des murs. «L’hôtel offre un lieu vaste, dans
lequel on peut circuler et communiquer. Je crois beaucoup à cet avantage comparatif.»
Frédéric Babu a investi toute sa fortune personnelle dans l’achat de
la société anonyme qui possède les murs et le fonds de l’hôtel. Malgré
un apport privé à hauteur des trois quarts nécessaires à la transaction,
aucune banque suisse ne l’a suivi pour les 25% manquants. C’est la
Société suisse de Crédit Hôtelier qui lui a permis de boucler son financement.
Le nouveau propriétaire se positionne comme un actionnaire avec,
selon son appréciation, une solide expérience en matière de marketing
et de gestion clients. «Mes compétences sont transposables en partie
dans l’hôtellerie.» Il compte aussi sur son co-actionnaire, Olivier Fillieule, établi en Suisse, pour tester les idées, en apporter de nouvelles
et maintenir un réseau. Autre élément favorable: les propriétaires précédents ont constamment investi. Installation d’un ascenseur, création
d’un hammam, isolation des verrières. Des initiatives qui vont dans
le sens du discours de l’élu d’Evolène, Serge Gaudin: «Je ne fais que
lire que les propriétaires-exploitants n’ont rien fait dans leurs établissements. C’est faux et j’insiste!»
Dans l’immédiat, Frédéric Babu renforce la communication numérique et prévoit une transition douce jusqu’en juin 2016: les anciens
propriétaires sont devenus gérants et en forment de nouveaux. Il aimerait attirer la clientèle senior avec un concept de villégiature, en
adaptant l’offre tarifaire en conséquence.
Côté concurrence, il existe à Evolène un projet de mise en réseau de
bâtiments traditionnels (raccards, granges et autres mazots) afin d’y
aménager des chambres. L’association Rev’Oleïnna en est à l’origine
et à l’étape de la levée de fonds. Il est prévu un service d’hôtellerie lié
à l’hôtel Hermitage d’Evolène. «Ce projet de maillage s’inscrit, comme
nous, dans une démarche de conservation du patrimoine et aura un
effet positif d’entraînement», commente Frédéric Babu.
Côté investissement, le nouveau propriétaire a prévu de rendre l’hôtel
le plus autonome possible en matière d’énergie. Les conditions sont
là: exposition sud et proximité d’un ruisseau. Il n’exclut pas, à plus
long terme, de dédier la moitié des surfaces du bâtiment à la prise en
charge de personnes âgées, dont, dit-il, il fera partie. D’ici là, il est
serein: «J’ai investi dans un projet à taille humaine. Tout le monde
peut s’y projeter. C’est sa force.» – (Danielle Majani)
BIMESTRIEL
Décembre 2015 / CHF 5.50
Erwan Queinnec (Institut Molinari)
Pourquoi le modèle Medicaid s’’avérera
insoutenable à terme pour les Etats-Unis
magazine
Le complément thématique du quotidien
STRA
ATÉGIE
T
S 2016
Périlleuses décorrélations
EN
KIOSQUE
STRA
ATÉGIE
T
S 2016
SÉCURITÉ
La technologie
permet déjà
aux citoyens
de s’organiser
ENGAGEMENT
La passion est
l’apanage de
toute équipe
exceptionnelle
AFRIQUE
Pourquoi les
derniers obstacles
aux investissements
résistent
18/05/2009
Espoirs renouvelés sur l’Opep
PÉTROLE. Le cours est remonté à 33,50 dollars hier à Londres. Ignorant les nouvelles négatives en Chine et au Japon.
Les cours du pétrole s’affichaient
dans le vert hier en fin d’échanges
européens, continuant à bénéficier d’espoirs renouvelés de voir
l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) procéder
à des réductions de production.
Vers 17h00 GMT (18h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du
Nord pour livraison en avril valait 33,50 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents par
rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de
«light sweet crude» (WTI) pour
livraison en mars gagnait 30
cents à 29,74 dollars.
Les cours du Brent et du WTI,
après être restés orientés à la
baisse la majeure partie de la semaine dernière, s’échangeant à
proximité de leurs plus bas en
près de 13 ans, ont fortement rebondi vendredi, dans le sillage de
nouvelles rumeurs sur une baisse
de production de l’Opep.
Le pétrole «a complètement
ignoré la faiblesse des chiffres sur
le commerce chinois et sur le PIB
japonais», notait Fawad Razaq-
zada, analyste chez City Index
(lire page 19).
«A l’heure actuelle, les spéculations vont bon train sur le fait que
certains des plus gros exportateurs de pétrole vont réduire leur
production dans un effort pour
soutenir les prix du brut après les
commentaires de la semaine dernière du ministre de l’Energie des
Emirats arabes unis», ce qui explique le rebond des cours, expliquait M. Razaqzada.
Selon des propos rapportés vendredi par le Wall Street Journal,
le ministre émirati de l’Energie,
Souhaïl al Mazrouei, a déclaré
que «tout le monde était prêt à
coopérer» au sein de l’Opep, laissant ainsi croire à une réduction
concertée de l’offre au sein du
cartel.
Le marché espère de longue date
que l’Opep se montre moins inflexible, alors que l’organisation
a encore plombé fin 2015 les
cours en s’abstenant de se fixer
des objectifs de production, et
ainsi accablé un marché déjà déprimé par le niveau élevé de l’offre, que ce soit au sein du cartel,
aux Etats-Unis ou en Russie.n
Deadline
COP21: Fabius renonce
FRANCE: pessimisme sur le chômage
PIRELLI: fusion approuvée
L’ex-chef de la diplomatie française Laurent
Fabius a écrit lundi au président François Hollande pour lui «remettre son mandat de président» de la COP21, la conférence des Nations unies sur le climat, selon sa lettre. M.
Fabius entendait initialement conserver la
présidence de la COP21 jusqu’en novembre
prochain, afin d’accompagner la mise en oeuvre de l’accord historique contre le réchauffement conclu en décembre à Paris. Le relais
doit être transmis au Maroc en novembre lors
de la COP22 de Marrakech. En attendant,
quelques rendez-vous formels sont prévus,
notamment le lancement de la signature de
l’accord à l’ONU à New York le 22 avril.
Près de neuf Français sur dix (87%) pensent
que François Hollande ne parviendra pas à
inverser la courbe du chômage d’ici la fin de
son quinquennat, selon une enquête Odoxa
réalisée après le remaniement ministériel.
Seules 12% des personnes interrogées sont
d’un avis contraire, soit 7 points de moins
qu’en janvier. Le chef de l’Etat conserve la
confiance de 27% des sympathisants de
gauche sur ce sujet, mais 72% sont d’un avis
contraire. Selon cette enquête pour FTI
consulting, Les Echos et Radio Classique, le jugement des Français est négatif sur l’ensemble
de la politique économique qui sera menée
par le nouveau gouvernement.
Les actionnaires du fabricant italien de pneus
Pirelli, réunis en assemblée générale, ont approuvé la fusion du groupe avec la société chinoise Marco Polo Industrial Holding, par absorption de cette dernière. La mise en oeuvre
de cette fusion devrait être terminée à la fin
du premier semestre 2016. Les actionnaires
ont également confirmé l’arrivée de sept
conseillers au conseil d’administration du
groupe, dont six Chinois, en poste depuis l’automne 2015. En octobre, le nouveau président
de Pirelli, le Chinois Ren Jianxin, dont le
groupe ChemChina a pris le contrôle, avait
affirmé que ce fleuron industriel milanais resterait italien.
Florence Welch
ambassadrice
de Gucci
Florence Welch, musicienne
britannique et chanteuse du
groupe Florence + The Machine,
devient la nouvelle ambassadrice
des collections montres et bijoux
de Gucci. A l’occasion d’un
événement privé à Los Angeles,
Gucci a également dévoilé sa
nouvelle montre, la G-Timeless
Automatic, que portait Florence
Welch. Cette création se distingue
par un assortiment éclectique de
motifs décoratifs tels que des
abeilles, un cœur et des étoiles.
Manufacturées en Suisse, les
montres Gucci (appartenant au
groupe Kering) sont distribuées
dans le monde entier par le biais
d’un réseau exclusif de boutiques
directement gérées par Gucci et
de distributeurs de montres
sélectionnés. Gucci Montres
distribue également les collections
Gucci Joaillerie depuis janvier
2010, bénéficiant des synergies
entre les deux secteurs.n
ASTROMARCHÉS
Moment
de détente
Le rebond des marchés d’actions s’est
confirmé hier, montrant à notre avis le
poids positif du parallèle de conjonction entre Saturne et Pluton, même s’il
a été un peu laborieux à exercer son
influence favorable. Cela ne résout
pas le problème posé à plus long
terme par le redoutable carré entre
Uranus et Pluton, dont l’influence hostile à la croissance mondiale n’a sans
doute pas fini d’affecter les valeurs
boursières. Toujours est-il que l’heure
est à l’apaisement et la reprise prend
logiquement une forme aussi violente
que l’a été la spirale baissière antérieure. On peut remarquer ce mardi
que la Lune n’est pas très bien disposée et qu’elle peut donc peser sur les
indices. Mais cela ne devrait pas avoir
en ce moment de trop grandes conséquences...
Jean-François Richard