journal du 8 mars 2013
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journal du 8 mars 2013
Le journal des Retraités Sportifs Auscitains L’édito du Président Chers animateurs et élus, l’optimisme est de volonté, nous sommes à la moitié de l’exercice 2012 – 2013. Permettez-moi de vous souhaiter de continuer de réussir dans vos animations et dans la gestion du CRSA. Je sais que vous faites preuve de compétences, de détermination, d’enthousiasme, d’initiatives, de confiance et foi en vous … ! C’est pour cela que les Adhérents croient en leurs Animateurs, en leurs élus et participent avec bonheur et plaisir à nos activités physiques sportives et culturelles. Ils en ressentent les bienfaits. C’est pour cela que nombreux ils viennent nous rejoindre dans notre Club et nos missions d’animations et de gestion. Nous ont rejoints en deux mois : 7 adhérents en animation + 2 pour administrer. Nous ne devons pas redouter le lendemain. Chacun doit oser construire, développer, innover et créer loin du pessimisme ambiant. Ne nous abstenons pas d’entreprendre, de continuer à recruter de nouveaux « Piliers ». Continuons de donner envie de nous ressembler dans notre action et vision du CRSA. Soyons fiers de réussir et arrêtons d’avoir honte si par hasard il nous arriverait de ne pas atteindre notre objectif en totalité. Seule l’inactivité peut être critiquable. Ne cédons pas un pouce à ceux qui doutent de la réussite. Ensemble, continuons de partir à l’assaut de nouvelles actions et conquêtes pour le CRSA. Je crois en vous tous, vous êtes la force et l'avenir du Club ! Jacques Claude VITALI. LA FETE DE L'EPIPHANIE AU CRSA La célébration de l'Epiphanie rime avec galette des rois et convivialité et au CRSA la coutume existe depuis sa création. Ce fut l'occasion de prolonger les agapes des fêtes quelques jours encore Numéro spécial du 8 mars 2013. Arts et activités sportives. Tourteaux et frangipane. Convivialité et amitié. LE COIN DES ARTISTES - PEINTRES AMATEURS Amapole PEREZ : à quand remontent vos débuts dans la peinture ? J'ai du commencer vers 1990 à peu près. Voulez-vous évoquer votre style ? Je ne me classe dans aucun style, sinon figuratif, mais je voudrais évoquer, plutôt que de décrire, et c'est là la difficulté, faire entrer la Poésie par le non dit...peut-être. Tant que je prends plaisir à essayer, je persiste et signe ! Quelle est votre technique picturale ? Je ne peins qu'à l'aquarelle. J'ai commencé par travailler sur papier sec, mais depuis que j'ai découvert le travail sur papier mouillé, j’essaie de progresser dans cette voie plus aléatoire mais tellement plus propice à la singularité et à l'émotion, pour l'acteur comme pour le spectateur. Le geste dans vos travaux est important : est-ce vrai ? Le geste est très important, c'est vrai. L'énergie qui l'anime transparaît ensuite dans l'oeuvre et donne son caractère, je crois. Pourquoi cette fascination pour la couleur ? C'est vrai que j'aime les couleurs, surtout quand elles s'interpénètrent en des fondus harmonieux ou improbables ; mais je peux aussi aimer une aquarelle monochrome car en fait l'important ce sont aussi les valeurs qui animent l'aquarelle et lui donnent sa profondeur. Lorsque vous commencez une toile, avez-vous une idée de l'aboutissement souhaité ? A vrai dire, devant la feuille blanche, je n'ai qu'une idée très vague du chemin et de là où il me mène, car la méthode "mouillé sur mouillé" réserve pas mal de surprises dont on peut jouer...Mais je sais quand même, par exemple, d'où viendra la lumière et où je veux attirer le regard et puis le tableau se fait...ou pas ! SOMMAIRE : MAIS COMMENT TIRER LES ROIS AVEC STYLE ? Il en faut peu pour donner un coup de neuf à la traditionnelle galette des rois. Annie et Robert (Commission communication) ont repéré pour vous deux ou trois petites choses qui ont attiré leur regard et ils vous convient à entrer dans la tribu des artistes amateurs qui ont accepté de parler de leur art avec beaucoup de sensibilité et de poésie. L’édito du président. Interviews de : Amapole PEREZ Renée MALO. Simone BARBAN. Nicole DE PRADA. José CAZEAUX. Josette BERGUA. Hervé ABADIE. Quelques blagounettes de nos Petits et Grands Échos du tennis de table à DURAN; Le 8 mars 2013, la journée internationale de la femme. Agenda du CRSA. La garbure Qu'aimez-vous que les gens ressentent en regardant vos œuvres ? J'aimerais, je dis bien "j'aimerais" qu'on n’ait pas envie de les quitter des yeux (ma foi!), que l'on prenne plaisir à s'y balader, que l'on y trouve peut-être quelque chose de soi, un peu comme la madeleine de Proust. Moi, c'est ce que je recherche chez les autres, comme un écho, une émotion qui me transporte vers un ailleurs inconnu et pourtant familier. Quels sont les artistes qui vous inspirent ? C'est ce que j'ai ressenti au départ devant les aquarelles d'Isidore Dufis, de l'Isle Jourdain, c'est lui qui m'a donné l'envie, puis il y a eu Micheline, Marie-Christine... En ce moment, c'est Cao Bel An surtout, parmi quelques autres. Dans la maison, quelle est votre pièce préférée ? Je vis dans un deux pièces, ce qui limite pas mal le choix. Quelques aquarelles aux murs m'y tiennent bonne compagnie. Depuis quand exposez-vous au CRSA ? Je pense que cela fait 3 ans que j'expose au CRSA. Simone BARBAN : Mes débuts d'aquarelle : 15 ans dans un club. Je peins toujours d'après nature paysage, nature morte ou fleurs De ce fait, j'aime bien la couleur. Par contre, dans l'aquarelle il y a toujours des surprises car je ne suis pas une artiste. Le ressenti des autres ne me dérange pas. J'expose depuis 10 ans environ. J’expose depuis dix ans environ. Nicole de PRADA : Renée MALO : J'ai commencé en 1994. Mon style est spontané, ni fait ni à faire. Ma technique est humide, sur humide, je peins dans la nature le plus possible. Oui, vivacité du geste. J'ai une fascination pour la couleur, elle m'apporte la gaieté. J'imagine... mais l'objectif n'est pas toujours atteint. En regardant mes œuvres j'aime que les gens ressentent une émotion. L'artiste qui m'inspire en ce moment c'est Victoria PRISCHEDKO. Le jardin, un coin d'atelier. Tout d'abord, je vous remercie d'avoir porté attention aux deux tableaux exposés lors de la galette, j'en suis flattée et très heureuse. Il y a cinq ans, lorsque j'ai pris ma retraite, j'ai eu très envie d'essayer de peindre, surtout de reproduire des choses très simples. Je me suis donc inscrite à un atelier de peinture pour être guidée. Je me suis étonnée de voir que je donnais un peu de résonnance aux tableaux que je peignais et j'ai donc continué. Parler de mon style n'est pas très facile, car je n'ai ai pas...ou peutêtre une tendance vers des styles que je reproduis...c'est de toutes les façons du figuratif, des paysages, fleurs, fruits, natures mortes. Ma technique picturale : j'utilise l'acrylique, essentiellement par touches successives, style "impressionnistes" en toute modestie. Oui, le geste dans la réalisation d'un tableau est important, puisque, sans lui, il n'y a pas de tableau ; mais la beauté du geste est surtout importante pour les vrais artistes créatifs. Je n'ai pas vraiment une fascination pour la couleur ; j'aime la couleur mais sans excès. Lorsque je commence une toile, j'espère toujours qu'elle sera réussie, et comme je reproduis un modèle choisi, je fais en sorte qu'il soit le plus près du réel. En regardant mes toiles, j'aimerais que les gens ressentent une émotion agréable et, peut-être, proche de ce que je ressens moi-même. Les artistes qui m'inspirent sont en général les impressionnistes tels que Monet, Renoir, Pissarro, Sisley et bien d'autres. Dans la maison, ma pièce préférée est le salon. C'est la première fois que j'expose au CRSA. José CAZEAUX : Josette BERGUA : J'ai été encouragé par une amie à présenter mes toiles à l'occasion de la galette des rois du CRSA. C'est la première fois que j'exposais en public. Dès mon adolescence, j'ai été sensible aux arts, à travers les livres d'abord, puis en contact véritable avec les oeuvres dans les musées ou les expositions. Je prends d'ailleurs autant de plaisir à visiter les musées qu'à découvrir les expositions d'amateurs. Tout jeune, je me suis essayé à des reproductions sur du papier toilé. Ce n'est que depuis une dizaine d'années que je peins sur toile. J'ai d'abord travaillé l'acrylique, m'inspirant de tableaux du peintre Toffoli. J'ai eu ensuite ma période "visages du monde", peignant à l'huile. Mon but est de saisir au mieux une expression, notamment à travers les yeux d'un personnage typique. Dans ce cas, je me sers d'une photo comme modèle. Les moments passés à peindre sont de vrais moments de détente et de plaisir. J'ai commencé à peindre lorsque j'étais encore en activité et c'était pour moi un moyen d'évacuer le stress et de s'évader. Paradoxalement, je produis moins aujourd'hui où je pourrais avoir plus de temps. J'ai un peu délaissé l'huile, m'inscrivant à un atelier d'aquarelle. L'avantage d'un groupe, c'est de pouvoir échanger, s'encourager. L'aquarelle demande moins de place aussi pour la pratiquer. Le choix de mon sujet est souvent fonction d'une personne à qui je vais offrir ma peinture ; mais je ne travaille pas sur commande et ménage la surprise au destinataire de mon tableau. Je n'ai pas suffisamment de place pour pouvoir aménager un atelier, alors je m'installe dans un endroit calme, souvent une chambre pour pouvoir me concentrer sur mon activité. Il y a également un autre lieu où j'aime m'exprimer : C'est la cuisine. Cuisiner c'est un peu comme peindre et à la fin on partage avec ceux qu'on aime. José CAZEAUX est un nouvel Adhérents du CRSA. Il pratique les randonnées en montagne avec André FONTANO, les Animateurs et les Adhérents qui partagent sa passion. Titulaire du premier secours (PSC 1) le 18 février 2013 et de la Formation commune de base (FCB) les 19 et 20 février 2013 à SAMATAN (32) NDLR. votre collection de capsules de champagne semble impressionnante, combien de pièces avez-vous ? J'en possède 2036 toutes différentes et environ 6000 en double. Comment vous est venue l'idée de les assembler dans un tableau original et agréable à regarder et combien de capsules en comporte-t-il ? J'ai eu envie de les voir de façon agréable et les mettre dans des cadres en contenant 180 m'a semblé la solution, pour le plaisir de les admirer ; j'ai aussi des classeurs conçus pour les ranger. Vous intéressez-vous à l'art de collectionner les capsules de champagne ? Depuis quand ? Je collectionne depuis 1996 pour le plaisir, la diversification et la beauté de certaines capsules. Vous collectionnez toutes les capsules récoltées pourvu qu'elles soient nouvelles ou préférez-vous vous focaliser sur un thème (animaux, personnages, écussons, flûtes de champagne...) ou cherchez-vous à avoir la totalité des capsules d'un ou plusieurs producteurs ? Je les classe par maisons de champagne, par thème : fleurs, bateaux, avions, portraits, commémorations... j'ai aussi une collection de timbres que je n'ai pas triée, ce sera pour plus tard. Je suis preneuse de tous les types de capsules de champagne même les génériques. Comment procédez-vous pour enrichir votre collection ? Faites-vous partie d'un club et participez-vous à des bourses d'échanges ? Ma consommation de champagne est modérée ; en premier je les récupère lors des fêtes familiales et ensuite énormément par les amis ; je fais des échanges avec des relations qui font comme moi ou sur les brocantes, vide greniers. Il existe des rassemblements de grande envergure tel le premier dimanche de janvier dans la banlieue de Saint-Etienne. Depuis quand exposez-vous au CRSA ? Je suis licenciée au CRSA depuis le 1er janvier 2013 ; c'est mon mari que j'accompagnais déjà aux fêtes de cette association qui a amené un tableau et le plateau que j'ai fait lors de la galette des rois du 11 janvier. LE COIN DU PLACOMUSOPHILE La placomusophilie est l'art de collectionner les capsules de champagne. Une passion qui fédère de plus en plus d'adeptes qui se disputent les plaques les plus rares et les plus anciennes. Une capsule de champagne, également appelée plaque de muselet, est la rondelle métallique qui se trouve au sommet d'une bouteille de champagne. Sa fonction et de maintenir le bouchon en place, via le muselet. Depuis que cet objet est personnalisé par les producteurs il fait l'objet d'une collection. Le nombre exact de capsules collectionnées par des amateurs de plus en plus nombreux, est estimé à 40 000. Un tableau original posé sur une table, comportant non pas de la peinture à base de pigments, mais des capsules de champagne bien alignées, a suscité notre curiosité. Voici ce que nous a confié son auteur : *** Un grand merci à tous les merveilleux artistes qui en exposant leurs œuvres ont fait découvrir aux adhérents en même temps leurs talents et l'art sous toutes ses formes. ECHOS DU TENNIS DE TABLE Rendez-vous hebdomadaires à DURAN Le mois de septembre a vu la reprise de l'activité du tennis de table. Les adeptes du ping-pong investissent le foyer municipal de DURAN tous les mardi matin, de 9 h 30 à 12 H 00. Dix à quinze pongistes en moyenne (hommes et femmes, anciens et jeunes retraités) tournent autour des quatre tables mises à disposition par le CRSA. Chacun sort sa raquette et sa petite balle (jaune de préférence) de son sac pour affronter un autre joueur. Les échanges ont lieu dans une ambiance chaleureuse, avec bon esprit. Les propos du Président dans son édito de la lettre de novembre 2012 prennent toute leur valeur..."nos adhérents qui viennent vers nous ont de grands cœurs et sont demandeurs de sport plaisir, d'amitié et de convivialité...". Les points sont comptés, mais cet aspect sportif ne prend pas le dessus sur l'aspect social. Le retraité vient avant tout se faire plaisir dans des moments de franche rigolade. Pour un nouveau venu "bien au delà des résultats, c'est cette ambiance décontractée et fair-play qui m'a incité à venir et à rester au club". Le tennis de table est un sport très apprécié. Tout le monde peut le pratiquer à tous âges. Pour les retraités, le pingpong c'est se muscler tout en s'amusant. Il faut rappeler que c'est un sport physique : on doit être capable de jouer proche ou loin de la table avec des déplacements latéraux rapides pour jouer des coups avec quelquefois des temps de réaction très courts. Coups droits, revers, smashes, tous les muscles sont mis à contribution. C'est un sport qui requiert de la vigilance et une certaine capacité de concentration. Le ping-pong est excellent pour renforcer les capacités cardio-respiratoires. Il maintient et développe les réflexes, l'anticipation, la coordination et la rapidité de décision. Pour un ancien : "il donne un bon moral car en jouant on se fait plaisir et on oublie ses problèmes et ...ses douleurs". Pour clôturer l'année, un tournoi interne au club permet de désigner vers le mois de juin, celui ou celle qui conservera la coupe CRSA pour l'année suivante, celle-ci étant remise en jeu l'année d'après. Un repas collectif est ensuite organisé. Celui de l'année 2011, préparé par notre G.O Philippe et sa charmante épouse, a laissé de bons souvenirs appétissants tant les plats typiques de l'Ile de la Réunion ont été appréciés. Vous voyez : le plaisir continue toujours à table !!! Pour ceux et celles qui seraient intéressé(e)s, venez rejoindre notre équipe ; vous serez les bienvenu(e)s ! (Philippe LEBON, coordinateur des pongistes). Les pongistes du CRSA. SUR LES CHEMINS DE SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE Saint-Jacques de Compostelle est une ville espagnole située dans la province de la Corogne en Galice. Elle comptait 95 207 habitants en 2011. Les chemins de SaintJacques, qui correspondent à plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ont été déclarés en 1987 "Premier itinéraire culturel" par le Conseil de l'Europe. Le pèlerinage de SaintJacques est devenu une randonnée célèbre où les marcheurs croisent les amateurs d'art roman. Désormais, malgré la diminution du sentiment religieux dans les pays occidentaux, croyants et athées s'y retrouvent ; le périple qui mène à SaintJacques reste mémorable par la beauté des paysages traversés et les contacts humains que l'on y lie. Qui sont ces marcheurs qui quittent tout durant quelques semaines pour arpenter les chemins qui mènent à Santiago. Nous avons voulu en savoir plus en interrogeant notre ami du CRSA, Hervé ABADIE, qui parcourt depuis une dizaine d'années les divers itinéraires du chemin de SaintJacques : Comment cette vocation est-elle apparue ? Pourquoi avezvous décidé un jour de partir sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle ? Le terme "vocation" me paraît excessif. A un stade de ma vie, j'ai ressenti le besoin impérieux de partir, on peut parler d'un appel, pour connaître mes possibilités ou mes limites ; j'ai donc lu des guides et des récits de pèlerins, mais aussi j'ai parlé avec des marcheurs qui connaissaient cette aventure. Mon projet remonte à 2002 ; je suis parti pour la première fois en 2003 de mon domicile à Auch, pour aller à Saint-Jacques de Compostelle, en passant par le Somport, en empruntant le "Camino Frances". Dans mon esprit, il s'agissait d'une tentative car je n'étais absolument pas convaincu d'atteindre mon but. C'était plus fort que moi, je devais me lancer, oser partir. Considérez-vous le cheminement comme une étape dans la vie, un moment consacré à vous-même pour vous ressourcer par une pause intelligente et constructive ? Intelligente, je ne sais pas, mais constructive, sûrement. A l'époque, j'avais 55 ans et j'ai effectivement ressenti la nécessité de faire une pause pour me permettre de réfléchir ; en tant que randonneur, je savais que la marche favorise la réflexion sur la vie en général, sur soi-même en particulier et même sur les autres. Je me suis rendu compte que c'était là une étape importante dans la vie, tout à fait différente de la randonnée que je pratiquais déjà très régulièrement. On ne fait pas le chemin, c'est le chemin qui nous fait. Quel restera pour vous le moment le plus fort ? Evidemment, la première fois que je suis arrivé à Saint-Jacques, je n'arrivais pas à croire que j'étais arrivé là à pied ; j'ai alors eu à cet instant la révélation de ce que je pouvais faire. Durant le trajet, lorsque je voyais des monuments anciens (Ponts, chapelles, églises) je prenais conscience que des millions de pèlerins étaient passés par là, pendant des siècles et cela me redonnait de l'énergie. Je suis également passé dans des sites qui manifestement dégagent une énergie particulière. Dans notre époque dominée par le matérialisme et l'individualisme, quel sens donner au pèlerinage ? On se rend compte que c'est un moment privilégié, que l'homme est fait pour marcher ; le chemin passe par les pieds, monte au cœur, à la tête et peut aller bien plus haut. J'ai l'impression d'être un ermite qui marche. Le fait de vivre pendant un mois, et plus, avec uniquement le nécessaire sur le dos, sans superflu, sans inutile, permet de se libérer de notre vie matérielle. Ce n'est pas nous qui donnons un sens au pèlerinage ; c'est le pèlerinage qui donne un sens à notre vie. Est-ce que cela correspond à un effet de mode ? Pour moi, pas du tout ! Pour certains, faire le Chemin de Saint Jacques est "Tendance". Des tours opérators l'organisent. Ce n'est pas ma vision de la chose qui est un enrichissement par une aventure solitaire ; une marche en groupe, c'est une randonnée ; le chemin se fait seul. Pour ma part, j'ai toujours emprunté, excepté la première fois, les itinéraires les moins fréquentés. Vous personnellement que recherchez-vous dans ce pèlerinage ? Est-ce seulement une performance sportive ? En fait, je ne recherche rien mais il suffit d'ouvrir ses yeux et son cœur pour y trouver l'essentiel Si l'on veut se dépasser sportivement dans la marche, mieux vaut traverser la Corse par le GR 20 ou les Pyrénées par le GR 10. Est-il indispensable d'être croyant pour effectuer ce pèlerinage ? Non, le chemin n'est réservé à personne et donc ouvert à tout le monde, croyant ou pas. Toutefois, je peux dire que j'ai rencontré des gens qui sont partis "Marcheurs" et sont arrivés "Pèlerins". Car sur ce chemin on peut trouver des réponses à nos questionnements. on se rend compte que l'être humain est fait pour marcher, on réintègre son corps, on se retrouve dans la condition originelle de l'homme : on marche, on mange, on dort ; tout devient relatif, le reste constitue le surplus. C'est une école d'humilité ; parfois, sur les chemins peu connus, on m'a pris pour un SDF ! Combien de pèlerinages avez-vous effectué et combien de kilomètres cela représente-t-il ? Je suis arrivé 5 fois à Saint-Jacques. En tout j'ai dû faire 7 ou 8000 km sur des itinéraires différents, principalement en Espagne, étant précisé que le trajet Auch/Saint-Jacques représente environ 1100 km. Noue-t-on des amitiés au cours du pèlerinage ? Bien évidemment. Toutefois, celles-ci sont le plus souvent et très fortes et très éphémères. Il s'agit plutôt de rencontres. Le chemin nous met hors de l'emprise sociale ; la carapace vole en éclats ; il nous permet d'être plus directs ; on vit une courte communauté de destin et l'entraide et la générosité y trouvent leurs vraies valeurs. Voyagez-vous seul ou en groupe ? C'est une démarche personnelle, je voyage donc seul. Je tiens absolument à marcher seul. D'ailleurs, j'aime la solitude. Mais, paradoxalement, je dois aussi dire que je ne suis jamais entièrement seul car tout le trajet est jalonné de rencontres. C'est un défi personnel vivre une aventure à son rythme ? C'est un défi de partir, l'arrivée à Saint-Jacques est un accomplissement. Avez-vous un carnet de route du pèlerin facilitant l'accès à l'hébergement ? Oui le "Créanciale" qui est tamponné à chaque étape. C'est le témoignage de notre passage et il facilite effectivement l'hébergement. A l'arrivée on obtient la "Compostella" attestant le parcours intégral du chemin. Comment se passe le retour ? Chaque année, le retour aux réalités quotidiennes n'est pas simple. Mais marcher sur le chemin est tellement jubilatoire que chaque année je repars. Beaucoup se posent des questions, ont envie de partir, hésitent ; s'ils savaient ce que le "Chemin" peut leur apporter, ils y partiraient tout de suite ! Bon chemin ! QUELQUES PETITES HISTOIRES POUR RIRE ENSEMBLE ! Les longues marches mettent-elles l'esprit dans un état qui nous permet de ressentir des choses que l'on ne ressent pas dans un état normal ? Pour ma part, incontestablement. La marche de longue durée permet la réflexion et même la méditation. Dans la journée, on connait des moments privilégiés avec soi-même ; on a l'impression d'être en dehors du monde matériel ; on s'évade de notre propre condition. Je le répète, Une Mamie : Moi, mon petit fils, ça fait trois mois qu’il marche. Et bien ! Il doit être loin maintenant ! Deux poules Rhodes-Island discutent ensemble : Comment vas-tu ma cocotte ? Pas très bien. Je crois que je couve quelque chose ! Ecoute dit Mamie à sa petite fille Justine : Si tu es sage, tu iras au ciel. Et si tu n’es pas sage, tu iras en enfer. Justine : Et qu’est-ce je dois faire pour aller au cirque ? Un Agent de police : Arrête une charmante dame qui conduit sa voiture en ville : Madame, vous avez dépassé le soixante ! Vous croyez, monsieur l’agent ? Oui, madame. Alors, c’est mon chapeau qui me vieillit ! Le 8 mars 2013, la journée internationale de la femme. Au CRSA, 78 % des Adhérents sont des Adhérentes… Ce jour de la femme est un jour très important que je souhaiterais mettre en relief, avec une recommandation importante : Respectons et honorons la femme 365 jours sur 365 jours. Je souhaite rendre un hommage solennel à toutes les femmes et en premier lieu : Ma femme, ma sœur, mes Amies et Collaboratrices. Sans vous mesdames, je ne serais pas là, avec vous, à vous parler et à vous rendre cet hommage chaleureux. Vous avez un rôle important dans ma vie, dans nos vies, nos sociétés et je dirais même que vous êtes les piliers, voire les miroirs de la civilité, de l’éducation, de l’amour et de la fraternité dans le monde. Vous donnez la vie, vous faites aimer la vie, vous donnez ou faite renaître l’espoir dans le cœur des hommes. Vous êtes à l’origine des réussites des hommes et de leur épanouissement. En ce jour, j’appelle tous les hommes à respecter la femme et à veiller à son épanouissement, ce qui est un juste retour des choses. Simplement une reconnaissance. Merci à vous Chères Femmes. Jacques Claude VITALI. L’AGENDA DU CRSA 16 mars 2013 : Soirée dansante du CRSA pour tous en hommage aux bénévoles. 21 et 22 mars 2013 : Séjour Nordique à SUPERBAGNERES. Samedi 23 mars 2013 : Rencontre et échanges des Animateurs à PREIGNAN (Denise THOMANN) Mercredi 10 avril 2013 : Journée départementale du CODERS 32. Mardi 16 avril 2013 : Portes ouvertes du CRSA au MOUZON. Jeudi 25 avril : Journée de randonnée pique-nique « Odile F » Du 6 au 13 mai 2013 : Voyage en CROATIE. Mardi 22 mai 2013 : Olympiades des Maisons de retraite à MIREPOIX. Vendredi 25 mai 2013 : Tournoi de pétanque interactivités du CRSA. Du 27 au 31 mai 2013 : Séjour sportif « Cyclotouriste » à NEDDE. Jeudi 30 mai 2013 : Journée de randonnée pique-nique « Odile F » Du 2 au 7 juin 2013 : Séjour sportif « Les sentiers » du littoral. » Jeudi 6 juin 2013 : Tir à l’arc, journée interclubs (LANNUX 32) 13 et 14 juin 2013 : Sortie au refuge de BASTAN – Niveau 2. Vendredi 21 juin 2013 : COMITE DIRECTEUR élus/animateurs. Repas de cohésion des bénévoles. Jeudi 27 juin 2013 : Journée de clôture des activités (Odile F.) 4 et 5 juillet 2013 : Sortie au refuge de MIGOUELOU – Niveau 1. LES ALSACIENS ONT LA CHOUCROUTE ROYALE POURQUOI PAS UNE GARBURE ROYALE DANS LE GERS Ingrédients pour 8 convives affamés : 1 beau chou-vert. 5 carottes moyennes. 2 navets. 3 oignons. Et 4 clous de girofle ½ pied de céleri. 2 poireaux. 400 gr de haricots (Tarbais de préférence) 8 pommes de terre moyennes. 6 gousses d’ail. 1 boîte de manchons de canards confits. 8 cuisses de canard confites. 800 gr de saucisse de Toulouse. Persil – sel – poivre – laurier – thym. La veille : blanchir le chou-vert 10 minutes. Faire dorer 2 oignons dans la graisse de canard (Provient de la boîte des manchons) Faire aussi dorer à part les navets et les carottes coupés en morceaux dans la graisse de canard. Faire un bouquet garni bien ficelé : le vert des poireaux, le céleri branche, thym, laurier, queues de persil. Dans une marmite mélanger : Chou-vert – oignons dorés – Carottes et navets dorés – bouquet garni – Tous les manchons entiers. 1 oignon avec les clous de girofle – Le blanc des poireaux coupés en rondelles - Mouiller à hauteur. Faire cuire la saucisse aux ¾ et la réserver au frais. Ne pas saler encore. Faire mijoter 1 H 30 – laisser refroidir et mettre au réfrigérateur ou à la gelée nocturne. Le lendemain, jour de la dégustation : Avec une écumoire, enlever la totalité de la couche de graisse figée en surface par le froid. Retirer et jeter l’oignon et ses clous, le bouquet garni. Sortir les manchons, retirer les peaux, les os, etc. Remettre le canard en petites lanières dans la soupe. Faire blanchir 10 minutes - eau froide sans sel les tarbais. Eplucher et tailler les Pommes de terre en gros morceaux. La marmite froide, avec haricots et pommes de terre SANS SEL, Réchauffer et faire mijoter environ 01 H 00 et tenir au chaud jusqu’au service. (Goûter les tarbais) Enfin : saler et poivrer. Dans un plat à four faites dorer au grill, les cuisses de confit et les 8 morceaux de saucisse. Servir en même temps, mais à part. Avec modération : 1 Chiroulet ou un Pellehaut. Bon appétit ! COMITE DE REDACTION : Annie DUFAU : [email protected] Robert WEBER : [email protected] Voulez-vous les rejoindre et participer à la prochaine rédaction : Sans engagement, pour un numéro ou plusieurs si vous le désirez !