Quelquefois, ce gros professeur ressemblait à un enfant. Et comme
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Quelquefois, ce gros professeur ressemblait à un enfant. Et comme
Quelquefois, ce gros professeur ressemblait à un enfant. Et comme les enfants, il parlait beaucoup. Quand l’avion décolla, il tourna la tête pour regarder par le hublot. Treize heures de vol sans escale. Pendant que le professeur continuait de parler et d’expliquer, Jean Bonpied s’endormit : il rêvait encore de la plage et des vagues, sans oublier les filles ! Il regarda sa montre quand il se réveilla : il restait encore deux heures de voyage. La première chose qu’il vit, c’était le visage jovial du professeur. Le gros bonhomme prenait son petit déjeuner. « Bien dormi ? – Oui, je vous remercie. – Vous devriez changer l’heure de votre montre. Avec le décalage horaire, il sera déjà midi quand nous arriverons. – Merci. » Jean Bonpied sortit alors un magazine sur La Réunion. Il l’avait acheté à l’aéroport, juste avant de partir. On y présentait le 974. 974, c’était le numéro du département de La Réunion. A La Réunion, il y avait des gens de toutes les origines : d’Afrique, d’Asie, d’Europe. Et les habitants les plus importants de l’île, c’était eux, les volcans, le piton de la Fournaise et le piton des Neiges. Il y avait des fruits comme des ananas. Il y avait aussi beaucoup d’animaux comme les tangues, qui ressemblent à des hérissons. Et surtout, il y avait la mer. Le policier était dans ses pensées. Il se leva pour laisser sortir le professeur : il voulait aller aux toilettes. Peu après, Jean Bonpied se leva à son tour. Il voulait lui aussi aller aux toilettes. C’est alors qu’un cri retentit : « Ah ! Mon dieu ! » C’était une voix de femme. Elle venait de la cabine de stockage. S. 51-53 mit der freundlichen Genehmigung des Compact Verlags GmbH http://www.compactverlag.de 1