Interview d`Aure Atika, marraine du projet Ecole
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Interview d`Aure Atika, marraine du projet Ecole
rencontre © François Berthier Aure Atika, le bonheur assumé d’une marraine L’actrice est la marraine du projet d’école bioclimatique de la région d’Ouarzazate (Maroc) porté par les Fondations Akuo et GoodPlanet. Son enthousiasme est éclairant. E lle est sereine, Aure ! Fatiguée par des semaines de tournage en France et ailleurs, mais sereine et enthousiaste en cet après-midi du mois d’avril sur les Champs-Elysées. Découverte par le grand public dans la saga « la Vérité si je mens », l’actrice ne cesse de travailler ! Elle vient de réaliser un court-métrage « On ne badine pas avec Rosette » présenté à Cannes et sera à l’affiche de deux films. Sourire aux lèvres. Une actualité chaude, une envie d’action affichée qui prend sa pleine mesure dans le projet mené par les Fondations Akuo et GoodPlanet d’une construction d’une école bioclimatique dans le sud Maroc, dont elle a accepté d’être la marraine. « Quand Eric Scotto, le président d’Akuo Energy, m’a présenté ce projet d’une école au Maroc, pays pour lequel j’ai une attache sentimentale, j’ai dit oui très spontanément. Et pour plusieurs raisons. L’éducation des enfants tout d’abord, des filles plus particulièrement, qui est le socle de tout. On ne peut pas évoluer sans éducation, sans formation. La construction de cette école, ensuite, selon une technique ancestrale et avec des matériaux remarquables qui va contribuer à l’augmentation du taux de scolarisation... » Une implication dès la genèse Touchée par ce projet important, Aure Atika s’est investie dès sa genèse, en participant aux toutes premières réunions avec les architectes. « J’ai voulu m’impliquer dès le début. Ca me paraissait important d’être là, de partager et de comprendre. Rendez-vous compte que cette école, construite en terre, ne nécessitera pas de chauffage ni de climatisation parce que le bâtiment va refouler la chaleur l’été et modérer la température l’hiver. On est loin des préfabriqués avec une tôle pour préau ! Il y aura également des potagers péda- gogiques en agriculture biologique, qui seront développés par les élèves. Ils vont apprendre à cultiver... Vraiment, ça va être beau et intéressant ! » Un enthousiasme palpable que la « marraine » affiche clairement. Les propos sont francs, le discours engagé ! « D’une manière générale, je crois que l’on ne peut recevoir que si l’on donne. Et, oui, quand on est connu, on peut, sans doute, donner l’exemple. Notre parole a plus d’écho... Aujourd’hui, je le crois, il faut replacer l’humain au centre de la société et de l’économie. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai soutenu une organisation comme « Green Peace » qui tire un signal d’alarme sur l’état de la planète… ». Aure fera tout pour être présente lors de l’inauguration de l’école bioclimatique de la région d’Ouarzazate en cette fin d’année. Elle qui dit « vouloir aller vers le bonheur » ira aussi le lire dans les yeux des enfants du Maroc. Une première école de 120 élèves Ce projet est né d’une rencontre entre deux organisations investies dans les écoles durables à travers le monde. La Fondation Akuo est à l’initiative de solutions photovoltaïques écoconçues au sein de la première Greenschool du monde, à Bali. La Fondation GoodPlanet, elle, a développé un programme d’écoles bioclimatiques dans les pays du Sud. L’objectif de ce premier projet est de reconstruire une école de 120 élèves en matériaux locaux, dotée de qualités thermiques exceptionnelles, rendant le bâtiment passif énergétiquement. Sa durée de vie est de 300 ans. | www.lemondedesfondations.com | juin-juillet-août 2013 29