Untitled - Backline

Transcription

Untitled - Backline
AU-DELÀ DE TOUTE STRATÉGIE, LE 6 JANVIER 2004
SEBASTIEN TELLIER VOUS PROPOSE “POLITICS”
Quand paraît “L’Incroyable Vérité” en mars 2001, Sébastien Tellier est-il vraiment préoccupé par le monde qui
l’entoure? Grave question, pour laquelle il n’existe pas de réponse simple… Certes, la critique est élogieuse, les
superlatifs pleuvent et ceux qui assistent à ses concerts sont subjugués autant qu’interloqués. “C’est bien la
première fois que je vois les gens rappeler une première partie” (un spectateur au mois d’octobre 2001). Bien
sûr, passer en première partie de Air, 80 dates sur 3 continents entre juin et novembre 2001, lui a montré la
grande diversité du monde, les audiences multiformes. Et sur scène, le duo qu’il formait avec Pamelia Kurstin
et son Theremin parfois guerrier, parfois mélancolique, ne laissait personne de marbre. Ces gens, il fallait aller
les chercher, haranguer la foule pour la convaincre du bien fondé de cette musique-émotion si peu
conventionnelle.
Ainsi, Sébastien Tellier découvrait la très tangible aura des tribunes populaires. Il ne s’agit pas simplement de
créer, le monde doit vous entendre! Lorsque Quentin Dupieux (alias Mr. Oizo), réalisateur du clip “Oh malheur
chez O’Malley” extrait de “L’Incroyable Vérité” ou l’on voit Tellier tenter de skater dans une forêt hantée par un
jogger oppressant, fait appel à lui pour jouer le rôle de 144 dans le Nonfilm (sortie en salle prochainement),
Sébastien Tellier se révèle, photogénique et leader charismatique dans un monde où l’on peut filmer sans
caméra. “Abstrait, cela reste abstrait!”, lui crie une voix intérieure. Pour écrire la musique du film, il plonge donc
dans les racines de la contestation musicale à proprement parler : Tony Allen, jadis accompagnateur du grand
Fela Kuti, sera l’homme de la situation pour les rythmes de Bye Bye.
Et puis tout s’éclaire, Tellier commence à composer des musiques dans le studio de Philippe Zdar, 84 rue des
Martyrs. Le lieu est un peu froid et humide diront certains, mais nous sommes encore en été, alors… Alors
Sébastien entame la lente gestation d’un disque dont les contours se précisent rapidement : “Donnons la parole
aux minorités, montrons la voie à ceux qui ont oublié les problèmes fondateurs de notre planète, les allemands
de l’est doivent savoir, les wetbacks pareil, et ceux qui oeuvrent laborieusement aussi!” “Fini les contraintes
stylistiques, la défiance vis-à-vis des rythmes, Tony Allen sera là pour m’appuyer et bien d’autres encore”. Et
c’est ce qui se passe, une véritable bataille est engagée pour défendre les Indiens d’Amérique (Ketchup Versus
Genocide), les Mexicains (League Chicanos), une Afrique idyllique comme une Afrique meurtrie par les guerre
civiles (WonderAfrica et La Tuerie), une sportive est-allemande devenue nostalgique du mur de Berlin car
depuis la chute elle ne peut plus jouer au tennis toute seule (Mauer)… Bref, il faut enfin donner la parole aux
opprimés, il faut redevenir POLITIQUE.
Cette parole est magnifiée par une musique ouverte et mélodique, une musique de plaisir sans la moindre
entrave. Le combat a duré au studio des Martyrs jusqu’au dernier jour. Et puis, le 31 Mai 2003, la grêle a fait
son oeuvre dans le XVIIIème arrondissement et a détruit tout le matériel de l’artiste. Seules les bandes ont pu
être sauvées, et tout cela a eu lieu quelques jours après la fin de l’enregistrement. Ensuite Philippe Zdar a mixé
le disque qui sort chez Record Makers. Il s’agit de “POLITICS”.
Et maintenant se pose la question : êtes-vous prêts à prendre un cours de politique, mais en une seule leçon ?
www.sebastientellier.com
Contact promo Virgin 01 44 54 64 74