Une leçon d`humilité
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Une leçon d`humilité
86 tendances&loisirs Coopération N° 6 du 7 février 2012 DÉCOUVREZ MAINTENANT! urs Conco 0 CD z1 Gagne a Surf d de Na ge 73 en pa Le groupe new-yorkais Nada Surf a déjà vingt ans de carrière derrière lui. CD très varié Rock généreux Nada Surf Une leçon d’humilité Guitares rock généreuses sur mélodies pop mémorables: la formule de Nada Surf tient la route sur son 7e album. «Il n’est jamais trop tard pour réaliser nos rêves», évoque Matthew Caws sur «Teenage Dreams», tandis que «Jules and Jim» est un clin d’œil au film de François Truffaut. A savourer en version acoustique le 9 février à Genève. Le trio rock new-yorkais, très apprécié du public francophone, fait un détour par Genève et le festival Antigel le 9 février pour défendre son tout nouvel album. Entretien avec son chanteur, Matthew Caws. miguel cid, londres Publicité N ada Surf est le plus francophile des groupes de rock américains. Et le public francophone le lui rend bien. «C’est sympa de pouvoir parler aux gens dans leur propre langue pendant nos concerts», relève Matthew Caws, le chanteur de la formation. «Je fais quelques fautes, mais mon accent est assez bon et j’arrive à bluffer mon auditoire!» Le trio new-yorkais sera de passage à Genève le 9 février pour défendre son excellent nouvel album, The Stars Are Indifferent To Astronomy, paru il y a quelques jours. Un titre accrocheur qui résume la philosophie de Matthew. «Mon père est prof de philo et utilise parfois cette expres- «The Stars Are Indifferent To Astronomy», dist. Phonag. En concert le 9 février au Théâtre de l’Alhambra dans le cadre du festival Antigel sion en classe pour rappeler à ses élèves qu’on est bien peu de chose. Les hommes donnent des noms aux étoiles et pensent contrôler l’univers, mais l’univers s’en fiche. C’est une leçon d’humilité.» Une modestie qui se traduit aussi dans le nom du combo. «On a monté le groupe pour le plaisir, sans prétention. On a donc décidé de s’appeler «nada» (rien, en espagnol) et rajouté le mot «surf» parce qu’il évoque l’évasion, un ingrédient essentiel pour faire ou écouter de la musique.» C’est au Lycée français de New York que Matthew a rencontré son complice, le bassiste Daniel Lorca. «Ma mère est prof de littérature et adore la France. J’ai vécu une ou deux années à Paris pendant Matthew Caws au premier plan (chant), Daniel Lorca (basse), à droite, et Ira Elliot (batterie et chant). photos sp UNE MERVEILLEUSE COMBINAISON DE CÉRÉALES FITNESS AU BLÉ COMPLET AVEC UNE TOUCHE DE MIEL DORÉ ET DES AMANDES GRILLÉES. 87 lien www.antigel.ch mon enfance et passé tous mes étés dans le sud où mes parents ont acheté une bicoque en 1972 pour 2000 dollars!» Avec Daniel, fils de diplomate qui a beaucoup voyagé, ils ont en commun «la passion du rock et des harmonies vocales, les Beatles, les Ramones et les Who». Formé il y a vingt ans, le groupe, auquel s’est greffé le batteur Ira Elliot, a connu un vif succès en 1996 avec le tube Popular. Lâché par son label deux ans plus tard en raison de divergences artistiques, il a malgré tout réussi à durer. «Le public ne nous a jamais abandonnés. Dès nos débuts, on s’est sentis très aimés et cela nous a aidés à rester soudés.» lien www.nadasurf.com