Joie et conversion pour Marie-Eugénie de Jésus
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Joie et conversion pour Marie-Eugénie de Jésus
Dossier Carême, joie et conversion Joie et conversion pour Marie-Eugénie de Jésus En écoutant le père Lacordaire prêcher une conférence de carême â NotreDame en 1836, une femme se convertit et entendit l’appel précis qui lui était adressé. Soeur Marie-Eugénie, née en 1817 et fondatrice des soeurs de l’Assomption a été canonisée par Benoît XVI le 3juin 2007. hoto ssue des archives de soeur Marie Eugénie M e— ret (i 817—1898], fondatr ce des Religieuses de Assomption. S , ~ I progressivement, en laissant sa vie être ainte, Marie-Eugénie transformée par la grâce. est Toutdevenue n’a pas été facile pour elle. Elle a connu la joie, mais aussi les dépouillements successifs (sépara tion de ses parents, mort de sa mère, ruine de son père, pauvreté et solitude). Malgré tout, elle gardera en elle cette parole ‘Tourne-toi donc du côté de ton Dieu qui t’aime en te connaissant.’ Petit à petit, Dieu la conduit vers un consentement qui la dépasse, dans un engagement joyeux propre â sa grâce. “La joie, c’est l’heureuse et secrète lumière qui part du dedans” (1842). Pour vivre cette joie, elle prend le temps de prier, de contempler celui qui en est la source le Christ Eglise de BeouvaIs N”3 Nous pouvons vivre ce carême avec ce même esprit de joie et de conf’ance. Rejoindre le Christ là où il nous attend, lui parler, l’écou ter, lui dire simplement notre vie telle qu’elle est le rencontrer n’importe où en esprit et en vérité. A nous de prendre les moyens. Jésus a, lui aussi, pris des moyens pour faire sur gir la vie. Mêre Marie-Eugénie disait “Pour donner la lumière, il faut se nourrir de la lumière.” Le carême alors prendra une autre dimension c’est le Christ d’abord qui vient à nous pour nous inviter â lui ressembler, à lamer, à le regarder. “Je regarde mon Sei gneur; c’est en le regardant qu’on apprend à aimer” car “l’amour est généreux, il élève plus haut, attache à Notre Seigneur, de telle sorte que c’est lui que l’on recherche et non notre personne” (mére Marie—Eugénie). Alors mon existence d’homme, de femme, prendra toute sa dimension et nous pourrons vivre à fond notre préparation à Pâques dans la confance et la joie. Et nous pourrons dire avec mère Marie-Eugénie “Pour répondre à ma vocation, j’ai besoin d’être souveraine ment expansive, aimante et même joyeuse” (1849). Bonne route dans la confiance, la joie et la certtude que “Dieu ne nous ôte jamais rien sans se mettre lui-même à la place” (mère £vlarie-Eugénie). Soeur Marie Manique, religieuse de l’Assomption à Compiègne