hautdoubs repassage avance

Transcription

hautdoubs repassage avance
Source: L'Est Républicain
SOCIAL ­ ANNÉE DE TRANSITION POUR LE CHANTIER D’INSERTION QUI CHANGE DE
LOCAUX ET VEUT CRÉER UNE BOUTIQUE.
"HAUT­DOUBS REPASSAGE AVANCE"
L’association « Haut­Doubs repassage » songe à changer de nom. Il lui faudra en trouver un
qui colle beaucoup plus à ses nouvelles activités et exigence.
Si à l’origine le chantier d’insertion s’est monté autour de l’activité repassage, pour les
particuliers et professionnels, de nombreuses autres idées sont apparues. Notamment celle
de recycler les vêtements pour leur redonner une seconde vie.
Grâce au réseau national Tissons l’Espoir, la démarche se professionnalise et atteint un
niveau d’exigence professionnalisant.
« Nous voulons voir plus haut pour le public que nous accueillons », explique Nathalie
Brachet, la directrice. Notre vocation sociale nous permet d’accueillir des gens très éloignés
de l’emploi. Avec l’activité repassage mais aussi l’atelier de création couture, nous arrivons
à leur offrir un niveau de qualification reconnu. Elles disposent aujourd’hui d’un diplôme
délivré par Tissons la Solidarité qui atteste de leur professionnalisation. Notre idée est de
leur permettre par exemple de devenir vendeuse retoucheuse dans les boutiques. C’est une
compétence recherchée ».
Le projet déjà en œuvre, et qui s’épanouira avec le collectif des acteurs de l’économie
sociale et solidaire, est aussi de récupérer les draps d’hôpital pour confectionner des
blouses de belle tenue. Celles­ci sont utilisées par les autres associations intermédiaires,
notamment celles qui interviennent dans l’aide à domicile.
oposant des vêtements retouchés un peu plus chics.
En attendant, Haut­Doubs repassage a donc besoin des vêtements réformés qui pourraient
retrouver une nouvelle vie grâce au talent des couturières.
Besoin de vêtements réformés
L’insertion par l’activité économique, certes, mais dans la philosophie du réemploi et du
recyclage. « Nous aimerions que les gens changent leur façon de jeter leurs habits. Il se
trouve que beaucoup de personnes, ici, privilégient des vêtements de marque. Et c’est bien
dommage qu’ils finissent à l’usine d’incinération ou en fibre d’isolation alors qu’on peut les
réemployer. Avec les vêtements de première main, nous créons des emplois et nous
professionnalisons des femmes en difficulté sociale ». Actuellement, l’association en emploie
34. L’idée est de diversifier pour offrir également des perspectives à des hommes.
Plusieurs projets sont en cours pour cette année. D’abord un changement de local. Celui de
la rue de Besançon est devenu trop étroit. Un local plus vaste et mieux identifié permettrait
d’installer des ateliers plus fonctionnels et une boutique plus grande.
Une seconde boutique de centre­ville pourrait également être ouverte, pr