PALAVIE EDWARD II. DIE LIEBE BIN ICH

Transcription

PALAVIE EDWARD II. DIE LIEBE BIN ICH
PALAVIE
de Valérie Poirier
mise en scène Julien George
27.05.2016
Dossier de presse
Comédie de Genève
www.comedie.ch
Christine Ferrier
+4122 8O9 6O 83
[email protected]
EDWARD II. DIE LIEBE BIN ICH
de Ewald Palmetshofer
d’après Christopher Marlowe
mise en scène Nora Schlocker
29.05.2016
Ana Regueiro
+4122 8O9 6O 73
[email protected]
dans le cadre de la
3e Rencontre du Théâtre suisse
PALAVIE
de Valérie Poirier
mise en scène Julien George
PALAVIE, c’est comme la vie mais en faux. Pour Nadji, cela reste surtout cet espace
imaginaire qui lui faisait office de refuge dans l’enfance. Quand il était «PasJean-Paul» et qu’avec sa mère, Arlette, il débarquait en Suisse en provenance
d’Algérie. Aujourd’hui, Arlette est morte. Et son fils a pour mission de trouver un
cyprès afin de disperser ses cendres. Un cyprès: pas un sapin. Pendant qu’il cherche,
sous le regard intransigeant du fantôme d’Arlette, le passé lui revient par vagues
et, avec lui, l’enfant silencieux qui résistait au réel. C’est la vie qui s’écoule
sous la plume vive et inspirée de Valérie Poirier: une vie dont l’empreinte diffère
selon la nature du sol, l’époque, les musiques qui l’accompagnent.
PALAVIE conjugue la tendresse et l’humour pour restituer l’itinéraire d’un être
que l’exil a dispersé et vendu à l’encan. Après avoir traversé les alcôves chères à
Feydeau, Julien George explore avec la même sagacité ces lieux de l’intime où se
construit une identité.
Propos, par Julien George
Valérie dit elle-même qu’elle a construit la pièce sur deux axes principaux: l’exil et la maternité. Deux thématiques qu’elle porte en elle depuis toujours et dont elle a perçu une résonance
particulière lors des rencontres qu’elle a effectuées avec chaque individualité de la troupe. Il
est évident que ces deux thèmes sont la colonne vertébrale de PALAVIE. Ils sont également
les déclencheurs de l’intrigue et nombre de questionnements autour de l’identité, de la figure
maternelle ou de l’enfance en découlent.
Cependant, la pièce est constituée de deux temporalités bien distinctes. D’abord, le temps présent dans lequel Nadji revient sur les lieux où il a grandi afin de disperser les cendres de sa
mère, Arlette, au pied d’un cyprès. Puis, le temps passé, le temps du flash-back dans lequel il
revit les étapes les plus prégnantes de son enfance. Or, le moyen mis en œuvre par Valérie pour
passer de l’un à l’autre repose sur une faculté humaine universelle: le souvenir.
C’est cette notion du souvenir, de la mémoire qui est, selon moi, la pierre angulaire de la pièce
et, partant, du spectacle qui en découlera. C’est elle qui donne un sens singulier aux questions
fondamentales contenues dans le texte puisque ces dernières subissent l’altération du temps
écoulé entre les évènements et l’instant de leur remémoration par le personnage de Nadji.
Il s’agit, dès lors, de questions liées à l’histoire particulière d’individus particuliers et une forme
d’identification s’en trouve facilitée. C’est cela qui m’intéresse. Plutôt que de poser la question:
«comment construire son identité quand on est exilé?», la pièce pousse Nadji à se demander:
«comment en suis-je, moi, arrivé à devenir l’être que je suis?». Je suis convaincu que c’est du
particulier que l’on tend à l’universel.
De plus, l’homme qu’est devenu Nadji est indissociable du rapport de filiation qu’il a (ou n’a
pas) entretenu avec sa mère. C’est un postulat qui induit par définition la question du rapport à l’autre. Comment existe-t-on dans notre rapport à autrui? Dans quelle mesure nos rapports aux autres nous définissent-ils? Quels sont les enjeux de ces rapports? Telles sont les
questions obsédantes qui traversent mon parcours théâtral depuis des années. PALAVIE est
donc l’occasion pour moi de poursuivre une recherche aussi bien professionnelle que personnelle.
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PALAVIE (suite)
Et puis, il y a la question de l’imaginaire, de l’invention d’un monde qui n’existe pas. Lorsqu’il
se voit affublé d’un autre prénom que le sien, Nadji met en place un mécanisme de défense
qui consiste à nier la réalité subjective, voire mensongère, imposée par sa mère. Il ne peut pas
accepter de s’appeler Jean-Paul. Jean-Paul devient donc un autre, un ami imaginaire, avec lequel il entretient une relation et décide de retourner en Algérie. Il devient, lui, Pas-Jean-Paul
et habite Pas-la-vie avec Pas-la-mère. Il se définit par la négation de sa nouvelle identité, de
sa mère, de la vie même, et plonge dès lors dans son univers intérieur. Son mutisme naît là. Le
silence comme arme absolue en réponse à la difficulté d’être au monde.
Extraits
JEAN-PAUL. Il y a la guerre à Oran ? C’est à cause de
ça que vous êtes partis.
NADJI. C’est à cause des bords.
JEAN-PAUL. Quels bords ?
NADJI. Nous, on avait un bord, mais ce n’était pas le
bon bord. La famille n’aimait pas notre bord à cause de
mon père qui avait un autre bord. Mais le bord de mon
père n’aimait pas notre bord à cause de la famille de ma
mère qui était d’un autre bord. C’est pour ça qu’on est
partis. On était fatigués d’avoir des bords. Tu as
compris ?
JEAN-PAUL. Un peu.
Biographies
De nationalité franco-algérienne, Valérie Poirier est née à Rouen en 1961. Elle passe une partie de son
enfance à la Chaux-de-Fonds. Comédienne de formation, elle réalise plusieurs mises en scène avant de se
consacrer principalement à l’écriture. Ses pièces de théâtre sont jouées régulièrement en Suisse romande.
Elle collabore avec différents théâtres tels que le théâtre Am Stram Gram, le théâtre de Poche, les Marionnettes de Genève ou la Comédie de Genève. Elle a reçu le Prix de la société suisse des auteurs pour son
texte Les bouches en 2004. Lauréate de « Textes en scènes » en 2006, elle écrit Loin du bal. Une partie de
ses pièces est publiée chez Bernard Campiche sous le titre de Loin du bal et autres textes. Ivre avec les
escargots, un recueil de nouvelles, est paru en avril 2013 aux éditions d’Autre part. John W. est édité aux
Éditions de l’Arche dans la collection Am Stram Gram.
Diplômé de l’École Supérieure d’Art dramatique de Genève en 2000, Julien George travaille notamment
sous la direction de Claude Stratz, Jean Liermier, Jean-Louis Hourdin, Richard Vachoux, Valentin Rossier,
Lorenzo Malaguerra et Anne Bisang.
En 2000 il co-fonde la Compagnie Clair-Obscur avec 5 autres acteurs issus de la même promotion et signe
deux mises en scène: Le Miracle (2003) et Sous les yeux des femmes garde-côtes (2006). Entre 2001 et 2011
il assiste et met en scène une dizaine de créations. En 2009 il fonde sa propre compagnie, L’autre compagnie, avec laquelle il crée Quai Ouest, de Bernard-Marie Koltès, et La Puce à l’Oreille, de Georges Feydeau
(2012) en tournée en Suisse et en France.
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PALAVIE (fin)
Au cinéma, il tourne sous la direction de Patricia Plattner, Léa Fazer, Xavier Ruiz, Pierre Maillard, Frédéric
Landenberg et Denis Rabaglia.
Distribution
avec: Nicole Bachmann, Anne-Shlomit Deonna, Marie Druc, François Florey, Hélène Hudovernik,
Frédéric Landenberg, David Marchetto
dramaturge, assistante à la mise en scène: Anne-Shlomit Deonna
scénographe: Khaled Khouri
concepteur lumières: Philippe Maeder
concepteur son: Renaud Millet-Lacombe
costumière: Valentine Savary
maquilleuse: Katrin Zingg
administratrice: Beatrice Cazorla
producteur: Cie Clair-Obscur
coproducteur: Théâtre du Grütli-Genève
avec le soutien de: Loterie romande /République et canton de Genève / Fonds d’encouragement à
l’emploi des intermittents genevois / Fondation Suisse des Artistes Interprètes.
PALAVIE
de Valérie Poirier
mise en scène Julien George
vendredi 27 mai à 19h
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EDWARD II. DIE LIEBE BIN ICH
de Ewald Palmetshofer
d’après Christopher Marlowe
mis en scène Nora Schlocker
Là où il y a un roi, les envieux sont légion. Au Moyen-Âge, pourtant ère de la
chevalerie, rares sont les monarques des îles britanniques qui soient morts d’une
mort naturelle. Soif de pouvoir et faim de vengeance, malveillance et clientélisme
– les cours royales étaient le théâtre de passions sanglantes.
Pour la scène, cette époque est un vrai trésor. Le répertoire des drames historiques élisabéthains compte aujourd’hui encore parmi les grands défis pour les
metteurs en scène de théâtre. Édouard II est le testament légué par Christopher
Marlowe à la fin du XVIe siècle. Comme l’indique le titre complet, l’action évoque
Le Règne difficile et la mort lamentable d’Édouard II, roi d’Angleterre. Mais il est
surtout question d’un État où l’arbitraire règne en maître, d’un État qui, sur le
plan moral, politique et humain, ne montre que des faiblesses.
L’amour est égalitaire ou il n’est pas.
Entretien avec Ewald Palmetshofer
Les traductions existantes de l’Edouard II de Christopher Marlowe, ainsi que l’adaptation de la
pièce de Marlowe, Vie d’Edouard II d’Angleterre par Bertolt Brecht et Lion Feuchtwanger, ontelles joué un rôle pour ta nouvelle traduction ? Les as-tu consultées, ou t’es-tu en premier lieu
fondé sur l’original en anglais ?
Ma traduction, ou je dirais plutôt ma transposition, se fonde sur l’original en anglais. Je me suis
servi de la traduction en prose de Hanno Bolte et Dieter Hamblock en quelque sorte à titre d’accompagnement, pour le contenu ; quant à la traduction versifiée d‘Alfred Walter von Heymel, je
l’ai écartée après l’avoir parcourue rapidement. Je tenais à rester aussi près que possible du
rythme prenant de la langue de Marlowe et à transposer ce rythme en allemand tout en restant
aussi libre dans l’expression que s’il s’agissait d’une prose non contrainte. C’est pourquoi j’ai
abandonné le pentamètre iambique de l’original, et j’ai seulement conservé la scansion iambique.
S’agissait-il aussi d’introduire dans la langue, en dépit de l’atmosphère historico-poétique qui
se dégage du texte, des tournures « modernes » ?
J’ai essayé d’avoir un usage aussi libre que possible de la langue cible, de maintenir intact et
de faire ressentir, pour ainsi dire envers et contre l’aura historique qui pourrait émaner du texte,
le caractère dur et direct de l’original. Cela signifie également, partant de Marlowe, de faire en
sorte que la langue de la pièce puisse rencontrer périodiquement ce qu’a de familier la langue
du présent, de faire percoler la langue de l’original dans le contemporain et de l’y mettre pour
ainsi dire à terre, ou de l’aviver à son contact. Je trouve qu’il résulte de cette rencontre un effet
de moirure étrange, comme si la langue de la pièce, par son étrangeté et son artifice poétique,
basculait périodiquement dans la proximité brutale de ce qui est maintenant. Ce qui paraissait
lyrique et lointain atterrit dans la dure immédiateté de l‘existence.
L’usage que Christopher Marlowe fait du vers blanc est considéré comme révolutionnaire,
en avance sur son temps. Tes actualisations reflètent-elles l’intention de rendre hommage à
cette dimension ?
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EDWARD II. DIE LIEBE BIN ICH (suite)
J’ai surtout essayé de rendre en allemand le caractère éminemment parlé de l’original. Même
s’il n’était peut-être pas possible de reproduire en allemand la langue à la fois dépouillée
et extrêmement rythmique de Marlowe, je voulais tenter d’en saisir le principe et de le faire
résonner par les moyens de l’allemand moderne. Le texte original de Marlowe me paraît
infiniment plus parlable ou plus musical que les traductions allemandes dont j’ai connaissance. Cette prosodie faite pour être parlée et la liberté créatrice de Marlowe dans sa langue,
voilà ce que j’ai essayé de conserver et de restituer.
Ta réécriture d’Edouard II de Marlowe semble souvent riche en saillies. Était-ce important de
garnir le drame d’aspects drolatiques liés à la langue ?
Le parler des protagonistes est presqu’exclusivement un parler public et l’action relève de la
realpolitik. Les mots servent à se battre avec les armes de la rhétorique sans franchir le point
où l’on en vient aux mains. Le mot d’esprit fait partie d’une stratégie rhétorique, il franchit une
limite, va nettement trop loin, avant de battre en retraite – ce n’était jamais qu’une plaisanterie.
Le mal étant fait, l’arme disparaît à nouveau dans le silence ou dans le rire. Considérée sous un
autre angle, la plaisanterie ne transgresse pas seulement la limite des convenances et donc la
limite de l‘autre, elle fait elle-même apparaître une limite entre ceux qui peuvent en rire et ceux
aux dépens desquels elle est prononcée. La plaisanterie est un acte à la fois social et antisocial, elle estompe les limites, les subvertit tout en faisant surgir de nouvelles limites. Les plaisanteries entre pairs par exemple sont également des plaisanteries pour les pairs. Enfin, qu’il
s’agisse du mot d’esprit ou de la plaisanterie en général, il y a toujours également une dimension de jouissance, de plaisir. C’est le plaisir de la transgression, de l‘indignation, du dénigrement et de l’exagération, la jouissance du dégoût ou de la faute de goût, sans compter celle de
se faire peur, de susciter la menace d’une sanction. La plaisanterie, c’est le plaisir qu’on peut
éprouver en s’apprêtant à jeter le gant à l’adversaire. Au milieu de la parole publique manœuvrière, une parole-action placée sous le signe de la realpolitik, je voulais que cette dimension
transgressive, jouissive du parler ressorte encore un peu davantage que dans l’original.
L’amour c’est quand nous pouvons dire que le ciel nous appartient et que le
ciel n’a rien. ich bin die Liebe schenk mich, wem ich will und Herrn es braucht der Mensch ein jeder einen
Herrscher über sich zu dem er hochblickt, schaudert zittert fürchterlich und dieser Herr bin ich
für meine Kinder Untertanen allesamt und unterworfen frag ich Euch: wen gibt’s für mich? der
gibt und tut, was ich den Vielen, allen geb und tu soll ich’s mir selber sein? mein Herr? mein Gott?
erschaudern vor mir selbst wenn ich mich seh allmorgendlich im Spiegel schau ich mich und
seh nur bleiches, doch gekröntes Nichts wo ist dem Herrn von allen so ein Herr wie er für alle
ist? es gibt ihn nicht drum beug vor keinem mich allein nur vor der Liebe diesem Gott der keiner
ist vor dem will niederfallen ich und nicht vorm runden Esspapier der Pfaffen in den Pisswein
eingetaucht am Gaumen klebt ich spei es aus die Liebe kost ich, trink ich zwingt mich in die Knie
sie fährt in mich mit harter Hand ganz wie ein Gott zu ihren Füssen bin geworfen ich in Staub
und Dreck und, Herren, dies dies Sakrament für einen Menschen König heilig gibt zu fühlen
mir mein Priester Gaveston und anschwelln solln die Flüsse Roms vom Blut der Pfaffen abges6
EDWARD II. DIE LIEBE BIN ICH (suite)
tochen, aufgeschlitzt die Meere rot schreit ich hindurch und spalt die Bischofsschädel links und
rechts was sagt dann Gottes Maul der Papst durch den der Herr angeblich spricht? ich hör ihn
nicht ich kann nichts hörn sprich lauter, Maul, du Gott du Papst die Zunge rausgeschnitten Gott
spricht nicht
[traduction: je suis l’amour me donne à qui je veux et Seigneur l’homme chaque homme a besoin
d’un souverain au-dessus de lui vers lequel il lève le regard, devant qui il frémit et tremble terriblement et ce souverain, c’est moi pour mes enfants pour tous mes sujets et assujettis je vous
pose la question: qui y a-t-il pour moi ? qui donne et fait ce que je donne et fais à la multitude, à
tous dois-je l’être pour moi-même ? Mon Seigneur ? Mon Dieu ? Frémir devant moi-même lorsque
je me vois tous les matins dans le miroir je me regarde et je vois seulement un néant blafard,
quoique couronné où est le Seigneur de tous un Seigneur tel qu’il est pour tous ? il n’existe pas
c’est pourquoi je ne m’incline devant personne si ce n’est devant l’amour ce Dieu qui n’en est
pas un à ses pieds je veux tomber mais pas devant le pain d’autel des curaillons trempé dans la
pisse du calice qui colle au palais je le recrache je goûte, je bois l‘amour il me fait plier le genou il
m’empoigne d’une main de fer comme un dieu je suis projeté à ses pieds dans la poussière, dans
la fange et, seigneurs, cela, ce sacrement pour un homme, pour un roi c’est le sacré c’est ce que
me fait ressentir mon prêtre Gaveston que les fleuves de Rome gonflent du sang des curaillons
égorgés, étripés, rouges les mers, je les traverse, je fends les crânes d’évêques de part et d’autre,
que dit alors la gueule de Dieu, le pape, par la bouche duquel prétendument parle le Seigneur ?
je ne l’entends pas je n’entends rien parle plus fort, gueule, Dieu, pape, la langue tranchée Dieu
ne parle pas] .
Biographies
Ewald Palmetshofer est né en 1978 dans le Mühlviertel (Autriche). Il a fait des études en théologie, philosophie et psychologie à l‘université de Vienne. Ses pièces hamlet ist tot. keine schwerkraft [traduction
française hamlet est mort, gravité zéro] (2007, mise en scène: Felicitas Brucker), wohnen. unter glas (2008,
mise en scène : Sebastian Schug) et faust hat hunger und verschluckt sich an einer grete [traduction
française faust a faim. immangeable marguerite] (2009, mise en scène: Felicitas Brucker) sont créées au
Schauspielhaus de Vienne. En 2007-2008, Palmetshofer est auteur en résidence et en 2008-2009 dramaturge invité au Schauspielhaus de Vienne, où il est responsable en 2010 de la production de la série Die
X Gebote. En 2010, sa pièce tier. man wird doch bitte unterschicht (mise en scène : Simone Blattner) est
créée au Staatsschauspiel de Dresde. 2012 voit la création de räuber.schuldengenital au Burgtheater de
Vienne (mise en scène : Stephan Kimmig). En 2014 sa pièce die unverheiratete est créée au Burgtheater de
Vienne dans la mise en scène de Robert Borgmann, puis invitée au Theatertreffen. La pièce se voit décerner le Mülheimer Dramatikerpreis 2015. Ses œuvres théâtrales sont traduites dans plusieurs langues. Les
éditions S. Fischer publient en 2014, sous le titre faust hat hunger und verschluckt sich an einer grete, un
recueil de textes d‘Ewald Palmetshofer. Depuis 2012-2013, il enseigne auprès de l’Institut für Sprachkunst
de l’université des arts appliqués de Vienne. Depuis la saison 2015-2016, Palmetshofer est dramaturge au
théâtre de Bâle.
Nora Schlocker est née en 1983 à Rum (Autriche). Études de mise en scène à la Haute école de théâtre
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EDWARD II. DIE LIEBE BIN ICH (fin)
Ernst Busch de Berlin. Diverses créations au Maxim Gorki Theater de Berlin. En 2008, elle débute dans la
mise en scène avec Liliom de Ferenc Molnár au Deutsches Nationaltheater Weimar, où elle travaille en
tant que metteur en scène attitré entre 2008 et 2011. Nora Schlocker met en scène des pièces contemporaines de Tine Rahel Völcker, Klaas Tindemans, Maria Kilpi, Thomas Freyer et Thomas Arzt, tout comme
des œuvres classiques de Grillparzer, Horváth, Büchner, Sartre, Flaubert et Shakespeare. Entre 2011 et
2014, elle est metteur en scène attitré du Düsseldorfer Schauspielhaus. Elle travaille pour le Staatstheater Stuttgart, le Bayerisches Staatsschauspiel, le Centraltheater Leipzig, le Deutsches Theater Berlin et le
Schauspielhaus de Vienne. Depuis la saison 2015-2016, Nora Schlocker est metteur en scène attitré du
théâtre de Bâle.
Distribution
avec : Elias Eilinghoff, Florian Jahr, Emmanuel Kazis, Thomas Reisinger, Myriam Schröder, Thiemo
Strutzenberger, Florian von Manteuffel, Michael Wächter, Simon Zagermann, Noah Zanolari
scénographie : Marie Roth
costumes : Sanna Dembowski
dramaturgie : Constanze Kargl
musique et composition : Hannes Marek
préparation musicale du Prince Edward : Markus Teutschbein, Knabenkantorei Basel
lumières : Kathrin Kölsch, Oliver Mathias Kratochwill
assistants à la mise en scène : Barbara Luchner, Robin Ormond
assistant scénographie : Patrick Loibl
assistante costumes : Camilla Hägebarth
assistante dramaturgie : Stefanie Hackl
stagiaire dramaturgie : Laura Andres
coproduction : Theater Basel - Wiener Festwoche - Schauspielhaus Wien
EDWARD II. DIE LIEBE BIN ICH
de Ewald Palmetshofer
d’après Christopher Marlowe
mis en scène Nora Schlocker
dimanche 29 mai à 14h
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INFORMATIONS PRATIQUES
Théâtres Partenaires
Théâtre de Carouge–Atelier de Genève
Rue Ancienne 39 — 1227 Carouge
+41 22 343 43 43
[email protected]
www.tcag.ch
Comédie de Genève
Boulevard des Philosophes 6 — 1205 Genève
+41 22 320 50 01
[email protected]
www.comedie.ch
Théâtre Forum Meyrin
Place des Cinq-Continents 1 — 1217 Meyrin
+ 41 22 989 34 34
www.forum-meyrin.ch/billetterie
www.forum-meyrin.ch
POCHE /GVE
Rue du Cheval- Blanc 7 — 1204 Genève
+41 22 310 37 59
[email protected]
www.poche---gve.ch
Heures d’ouverture
Les théâtres sont ouverts au minimum une heure avant
et une heure après le spectacle.
Billetterie
Les billets sont à réserver directement dans le théâtre où se déroule le spectacle.
Prix des billets
CHF 30.- plein tarif
CHF 20.- tarif réduit (AVS, AI, chômeurs, étudiants, apprentis, abonnés des théâtres partenaires)
CHF 10.- professionnels, 20ans/20.-, chéquier culture, association des personnes âgées
CHF 160.- le Pass
CHF 105.- le Pass réduit
CHF 50.- le Pass Pro
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