le salon automobile d`alger compromis
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LES DÉPUTÉS CRITIQUENT LE PROJET DE LOI SUR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE «Les chercheurs sont livrés à eux-mêmes» Le Quotidien Lire en page 2 l’article de Nadia Benakli Mardi 15 Septembre 2015 n°4538 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI LE FMI, LA BANQUE MONDIALE ET L’UE DÉBARQUENT Que cherchent-ils à Alger ? Lire en page 3 l’article de Saïd Boucetta Phs : R. Boudina Le FMI, la Banque mondiale et l’Union européenne n’étaient pas restés spectateurs du drame algérien des années 1990. Ils y ont pris part en accentuant l’appauvrissement de la société algérienne et la mise à sac de son économie. SALE TEMPS POUR LES CONCESSIONNAIRES LE SALON AUTOMOBILE D’ALGER COMPROMIS Lire en page 24 l’article de Salim Benalia BÉJAÏA TÉBÉSSA Une attaque terroriste fait un mort et un blessé grave Trois douaniers décèdent lors d’une course-poursuite Lire en page 4 l’article de Arezki Slimani Lire en page 4 l’article de Wahida Bahri UN ÉTABLISSEMENT HOSPITALIER ULTRAMODERNE MIS SOUS PERFUSION QUI VEUT POIGNARDER BOUDIAF À TIZI OUZOU ? Quelle gageure dans cette Algérie de 2015 qui s’offre le luxe de faire poireauter des chirurgiens en cardiologie, de laisser moisir un matériel de dernière génération alors que des patients succombent par faute de soins médicaux ! Lire en page 6 l’article de Brahim Takheroubt L’Actualité MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 LES DÉPUTÉS CRITIQUENT LE PROJET DE LOI SUR LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE «Les chercheurs sont livrés à eux-mêmes» ILS ESTIMENT QUE le projet de loi en question est loin de régler tous les problèmes dont souffre le secteur. NADIA BENAKLI ’est le parent pauvre de la chaîne. La recherche scientifique n’a pas sa place en Algérie. Les intervenants hier au débat sur l’avant- projet de loi d’orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique, ont déploré le manque d’intérêt accordé à ce secteur. Les députés estiment que le projet de loi en question est loin de régler tous les problèmes dont souffre le secteur. Ces derniers ont saisi la présence du premier responsable du secteur pour crever l’abcès en énumérant tous les maux qui minent la recherche scientifique. Des budgets non débloqués, absence de stratégie et de laboratoires de recherche, manque de prise en charge des chercheurs, des bourses allouées à des personnes incompétentes, mauvaise qualité de l’enseignement et des diplômes non reconnus à l’étranger, des passedroits dans les concours de magistère et de doctorat, ce sont autant de problèmes qui font que la recherche scientifique stagne en Algérie. «La recherche scientifique est marginalisée dans notre pays et les chercheurs sont livrés à euxmêmes», a martelé la députée du FFS, Hayat Tayati Meziani. Pour cette élue, le projet de loi n’apportera pas grand-chose à la C «Ce projet n’apporte pas de solutions aux problèmes de la recherche scientifique» recherche scientifique puisqu’il ne libère pas les initiatives. «On ne conçoit pas un projet de loi qui renvoie dans la plupart de ses articles à la voie réglementaire»,a-t-elle soutenu en estimant que les chercheurs sont complètement marginalisés de la prise de décision concernant la recherche scientifique. Le député Ramdane Taâzibt du Parti des travailleurs pense que le fait qu’il y ait un projet c’est un pas positif. Cependant, il estime que ce projet n’apporte pas de solutions aux problèmes de la recherche scientifique. Nous avons mené une bataille pour élever le montant consacré à la recherche scientifique à 1% du PIB, mais ces budgets n’ont jamais été consommés», a-t-il fait savoir en affirmant qu’il n’y a pas de recherche appliquée et de recherche développement. «On se contente uniquement de la recherche fondamentale», a-t-il regretté. Faute de prise en charge des chercheurs, Taâzibt avance que l’Algérie a perdu entre 1990 et 2005, 45 000 chercheurs qui font le bonheur des laboratoires de recherche à l’étranger. Le Parti des travailleurs s’oppose à l’ouverture du secteur au privé. Mme Bentorki, du FLN, a mis l’accent sur la prise en charge des chercheurs. «Le chercheur doit avoir une rémunération qui lui permet de subvenir à ses besoins et de se consacrer à la recherche», a-t-elle affirmé en précisant que les thèses de recherche au sein de nos universités sont à la charge de l’étudiant. Cette élue rappelle que la recherche scientifique est une source importante pour l’économie et le développement de la technologie, ce qui exige sa valorisation. «Il faut libérer la recherche scientifique de la gestion administrative», a-t-elle suggéré en affirmant que beaucoup de nos chercheurs qui ont brillé à l’étranger veulent apporter leur savoir- faire mais ils sont confrontés à d’énormes problèmes de bureaucratie. Mme Bentorki a salué toutefois l’encouragement des entreprises à développer la recherche. Son confrère Lyes Saâdi a soulevé le problème des bourses à l’étranger qui sont accordées à des enfants de responsables. «Il faut lever le monopole sur les bourses à l’étranger qui profitent uniquement aux enfants des hauts responsables», a-t-il insisté. N. B. ALORS QUE 3 MILLIONS DE NON-SALARIÉS ACTIVENT EN ALGÉRIE Seul 1 million de travailleurs est déclaré à la Casnos C’EST CE QU’A INDIQUÉ hier à Alger le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, à l’occasion d’une journée d’étude sur «la sécurité sociale des non-salariés». MOHAMED TOUATI a Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (Casnos) veut faire le plein. Les clients potentiels manquent à l’appel. Sur les 3 millions de non-salariés dont bon nombre exerce une profession libérale ( médecins, avocats huissiers, expertscomptables…) qui activent en Algérie, seul 1 million en fait partie. Deux millions sont dans la nature. Les pouvoirs publics veulent battre le rappel. Une journée d’étude sur « la sécurité sociale des non-salariés » réunissant les cadres de la Casnos a été organisée hier. Une occasion de faire le bilan et trouver des réponses à cette défaillance. « En dépit du «grand développement» enregistré par cette caisse depuis son retour en 1995, seul un tiers du potentiel des non-salariés estimé à près de trois millions, est cotisant. » a fait L M. El Ghazi. Pour ramener tout ce beau monde au bercail et à plus de raison, il est prévu d’améliorer les pensions. Comment ? « L’amendement en question prévoit également de porter le montant maximal de la cotisation de 8 à 20 fois le Salaire national minimum garanti (Snmg) pour avoir une meilleure retraite », a-t-il précisé. La seconde disposition prévue dans la loi de finances complémentaire (LFC) 2015 concerne « l’exonération totale » des majorations et des pénalités de retard ainsi que l’octroi d’échéanciers de paiement pour les non-salariés débiteurs. Comme il est attendu un « meilleur cadre de lutte contre la fraude de déclaration et de paiement de cotisations, de même qu’une évolution du bénéfice des prestations », a également souligné le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Pour sensibiliser les non-salariés à exercer en conformité avec la loi, la Casnos envisage de se faire constater d’emblée le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Y a-t-il une raison à cela ? « Cet état de fait est imputé à la ‘‘faible attractivité’’ des pensions de retraite, à la qualité de la communication et au mode organisationnel en vigueur par le passé » a indiqué Mohamed El Ghazi à l’occasion de cette rencontre. Qu’a-t-on fait pour y remédier ? « Les pouvoirs publics ont initié des mesures réglementaires et procédurales visant à améliorer les performances de gestion des différentes activités de la Caisse dont le rôle est appelé à être plus important dans un contexte marqué par une hausse des travailleurs non-salariés », a-t-il poursuivi. En quoi consiste-t-elles plus précisément ? « La première mesure prise consiste en la refonte du décret 85-35 du 5 février 1985 inhérent à la sécurité sociale, de sorte à assurer davantage d’options aux non-salariés quant au choix de l’assiette de cotisation », a expliqué un lifting. Il est question d’une « refonte d’une organisation centralisée en faveur d’une autre déconcentrée et plus proche des préoccupations des assurés sociaux », a confié le ministre du Travail. Un nouvel organigramme verra le jour. Il aura pour mission une « meilleure proximité » du citoyen, a-t-il ajouté. Entre les travailleurs qui exercent sans couverture sociale et les non-salariés non déclarés, le travail au noir s’apparente à un sport national en Algérie. Il met en exergue tout le chemin qui reste à parcourir pour que soit ancrée dans les mentalités une véritable culture des relations de travail, de l’obligation et du droit qu’elle confére. Son respect est un gage pour l’avenir. Sinon ? Il y va du « sort de générations auxquelles il faut garantir un régime de sécurité viable et pérenne basé sur la solidarité intergénérationnelle » a prévenu Mohamed M. T. El Ghazi. LA GÉNÉRALISATION DU PAIEMENT ÉLECTRONIQUE ENCORE UNE FOIS REPOUSSÉE La «malédiction» des reports IL EST À SE DEMANDER si l’Algérie n’est pas poursuivie par un mauvais «sort», sinon comment expliquer que tous les grands chantiers entamés ne soient jamais finis dans les délais impartis, le paiement électronique en est le parfait exemple… WALID AÏT SAÏD e paiement électronique encore une fois renvoyé aux calendes greques ! La géné ralisation de ce mode de paiement qui devait se faire en 2007, traîne encore. Mouatassem Boudiaf, DG du Groupement d’intérêt économique (GIE) monétique, a fait savoir que cela risquerait encore de prendre du temps pour ne pas faire les choses dans la précipitation. Le DG de l’organe créé par les banques pour assurer la diffusion, la promotion et la normalisation du système monétique soutient dans ce sens que cela est repoussé à 2016 ! Un énième report qui intervient dans un moment crucial pour notre économie en crise qui veut s’assai- L nir et retrouver plus de transparence. Mais voilà, sans le paiement électronique cette mission est très difficile à réaliser ! Car il faut avouer que demander aux Algériens de bancariser leur argent sans leur donner le moyen de ne plus être obligés à transporter avec eux du liquide, c’est comme demander à un aveugle de regarder ! Le chèque classique qui a déjà fait son temps, n’est pas pratique. Sans la carte de paiement on est donc obligé à chaque fois d’aller retirer son argent, ce qui n’est pas pratique et revient au même. On tourne dans une coquille vide et la « chkara » n’est pas près de disparaître ! Le paiement électronique peut aussi contribuer grandement au développement d’autres secteurs tel que le tou- risme dont le e-paiment et la ereservation sont devenus une obligation, au même titre que les infrastructures touristiques. Le paiement électronique est-il la porte ouverte aux cartes de crédit. Dans le contexte actuel où le crédit à la consommation va être relancé, pour ce qui est de la production nationale, les cartes de crédit pourraient bien être une déclinaison moderne de ce type de consommation. Elles permettront incontestablement de relancer la consommation du produit national. En ces temps de crise, ce type de carte est également un moyen efficace pour aider les foyers à boucler leurs fins de mois, et en parallèle relancer la consommation, particulièrement si ces crédits sont limités aux produits locaux. Ce sera certai- 2 nement un bol d’air pour les foyers qui n’arrivent plus à tenir jusqu’à la fin du mois avec la cherté de la vie actuelle. La carte de crédit pourrait aussi être un moyen efficace pour instaurer la culture du paiement par carte chez nos citoyens, qui permet, faut-il le rappeler, une meilleure traçabilité des transactions financières. Elle pourrait fidéliser les clients à ce mode de paiement électronique qui leur offrira des achats à crédit, ce qui obligera les commerçants à s’adapter en s’équipant des terminaux nécessaires pour le paiement électronique, et faire ainsi définitivement disparaître la «chkara». Néanmoins, la malédiction des reports semble encore frapper ce mode de paiement qui connaît déjà un retard de sept longues années. Il est donc à se deman- der si l’Algérie n’est pas poursuivie par un mauvais « sort ». Sinon comment expliquer que tous les grands chantiers entamés ne soient jamais finis dans les délais impartis ? C’est évidemment un euphémisme mais cette « maladie » chronique qui touche le pays commence à être grave. Et les solutions concrètes tardent à arriver. Le e-paiement n’est en effet qu’un exemple parmi tant d’autres de cette « fatalité » qui s’acharne sur le pays. On peut aussi citer la relance du crédit à la consommation maintes fois reporté, la révision de la Constitution, l’autoroute Est-Ouest qui ne voit pas encore le bout du tunnel, le métro et le tramway qui ont eu des « accouchements » difficiles… Qui a donc la bonne « rokia » W. A. S. pour le pays ? L’Actualité MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 LE FMI, LA BANQUE MONDIALE ET L’UE DÉBARQUENT QUE CHERCHENT-ILS À ALGER ? CES TROIS «PARTENAIRES» de l’Algérie ont profité, à leur manière, de l’embellie qu’a connue l’économie nationale. rebondir. Le FMI, la Banque mondiale et l’Union européenne n’étaient pas restés spectateurs du drame algérien des années 1990. Ils y ont pris part en accentuant l’appauvrissement de la société algérienne et la mise à sac de son économie, au point où son redressement n’est toujours pas au rendez-vous, malgré 10 années de rentrées financières record, gonflées par des prix de l’or noir, à plus de 110 dollars le baril. Ces trois «partenaires» de l’Algérie ont profité, à leur manière, de l’embellie qu’a connue l’économie nationale. D’abord, par le remboursement anticipé de la dette extérieure intérêts compris, ensuite par une hausse exceptionnelle des importations des pays de l’Union européenne et enfin, à travers le prêt de 5 milliards de dollars accordé par l’Algérie au FMI, au moment où le Fonds monétaire international cherchait désespéré- I SAÏD BOUCETTA ederica Mogherini, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, entamera demain une visite de travail en Algérie. Dans l’agenda de la diplomate européenne, un certain nombre de rencontres avec des ministres et des responsables politiques sont programmées. Même si la situation des migrants, la crise libyenne et la guerre en Syrie seront abordées, la nouvelle donne financière consécutive à l’affaissement du marché pétrolier international, aura une part non négligeable dans les discussions qu’aura Mme Affaires étrangères dans l’UE avec les autorités du pays. Il faut dire que l’Algérie, déjà liée à l’Europe occidentale par des Accords d’association, est l’un des partenaires clés de l’UE dans la région. Il faut savoir qu’une bonne partie des importations algériennes d’équipement, vient d’Europe. La visite de Mme Mogherini clôt une série de missions de hauts responsables du FMI et de la Banque mondiale en Algérie. En effet, la semaine dernière, l’Algérie a reçu le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), Hafez Ghanem, et Jean-François Dauphin, chef de mission en Algérie du Fonds monétaire international. Il est entendu que ces deux responsables des institutions de Bretton Woods ont certainement évoqué la situation financière du pays, émis quelques remarques sur la LFC 2015 et apporté quelques réflexions sur la loi de finances 2016. On est encore très loin de l’ingérence dans les affaires intérieures du pays, mais l’on sent bien comme un empressement de voir comment les Algériens vont faire pour se tirer F E L’ DITORIAL Wait and see ! F ederica Mogherini, haute représentante de l’UE d’affaire ou alors, combien de temps vont-ils tenir avant de revenir au FMI en tant que créancier après avoir campé le rôle de débiteur, l’espace de quelques années. Les deux hauts responsables du FMI et de la Banque mondiale ont annoncé à leur interlocuteur algérien, Abderrahmane Benkhalfa, leur satisfaction de voir l’Algérie réagir «promptement» au choc pétrolier, en mettant en oeuvre une série de mesures destinées à renflouer les caisses de l’Etat. Mais audelà de ce satisfecit de façade, les envoyés du FMI et de la Banque mondiale ont apporté quelques «précisions» sur ce qu’ils voudraient que l’Algérie mette en place pour dépasser la crise : la réduction des subventions sur les produits de première nécessité, la libéralisation totale de l’économie et du commerce extérieur, l’abandon de la règle du 49/51%, le retrait de l’Etat de la régulation de l’économie, la privatisation massive de ce qui reste du tissu industriel public... Bref, tout ce que le FMI avait «conseillé» et fait appliquer par le gouvernement au lendemain du rééchelonnement de la dette extérieure, en 1994. Bien que les deux responsables de la finance internationale savent ce qu’il est advenu de l’Algérie parce qu’elle a mis en place le plan d’ajustement structurel, ils réitèrent le même discours, arguant que cette fois, l’économie nationale aura plus de chance de FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE Benkhalfa veut des solutions IL EST TEMPS d’anticiper une crise qui risque de mettre en péril les équilibres financiers du pays. I ALI TIRICHINE a Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) a décidé de tenir la 2e édition du Colloque du conseil scienti fique dédié au financement de la PME et à la croissance. C’est le 16 de ce mois que la Cosob organise un colloque sur le financement de la PME et la croissance en présence du président Abdelhakim Berrah, qui prononcera une allocution pour expliquer les objectifs de la rencontre. Il y aura surtout, tout de suite après, un discours d’orientation de Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances qui plaidera ainsi en faveur de la PME. Le ministre parlera aussi de mesures entrant dans le cadre d’une démarche plus globale de bancarisation et d’inclusion financière surtout que le baril de Brent a déjà plongé en dessous des 50 dollars. Il est alors temps d’anticiper une crise qui risque de mettre en péril les équilibres financiers du pays et les représentants du gouvernement préfèrent développer un discours dépourvu de tout pessimisme. Benkhalfa veut mettre en avant la marge de manœuvre dont dispose l’Algérie pour transcender la crise. Le ministre ne s’écartera pas de la ligne tracée par le gouvernement Sellal, notamment sur la question de la règle du 51/49% qu’il considère comme assimilée par les partenaires de l’Algérie. Il citera aussi les mesures que le gouvernement veut mettre en œuvre pour faire face à la crise et insistera sur la nature de la situation qui appelle à la vigilance. Le financement par la Bourse est l’une de ces solutions à travers une politique d’épargne car le pays ne peut plus gérer comme avant le financement de l’entre- L ment des financements pour faire face aux conséquences de la crise financière de 2008. Une probable chute des revenus de l’Algérie mettrait le pays sur la liste possible des nouveaux clients du FMI et des clubs de Londres et de Paris. Les visites de hauts responsables de ces deux institutions internationales et accessoirement, de la première responsable de la diplomatie européenne en un laps de temps ramassé, relèvent sans doute du hasard du calendrier, mais elles rappellent tout de même une forme de «sollicitude» intéressée qui cache mal des intentions pas toujours avouables. En fait, les responsables algériens, au même titre que toute la société, savent que la sortie de crise ne pourrait être envisagée avec l’aide du FMI, de la Banque mondiale et de l’Union euroS. B. péenne. prise. D’ailleurs, le ministre a déjà expliqué que la stratégie gouvernementale s’appuiera sur l’optimisation, la rationalisation et l’efficience économique. De nombreuses voix appellent ainsi à la rationalisation du processus de subventions y compris en faveur des entreprises, sans évoquer l’éventualité de leur suppression progressive car selon le ministre, l’heure n’est pas aux solutions de rupture. Une fois que les explications seront entendues par les participants au colloque, la parole sera donnée aux économistes. De nombreux professeurs d’économie sont au programme comme Sid Ali Boukrami et Christian De Boissieu. Le développement de la PME sera aussi abordé pour le cas de la Tunisie par Salah Essayel, président du Conseil du marché financier alors que l’expérience dans le financement de la PME en France sera présenté par Alain Pithon, secrétaire général de Paris Europlace en compagnie de son collègue Karim Zineddine, directeur à Paris Europlace. Une synthèse de ces expériences sera élaborée après une intervention sur le cas de l’Algérie présentée par Yacine Ould Moussa, expert auprès du Conseil national consultatif de la PME. Le conseil scientifique de la Cosob est composé d’experts, de professeurs nationaux et étrangers ainsi que des membres de la Commission. La Cosob en assure le secrétariat à travers la proposition des thématiques, la préparation des ateliers ou des séminaires et la publication des interventions. Le conseil a pour objectifs d’informer la commission et le ministère des Finances sur les réflexions académiques dans le domaine financier et de suivre les évolutions sur le plan réglementaire et les innovations en relation avec A. T. les activités de la Cosob. 3 I N. KRIM ttendre et voir! Seul l’avenir confirmera ou infirmera les propos tenus, samedi, par le secrétaire général [par intérim] du RND, Ahmed Ouyahia. De fait, c’est son hobby : tourner autour du pot, faire miroiter des scoops, sans aller au fait. M.Ouyahia s’est ainsi adonné à son péché mignon, un exercice de style, lors duquel il brassa large, passant en revue les principaux événements de l’actualité sans, au final, apporter de vraies informations. Connaissant le personnage, le contraire aurait été étonnant. C’est de fait sa seconde nature, de dire une chose et son contraire, laissant l’auditoire dubitatif. Samedi dernier, l’actuel directeur de cabinet de la Présidence, a abordé maints sujets qui font l’actualité, tels les réaménagements au sein du DRS ou les annonces cycliques d’un retour sur le champ politique [sous une forme ou une autre] de l’ex-FIS. A chaque fois, la résultante qui prédomine est que le secrétaire général du RND, en dit trop ou pas assez. Irons-nous jusqu’à écrire que M.Ouyahia parle pour ne rien dire ? Ainsi, lorsqu’il affirme que Madani Mezrag – repenti et ex-dirigeant de l’AIS – ne sera pas autorisé à former un parti politique, il faudra prendre ces déclarations avec beaucoup de précaution, tant la réalité a souvent démenti des affirmations par trop zélées, ou en mission commandée. Il y a un fait que les analystes politiques ne prennent pas en compte : Ahmed Ouyahia est un politique chevronné – et, à en croire certains, quelque peu retors – dont chaque mot est pesé ne lui faisant dire que ce qu’il entend lui faire dire. Dit autrement, les propos de M.Ouyahia n’engagent point l’Etat – il n’a ni les compétences intrinsèques, ni n’est habilité pour ce faire – même si d’aucuns voient en lui un porte-parole du pouvoir. Sans doute, au regard de sa double casquette. Samedi dernier, c’était le chef du RND qui discourait dans le cadre de ses activités. Ceci dit, un homme politique qui entre dans un gouvernement – c’est le principe fondamental de toute démocratie – le fait sur la base d’un compromis politique où le programme politique est négocié pour arriver à un terrain politique qui satisfasse les deux parties. Est-ce le cas de M.Ouyahia ? En clair, le chef du RND n’a pas la compétence politique nécessaire pour affirmer dans un sens ou dans l’autre les décisions prises par le pouvoir. En fait, le sort réservé aux tentatives de Madani Mezrag de revenir dans le champ politique national, n’est pas du ressort des partis politiques, du reste partagés sur la question. Ce qui est vrai pour le secrétaire général du RND, l’est également pour le Premier ministre [Abdelmalek Sellal] et le ministre de l’Intérieur [Noureddine Bedoui] lesquels ont également opposé un « niet » aux efforts de Madani Mezrag. Or, contrairement au premier responsable du RND, MM. Sellal et Bedoui ne sont pas des « politiques », mais des technocrates qui sont nommés pour faire un travail. Notons toutefois le fait que Ahmed Ouyahia compte parmi les plus éminents hommes politiques du pays, sa longue expérience dans les arcanes du pouvoir en fait un gestionnaire irremplaçable. Cela ne lui donne pas pour autant la « compétence politique » lui permettant de donner du signifiant à ses propos, notamment lorsqu’il évoque des domaines liés à la politique et à la sécurité. L’affirmation d’un éminent juriste, Mohamed Bedjaoui, ancien président du Conseil constitutionnel selon lequel «il est parfaitement absurde d´attendre d´une institution, si haute soit-elle, dès lors qu´elle ne possède pas une compétence générale et que toutes ses attributions sont cadenassées (...) » qu’elle remplisse correctement ses missions, est encore plus pertinente pour ce qui est des hommes. De fait, M.Ouyahia a encore réitéré samedi, que la révision de la Constitution relevait uniquement du chef de l’Etat, admettant au passage, qu’il « ignore » son mode d’adoption [par référendum ou au Parlement] faisant également état de son ignorance quant à la date de l’annonce. Une manière de dire qu’il n’en sait pas plus que le commun des quidams. Le seul point positif que l’on peut lui conférer est lorsqu’il affirme qu’il n’a pas de « conflit avec [Abdelmalek] Sellal ». Il n’y a aucune raison de ne pas le croire. Aussi, la rentrée politique de M.Ouyahia n’avait pas de quoi fouetter un chat ! Evoquant la situation économique du pays, M.Ouyahia fustige les importations à outrance qui « menacent de mort » le pays. Ah, bah ! Rappelé aux affaires, après une traversée du désert, n’affirmait-il pas, il y a quelques années « (…) l’insouciance, la médiocrité ainsi que les égoïsmes individuels qui prennent le dessus sur la collectivité, sur nous-mêmes, sur notre patrie (…) entravent le développement du pays ». Dix ans après, le constat reste d’actualité. N. K. A L’Actualité BÉJAÏA AFRIQUE Comment lutter contre le trafic Les travaux de la 25e réunion des responsables d’or ganes en charge de la lutte contre la drogue en Afrique ont débuté hier à Alger avec la participation de 54 pays africains et de 10 autres pays en qualité d’observateurs, en sus d’experts et de représentants de 22 institutions internationales et régionales activant dans le domaine de la lutte contre la drogue. Organisée par le ministère des Affaires étrangères en coordination avec le bureau des Nations unies en charge de la lutte contre la drogue, cette réunion permettra la «concertation et l’échange d’expériences entre les pays africains» et la «présentation de propositions» aux institutions internationales au nom du continent africain, ont indiqué plusieurs intervenants. Elle permettra également la «promotion de programmes de formation pour les fonctionnaires des services de lutte contre la drogue et la facilitation et l’actualisation de l’échange d’informations» entre les pays du continent. Présidée par l’Algérie, la rencontre qui se poursuivra jusqu’à vendredi prochain, examinera également plusieurs questions relatives à la lutte contre le trafic de drogue en Afrique, notamment la situation actuelle de la coopération régionale en Afrique et le développement des stupéfiants et d’autres produits non soumis au contrôle international, selon l’ordre du jour de cette réunion. Les participants à cette rencontre examineront en outre la question de la lutte contre la culture, le trafic de drogue et ses menaces ainsi que la mise en place d’une stratégie «efficace» pour faire face au trafic de cannabis. Le suivi de la déclaration finale et le plan d’action relatif à la coopération pour une stratégie «complémentaire et équilibrée» de lutte contre le problème mondial de la drogue seront également examinés en préparation à la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur la lutte contre la drogue prévue en 2016. Les pays africains évoqueront lors de cette réunion les mesures prises pour le «renforcement de la coopération régionale» dans différents domaines dont, selon la même source, les enquêtes communes et la formation des cadres des services spécialisées dans la lutte contre le trafic de drogue, en sus de l’échange d’informations relatives à ces crimes et l’examen des obstacles qui se dressent face aux efforts consentis en matière de lutte contre le trafic de drogue dans le continent africain. Le bilan de la mise en oeuvre des recommandations de la 23e réunion des responsables d’organes en charge de la lutte contre la drogue en Afrique tenue en septembre 2013 à Addis Abeba sera présenté à cette occasion, outre la préparation de l’ordre du jour de la prochaine réunion des responsables de ces organes. MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 Une attaque terroriste fait un mort et un blessé grave DANS LA NUIT de dimanche à lundi, aux environs de 22 heures, deux chasseurs ont été pris pour cibles par un groupe terroriste près du village Imaâziwen, sur les hauteurs de Mardj Ouaman. AREZKI SLIMANI es deux jeunes de la commune d’Amizour ne savaient certainement pas que la partie de chasse nocturne entreprise dans la nuit de dimanche à lundi allait les mettre face à face à un groupe terroriste qui n’a pas hésité à les prendre pour cibles. C’est le drame vécu par la localité d’Amizour qui revient encore une fois au-devant de la scène à la faveur de cet incident. Dans la nuit de dimanche à lundi, aux environs de 22 heures, deux chasseurs ont été pris pour cibles par un groupe L terroriste près du village Imaâziwen, sur les hauteurs de Mardj Ouaman. Selon les recoupe ments d’informations en notre pos session, les terroristes ont directe ment tiré sur les deux jeunes tuant sur le coup le premier chasseur, un jeune père de famille qui a été tou ché mortellement et a rendu l’âme sur place. Il était âgé de 38 ans. Le deuxième, qui a subi des blessures, a pris la fuite alertant directement la Gendarmerie nationale. Les gendarmes se rendirent alors sur le champ à l’endroit indiqué décou vrant le corps inanimé du premier chasseur tandis que les terroristes s’étaient évaporés dans la nature. L’opération de recherche lancée immédiatement n’a donné pour l’heure aucun résultat. Cet incident a eu lieu faut-il le noter, à quelques encablures de l’endroit où un arsenal de guerre avait été découvert par l’Armée nationale populaire au courant du mois d’août. Les soldats de l’Armée nationale populaire avaient mis la main sur une impor tante cache d’armes et de munitions dans la localité de Mardj Ouaman située au pied du chef-lieu de la commune d’Amizour. «L’opération a permis de récupérer cinq pistolets-mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil semi-automa tique de type Simonov, un pistolet automatique de type Tokarev, une grenade défensive, six chargeurs garnis, quatre détonateurs, un p o rte -ch a rg e u rs , u n e q u a n tité d e munitions, des médicaments et divers objets», avait précisé un com muniqué sécuritaire. La localité de Mardj Ouaman est connue pour être un couloir de passage pour les terroristes de l’ex-Gspc dans leur d ép la cem en t d a n s les m a q u is d e Tizi Ouzou et Boumerdès vers la région des Babors. En 2007, cette zone avait été le théâtre d’une vaste opération de ratissage avec au bout l’élimination de plusieurs terroristes dont des «émirs ». A. S. CONTREBANDE, TRAFIC D’ARMES ET CRIMINALITÉ SAIGNÉE AUX FRONTIÈRES CES DERNIERS MOIS, l’ANP rend régulièrement compte des résultats de ses opérations au niveau des frontières. KARIM AIMEUR es bilans de l’Armée nationale populaire (ANP) concernant la lutte contre la contrebande, le trafic d’armes et la criminalité organisée démontrent toute l’ampleur prise par ces phénomènes au niveau des frontières du pays. Ces derniers mois, l’ANP rend régulièrement compte des résultats de ses opérations en la matière et lève ainsi le voile sur la saignée aux frontières avec les saisies d’importantes quantités de denrées alimentaires, de carburants ainsi que sur les mises en échec de tentatives d’introduction d’armes à feu et l’arrestation de nombreux contrebandiers. Un communiqué du ministère de la Défense nationale, rendu public hier, fait part de la saisie de près de 16 700 litres de carburants, de l’arrestation de plus de 30 contrebandiers, de sept trafiquants d’armes et de 13 migrants clandestins dans différentes régions du pays. Selon le communiqué, sept trafiquants d’armes ont été arrêtés et plusieurs armes saisies à Djelfa par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP), en coordination avec des éléments de la Gendarmerie nationale. « Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée et après exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Djelfa (1ère RM), en coordination avec les éléments de la Gendarmerie nationale, a arrêté, le 13 septembre 2015, sept trafiquants d’armes et a saisi cinq fusils à pompe, fusils de chasse, 10 000 cartouches, un camion et un véhicule commercial », détaille le communiqué. Au niveau de la 2ème RM, les éléments de la Gendarmerie nationale relevant du secteur opérationnel de Tlemcen, ont arrêté un contrebandier et ont saisi 8 270 litres de carburants, trois fusils à harpon et quatre véhicules de touristime ajoute le département de la Défense. La même source relève que « dans le même contexte, un détachement relevant du secteur opérationnel Sud Tindouf (3ème RM), a appréhendé deux contrebandiers et a saisi un camion chargé de 4 800 litres de carburants ». « Au niveau de la 4ème RM, deux détachements relevant des sec- L Une lutte au quotidien teurs opérationnels de Ouargla et de Ghardaïa ont arrêté 13 migrants clandestins », a-t-on ajouté. Le même document fait part également de l’arrestation de sept contrebandiers et de la saisie de 3 626 litres de carburants, des armes blanches et des téléphones portables au niveau de la 5ème RM par les éléments des gardes-frontières relevant du secteur opérationnel d’El-Tarf, lors d’une patrouille de reconnaissance. Toujours dans le même cadre, deux détachements de l’ANP, relevant des secteurs opérationnels de Bordj Badji Mokhtar et d’In Guezzam (6ème RM), ont appréhendé 21 contrebandiers et ont saisi deux véhicules tout-terrain, 718 kilogrammes de denrées alimentaires, trois 03 groupes électrogènes et un marteau piqueur, précise le même communiqué. Ces opérations s’ajoutent à plusieurs autres menées par les éléments de l’Armée ces derniers temps. Il y a quelques jours, soit le 10 septembre, un détachement relevant du secteur opérationnel d’In Guezzam 6ème Région militaire a intercepté, lors d’une patrouille de reconnaissance, un semi-remorque et 35 tonnes de denrées alimentaires, alors que les éléments de la Gendarmerie nationale de Bordj Badji Mokhtar ont saisi 3 000 litres de carburants. La veille, huit contrebandiers ont été interceptés et différents produits destinés à la contrebande saisis à Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar, Tlemcen, Djelfa et El Oued. K. A. TÉBÉSSA Trois douaniers décèdent lors d’une course-poursuite WAHIDA BAHRI Trois éléments de la brigade mobile régionale des douanes de Tébessa sont décédés et un quatrième gravement blessé dimanche dernier, apprend-on de source douanière. Les membes de ce corps paramilitaire, poursuivaient une camionnette transportant certainement des produits destinés à la contrebande vers la Tunisie, devaient ajouter nos sources. Et d’expliquer que les victimes avaient agi sur la base d’une information faisant état d’un mouvement de contrebandiers, sur le point frontalier de Bouchebka dans la même wilaya où l’embuscade a eu lieu. La course-poursuite engagée par les éléments des douanes contre le réseau de contrebandiers qui, selon les précisions fournies par la méme source, ont pu s’enfuir du véhicule des douaniers. Celui-ci s’est achevé par le renversement, a effectué plusieurs tonneaux, occasionnant le décès sur le coup de trois éléments de 4 la brigade mobile, spécialisée dans la lutte contre le crime transfrontalier, âgés entre 28 et 35 ans. Aussi, les corps des douaniers ont été acheminés vers la morgue de l’hôpital de Tébessa, pendant que le quatrième dont, l’état de santé est jugé, selon notre source, de très grave, se trouve au moment où nous mettons sous presse, aux urgences de la méme institution hospitalière. Une information judiciaire vient d’être engagée par la gendarmerie de la wilaya de Tébessa pour déterminer les circonstances de l’accident. Par ailleurs, et selon certaines informations, le patron de la direction générale des douanes pourrait se rendre personnellement à Tébessa, pour s’enquérir de la situation. A défaut, il pourrait dépêcher un proche représentant pour les mêmes raisons. Ce drame a semé l’émoi au sein du corps des douanes, confronté notons-le, à tous les dangers, pour lutter contre le phénomène de la contrebande transfrontalière. W. B. De Quoi j’me Mêle MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 Le plaidoyer du pape François pour les réfugiés LA CRISE des réfugiés en Europe n’est que «la pointe de l’iceberg» et il faut s’attaquer «à ses causes», a déclaré le pape François dans un entretien diffusé hier, s’en prenant à «un système socio-économique mauvais et injuste». «Nous voyons ces réfugiés, ces pauvres gens qui fuient la guerre et la faim, mais c’est la pointe de l’iceberg. En dessous, il y a la cause : un système socio-économique mauvais et injuste», a estimé le pape dans une interview accordée le 8 septembre à une radio portugaise, Renascença ( Renaissance ). «Là où la cause est la faim, il faut créer des sources de travail et des investissements. Là où la cause est la guerre, il faut oeuvrer pour la paix», a précisé Jorge Bergoglio, rappelant qu’il est lui-même «fils d’émigrés» italiens en Argentine. Le pape François a par ailleurs reconnu que les mouvements migratoires posent des problèmes de sécurité pour les pays européens, évoquant «un risque d’infiltration». Les Usir seront chargées de tirer la sonnette d’alarme UNE BONNE initiative mérite d’être saluée, celle du secteur des travaux publics qui a mis en place, au niveau de chaque wilaya, une structure de contrôle baptisée Usir (unités de surveillance et d’intervention routières) dont la mission consistera à recenser dans la circonscription afférente les anomalies et les défauts relevés sur les routes nationales, départementales et communales pour les signaler à l’instance de tutelle au niveau de la wilaya puis du ministère. La dégradation du réseau routier et des infrastructures de base réalisées à coups de milliards de DA ne cesse de préoccuper les responsables du secteur qui peinent à trouver les solutions pour faire face à ce phénomène dû à plusieurs facteurs, notamment la méthode de construction, les eaux de ruissellement, les affaissements de terrain, le gros trafic des véhicules dont les poids lourds et aussi le manque ou l’insuffisance d’entretien. Il faut espérer qu’avec cette initiative une parade sera effectivement apportée à l’ensemble des lacunes en temps opportun. Les citoyens ne veulent pas du délégué de quartier Le « Magister 2015 », réservé aux sortants de l’ENS uniquement DÉCIDÉMENT, la daïra d’El Hadjar défraie trop fréquemment la chronique. Cette semaine, on apprend que les habitants du « quartier 20-Août 1955 » ont signé une pétition pour réclamer le retrait de confiance au délégué nommé par le chef de daïra en personne. Motif, de nombreux abus commis par ce « délégué » dont les dépassements en matière d’aide sociale, de couffins du Ramadhan et même d’embauche sont mis en relief par les protestataires. Quand on sait que le chef de daïra a beaucoup fait parler de lui voici quelques mois en expulsant lui-même une vieille dame de son domicile à 5 h du matin pour y installer une personne de son entourage, et cela en l’absence d’une réaction quelconque des autorités de la wilaya, on ne doit pas s’étonner que d’autres dépassements ne fassent l’objet de réactions citoyennes écœurées par autant d’abus ! A LA VEILLE du dernier concours de « Magister 2015 », qui serait réservé exclusivement aux sortants de l’ENS, une requête adressée au ministère de l’Enseignement supérieur suggère l’admission à ce concours de tous les licenciés « classiques » pourvu…que le meilleur gagne ! Mme HarounBouguettaya, enseignante vacataire à l’ENS Alger, qui s’est présentée à notre journal, a estimé utile de rappeler que ce concours étant le dernier du genre, il n’y aurait plus aucune autre possibilité de poursuivre les études pour les licenciés autres que ceux de l’ENS. Mme Haroun-Bouguettaya s’est exprimée au nom d’un groupe d’enseignants et étudiants de l’ENS, auteurs de la lettre adressée au ministère de tutelle. A vrai dire... d I ABDELHAKIM MEZIANI amira Bendaoui, cette fidèle lectrice de mes chroniques, est revenue à la charge pour me remercier d’avoir pris en considération les éléments d’information qu’elle a eus la gentillesse de porter à mon attention. Non sans souligner, avec pertinence d’ailleurs, que seuls les débats contradictoires, en histoire comme en politique, sont à même de « nous permettre de jeter un regard serein sur la grandeur et les dissonances de nos actions passées». L’éclairage proposé sur le fait que c’était plutôt l’émir Khaled qui avait parlé, dès 1919, de l’Indépendance nationale, semble avoir été accepté. Il reste ce rejet systématique de tout ce qui est en relation avec l’Islam qu’il faut clarifier, situer dans le contexte politique de l’époque, analyser sur des bases objectives, bien loin d’une vision en relation avec la grille de lecture chère aux tenants du matérialisme historique. Les réserves de Charles-Robert Ageron, s’agissant de l’émir Khaled et de Messali Hadj qui demeure - que nous le voulions ou non - le père du nationalisme révolutionnaire algérien, ne S Un chalutier sombre au port de Collo LES DERNIÈRES intempéries qui ont affecté l’est du pays n’ont pas seulement engendré des catastrophes aux habitations et aux réseaux d’évacuation des eaux usées, rarement entretenus d’ailleurs. C’est ainsi qu’un chalutier amarré depuis de nombreuses années au port de pêche de Collo, dans la wilaya de Skikda, a sombré dans la nuit de vendredi à samedi, l’état du bateau, devenu une épave faute d’entretien, ne pouvant résister à la violence conjuguée des bourrasques et des vagues. Il semble que ce chalutier n’intéressait personne depuis le décès de son propriétaire, malgré l’existence d’une voie d’eau annonciatrice d’un naufrage inévitable que les autorités portuaires auraient dû prendre en compte avant qu’il n’intervienne. Désormais, il leur incombe de dégager au plus vite l’épave de 11 m qui encombre l’accès au port et risque de générer d’autres incidents comme le craignent les pêcheurs en activité dans cette zone. Au-delà du matérialisme historique Mahfoud Kaddache ne faisait qu’asséner des évidences auxquelles il était particulièrement attaché. La résistance à l’occupation coloniale avait été d’abord orchestrée par les gens du culte musulman. lièrement attaché. La résistance à l’occupation coloniale avait été d’abord orchestrée par les gens du culte musulman. Ce qui explique outre mesure l’option prise par la caste coloniale à l’effet de séquestrer, par arrêté du 7 décembre, les mosquées ainsi que les corporations religieuses. Des quatre mosquées importantes de rite hanéfite, seule la mosquée de la Pêcherie (Djamaâ Djedid) et la mosquée dite Kléber (Djamaâ es-Safir) ont résisté au vandalisme de la conquête, les deux autres ayant disparu en tant que telles. La première, la mosquée as-Sayyida, dont il ne reste aujourd’hui que des lithographies, a été détruite en 1832 par le Service du génie lors de la création de la place du Gouvernement. La seconde, la mosquée Ketchaoua, a été affectée au culte catholique après de radicales transformations effectuées entre 1845 et 1860 et un véritable génocide lâchement commis à l’intérieur du même lieu de culte contre des musulmans qui tentaient de s’opposer à cet acte abominable. Le réaménagement, à partir des matériaux restés inemployés de la Mosquée asSayyida, ayant touché en 1837 Djamaâ alKébir, n’était que de la poudre aux yeux. Surtout si l’on s’en tient à l’explication qui en est donnée par l’intendant civil sont pas forcément fondées. La démarche un tant soit peu rigoureuse de cet historien, une démarche dominée par une vision exogène de la société globale algérienne, ne doit pas faire perdre de vue à l’observateur averti que la personnalité charismatique de l’émir Khaled a grandement contribué à l’éveil national. Il y avait dans son action, soutient Mahfoud Kaddache, une référence constante à l’Islam : « Cette référence a une signification profonde en matière de politique algérienne. Dans la mesure où légalement, le nationalisme politique ne pouvait s’exprimer ouvertement. C’est dans la religion, dans la défense de la personnalité musulmane, qu’il puisait son inspiration. Il ne faut pas oublier que durant toute la période de l’occupation française, l’Islam a été la garantie première de la personnalité algérienne. C’est dans le rattachement au vaste mouvement de l’Islam et du monde musulman que le nationalisme algérien trouvait son argumentation et sa première expression politique. Khaled apparut comme un promoteur de la Nahda. » En optant pour un tel argumentaire, voué aux gémonies par les tenants dogmatiques du matérialisme historique, Mahfoud Kaddache ne faisait qu’asséner des évidences auxquelles il était particu- 5 Stanislas Bresson : « C’est une mission d’utilité publique et d’intérêt politique, destinée avant tout à effacer dans l’âme des musulmans des souvenirs pénibles et à leur faire oublier les saccages perpétrés au lendemain de la prise d’Alger. » Faire disparaître surtout de leur mémoire le non-respect de la convention du 4 juillet 1830 signée par Bourmont lors de la prise d’Alger, et portant sur les droits des Algérois sur la mosquée Ketchaoua. Une mosquée vite transformée par le duc de Rovigo en cathédrale à la suite d’une répression précédemment soulignée. Accusé de malversation, le muphti hanéfite fut destitué en 1847, pour être officiellement remplacé, le 13 juin 1873, par Hadj Ben Haffaf et en octobre 1889 par El Hadj Kaddour Chérif respectivement le premier secrétaire et ancien lieutenant de l’Emir Abdelkader. Attentif, moi aussi, au matérialisme historique, je demeure toutefois fidèle à la thèse de Mahfoud Kaddache, bien qu’il ait omis d’ajouter que ce sont des imams soufis algérois qui se sont opposés, les armes à la main, à la soldatesque française…A un moment où la pensée marxiste-léniniste n’existait pas encore… A. M. [email protected] L’Actualité MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 UN ÉTABLISSEMENT HOSPITALIER ULTRAMODERNE MIS SOUS PERFUSION LUTTE CONTRE LA CONTREBANDE Saisie de plus de 1 200 flacons de miel de jujubier à Souk Ahras Une quantité de 1 240 flacons de 650 g contenant du miel de jujubier, connu pour avoir des vertus thérapeutiques, a été saisie ces dernières 24 h par les éléments des douanes algériennes à Souk Ahras. Ahras, ainsi que de 864 étuis de savon à base de graines de nigelle, produits de contrebande provenant de Tunisie, a été opérée sur le chemin de wilaya (CW) N° 2 à un carrefour desservant les localités de Targuelt, Safel El Ouidane et Oum Laâdaïm. La valeur marchande des produits saisis est de l’ordre de près de 345 000 dinars, ce qui donnera lieu à une amende douanière de près de six millions de dinars, a ajouté la même source, précisant par ailleurs que la brigade des douanes de M’daourouch a procédé «récemment» à la saisie d’un véhicule à bord duquel une quantité de 6 500 paquets de cigarettes de diverses marques et 2 500 sachets de tabac à chiquer ont été retrouvés. La valeur marchande des produits saisis a été évaluée à 730 000 dinars. ACCIDENTS DE LA ROUTE 3 morts et 3 blessés à Khenchela Trois personnes ont trouvé la mort et trois autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu dimanche dernier à Khenchela, a-t-on appris, hier, auprès de la Protection civile. L’accident, une collision entre deux véhicules de tourisme, s’est produit sur la route nationale (RN) N° 32 dans son segment reliant les communes de Khenchela et d’El Mahmel, au lieudit Bachagha. Trois personnes, deux femmes et un homme, âgés entre 54 et 74 ans, sont mortes sur le coup, tandis que trois passagers ont été blessés sans que leurs jours soient en danger, a ajouté cet officier. Une vingtaine d’éléments de la Protection civile, trois ambulances et deux camions anti-incendie, dépêchés par l’unité principale de Khenchela, se sont immédiatement rendus sur les lieux du sinistre pour apporter les premiers secours aux blessés. MÉDÉA : 23 nouveaux bus pour le transport scolaire Une dotation de 23 bus de transport scolaire vient d’être affectée au secteur de l’éducation de la wilaya de Médéa par le ministère de la Solidarité nationale, dans le but de pallier les insuffisances enregistrées dans ce domaine à travers plusieurs communes de la région, a-t-on appris, hier, auprès de la direction locale de l’éducation. Cette nouvelle dotation vient s’ajouter, selon la même source, à un précédent lot de 22 bus, de capacité moyenne, octroyé, début 2015, au secteur de l’éducation dans le cadre de la solidarité scolaire. Avec ce nouveau arrivage, le parc de transport scolaire disposera d’une «flottille» de 277 bus, répartis entre les six communes de la wilaya, a-t-on encore ajouté, précisant que le renforcement de ce parc permettra de «réduire significativement» le phénomène de déperdition scolaire qui touche de nombreuses localités enclavées de la région, particulièrement chez la catégorie des filles. Qui veut poignarder Boudiaf à Tizi Ouzou ? QUELLE GAGEURE dans cette Algérie de 2015 qui s’offre le luxe de faire poireauter des chirurgiens en cardiologie, de laisser moisir un matériel de dernière génération alors que des patients succombent par faute de soins médicaux ! BRAHIM TAKHEROUBT lors que le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, accentue les sorties, multiplie les décisions pour réanimer le corps de la santé agonisant, les responsables censés traduire ses décisions sur le terrain semblent freiner des quatre fers. Pis encore, à Tizi Ouzou, on tente carrément d’asséner un coup de poignard dans le dos du ministre. Qu’on en juge : l’Établissement hospitalier spécialisé (EHS) en cardiologie et chirurgie cardiaque de la ville de Draâ Ben Khedda, «Petit Omar», une dizaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou, est mis sous perfusion. La structure ne fonctionne presque plus. Un matériel ultramoderne qui n’existe que dans les plus grands hôpitaux de Paris est à l’arrêt alors que des malades risquent de trouver la mort au seuil de cette structure. Pour illustrer l’extrême gravité de la situation, des médecins spécialistes en chirurgie cardiaque envoyés par recommandation du ministère de la Santé sont tout simplement indésirables dans cette structure par le fait d’une bureaucratie qui a pris les aspects d’une vraie métastase. A ce titre, le cas du Dr Taziba, puisque c’est de lui qu’il s’agit, résume à lui seul cette situation inexplicable. Ce médecin spécialiste muni d’une décision de mutation vers l’EHS de Draâ Ben khedda signée de la main du directeur des ressources humaines au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière datant du 5 juillet 2015, n’arrive pas à prendre ses fonctions à ce jour ! De ce fait, il se retrouve au chômage et ne sait plus à quel saint se vouer. « Si cette situation ne te A Les spécialistes sont indésirables ! plaît pas, va t’immoler avec un bidon d’essence », c‘est la scandaleuse réponse qu’a donné un indigne responsable à ce jeune médecin. Quelle gageure dans cette Algérie de 2015 qui s’offre le luxe de faire poireauter des chirurgiens en cardiologie, de laisser moisir un matériel de dernière génération alors que des patients succombent par faute de soins médicaux ! Qui bloque les décisions du ministère de la Santé ? Quel objectif vise-t-on à travers ces blocages ? Soulever la population ? Inciter à des émeutes en ces moments de fragilité sociale ?Qui sont ces responsables ? A qui obéissent-ils ? Le bon sens, le patriotisme et la pitié du malade doivent inciter les responsables du ministère de la Santé à ce que la situation qui prévaut dans l’établissement en question soit normalisée dans les plus brefs délais. «Vous avez réalisé une très belle structure. Maintenant, je veux que l’EHS cardio-pédiatrique de Draâ Ben Khedda soit informatisé», a insisté le ministre de la santé en inaugurant cette structure en février 2014. Des mois plus tard, on est très loin d’un service minimum pour espérer une informatisation. L’Etat donne les moyens, les lobbys bloquent le fonctionnement et les citoyens trinquent. Arrêtez cette noria de malheurs Monsieur le ministre ! B. T. CENTRE HOSPITALO-UNIVERSITAIRE DE BÉJAÏA Désordre aux urgences médico-chirurgicales PAS D’ÉCHOGRAPHIE et pas de scanner, seules les radios pour les cas d’entorse ou liées à l’orthopédie sont programmées. Quant à l’IRM il ne faut surtout pas rêver. BOUALEM CHOUALI lors que le ministre de la Santé insiste dans ses différentes sorties sur le terrain sur «l’impérieuse nécessité» d’améliorer la gestion et l’exploitation des structures de santé afin « d’offrir de meilleures prestations aux patients » en matière de prise en charge des malades au niveau des UMC (urgences médico-chirurgicales), notamment, une virée à l’UMC du CHU Khelil Amrane de Béjaïa nous renseigne, on ne peut mieux, sur le malaise qui touche ce service. Aussi, lequel service est qualifié de névralgique dans toutes les structures sanitaires. le manque de catégorisation des patients, est flagrant. Cette dernière qui devrait se faire en fonction des motifs d’arrivée et de l’état clinique « n’est établie que pour les patients présentant un traumatisme grave ou des complications» à en croire quelques patients rencontrés sur les lieux. En effet, une fois arrivé au service des urgences, un agent, installé à la porte d’accueil des malades fait le tri d’une manière stricte certes, mais loin d’avoir un comportement médical, dépassé certainement par les événements. Renseignement pris, il s’agit d’un ouvrier professionnel. Chose inadmissible dans un service où le malade devrait être accueilli par un infirmier diplômé d’Etat A (IDE) formé justement dans la catégorisation des patients à admettre en urgence. Le patient n’a-t-il pas besoin de prise en charge morale d’abord avant qu’elle ne soit médicale ? une chose que l’administration du CHU doit revoir dans les plus brefs délais et de fond en comble pour soulager un tant soit peu les patients urgentistes dont une grande partie a besoin d’un soulagement psychologique beaucoup plus. Une fois à l’intérieur, une anarchie dans les couloirs d’observation où des malades sont tassés. Un manque flagrant de communication médicale est à signaler. Il est aussi difficile de distinguer entre le personnel paramédical et de service étant donné que tout le monde porte la même blouse blanche, alors que la norme exige que chacun porte son badge et autre insigne qui le distingue. Les spécialistes de garde sont introuvables… Ce sont les médecins résidents et autres généralistes qui prennent en charge tous les cas. Un patient a attendu toute une journée sans voir le spécialiste… une histoire qui a tendance à se répéter dans ce service en se fiant à une déclaration d’un garde-malade : « Les spécialistes ne se rendent pas en général dans les urgences, sous prétexte qu’ils sont occupés dans leur service… ». D’après un médecin de garde il est déjà arrivé de retenir des malades en observation pour une période d’un mois alors que la loi sanitaire prévoit 6 qu’il ne doit pas dépasser les 72 heures en observation. Une situation née faute de collaboration et d’entente entre les différents services. Au niveau des urgences…deux médecins de garde pour un chef-lieu de wilaya. Est-ce par manque de personnel, ou plutôt une mauvaise gestion des ressources humaines ? Nous avons tenté de rentrer en contact avec le surveillant général de l’établissement, ce dernier a refusé toute déclaration. Pas d’échographie, et pas de scanner, seule les radios pour les cas d’entorse ou liées à l’orthopédie sont programmées. Quant à l’IRM (imagerie par résonnance magnétique) à l’aide de cet appareil, nouvellement acquis, il ne faut surtout pas rêver, « il vous faut une intervention solide pour y accéder » nous renseigne-t-on. Côté agents de sécurité, ces derniers sont tout simplement incontrôlables. C’est à croire qu’ils ne dépendent pas de cet établissement hospitalier. Ils développent un langage cru avec les patients souffrants et leurs accompagnateurs, alors que la loi sanitaire leur interdit de s’ingérer dans les affaires liées au corps médical. Mieux, ils intègrent les différents services sans qu’ils ne soient rappelés à l’ordre. C’est une autre anarchie, en somme, à signaler dans ce CHU qui se vante d’avoir décroché une médaille d’or… mais de quelle médaille d’or parle-t-on ? B. C. L’Actualité MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 TIZI OUZOU-THÉNIA Les parents exigent l’enseignement de tamazight L’Association du quartier « Haï el Istiqlal » du village d’Aïn Tiza dans la commune d’Ahl El Ksar nous a transmis une copie de la lettre adressée au directeur de l’éducation de Bouira. Dans cette requête les citoyens de la localité demandent la réouverture du poste budgétaire dégagé pour la classe préparatoire mais exige aussi l’ouverture d’un poste pour l’enseignement de tamazight. Les plaignants affirment que les statistiques retenues en fin d’année et qui sont à l’origine de la suppression du poste sont erronées. Au mois de mai dernier, 21 enfants ouvraient droit à l’inscription. C’est en cette rentrée scolaire que les parents ont découvert la suppression du poste budgétaire. Les parents membres de cette Association disent être ballottés entre le directeur de l’école, l’inspecteur de la circonscription et la direction de l’éducation. «Aucune partie ne nous a convaincus et l’annulation du poste reste une grave erreur » pense un parent. Après une réunion les parents qui ont pris leur mal en patience, ont alors décidé depuis dimanche dernier de fermer l’établissement jusqu’à satisfaction de leur demande qu’il juge réglementaire et légitime. Dans la foulée et en application des directives de la ministre de l’Education nationale, les parents exigent aussi la dotation de l’école d’un poste budgétaire pour l’enseignement de tamazight. Dans une précédente édition nous avons rapporté cette grogne qui ne concerne que le village d’Aïn Tizza et non toute la commune d’Ahl El Ksar comme nous l’avons rapporté malencontreusement. A. M. DIPLOMATIE Messahel rencontre l’envoyé de l’ONU pour la Syrie Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel a rencontré hier au Caire, l’envoyé du secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura qui lui a présenté un exposé sur les derniers développements de la crise syrienne et les moyens de parvenir à une solution politique. M. Messahel a réitéré «la position de l’Algérie en faveur des démarches des Nations unies pour une solution politique consensuelle devant mettre fin aux souffrances du peuple syrien, préserver sa souveraineté et lui permettre de concrétiser ses attentes conformément à l’accord de Genève 1». UNION DES BANQUES MAGHRÉBINES Le P-DG de la BEA élu président Le P-DG de la Banque extérieure d’Algérie, Mohammed Loukal, a été élu en tant que président de l’Union des banques maghrébines (UBM), indique l’Association des banques et établissement, financiers (Abef). L’élection de M. Loukal s’est déroulée à l’occasion de la tenue, à Tunis, de la 45e session du Conseil d’administration de l’Union, précise la même source. La voie ferrée livrée en juillet 2016 C’EST CE QU’A CONFIRMÉ hier M. Boudjema Talai, ministre des Transports, qui était en visite de travail et d’inspection à Tizi Ouzou. AOMAR MOHELLEBI a voie ferrée modernisée reliant la capitale du Djurdjura à Alger sera livrée en juillet 2016. C’est ce qu’a confirmé hier M. Boudjema Talai, ministre des Transports, qui était en visite de travail et d’inspection à Tizi Ouzou. Le premier responsable du secteur s’est d’ailleurs rendu sur les lieux qui abritent les travaux de réalisation de cette voie ferrée qui révolutionnera sans doute le secteur et permettra de désengorger la RN 12 reliant Tizi Ouzou à Alger. Le ministre a précisé dans le même sillage qu’une fois entrée en service, cette voie permettra d’avoir des navettes avec une moyenne de deux trains par heure. Quant à la durée du trajet, elle sera de moins d’une heure puisque les trains qui assureront cette navette rouleront à une vitesse de 160 km/heure. Lors de cette visite, le ministre des Transports accompagné des autorités locales de wilaya dont le wali et les élus à l’Assemblée populaire de wilaya ainsi que du directeur de wilaya des transports, s’est longuement attardé sur les sites de réalisation de ce projet, notamment dans les localités de Tadmaït et Drâa Ben Khedda. L Ph : R. Boudina AHL EL KSAR (BOUIRA) Cette voie permettra d’avoir des navettes avec une moyenne de deux trains par heure des mois par les responsables au niveau de la wilaya, notamment l’ex-wali Abdelkader Bouazghi qui a fait du règlement définitif des problèmes d’opposition, l’un de ses chevaux de bataille. A. M. RETARDS DANS LES VOLS Air Algérie «règle» ses appareils Concernant un autre projet qui est très attendu également dans la wilaya de Tizi Ouzou et qui constitue une première dans la région, à savoir le projet de téléphérique, le problème des oppositions a été une fois de plus soulevé hier à l’occasion de la visite ministérielle. Le projet de téléphérique en question devra rallier le chef-lieu de wilaya notamment au niveau du stade du 1er Novembre à l’un des plus grands villages de la commune, Redjaouna. Les retards cumulés par ce projet sont dus essentiellement aux multiples oppositions exprimées par des citoyens propriétaires des parcelles de terre devant servir à la réalisation du projet. Des efforts sont déployés depuis La compagnie Air Algérie a décidé d’en finir avec les retards qui empoissent la vie aux voyageurs. Ainsi les retards sur les vols de la compagnie nationale sont passés de 50 % durant l’année 2014 à seulement 2 % depuis le début de l’année en cours. C’est ce qu’a révélé hier, le ministre des Transports , Boudjemaâ Talai, lors de sa visite à Tizi Ouzou. « Sur 42 vols quotidiens en partance du seul aéroport international Houari-Boumediene, les retards ne concernent que 7 à 8 vols », a indiqué le ministre. Il a expliqué qu’un programme de modernisation basé notamment sur la formation du personnel sera lancé à partir d’octobre prochain par la compagnie. C’est dans cette perspective qu’il a annoncé l’ouverture prochaine, à Aïn Bénian (Alger) d’une école de formation du personnel d’Air Algérie. NOUVEAU PLAN DE TRANSPORT Les prémices d’un échec LES LIGNES intervillages assurées par les clandestins au mépris de la sécurité des voyageurs. KAMEL BOUDJADI près une année de sa mise en fonction du plan de transport de la ville de Tizi Ouzou, les citoyens constatent avec amertume l’échec de la stratégie pourtant mûrement réfléchie. Quatre gares intermédiaires pour désengorger la circulation dans la ville, mais le constat est là. Les embouteillages sont toujours présents aux différentes entrées. Aujourd’hui, les voyageurs peinent à trouver leurs destinations. A Boukhalfa, au niveau de la gare intermédiaire desservant la région Nord, malgré les moyens dont elle dispose, les transporteurs sont mal organisés. Les voyageurs ne trouvent pas de transport à partir de 17h. Pourtant, c’est à cette tranche horaire que les travailleurs ont besoin de ce service pour rentrer après une journée de travail. A D’ailleurs, un citoyen rencontré aux environs de 18h en train d’attendre un improbable fourgon ironisera en décrivant la situation : « De toute façon, quand il y a des fourgons on doit attendre tout comme lorsqu’il n’y en a pas. » Notre interlocuteur avait en effet raison car durant la journée, faute de voyageurs, un bus passe des heures à l’arrêt avant de se remplir et démarrer. Au milieu de la journée, un manque de voyageurs cause le manque de transport alors que c’est l’inverse en fin d’après-midi. Cette situation est identique dans toutes les gares. La direction du transport qui se soucie de la circulation dans la ville oublie que les lignes ont comme point de départ les villages. Et c’est dans ces localités qu’il faut commencer à organiser ce transport. Dans certaines communes, les transporteurs assurant les lignes intervillages travaillent dans l’illégalité totale au vu et au su des responsables du secteur. Des lignes assurées par des clandestins au mépris de la sécurité des citoyens. Pis encore, dans certains cas, l’absence de ces responsables est criante. Les citoyens de la commune de Boudjima n’ont aucune ligne de transport vers le chef-lieu de leur daïra. Depuis qu’elle dépend administrativement de la daïra de Makouda, aucune ligne de transport n’a été établie pour aider les citoyens à s’y rendre pour l’établissement de beaucoup de documents administratifs tel que le passeport. Ainsi, le constat est aujourd’hui clairement établi. Les citoyens considèrent que le nouveau plan de transport sert à empêcher les populations de venir dans la ville de Tizi Ouzou plus qu’à autre chose. D’ailleurs, aujourd’hui, les populations préfèrent rester dans leurs communes où des chefslieux se développent rapidement en grands centK. B. res urbains. FORMATION PROFESSIONNELLE Une conférence régionale à Tizi Ouzou a conférence régionale de Tizi Ouzou sur l’apprentis sage regroupant les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira et Boumerdès entre dans le cadre de la série de 15 conférences programmées à l’échelle nationale et ciblant des régions avec des potentialités prometteuses en matière d’emploi, grâce au mode de formation par apprentissage. La wilaya de Tizi Ouzou abritera au courant de cette semaine une conférence régionale sur la formation par apprentissage. L’événement se tiendra demain au niveau de l’Institut national des techniques hôtelières et du tourisme (Intht) sis à proximité de l’hôtel Amraoua. Le responsable de la cellule de communication de la direction de la formation professionnelle de la wilaya de Tizi Ouzou précise à ce sujet que la conférence régionale de Tizi Ouzou sur l’apprentissage, regroupant les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira et Boumerdès entre dans le cadre de la série de 15 confé- L rences programmées à l’échelle nationale et ciblant des régions avec des potentialités prometteuses en matière d’emploi, grâce au mode de formation par apprentissage. Les rencontres en question sont initiées par le Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue (Fnac) en coordination avec la direction de l’organisation et du suivi de la formation professionnelle (Dosfp) au ministère de de la Formation et de l’Enseignement professionnels. « Pour mieux répondre aux besoins de l’entreprise en ressources humaines et appuyer l’utilisation des diplômes et leur insertion professionnelle, le ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnels a inscrit dans son plan d’action comme axe prioritaire le développement du mode de formation par la voie de l’apprentissage », ajoute notre source. Quant aux objectifs qui sont assignés à la conférence de Tizi Ouzou, ils se résument à plusieurs missions, à 7 l’instar des autres regroupements organisés dans différentes régions du pays. Ainsi, il sera question de vulgariser les nouvelles dispositions prévues par la loi n° 14-09 du 9 août 2014 et informer sur les textes d’application en cours. L’objectif consiste aussi à identifier et impulser les mesures propres à accroître le système d’orientation, de placement et de sélection des jeunes en apprentissage dans le tissu économique et industriel en impliquant les entreprises. « Proposer un système de contrôle et d’évaluation en matière d’apprentissage à travers l’inspecteur chargé de l’apprentissage prévu par la loi N°14-09 du 9 août 2014 modifiant et complétant la loi n°81-07 du 27 juin 1981 relative à l’apprentissage modifié par la loi 90-34 et la loi 2000 », est également fixé comme objectif par les organisateurs. Ces derniers évoquent en outre l’amélioration et la structuration de la formation théorique, technologique et complémentaire (Fttc) et la généralisation de la mise en place de plans de formation par apprentissage entre l’entreprise et l’établissement de formation professionnelle. Enfin, il sera question de situer les perspectives de développement du financement de l’apprentissage pour répondre aux besoins du secteur économique, adapter le cadre législatif régissant l’apprentissage aux mutations socio-économiques du pays et son environnement géo stratégique. La conférence de Tizi Ouzou abritera plusieurs ateliers de travail. Le premier décortiquera l’implication des entreprises dans la fonction d’orientation, de placement et de sélection des apprentis. Quant au deuxième, il aura à étudier le système d’évaluation de l’apprentissage, le contrôle technique et pédagogique de l’apprentissage et la mise en place généralisée des plans de formation en matière d’apprentissage. A. M. L’Actualité MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 PLUSIEURS CONVENTIONS SIGNÉES À GHARDAÏA PARTENARIAT ENTRE SIMA ET SIPSA Synergie fertile entre les deux salons ABDELKRIM AMARNI En prévision du Salon international de l’élevage « Space », qui se tiendra à Rennes (France), une conférence de presse aura lieu demain 15 septembre à l’occasion de la signature d’un partenariat entre SimaFrance (Salon mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage) et le SipsaAlgérie (Salon international de l’élevage, de l’agroalimentaire et de l’agroéquipement). Cette conférence de presse annonciatrice du salon, qui doit se dérouler à Rennes, traitera notamment du partenariat entre Sima et Sipsa, une initiative qui « ouvre aux agroéquipements et à l’élevage, la porte du Maghreb et de l’Afrique » lit-on dans le communiqué de la « Fondation Filaha Innove-Algérie » parvenu hier à notre rédaction. Le Sima s’associe avec le SipsaAlgérie, afin de créer un nouveau Salon Sima-Sipsa Algérie qui rayonnera sur l’ensemble du Maghreb et de l’Afrique. La première édition aura lieu à Alger en octobre 2016 du 4 au 7 au Palais des expositions d’Alger (Safex) aux Pins maritimes (Alger). L’Algérie et l’Afrique, qui connaissent un fort développement agricole, ont besoin d’une mécanisation agricole croissante, des pratiques et des innovations agricoles qui requièrent de nos jours des intrants, des matériels d’élevage et des agroéquipements performants afin de répondre aux besoins agroalimentaires sans cesse en hausse A. A. dans leurs régions. L’action sociale de Mobilis appréciée « CETTE DÉMARCHE reflète les valeurs de solidarité, de générosité et de citoyenneté... » DE NOTRE ENVOYÉE ILHEM TERKI SPÉCIALE a solidarité est de partager des valeurs civiques. L’opérateur historique de téléphonie mobile Mobilis a épousé cette stratégie depuis trois ans en s’engageant dans le mouvement associatif. Pour l’entreprise nationale, la solidarité passe par une communauté d’intérêts et de valeurs. A Ghardaïa, Mobilis a confirmé, encore une fois, son engagement. A l’occasion de la visite de Mme Iman Houda Faraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication dans la wilaya de Ghardaïa, coïncidant avec la rentrée scolaire. C’est en présence du présidentdirecteur général de Mobilis, Saâd Dama, et du wali de Ghardaïa, Azzedine Mecheri, qu’il a été procédé, au cours d’une cérémonie, à la signature de conventions de mécénat et de parrainage d’une dizaine d’associations à caractère social, culturel et sportif, en leur apportant un soutien financier pour la réalisation de divers projets. Avec ce geste humanitaire, Mobilis démontre ses objectifs sociaux qui reflètent les valeurs citoyennes de l’entreprise. Celle-ci s’appuie sur une démarche fondamentale d’excellence et propose un programme de soutien et d’accompagnement à toutes les franges de la société. Par la même occasion, Mobilis a fait don de plus de 1 000 kits scolaires au profit des enfants démunis de la wilaya, à l’occasion de la rentrée scolaire 2015-2016. Souvent, les parents démunis se trouvent incapables d’assurer un minimum à leurs enfants, et c’est aussi le cas au sud du pays. Devant certaines situations, ces enfants se retrouvent dans l’obligation de ne plus aller à l’école et de quitter leurs classes. Avec cette action sociale méritoire, l’entreprise nationale a fait la joie de centaines d’enfants, en leur apportant un soutien moral fort apprécié. Cette action de mécénat a été rehaussée également par la présence de grandes figures du sport national, à commencer par Yazid L livres scolaires permettront aux enfants souffrant de cécité d’améliorer leurs connaissances et de les inciter à aller de l’avant pour réussir dans leur vie et leurs études, et s’intégrer à la vie professionnelle», a révélé le même responsable. Cette initiative citoyenne est d’autant plus importante qu’elle contribue efficacement à améliorer les conditions de vie des enfants souffrant d’un handicap visuel. Une autre bonne nouvelle a été annoncée aux habitants de Ghardaïa par le patron de Mobilis. «Prochainement, des palmiers intelligents seront installés pour se connecter en ligne dans cette région.» De son côté, le Une dizaine d’associations ont été parrainées par l’opérateur historique wali de Ghardaïa M. Azzedine Mecheri, Mansouri, ex-joueur de l’Equipe sant Mobilis comme opérateur. a saisi cette occasion pour remernationale de football, actuellement « Cette démarche reflète les valeurs cier les efforts fournis par Mobilis manager général des Verts, l’athléde solidarité, de générosité et de pour améliorer le mode de vie des tisme aussi était représenté par le citoyenneté. On vient confirmer habitants de sa wilaya. Pour rappel, triple champion d’Afrique du que ce genre d’opérations entre plusieurs wilayas, dont Tindouf, décathlon et détenteur du record dans le cadre de la concrétisation Illizi, Béchar, Djelfa, Tipaza et africain de la discipline, Larbi d’un projet d’actions citoyennes », a Béjaïa, ont déjà bénéficié du proBouraâda. Les deux ambassadeurs déclaré Saâd Dama, en soulignant, gramme d’accompagnement des de la marque Mobilis ont partagé entre autres, que c’est le prolonge- associations, lancé par Mobilis un moment avec les citoyens de ment des efforts de Mobilis qui depuis déjà trois ans. Ghardaïa au niveau des agences concerne tous les Algériens. Pour le Lors de sa visite officielle à Mobilis, ainsi qu’avec les enfants et patron de Mobilis, « l’argent des Ghardaïa Mme Iman Houda les représentants des associations Algériens reste en Algérie ». Il a Faraoun, ministre de la Poste et des bénéficiaires du soutien de Mobilis, déclaré, en outre, que l’imprimerie Technologies de l’information et de lors de la cérémonie de signature nationale braille sera disponible la communication a jeté des fleurs des contrats. Le président-direcdans quelques jours. « Mobilis offre sur l’opérateur de téléphonie teur général de Mobilis, Saâd une imprimerie numérique braille mobile Mobilis. La ministre a Dama, s’est félicité de la réussite de au Centre national de formateurs trouvé que la couverture du réseau cette action. Il a souligné que son pour personnes handicapées », a mobile dans la région de Ghardaïa entreprise reste le premier opéra- souligné M.Dama en expliquant que souffre de beaucoup de zones d’omteur en termes de couverture au cette imprimerie veillera à assurer bre et que seul l’opérateur public Sud algérien. L’accompagnement la disponibilité des livres scolaires Mobilis s’attelle à améliorer et étendre sa couverture à travers qui a été concrétisé avec des assoaux enfants souffrant d’un handil’ensemble du territoire national. ciations de différents domaines culcap visuel, une première pour un turel et sportif les trois dernières opérateur téléphonique d’un tel Elle a en outre, regretté le faible taux d’investissements consentis années, incite Mobilis à s’engager poids. « L’exception de cette opérapar les deux opérateurs privés auxde nouveau et soutenir d’autres tion de solidarité est que tous les familles. Pour lui, ce sont les Algériens, et notamment les clients quels il a été demandé que leurs clients qui leur permettent de prende Mobilis, ont été mobilisés pour investissements soient revus à la I. T. hausse. dre ce genre d’initiatives en choisiscette opération », ajoute-t-il. «Les ALORS QUE L’ALGÉRIE RÉITÈRE SON SOUTIEN AU DIALOGUE INTER-LIBYEN En attendant Tripoli LA VOIE de la réussite est encore parsemée d’embûches comme en juge Bernardino Leon lui-même qui continue à persévérer dans la démarche visant à arracher, coûte que coûte, un accord avant la fin du mois. CHAABANE BENSACI lors que le médiateur de l’ONU multiplie les initiatives pour tenter d’obtenir la signature de l’Accord interlibyen préalable à la constitution d’un gouvernement de consensus, l’Algérie a réitéré de façon pressante son appel aux parties libyennes. Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, a en effet émis diman che, depuis Le Caire où il a participé à la 144e session du Conseil des ministres de la Ligue arabe, l’appel de l’Algérie à toutes les parties en Libye afin de «trouver une solution consensuelle devant accélérer la formation d’un gouvernement d’union nationale légitime» qui sera chargé de diriger la transition et de construire des institutions constitutionnelles « à même de s’imposer, de maîtriser la situation sécuritaire dans ce pays et de faire face aux groupes terroristes». Rappelant que « la détérioration de la situation sécuritaire en Libye a ses retombées sur toute la région », il a mis l’accent sur la nécessité pour la Ligue arabe et la communauté internatio nale de « parrainer le dialogue entre les belli- A gérants et de soutenir les efforts du représen tant spécial du secrétaire général des Nations unies, Bernardino Leon, en faveur d’une solution consensuelle devant préserver l’inté grité territoriale de la Libye et l’unité des Libyens ». Faisant le lien avec la question de la migration, Messahel estime que « la solution à ce phénomène qui se nourrit de sa relation avec le crime transfrontalier et le trafic d’ar mes et de drogue, passe par la conjugaison des efforts afin d’encourager les solutions politiques et de garantir une vie digne ». Cette intervention lève toute équivoque sur la démarche de l’Algérie dans le dossier libyen, à un moment où le dialogue entre les parties est parvenu à un stade crucial et décisif. Pendant des mois, l’Algérie s’est investie sans compter pour rapprocher les positions des uns et des autres, concilier les points de vue et ainsi réconcilier les factions. Son leitmotiv n’obéissait qu’au seul souci de rendre au peuple libyen une paix et une sécurité d’autant essentielles qu’elles ont un impact évident sur l’ensemble de la région maghrébine et sahélienne, et cela en vertu des signes grandissants de la menace terroriste qui tend à se propager depuis la région de Derna et Syrte. Forte de son soutien franc et loyal tendant au rapprochement des positions pour le règlement de la crise, l’Algérie n’a de cesse d’apporter son appui et sa confiance aux parties libyennes pour « transcender leurs divergences et dépasser leurs différences » et pour « aboutir à une solution politique consen suelle visant à former de toute urgence un gouvernement national aux larges compéten ces pour gérer la transition, mettre en place des institutions légitimes et en mesure de relever les défis d’ ordre politique, écon o mique, sécuritaire et de lutte contre le terrorisme pour répondre aux aspirations légiti mes du peuple libyen ». Le message de Messahel au Conseil des ministres de la Ligue arabe avait son importance puisqu’il vise à rappeler que le gouver nement libyen, « une fois mis en place, devra jouir d’un large soutien des Etats voisins et de la communauté internationale », auquel cas l’appui de la Ligue des Etats arabes et de l’ensemble de la communauté internationale au processus politique en cours est indispensable pour parer à « toute initiative ou action susceptible d’entraver le dialogue en cours et retarder le parachèvement de ce processus ». Autant dire, en termes clairs, que la voie de la réussite est encore parsemée d’embû- 8 ches comme en juge Bernardino Leon luimême qui continue à persévérer dans la démarche visant à arracher coûte que coûte un accord avant la fin du mois. Lequel accord ne serait en outre qu’une étape vers la concrétisation d’une paix effective qu’il faudra étayer et conforter pas à pas, jour après jour, malgré les tentatives de sape et les coups de boutoir qui ne manqueront pas de jalonner les progrès accomplis par les parties sincères. Encore une fois, l’émissaire de l’ONU pour la Libye a annoncé dimanche dernier qu’un consensus pour la formation d’un gouvernement d’unité nationale avait été trouvé mais qu’il devait être entériné par les autori tés rivales. C’est aujourd’hui que le gouver nement et le Parlement de Tripoli donneront leur réponse à ces nouvelles propositions, sachant que l’accord bruyamment annoncé le 12 juillet dernier n’a pas fait long feu. « Nous croyons que ce texte va recevoir le soutien total des parties » au conflit, a indiqué M.Leon, qui espère l’aval de Tripoli et de Tobrouk à ce nouvel accord de paix et de réconciliation proposé par l’ONU. Pourvu que… C. B. Tribunaux Il y a des agneaux partout ! L’histoire malheureuse arrivée à un citoyen de Tizi Ouzou et qui a connu une fin heureuse, a fait rebondir pas mal de lecteurs de cet espace. Certains sont allés jusqu’à jurer que ce dossier « d’agneau volé et attaché à l’aide d’une ceinture de sécurité à l’avant de la voiture conduite soi-disant par le voleur (qui s’avèrera être l’objet d’un complot ourdi par la victime ou plutôt, la pseudo-victime) relevait de la « sciencefiction». Eh bien non ! ce procès a réellement existé. Il a été traité en appel par le trio Abdelhalim Bezaoucha – Nouredine Misraoui (muté à Sétif récemment lors du dernier mouvement des magistrats) et Djahida Mansouri. Nous ignorons si le parquet a fait un pourvoi et ce serait ridicule d’envoyer au Val d’Hydra un dossier aussi nul sur toute la ligne. Ce qui est certain, c’est que nos lecteurs doivent savoir une bonne fois pour toutes que les fléaux n’arrivent pas qu’aux autres. Même le vol d’animaux... N’a-t-on pas vu un magistrat être malmené par des gendarmes qui s’étaient entêtés à vouloir prendre le taux d’alcoolémie ? N’at-on pas lu la condamnation de magistrats surpris dans une bicoque à l’ouest du pays en galante compagnie et de mineurs, SVP. Et pourtant, les enquêtes sérieusement menées par les dynamiques services de Tayeb Benhachem, l’inspecteur général, étaient arrivés à fixer le faux pas des gendarmes. Des gendarmes certes très efficaces, mais à qui il arrive de marcher sur une peau de banane lorsque ce n’est pas une paire de patins à roulettes… Bien alors, lisons et méditons sans médire. A. T. MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 Fauteuil rose ? LA CHRONIQUE JUDICIAIRE Chahrazed S. une patiente assure que son dentiste lui a fait des avances indécentes… I ABDELLATIF TOUALBIA uelle mouche bleue a donc piqué le dentiste qui a eu (probablement) un moment d’égarement lors de la visite de Chahrazed S. 38 ans, divorcée sans enfant et sans emploi ? Oui, quelle mouche (tout court) a poussé le dentiste pourtant connu dans le quartier comme un modèle dans tous les domaines ? A la barre, il comparaît suite à la plainte de Chahrazed S. qui a pris le taureau par les cornes en affrontant le délinquant primaire qui était inculpé libre car la liberté provisoire lui ayant été accordée. Son avocat, venu hors de la capitale, avait quitté l’Ouest très tôt pour éviter un éventuel renvoi et donc des désagréments. La dame, elle, était assistée de Maître Mohamed Djediat, l’avocat d’Alger-Centre qui avait concocté un plan d’attaque à la mesure des…attouchements dénoncés avec force et dégoût par la patiente… impatiente de faire éclater la vérité sur le véritable dentiste qui se taira dès le début, se contentant de répondre aux questions de la présidente par : « Oui, madame la juge » ou « non, madame la présidente », alors que la victime gigotait en marmonnant des bouts de syllabes lesquelles, collées les unes contre les autres et donc la morale n’aimerait pas que l’on donnât ici les syllabes de feu qui peuvent constituer un délit contre la victime et ce, devant une assistance nombreuse car la juge ayant bien lu le dossier, a trouvé que le huis clos n’avait pas sa raison d’être. « Je préviens les amateurs de sensationnel que ce dossier n’a rien d’un téléfilm pour voyeuristes. Selon la victime, il y a eu un écart dans le langage », avait articulé la présidente vigilante, mais décidée à laisser le cours des débats serein et cool, histoire peut-être de dédramatiser les faits que Maître Djediat désignera sous le vocable de « dangereux !». L’inculpé, lui avait au début, bien regardé la victime debout avant que la magistrate Q ne lui demande de ne regarder que le tribunal. « Ici, ce n’est pas un salon de thé où les gens se regardent, discutent, rigolent, sirotent un jus ! Ici, c’est le tribunal seul habilité à poser des questions qui attendent des réponses sans aucun commentaire ! » tonne la juge qui invite d’abord l’inculpé à raconter ce qui s’est exactement passé sur le fauteuil dentaire lundi dernier. Le docteur bat des cils, lance un regard plein d’interrogations avant de préciser que sa patiente a eu des arrière-pensées et que… « Ce n’est pas vrai, vous m’aviez demandé d’écarter, pas mes mâchoires, mais…mes genoux L’ŒIL alors que j’étais en pantalon… » coupe Chahrazed qui est ellemême vite interrompue par la magistrate visiblement fâchée d’avoir perdu la police de l’audience durant 23 secondes : « Eh, vous ! La victime. Attention ! Votre statut ne vous permet pas de parler sans l’autorisation du tribunal. Je ne vais pas répéter. C’est clair ? » balance la juge qui était presque ravie d’entendre la victime répondre un « Oui, madame la présidente. Je m’excuse ! » Affalé carrément dans le fauteuil du ministère public, le jeune procureur suit les débats en silence car il n’a, à défaut de questions pertinentes à poser, que la solidarité du siège i-e puisqu’il va réclamer une peine sévère considérant le dentiste comme s’étant comporté, lui l’universitaire diplômé, comme une…carie noire à déraciner par n’importe quel moyen. Maître Djediat, lui, pour la partie civile s’évertuera à anticiper sur la plaidoirie de son confrère : « Madame la présidente, mon honorable confrère va mettre en avant l’absence de témoins et autres blessures occasionnées lors de la probable petite rixe qui s’est produite au moment où ma cliente avait voulu se dégager du fauteuil du cabinet et même du quartier. Il y a eu indécence. Il lui a demandé d’écarter ses genoux. Nous réclamons cent millions de centimes en guise de dommages et intérêts » a récité sans ponctuation le défenseur dont le cou, le front et la nuque dégoulinaient sous les tonnes d’humidité tombant d’un ciel brumeux comme jamais cette saison. Et lorsque Maître Djediat sue, c’est beaucoup plus la passion dans le verbe que cette sacrée et agaçante humidité. Le dentiste lui, était dans ses petits souliers tant l’évidence des faits avait été démontrée par le défenseur heureux tout de même du sursis infligé à l’inculpé. Quant à Chahrazed, elle avait voulu une peine d’emprisonnement ferme pour apprendre à ce dentiste qui a pour vocation la caresse des mâchoires, des gencives et des dents, pas des… genoux ! La présidente, la mine épanouie, était plutôt heureuse d’avoir vu ce procès arriver à bon port. Ah ! les sous-entendus et leurs cousins germains, les arrière-pensées ! A. T. AU PALAIS Infos, murmures et ragots… Le récent mini-mouvement des magistrats n’a pas soulevé des vagues comme les deux derniers mouvements, surtout celui de janvier… Plusieurs magistrats qui ont émis le vœu de visiter d’autres lieux en vue de se déconcerter sont visiblement satisfaits même si beaucoup semblent déçus. Il y a même des magistrats et magistrates qui ont grondé lorsqu’ils ont appris qu’ils quittaient la cour pour le Val d’Hydra où, depuis quelque temps, des bruits de mécontentements affirment que la « Suprême » n’est plus un lieu d’exercice du « Droit » mais une « chambre » de nettoyage de dossiers sombres, brouillons et mal confectionnés au niveau des cours d’appel avec des « casse et renvois » à la pelle pour des raisons pas toujours objectives ni… légales… Au milieu du tumulte des protestations, Douar Benkharchi, le décrié (à tort) sérénité aux côtés de l’admirable Yamina Guerfi, Fatma Zohra Hasbellaoui, Boubetra, qui font que les arrêts pleuvent en prenant souvent le chemin de la « Suprême » laquelle ô comble de l’ironie, est aménagée en plein oued (Val d’Hydra). Et dans un oued, c’est souvent la…noyade qui signifie donc « secours » et assistance de toutes sortes… Le pompier principal n’est autre que Abdi Benyounès, le président près la cour d’Alger qui mène la barre au Ruisseau depuis maintenant presque quinze jours ie : le départ en congé de Belkacem Zeghmati qui a… enfin pris quelques…heures de repos. Or, à son retour, il ne retrouvera plus son second, Abdelkader Mihoubi, envoyé à Boumerdès en qualité de procureur général adjoint de Djamila Zigha qu’elle retrouvera avec un réel plaisir car ces deux parquetiers ont longtemps ramé ensemble sur les rives président de la première chambre correctionnelle d’Alger, doit se frotter les mains de plaisir car, au grand dam de certains avocats (Maître Miloud Brahimi, Fatnassi, Maître Bourayou et autres Maîtres Djamel Essouri, le juge aux noirs et vilains verdicts souvent cassés au Val d’Hydra (Alger) restera encore une année judiciaire entière n’en déplaise aux détracteurs du…M’Sili ! Ce dernier se voit à chaque mercredi et à chaque audience criminelle, être la cible de quolibets qui ne le touchent nullement car il est convaincu d’être intègre et que ceux qui le médisent ou ne le supportent pas n’ont qu’à se déconstituer et perdre ainsi un pan du… pain des z’enfants ! Il y a aussi outre Abdenour Amrani, Boualem Bekri, Ghedar, Mériem Djebari ? Lamnaouar Bengharifa, Mansour Ouchen et autres Mohamed Regad qui restent à leurs postes, rendant justice en toute 9 tumultueuses du…Ruisseau voisin de la rue des…Fusillés (brrrr !) Et il n’y a pas que la cour d’Alger ! A Tizi, on parle d’un déplacement inattendu de plusieurs magistrats dont quatre dames ainsi que Misraoui Nourdine et Hadj Houcine Mouzali partis à Sétif et M’sila comme conseillers alors que Saâdou un des adjoints de Mohamed Tayeb Lazizi, a rejoint Bordj Bou Arréridj…en qualité de conseiller. Que s’est-il donc passé à Tizi Ouzou pour que pas moins de sept magistrats plient bagage alors que pour certains d’entre eux, joue le fameux sacro-saint principe de l’inamovibilité du poste. Une chose est à retenir : la discipline et le respect du devoir de réserve l’emportent sur toute autre considération. Même ceux qui s’estiment lésés durant ce mouvement, n’ont pas voulu piétiner la déontologie en refusant tout commentaire. A. T. S ports MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 JEUX AFRICAINS 2015 CONCOURS INTERNATIONAL DE SAUT D’OBSTACLES Boutekdjirat remporte le trophée à Skikda La cavalière Lina Boutekdjirat, du club équestre de Zéralda (Alger), a décroché samedi dernier la première place aux éliminatoires finales du concours international de saut d’obstacles (catégorie jeunes) organisé au club équestre El Acil de Hammadi Krouma (Skikda). Agée de 14 ans, cette cavalière qui a remporté la 1ère place dans la catégorie « classique or », ne sera cependant pas admise à participer aux éliminatoires finales de ce concours international prévu en 2016 à Los Angeles, aux USA, à cause des erreurs qu’elle a commises dans cette épreuve, a indiqué M. Rabah Bouacha, président du club Acil. Les jeunes cavaliers Houssam-Nazim Leghraba (12 ans) et Aya Boulegnafed (14 ans), du club équestre local, ont décroché, sur des montures âgées de six et de huit ans, les 1ère et 2ème places dans la catégorie « classique bronze ». 15 cavaliers âgés entre 12 et 14 ans issus de 12 wilayas du pays ont participé à cette compétition de deux jours, organisée par la Fédération équestre algérienne (FEA) avec la collaboration du club équestre « El Acil » de Skikda. US OPEN Le titre pour Flavia Pennetta L’Italienne Flavia Pennetta a remporté avant-hier l’US Open, signant son premier succès dans un tournoi du Grand Chelem. Pennetta (33 ans), 26ème mondiale, a battu sa compatriote Roberta Vinci en deux sets 7-6 (7/4), 6-2. Elle est la première Italienne à remporter le tournoi new-yorkais, la deuxième à décrocher un titre majeur depuis le début de l’ère Open après Francesca Schiavone à RolandGarros en 2010. Pennetta, dont le meilleur résultat en Grand Chelem était jusque-là sa demifinale en 2013 à l’US Open, avait battu en demi-finale la n°2 mondiale, Simona Halep. Elle avait surtout profité de l’incroyable victoire de Vinci face à la grande favorite et N°1 mondiale Serena Williams qui était en lice pour réaliser le Grand Chelem. Djokovic s’impose contre Federer Le N°1 mondial Novak Djokovic a battu Roger Federer dimanche dernier en finale de l’US Open 64, 5-7, 6-4, 6-4 pour s’adjuger le 10e titre du Grand Chelem de sa carrière. Djokovic, 28 ans, a remporté trois des quatre tournois du Grand Chelem de l’année, tandis que Federer, 34 ans, court toujours après son premier succès dans cette catégorie de tournois depuis trois ans (Wimbledon 2012). Le Serbe s’est imposé en quatre sets 6-4, 5-7, 6-4, 6-4 au terme d’une finale de trois heures et vingt minutes. Djokovic qui a disputé les finales des quatre tournois du Grand Chelem en 2015, compte désormais à 28 ans dix titres majeurs à son palmarès. « C’est une saison incroyable, sans doute ma meilleure avec celle réussie en 2011, mais j’apprécie encore plus cette saison, car je suis un mari et un père comblé », a-t-il insisté. Les judokas algériens dominent les finales L’Algérie a remporté avant-hier à Brazzaville quatre des sept médailles d’or mises en jeu lors de la 1ère journée de judo des 11es Jeux africains 2015 qui se poursuivent au Congo (4-19 septembre). es judokates algériennes se sont illustrées en rempor tant trois médailles d’or, alors que chez les messieurs, Houd Zourdani a glané le vermeil pour le judo algérien qui sort d’une sortie ratée aux Championnats du monde. La médaille d’or des -52 kg remportée par Djazia Haddad a été incontestablement la plus précieuse pour la délégation algérienne à Brazzaville, vu que sa concurrente n’était autre que la Tunisienne Hela Ayari, trois fois championne d’Afrique. L’Ippon exécuté au centre du tatami par Haddad, a été longuement applaudi par les présents. « La tunisienne menait en début de combat et cela ne m’a pas fait trembler. Au contraire, j’ai continué à travailler sereinement pour passer un Ippon au bon moment. Hela m’a battue à plusieurs reprises et il fallait donc mettre un terme à cette série. Chose faite», a déclaré Haddad à l’issue de la cérémonie de remise. Auparavant, Sabrina Saidi (-48 Kg) a dominé une autre judokate tunisienne, Olfa Saoudi, en finale des moins de 48 kg. Le podium a été complété par Fatima Bashir (Nigeria) et Lima Taciana de la Guinée-Bissau. « Je connais très bien cette judokate que j’ai affronté plusieurs fois. Je me suis armé de confiance et de concentration et Dieu merci la réussite a été de mon côté», s’est réjouie Saïdi. La domination des Algériennes s’est poursuivie avec une autre médaille d’or, œuvre de Ratiba Tariket qui à surclassé en finale l’Ivoirienne Dabonne Zoleiha Abzeta dans la catégorie des -57 kg. Les Sénégalaises Leat Buet et Diedhiou ont eu le bronze. « J’ai maîtrisé le combat du début jusqu’à la fin. Il fallait être prudente face à cette Camerounaise qui attendait et refusait même parfois le combat. Ce tournoi des JA-2015 est une compétition intermédiaire car mon princi- L Les filles algériennes se sont distinguées à Brazzaville pal objectif c’est les JO-2016 au Brésil», a indiqué Tariket. Chez les messieurs, l’Algérien Houd Zourdani a remporté haut la main l’or des moins de 66 kg face à l’Egyptien Ali Abdelmouati. « J’ai essayé de gérer le combat devant ce bon judoka. Je pense que j’ai largement mérité cette médaille», estime Zourdani bénéficiaire d’une bourse de préparation olympique. L’entraîneur de la sélection algérienne féminine, Ahmed Moussa, s’est félicité des résultats réalisés par ses filles. « C’est une belle moisson pour le judo algérien lors de cette première journée. Le nombre de médailles gagnées par l’Algérie est conforté. J’espère qu’on aura la même réussite pour la journée de lundi», souhaite le technicien algérien. En revanche, Haroune Kamel (-60 kg) s’est contenté de l’argent suite a sa défaite en finale devant l’Egyptien Ahmed Abderahman. Même performance pour l’Algérienne Souad Belakhal qui s’est inclinée en finale des moins de 63 kg devant la Camerounaise, Helene Wezeu Dombeu. L’Algérienne Imene Aggouar (-63 kg) a pris la 5e place après sa défaite en finale de bronze face à Szandra Szogedi (Ghana) et aussi Mohamed Rebahi (-60 kg) battu en finale de bronze par le Tunisien Dhouibi Fredj. Sept autres Algériens (quatre hommes et trois dames) sont entrés en lice hier lors de la deuxième journée de la compétition. L’épreuve par équipes initialement prévue aujourd’hui a été annulée par les organisateurs. MEETING DE RIETI Makhloufi remporte le 1500 m Le champion olympique du 1500 m aux JO de 2012 à Londres a choisi de représenter l’Algérie sur 800 m aux Jeux africains de 2015 à Brazzaville, a indiqué la Fédération algérienne d’athlétisme. Algérien Taoufik Makhloufi a remporté avant-hier soir le 1500 m du meeting de Rieti (Italie) en 3 : 35.53, devant le Kényan Vincent Kibet (3 : 37.01) et le Marocain Amine Laâlou (3 :37.88). Il s’agit de la première course de Makhloufi sur 1500 m depuis les Mondiaux 2015 d’athlétisme, disputés du 22 au 30 août dernier à Pékin (Chine) et qui ont vu le natif de Souk Ahras prendre la 4e place, avec un chrono de 3 : 34.76. En effet, le champion algérien (27 ans) n’a pris part dernièrement qu’à des épreuves du L’ 800 m, notamment, aux réunions de Zurich (Suisse) et Berlin (Allemagne), bouclées respectivement à la 2e et 4e place. Par ailleurs, le champion olympique du 1500 m aux JO de 2012 à Londres a choisi de représenter l’Algérie sur 800 m aux Jeux africains de 2015 en cours à Brazzaville (Congo), a indiqué hier la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA). « Makhloufi a embarqué pour Brazzaville dimanche soir, juste après avoir remporté le 1500 m du meeting international de Rieti (Italie). Il était attendu lundi au Congo pour participer au 800 m, prévu à partir du 15 septembre courant, en série, demi-finale et finale » a encore détaillé la FAA. La participation algérienne à la finale du 1500 m été prévue hier, et devait se limiter donc à Salim Keddar, qui avait brillamment passé les demi-finales, en occupant la 2e place, avec un chrono de 3 :46.95. Makhloufi (27 ans), bien que célèbre sur 1500 m, se sent tout aussi à l’aise sur 800 m et il a relativement bien préparé les Jeux africains de Brazzaville sur cette distance, en participant à plusieurs meeting internationaux, notamment à Zurich (Suisse) et Berlin (Allemagne), bouclés respectivement à la 2e et 4e place. TOURNOI INTERNATIONAL DE TENNIS CLASSEMENT MONDIAL JUNIORS DE TENNIS Début des épreuves dames à Tlemcen Ibbou régresse à la 45e place Le tournoi international (dames) de tennis a débuté, avant-hier soir aux courts de tennis de la commune de Mansourah (Tlemcen), avec la participation de 22 joueuses de 10 pays dont l’Algérie. Cette manifestation, organisée par la Fédération algérienne de tennis (FAT) en collaboration avec la ligue de la wilaya de Tlemcen, se déroule en simple et double, selon le directeur du tournoi, Mohamed Bessaad qui a indiqué que ce rendez-vous sportif constitue une occasion aux participantes d’améliorer leur classement au calendrier général international. Les rencontres se déroulent selon le système d’élimination directe. Les phases finales sont prévues samedi prochain. Les compétitions de qualification au tournoi des joueuses non classées étaient prévues les 12 et 13 septembre, puis annulées pour défaut de participantes. M. Bessaâd a signalé que ce tournoi, dirigé par l’arbitre international enregistre la participation de la championne algérienne Ines Ibbou qui avait remporté, sur les courts de Mansourah (Tlemcen) en février 2013, le titre de la 6e édition. 11 La joueuse de tennis algérienne Inès Ibbou a perdu trois places au classement mondial juniors et se retrouve à la 45e position du nouveau Ranking de la Fédération internationale de tennis (ITF). La championne d’Afrique en titre a fait les frais de son élimination précoce à l’US Open, organisé du 6 au 13 septembre à New York, et dans lequel elle a été éliminée dès le premier tour, aussi bien en simple qu’en double. Dans le tableau simple, l’Algérienne s’était inclinée 6-3, 6-2 contre la Hongroise Fanni Stollar (11e mondiale). Idem dans le tableau double, dans lequel Ibbou avait fait équipe avec l’Ukrainienne Katarina Zavatska et elles ont été éliminées dès le 1er tour (6-4, 6-1) contre la paire composée de Vera Lapko (Biélorussie) et Tereza Mihalikova (Slovaquie). Ibbou (16 ans) rentrera incessamment en Algérie pour prendre part à deux tournois internationaux, du 12 au 19 septembre à Tlemcen et du 19 au 26 du même mois à Alger. Ces tournois, dotés de 10 000 dollars chacun, sont programmés sur les courts de Mansourah (Tlemcen) et Ben Aknoun (Alger) et seront dirigés par le juge-arbitre international italien, Massimo Morelli. S ports LIGUE 1 MOBILIS - 4e JOURNÉE USM ALGER-MC ORAN (19H) USM Harrach Allik intéressé d’intégrer le bureau dirigeant L’ancien président de l’USM Alger, Saïd Allik s’est dit avanthier « intéressé » à l’idée d’intégrer le bureau dirigeant de l’USM Harrach. « Je suis intéressé par ce challenge, d’autant plus qu’au niveau de l’USMH, existe un grand potentiel qui a besoin d’être bien encadré. Je suis en pleine période de réflexion, et je n’ai encore pris aucune décision », a affirmé Allik, qui est actuellement à la tête du club sportif amateur de l’USMA. Ayant dirigé l’USMA pendant plusieurs années, couronnées par de nombreux titres nationaux, Saïd Allik s’est retiré des affaires du club, cédant sa place avec l’avènement du professionnalisme en 2010, à l’homme d’affaires Ali Haddad, nouveau actionnaire majoritaire du club. « J’ai été sollicité par le président de l’USMH Abdelkader Manaâ pour rejoindre le club, c’est une personne que je connais depuis que j’étais joueur au club à la fin des années 1970, il était mon président », at-il ajouté. Allik a assisté « sur une invitation de Manaâ » au match USMH-NAHD (2-0) disputé jeudi dernier au stade du 5-Juillet d’Alger, comptant pour la 4e journée du championnat. « Je dois bien réfléchir, peser le pour et le contre, avant de trancher », a-t-il conclu. Au terme de la 4e journée, l’USMH caracole en tête du classement avec 10 points, à une longueur du nouveau promu, le DRB Tadjenanet. LIGUE 2 (5E JOURNÉE) Olympique Médéa-ASO Chlef décalé au 19 septembre Le match entre l’Olympique Médéa et l’ASO Chlef entrant dans le cadre de la 5e journée du championnat de Ligue 2 Mobilis, a été décalé au samedi 19 septembre (16h30), a-t-on appris auprès de la Ligue de football professionnel. Il s’agit de la deuxième rencontre qui se jouera samedi après celle qui opposera le MCE Eulma à l’USM Bel Abbès. Les autres rencontres de cette journée se joueront le vendredi 18 septembre. Le MCEE sera en appel aujourd’hui à Chlef pour donner la réplique à l’ASO, en mise à jour de la 4e journée. A l’issue des matchs de la 4e journée, disputée vendredi dernier, le CA Batna occupe le fauteuil de leader avec 10 points. LIGUE 1 MOBILIS (5E JOURNÉE) MCA-ASMO ce jeudi à 19h Le match MC Alger - ASM Oran comptant pour la 5e journée du championnat de Ligue 1 aura lieu jeudi 17 septembre 2015 à partir de 19h au stade OmarHamadi de Bologhine, indique la Ligue de football professionnel. Cette rencontre inaugurera la prochaine journée du championnat, elle sera suivie le lendemain par le derby RC Arba - USM Blida qui aura lieu au stade Mustapha-Tchaker de Blida (18h). Le reste des matchs se dérouleront samedi 19 septembre et débuteront toutes à 18h, sauf pour DRB Tadjenanet - USM El Harrach, dont le coup d’envoi est fixé pour 16h30. MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 e Soustara exige un 3 succès d’affilée L’USM Alger devra faire face à une équipe oranaise qui est plus que jamais motivée pour tenter d’arracher un résultant probant, afin de se racheter de son dernier revers à Zabana devant le MOB. I BACHIR BOUTEBINA ujourd’hui en toute fin de journée, les Rouge et Noir de Soustara s’apprêtent à renouer avec la compétition nationale, en accueillant au stade OmarHammadi de Bologhine les Hamraoua du MC Oran, dans le cadre de la mise à jour de la 4e journée du championnat Mobilis de Ligue 1. Ainsi, après en avoir terminé avec la phase des poules de la Ligue des champions, vendredi dernier à Khartoum où notre dernier représentant en C1 a concédé une défaite face Al Merreikh du Soudan (1-0), mais sans aucune incidence sur les gars de Soustara, ce mardi les coéquipiers de Youcef Belaïli auront à cœur de s’imposer chez eux, afin d’offrir à leurs nombreux fans une troisième victoire d’affilée. Les Rouge et Noir qui comptent désormais deux succès, remportés pour rappel, respectivement à Bologhine aux dépens de l’ES Sétif (2-1), puis contre la JS Kabylie à Tizi Ouzou (1-0), entendent bien ajouter trois nouveaux points, pour rejoindre à la 2e place le surprenant néo promu, en l’occurrence le DRB Tadjenanet. Côté Mouloudia d’Oran, après trois journées, le club cher aux Hamraoua n’a engrangé pour l’instant que deux points et occupe avant le match de retard de ce soir, une peu reluisante place de relégable au classement, en compagnie des Canaris kabyles, dernières victimes en date de leur hôte algérois. L’USM Alger devra donc faire face à une équipe visiteuse oranaise qui se dit plus que jamais motivée aujourd’hui pour tenter coûte que coûte d’arracher un résultant probant, notamment afin de se racheter de son dernier sem-revers A essuyé à Zabana devant les Crabes du MO Béjaïa, et suite auquel les coéquipiers de Sadek Berradja ont concédé le nul (3-3). La défense du Mouloudia d’Oran semble donc beaucoup préoccuper aujourd’hui le coach Jean-Michel Cavalli, d’autant plus que l’ancien sélectionneur des Verts, sait pertinemment que l’attaque usmiste est actuellement en forme. Il est vrai que depuis le début de l’été, l’équipe algéroise que drive actuellement le FrancoAlgérien Miloud Hamdi, marque régulièrement et produit surtout un jeu très percutant. De plus, avec sa nouvelle armada oranaise, constituée des Beldjillali, Belaïli, Mazari, Benkhemassa et autres l’excellent néo défenseur international, en l’occurrence Benayada, les Hamraoua risquent de chuter une nouvelle fois en déplacement. Il n’en demeure pas moins que les camarades de Hamza Koudri auront intérêt à se méfier d’un ténor de l’Ouest capable de se rebiffer et qui peut contrer les Rouge et Noir à Bologhine. Cavalli qui reste un technicien très au fait du championnat algérien, a certainement déjà en tête son plan de bataille, au cours d’une rencontre où l’aspect tactique, sera sans doute très prépondérant entre deux équipes constituées d’individualités capables de faire la différence. Il n’en demeure pas que le Mouloudia d’Oran se présentera aujourd’hui à Omar-Hammadi, très handicapé par l’absence de trois éléments, en l’occurrence Nessakh, Bourzama, et Khaled Lemouchia. Toutefois, la formation usmiste aura certainement l’œil sur l’attaquant libyen Zabiaâ, d’autant plus que l’exsociétaire de la JS Kabylie, est actuellement en verve. Une rencontre qui s’annonce très disputée entre deux ténors qui pratiquent souvent du beau jeu, même si les Hamraoua vont s’atteler à verrouiller les débats et jouer en bloc derrière. Mais devant leur public attitré de Bologhine, les Ferhat, Seguer, El Orfi, Benmoussa, Bedbouda et notamment un Belaïli très en jambes, semblent être bien partis pour contribuer à un autre succès des gars de Soustara, d’autant plus que les Rouge et Noir sont en ce moment en confiance. Un match retard de premier choix à suivre de près ce soir, à l’occasion d’un face-à-face qui peut valoir aux nombreux présents qui envahiront l’ex-Stade St-Eugène, beaucoup de spectacle et pourquoi pas, assister à une rencontre très indécise. B. B. ASO CHLEF-MC EL EULMA, AUJOURD’HUI À 19H Seule la victoire compte Un match qui revêt une grande importance pour les protégés de Wallemme, dans la mesure où un faux pas à domicile est interdit mais surtout pour une équipe qui veut retrouver vite la Ligue 1 la saison prochaine. I EL BOUALI-DJILALI près la trêve observée en championnat, les Chélifiens retrouveront aujourd’hui la compétition à l’occasion de la réception de la formation du MC El Eulma pour la mise à jour de la quatrième journée de Ligue 2 Mobilis au stade de Boumezrag à 19h. Un match qui revêt une grande importance pour les protégés de Wallemme, dans la mesure où un faux pas à domicile est interdit mais surtout pour une équipe qui veut retrouver vite la Ligue 1 la sai- A son prochaine. Le coach des Rouge et Blanc a tenu à bien préparer ses troupes en leur demandant de se concentrer uniquement sur cette partie pour arracher la victoire afin de rester tout près du podium et aborder la suite de la compétition avec un moral au beau fixe. Même si la tâche s’annonce compliquée contre une équipe du MCEE qui, après avoir raté complètement sa participation dans la phase poules de la Ligue des Champions africaine, va mettre maintenant le paquet en championnat de la Ligue 2 et consacrer son unique objectif à l’accession au même titre que l’ASO Chlef. Ainsi, les Babiya se rendront à Chlef pour tenter de revernir avec un résultat probant. Les camarades de Messaoud sont déterminés à gagner ce match et le coach Wallemme a axé son travail ces derniers jours sur le plan psychologique, pour motiver ses troupes et les sensibiliser sur l’importance de battre les Eulmis et de ne pas faire les mêmes erreurs commises lors du match contre le Paradou. L’ASO va donc profiter de la présence du public, absent lors du match contre le PAC suite à la suspension, qui sera un atout supplémentaire pour aider les joueurs à aller chercher les trois points. E. B. D. LIGUE 2 MOBILIS LA LFP ORDONNE LA FERMETURE DU STADE DE SAÏDA a Ligue du football profes sionnel en Algérie a ordonné la fermeture du stade 13avril de Saïda en raison de la détérioration de sa pelouse en gazon naturel, selon le président de cette instance Mahfoud Kerbadj. « Nous avons pris la décision de fermer le stade de Saïda, sa pelouse est devenue un véritable danger pour la santé des joueurs », a déclaré Kerbadj, invité d’El-Heddaf TV avant-hier soir. L’entraîneur du MC L Saida, Mohamed Mihoubi, avait déploré vendredi « l’état catastrophique » dans lequel se trouve la pelouse du stade du 13-Avril 1958 de Sïda, « principale cause » des contre-performances à domicile de son équipe en ce début de championnat de Ligue 2, selon ses dires. L’ex-coach du RC Arba a tenu, à ce propos, à défendre ses joueurs contraints au partage des points avec l’O Médéa (0-0) lors de la précédente journée du championnat. 12 « Ils n’ont rien à se reprocher car ils n’arrivaient pas à faire une passe à trois à cause du très mauvais état de la pelouse qui a causé d’ailleurs la blessure de deux joueurs de l’équipe adverse », a-t-il informé. Le MCS, qui partage la cinquième place en compagnie de quatre autres formations avec cinq points chacune, est désormais dans l’obligation de trouver rapidement un nouveau lieu de domiciliation. Kerbadj a en outre regretté la détérioration de la pelouse du stade MustaphaTchaker de Blida, qui accueille cette saison les rencontres de l’USM Blida et le RC Arba dans le cadre du championnat de Ligue 1. Le stade en question était réservé jusque-là aux matchs de la sélection algérienne dont les deux prochains rencontres amicales contre la Guinée et le Sénégal (9 et 13 octobre 2015) auront lieu, cette fois-ci, au stade du 5-Juillet qui a rouvert ses portes jeudi dernier. S ports MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 DOMICILIATION DE L’EQUIPE NATIONALE AUTEUR DE DEUX PASSES DÉCISIVES Mahrez homme du match contre Aston Villa L’international algérien Riyad Mahrez a été désigné meilleur joueur du match remporté par son équipe Leicester City face à Aston Villa (3-2), avant-hier dans le cadre de la cinquième journée du championnat de la Premier League. Mahrez s’est notamment illustré par deux passes décisives contribuant grandement dans le retour de loin de son équipe, menée au score 2 à 0 avant 25 minutes de la fin de la partie. L’ancien milieu offensif du Havre AC est en train de réussir un début de saison époustouflant en Premier League. Il était déjà nominé pour le premier titre de joueur du mois d’août décerné finalement au Ghanéen André Ayew. Le joueur de 24 ans a inscrit quatre buts depuis le début du championnat. Il est également le meilleur dribbleur du championnat anglais avec 22 dribbles réussis. Leicester City est à sa deuxième saison parmi l’élite anglaise et occupe la deuxième place au classement du championnat derrière Manchester City auteur de cinq victoires en autant de matchs. EN PRÉVISION DE LA CAN 2016 L’EN féminine en stage à Sidi-Moussa Vingt-six joueuses, composant la sélection nationale féminine de football, ont réintégré avant-hier le Centre technique national de SidiMoussa dimanche, pour un stage bloqué de cinq jours, a-t-on appris auprès du sélectionneur national Azeddine Chih. « Le premier stage s’est déroulé du 30 août au 5 septembre. Le second du 7 au 11 du même mois, et celui-ci du 13 au 18 septembre. Après quoi, les filles réintégreront leurs clubs respectifs » a indiqué Chih. Un programme biquotidien a été tracé par le sélectionneur national pendant ce regroupement, visant à augmenter le potentiel physique des joueuses, tout en travaillant l’aspect technico-tactique. « Nous n’avons programmé aucun match amical pendant ce stage. Nous allons poursuivre la préparation foncière, en effectuant quelques tests physiques » a encore précisé le sélectionneur national. La sélection nationale prépare la CAN 2016, dont les éliminatoires débuteront à la fin de l’année en cours. NA HUSSEIN DEY Bouzidi et Dziri les premiers à consommer leurs deux licences Youcef Bouzidi et Bilel Dziri, qui viennent de prendre en main la barre technique du NA Hussein Dey, sont les deux premiers entraîneurs à avoir « consommé » les deux licences accordées par saison aux techniciens exerçant dans les deux championnats algériens de Ligues 1 et 2. Voulant mettre un terme aux changements fréquents des entraîneurs au niveau des deux paliers, la Ligue de football professionnel a décidé cet été de ne pas accorder aux coachs plus de deux licences par saison. Bouzidi a eu sa première licence lors de son passage à l’O Médéa, le club de Ligue 2 qu’il a rejoint pendant l’intersaison avant de le quitter au bout de trois journées de championnat. Il est désormais de retour au NA Hussein-Dey, le club qu’il a sauvé de la relégation en Ligue 2 la saison passée lorsqu’il avait pris ses destinées techniques avant quelques journées de la fin du championnat. Bouzidi remplace Abdelkader Iaiche, qui a fait les frais des trois défaites de suite de son équipe. L’ex-nouvel entraîneur du Nasria a fait appel à Bilel Dziri pour le seconder. Ce dernier qui retrouve son club formateur après 20 ans de l’avoir quitté, a lui aussi « épuisé » sa première licence cet exercice lorsqu’il a effectué son baptême du feu dans sa carrière d’entraîneur en chef au RC Arba. Dziri a quitté « Ezzarga » après trois défaites en autant de matchs dont deux à domicile. L’option du stade Hamlaoui de Constantine D’aucuns estiment que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, hésiterait à domicilier les Verts au stade du 5-Juillet pas encore prêt à 100%, alors que la pelouse du stade Tchaker de Blida n’est pas au top. I SAÏD MEKKI lors que le stade Mustapha Tchaker de Blida est devenu impraticable selon les derniers témoignages lors des matchs du championnat au moment où le stade du 5-Juillet qui vient de rouvrir avec le derby USM El Harrach-NA Hussein Dey (2-0) et les imperfections notées au sein de cette enceinte sportive rénovée, les fans de l’Equipe nationale algérienne et les observateurs estiment qu’il ne reste plus que le stade Hamlaoui de Constantine pour abriter les deux prochains matchs amicaux des Verts. D’aucuns estiment que le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, hésiterait à domicilier les Verts au stade du 5 juillet. Vendredi dernier et lors son intervention à la Radio nationale, Mohamed Raouraoua, a confirmé la tenue au stade du 5-Juillet des deux rencontres amicales contre la Guinée et le Sénégal programmées respectivement pour le 9 et le 15 octobre prochain. Le stade du 5-Juillet a été rouvert jeudi dernier après deux ans de fermeture pour travaux de rénovation. La sélection nationale, qui accueillait ses adversaires au stade Mustapha-Tchaker de Blida, a disputé son dernier match dans le « temple » olympique en novembre 2012 contre la Bosnie. « L’Equipe nationale effectuera son retour au 5-Juillet à l’occasion des deux prochains matchs amicaux, après on verra. J’espère que les responsables du stade veilleront au bon entretien de la pelouse », a souhaité le président de la FAF. Les travaux de modernisation du stade ont consisté notamment en l’étanchéisation locale des gradins, la pose de la siègerie, l’installation de nouveaux écrans géants, d’une nouvelle solution de vidéosurveillance, d’un nouveau système A Les deux matchs amicaux de l’EN pourraient être délocalisés à Constantine de sonorisation et d’un nouveau système d’éclairage, ainsi que la pose d’une nouvelle pelouse. Mais beaucoup d’autres imperfections ont été relevées dans cette même enceinte. Ce qui explique pourquoi certains observateurs estiment donc que le stade Hamlaoui de Constantine pourrait bien accueillir les Verts pour les deux matchs amicaux au vu de « l’état des deux stades Tchaker et 5-Juillet. Il faut bien se rappeler qu’au mois d’août de l’année dernière, le stade Hamlaoui a été également proposé pour les matchs des Verts. En effet, à ce moment là, le match contre les Aigles du Mali était prévu au stade Mustapha-Tchaker de Blida, celui contre le Malawi, du 15 octobre, en Algérie, devrait alors avoir lieu au stade Hamlaoui de Constantine. D’ailleurs, Christian Gourcuff envisageait de visiter cette enceinte juste après le match face au Mali, ainsi que les infrastructures hôtelières dans le but d’y programmer une éventuelle domiciliation de l’Equipe nationale. Ses assistants lui communiquent de bonnes choses sur le stade de Constantine. A ce moment-là justement, le plus important est que Christian Gourcuff n’ait pas été séduit par Mustapha-Tchaker de Blida. Après sa visite à ces lieux avant le match contre le Mali, le sélectionneur national n’a pas été convaincu par l’état de la pelouse. Même s’il a été rassuré par ses responsables, le Français ne semble pas convaincu et envisage même un changement de domiciliation des matchs de l’EN. Ainsi, les prochains jours seront bien décisifs pour se fixer définitivement sur l’état des pelouses du 5-Juillet et de Tchaker d’autant que la période est celle où la pluie pourrait montrer les points négatifs de ces deux infrastructures… S. M. COUPE D’AFRIQUE DES U23 (TIRAGE AU SORT) L’Algérie avec l’Egypte et le Nigeria Les partenaires de Ferhat entameront cette CAN 2015 face à l’Egypte le 29 novembre prochain à Mbour et affronteront ensuite le Mali le 2 décembre avant de boucler le premier tour par ce duel face au Nigeria le 5 décembre. ’Algérie a hérité du groupe B avec l’Egypte, le Nigeria et le Mali, selon le tirage au sort de la 2e coupe d’Afrique des nations des moins de 23 ans, effectué hier au siège de la Confédération africaine de football au Caire (Egypte). Le groupe A est constitué du Sénégal, pays hôte, la Tunisie, l’Afrique du Sud et la Zambie. Pour ce qui est du programme des partenaires de Ferhat, ils entameront cette CAN 2015 des U23 face à l’Egypte le 29 novembre pro- L chain au stade Caroline-Faye à Mbour (Sénégal), selon le calendrier de la compétition publié hier par la Confédération africaine de football. Lors de la deuxième journée, prévue le 2 décembre, l’Equipe nationale espoir, dirigée par André Schurmann, sera opposée au Mali avant de boucler le premier tour par une confrontation contre le Nigeria le 5 décembre. Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les demi-finales, et les trois pre- miers du tournoi se qualifieront directement aux JO 2016. L’Equipe nationale avait été la première à valider son billet pour la phase finale de la CAN 2015 des U23 en juillet dernier aux dépens de la Sierra Leone (aller 2-0, retour 0-0). Les deux rencontres ont été disputées à Blida. Cette compétition prévue du 28 novembre au 12 décembre prochain est qualificative aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro (Brésil) en 2016. TOTTENHAM SPORTING LISBONNE 3 à 4 semaines d’arrêt pour Bentaleb Deuxième but pour Slimani en championnat Le milieu international algérien de Tottenham Nabil Bentaleb, souffrant de douleurs au niveau de la cheville, devrait s’éloigner des terrains pendant 3 à 4 semaines, a rapporté avant-hier la presse locale. La nouvelle a été annoncée par son entraîneur Mauricio Pochettino, à quelques heures du match en déplacement hier sur le terrain de Sunderland (10), dans le cadre de la 5e journée du championnat. Une situa tion compliquée pour le club puisque après Moussa Demblé c’est encore un milieu Ryan Mason, buteur, aujourd’hui qui s’est blessé et a dû quitter le terrain. Bentaleb a dû déclarer forfait pour le dernier match de l’Equipe nationale face au Lesotho (victoire 3-1) suite à une blessure à la main. Du coup, le milieu défensif des Verts est incertain pour les deux matchs amicaux de la sélection, face à la Guinée et le Sénégal, respectivement les 9 et 13 octobre prochain au stade du 5-Juillet d’Alger. 13 L’attaquant algérien Islam Slimani a participé à la victoire en déplacement de son équipe Sporting Lisbonne face à Rio Ave (1-2) en inscrivant l’une des deux réalisations de la formation de la capitale, avant-hier soir dans le cadre de la quatrième journée du championnat de première division portugaise. Après un penalty transformé dès la 10e minute par Adrien Silva, Islam Slimani marque de la tête à la 39e suite a un ballon contré par le gardien de Rio Ave le ballon lui revient et l’attaquant de l’EN opportuniste place sa tête. En seconde période Yazalde réduit le score à la 69’. Pourtant Slimani fut très dangereux avec trois occasions franches, mais le Sporting est resté jusqu’au bout sous la menace des locaux pour finalement s’imposer et recoller à la tête du championnat à égalité avec le FC Porto. Il s’agit du deuxième but de Slimani dans cette compétition au titre de l’exercice 2015-2016. Il en a inscrit 12 au cours de la saison précédente et 8 lors de celle d’avant. L’international algérien, qui est à sa troisième année au Sporting, est également deuxième meilleur buteur en activité de la sélection nationale avec 15 réalisations devancé par Hilel Soudani (Dynamo Zagreb, Croatie) qui en comptabilise 17. S ports MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 LIGUE DES CHAMPIONS DE L’UEFA 1ère JOURNÉE PHASE DES POULES (19H45) Choc Manchester City-Juventus Une ville, deux affiches : Manchester City aura fort à faire ce soir (19h45 heure algérienne) lors de la 1ère journée de Ligue des champions en recevant le finaliste de la dernière édition, la Juventus Turin, pendant que United lancera sa campagne sur la pelouse du PSV Eindhoven, après un an d’absence européenne. GROUPE A : Paris SG -Malmö et Real Madrid-Shakhtar Donetsk Le PSG, renforcé par l’allègement des contraintes du fair-play financier - et l’arrivée, notamment, de l’Argentin Angel Di Maria - fera sa rentrée européenne contre l’ancien club de sa star Zlatan Ibrahimovic, Malmö. L’attaquant suédois ne devrait pas manquer ces retrouvailles au Parc des Princes, après avoir été ménagé en championnat ce week-end. Son retour dans le 11 titulaire devrait chasser sur le banc le Brésilien Lucas, et l’Uruguayen Edinson Cavani, qui reste sur quatre buts en deux matchs de Ligue 1, sur le côté droit. Le Shakhtar Donetsk, qui se déplace chez un impressionnant Real Madrid, n’a pas démérité lors de ses derniers parcours en Ligue des champions. L’actuel 2e du championnat d’Ukraine a cependant perdu les deux plus emblématiques représentants de sa colonie brésilienne, le milieu offensif Douglas Costa et l’attaquant Luiz Adriano. Les deux équipes restent sur deux cartons en championnat, 5-0 pour le Shakhtar face au Metalist Kharkiv, 6-0 pour le Real contre l’Espanyol Barcelone (avec un quintuplé de Cristiano Ronaldo). GROUPE B : Wolfsburg-CSKA Moscou et PSV Eindhoven-Manchester Utd Leader du championnat de Russie après huit journées, le CSKA Moscou est invaincu depuis huit matchs. De bon augure avant d’aller défier Wolfsburg, dauphin du Bayern Munich la saison dernière et troisième après quatre journées, malgré le départ de sa star sont jamais une sinécure pour les clubs européens. Comment le « Petit Poucet » de cette édition 2015/2016, le club kazakh d’Astana, va-t-il lancer sa campagne européenne ? Premier représentant de son pays à ce stade de la compétition, il est porteur de pas mal d’espoirs... Et soumis à tout autant de pression. Utile à son pays pour en promouvoir l’image à l’étranger, le club espère bien figurer dans un groupe plutôt ouvert. GROUPE D : Manchester City-Juventus Turin et Séville-Mönchengladbach Les Citizens toujours en quête de gloire en Europe Kevin De Bruyne. Privé de C1 la saison passée, United a été l’un des grands acteurs du mercato d’été en attirant notamment l’Allemand Bastian Schweinsteiger, les Français Morgan Schneiderlin et Anthony Martial, le Néerlandais Memphis Depay et en conservant son gardien espagnol David De Gea. Le tout pour une enveloppe globale très élevée, symbolisée par le transfert de Martial pour un montant pouvant atteindre, avec d’hypothétiques bonus, les 80 millions d’eu- ros. Bref, les « Red Devils » de Wayne Rooney - forfait pour le match - sont attendus. GROUPE C : Galatasaray -Atletico Madrid et Benfica Lisbonne-Astana Un stade parmi les plus bruyants d’Europe, un public bouillant et deux équipes au jeu rugueux et combatif : la rencontre entre Galatasaray et l’Atletico est riche de promesses d’engagement, au moins. Dans ce groupe équilibré, l’Atletico fait figure de favori mais les déplacements en Turquie ne 14 La Ligue des champions n’a jamais trop réussi à Manchester City, qui plafonne en 8es de finale ces dernières années. La Juve s’est toutefois pas mal affaiblie cet été avec les départs d’Arturo Vidal, Carlos Tevez, Fernando Llorente ou encore Andrea Pirlo, et elle peine en championnat depuis le début de la saison (un point en trois matchs). En plus, Claudio Marchisio sera de nouveau forfait en Angleterre. A l’inverse, tout va bien pour City, leader après un sans-faute (cinq victoires en autant de journées, sans but encaissé) et un mercato aussi onéreux que séduisant (arrivées de Raheem Sterling, Kevin de Bruyne, Nicolas Otamendi). Pour les deux équipes, respectivement double tenante du titre de l’Europa League et 3e de la dernière saison de Bundesliga, cette affiche pourtant corsée sera le match le plus accessible de la phase aller. L’inconvénient d’être tombé dans le « groupe de la mort », où les deux clubs vont devoir batailler pour espérer se qualifier pour les 8es de finale. Internationale LE PRÉSIDENT NIGÉRIAN EN FRANCE RUSSIE-DÉFENSE L’armée russe lance ses plus grandes manœuvres L’armée russe a lancé hier ses plus grandes manœuvres militaires depuis le début de l’année, déployant 95 000 soldats dans le centre du pays, selon le ministère russe de la Défense. Ces exercices militaires baptisés « Centre2015 », qui dureront jusqu’à dimanche, impliquent également le déploiement de 170 avions, 20 navires de guerre et plus de 7 000 pièces d’armement, a précisé le ministère dans un communiqué. Il s’agit des « exercices militaires les plus importants de l’année », selon le ministère qui précise qu’ils se déroulent sur 20 sites différents dans le « district militaire central » de la Russie, qui englobe d’immenses territoires allant de l’Oural à la Sibérie centrale. « La préparation et la capacité de mobilisation des troupes dans les régions de Bachkirie, de Novossibirsk, de Samara et de Tcheliabinsk seront mis à l’épreuve », précise le ministère de la Défense, qui indique que la flotte russe de la Caspienne est également mobilisée. Les manœuvres intègrent des soldats des pays membres de l’Organisation du traité de sécurité collective, qui regroupe plusieurs ex-républiques soviétiques. Les militaires testeront à cette occasion « leur capacité à contenir un conflit armé international » et simuleront « la destruction de groupes armés illégaux dans le cadre d’opérations conjointes », selon le communiqué. Cité par l’agence de presse russe Interfax, le général Vladimir Zaroudnitski, qui commande le district militaire central, a indiqué que les régions de l’Oural (Centre), de l’Altaï (Sibérie occidentale) et de la mer Caspienne étaient les principales régions concernées par ces exercices. Des militaires venus du Nicaragua participeront en outre en tant qu’observateurs à ces manœuvres, a-t-il ajouté. Le quotidien russe Izvestia avait indiqué la semaine dernière que le président Vladimir Poutine, en visite officielle au Tadjikistan jusqu’à aujourd’hui, superviserait ces exercices à son retour. La semaine dernière, la Russie a par ailleurs averti les autorités chypriotes de possibles manœuvres navales au large de la Syrie entre le 14 et le 17 septembre. La Russie n’a toutefois pas confirmé qu’elles procèderait à ses exercices, qui prendraient place au large de sa base de Tartous, en Syrie, en pleine polémique sur un éventuel renforcement par Moscou de ses moyens militaires dans ce pays en guerre. MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 La lutte contre Boko Haram au cœur de la visite nigérian Muhammadu Buhari a entamé hier une visite de trois jours en France pour renforcer les liens entre les deux pays qui sera dominée par les enjeux de sécurité liés à la lutte contre les islamistes de Boko Haram. LE PRÉSIDENT e concert, Paris et Abuja souli gnent « l’importance » de ce voyage, le premier de M. Buhari en Europe depuis son arrivée au pouvoir fin mai, hormis un déplacement éclair à l’invitation du sommet du G7 début juin en Allemagne. Le président Buhari « mettra l’accent sur le renforcement et la consolidation de la coopération bilatérale en cours entre le Nigeria et la France en matière de défense, de sécurité, de commerce et d’investissements », a souligné dimanche le porte-parole de la présidence nigériane, Femi Adesina. Invité du président français, Muhammadu Buhari sera reçu lundi soir par François Hollande à l’Elysée, où les deux hommes auront un entretien avant de tenir une conférence de presse conjointe. La coordination de la lutte contre Boko Haram sera au coeur des discussions, avec en toile de fond un rapprochement crucial entre Abuja et ses voisins francophones. M. Buhari a érigé en priorité de vaincre l’organisation islamiste, tenue pour responsable de la mort de plus de 15 000 personnes en six ans, essentiellement dans le nord-est du Nigeria. Boko Haram « est sur le recul car elle ne contrôle plus un vaste territoire comme il y a quelques mois, mais elle est capable de mener des attentats de grande ampleur et simultanément dans plusieurs pays, au Nigeria, au Cameroun, au Tchad», souligne-t-on D Le président nigérian, Muhammadu Buharu, en visite officielle à Paris dans l’entourage de François Hollande. Une double attaque suicide a encore fait au moins 7 morts dimanche dans l’extrême nord du Cameroun, la deuxième depuis début septembre et la neuvième en un peu plus de deux mois dans cette zone frontalière du Nigeria. Une Force d’intervention conjointe multinationale (Mnjtf), composée de troupes du Nigeria, du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Bénin, doit être déployée incessamment dans le nord-est du Nigeria. La France, qui dispose d’une forte présence militaire dans la capitale tchadienne, N’Djamena, pour effectuer des opérations contre les jihadistes dans la région du Sahel, apporte à Abuja une aide « surtout axée sur les opérations de renseignement ». « On va faire le point sur tout cela, voir s’il y a des besoins supplémentaires », indique-t-on à l’Elysée. Après un premier sommet en mai 2014 à Paris, le président Hollande avait annoncé fin août qu’il proposerait aux pays impliqués dans la lutte contre Boko Haram de se réunir à nouveau à Paris pour envisager des actions communes. « Tous les pays de la région sont concernés, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Niger. Nous leur devons une solidarité sans faille parce que ce sont des pays amis et parce qu’il en va aussi de l’équilibre de toute l’Afrique de l’ouest », avait-il souligné. Muhammadu Buhari rencontrera aussi durant son séjour le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le chef de la diplomatie, Laurent Fabius et les ministres de l’Economie, Emmanuel Macron, et des Finances, Michel Sapin. Il sera également l’hôte aujourd’hui du patronat et des investisseurs français. Il s’entretiendra notamment avec les dirigeants de plusieurs grands groupes présents au Nigeria comme le géant pétrolier Total ou le cimentier Lafarge. M. Buhari cherche à revitaliser l’économie de son pays, dépendante du pétrole, après une baisse des recettes provoquée par la chute des cours du brut. Au même titre que la sécurité, l’Elysée souligne que « les questions économiques seront un sujet important » de sa visite, qui « sera l’occasion d’évoquer les prochaines implantations d’entreprises françaises au Nigeria, comme Carrefour et Peugeot ». Première puissance économique d’Afrique, le Nigeria est le premier partenaire commercial de Paris en Afrique subsaharienne avec un volume d’échanges de 5,6 milliards d’euros. Il est aussi le troisième récipiendaire d’investissements français sur le continent avec un stock d’investissements directs de 7,2 milliards. EN ATTENDANT UN ACCORD SUR LES RÉFUGIÉS La libre circulation suspendue en Europe APRÈS L’ALLEMAGNE, la Slovaquie et l’Autriche ont annoncé à leur tour hier le rétablissement des contrôles aux frontières face à l’afflux de dizaines de milliers de migrants, suspendant de facto les accords de Schengen sur la libre circulation en Europe. ette décision a été prise avant une réunion à Bruxelles consacrée à la répartition des réfugiés. Devenue en quelques semaines une Terre promise pour des réfugiés de plus en plus nombreux qui pourraient atteindre un million cette année, selon le vice chancelier Sigmar Gabriel, l’Allemagne a justifié hier sa décision de suspendre la libre circulation en Europe par « l’inaction » de l’UE. Une volte-face de la chancelière Angela Merkel, confrontée à des problèmes logistiques mal anticipés et à la grogne de son camp politique, qui survient quelques jours seulement après qu’elle eut plaidé auprès de ses partenaires européens pour un accueil des réfugiés sans limite de nombre. La décision de Berlin a immédiatement fait des émules parmi les pays de l’Est - Slovaquie et République tchèque - qui rejettent depuis des semaines l’idée allemande de quotas de répartition des réfugiés entre les 28 membres de l’UE, mais aussi en Autriche, elle aussi sous pression. Budapest a par ailleurs décidé de déployer des militaires à sa frontière avec la Hongrie, où le flux de migrants a pris des proportions sans précédent à la C veille de la mise en oeuvre de nouvelles dispositions antimigrants par Budapest. Plus de 4 500 migrants se sont ainsi présentés au poste-frontière autoroutier de Nickelsdorf entre minuit et 6h00, et plusieurs milliers d’arrivées étaient attendues dans la journée, selon la police. Le trafic automobile a été interrompu sur l’autoroute pour des raisons de sécurité. A la gare hongroise de Röszke, des trains remplis de migrants partent désormais directement jusqu’à la frontière autrichienne, alimentés par un va-et-vient continu de bus en provenance du camp de transit. Dès l’aube à Freilassing, bourgade bavaroise à la frontière autrichienne, des bouchons monstres s’étaient formés, passeports et véhicules étant désormais contrôlés par les policiers, qui orientent les réfugiés vers des centres d’accueil. Dans la nuit, la police a arrêté au moins un passeur, transportant huit Syriens dans sa camionnette. La capitale de la Bavière, Munich (sud), est proche de la saturation, avec 63 000 réfugiés arrivés en deux semaines par les Balkans et l’Europe centrale. Pour le deuxième week-end consécutif la 16 métropole a fait face à l’arrivée de près de 20 000 demandeurs d’asile, dont certains ont dû dormir dehors faute de toits. « L’inaction européenne dans la crise des réfugiés a aussi conduit entre temps l’Allemagne aux limites de ses capacités », a expliqué le vice-chancelier démocrate Sigmar Gabriel. Le problème « n’est pas en premier lieu le nombre de réfugiés mais la rapidité avec laquelle ils arrivent », a-t-il souligné. M. Gabriel a d’ailleurs estimé hier que l’Allemagne pourrait avoir à accueillir jusqu’à « un million » de migrants en 2015, même si le ministère allemand de l’Intérieur table toujours sur 800 000 arrivées. Hier, le Hautcommissariat de l’ONU aux réfugiés a mis en garde contre un « vide juridique » auquel seraient confrontés les réfugiés en Europe avec la multiplication des mesures prises isolément par les Etats, et souligné une nouvelle fois « l’urgence d’une réponse globale européenne ». La Commission européenne a jugé que la suspension de l’espace Schengen « soulignait l’urgence » de parvenir à un plan européen de répartition. Mais rien n’est moins sûr. Internationale MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 NOUVELLES MENACES ET CYBER-SÉCURITÉ EL QODS OCCUPÉE Nouvelles incursions israéliennes dans d’Al Aqsa Les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi leurs incursions pour la deuxième journée consécutive dans la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville d’El Qods, arrêtant au moins sept fidèles, ont rapporté des médias. Au moins sept fidèles ont été arrêtés violemment par des éléments relevant des unités spéciales israéliennes qui ont fait usage de grenades lacrymogène et des balles en caoutchouc, causant des blessures à une personne âgée transportée par la suite à l’hôpital, selon des médias. La veille, de violents affrontements avaient eu lieu sur ce site sacré ultra-sensible. Les forces d’occupation israéliennes ont expulsé, pour la première fois, la garde jordanienne positionnée sur l’esplanade des Mosquées et arrêté le directeur de la mosquée, lors de leur attaque contre ce troisième lieu saint de l’islam. Cette nouvelle escalade a été condamné par nombre de pays dont la Jordanie et l’Egypte et par le président Mahmoud Abbas appelant «le monde arabe et musulman, ainsi que la communauté internationale à s’atteler immédiatement à faire pression sur Israël pour qu’il cesse ses tentatives perpétuelles de judaïser la mosquée Al-Aqsa » Le Parlement arabe a également dénoncé une « politique terroriste » d’Israël contre la mosquée Al Aqsa. Le Salon de l’armement DSEI offre une panoplie variée ORGANISÉ tous les deux ans, le salon ne cesse de grandir, quintuplant la surface d’exposition depuis 15 ans. adapter aux nouvelles menaces des terroristes et pirates informatiques tout en promouvant l’industrie britannique, c’est le défi que s’est lancé le salon Defence and Security Equipment Industry (DSEI) qui s’ouvre aujourd’hui sur les bords de la Tamise à Londres. Organisé tous les deux ans, le salon ne cesse de grandir, quintuplant la surface d’exposition depuis 15 ans. Pour sa neuvième édition, il a décidé de mettre l’accent sur l’importance du secteur de la sécurité et sa convergence avec les moyens de défense classiques. « Un changement se produit depuis les deux dernières éditions, avec un basculement de l’importance des moyens de défense navales et terrestres vers la sécurité », explique le contre-amiral Simon Williams, président du comité organisateur du salon. « Les lignes entre les domaines sont franchies de plus en plus souvent, que ce soit dans le domaine médical, la logistique, les communications », insiste-t-il. Les nouvelles menaces terroristes ont rendu obsolète la frontière qui avait été tracée entre la sécurité intérieure et la défense extérieure: « La sécurité dans les endroits les plus fréquentés est maintenant vue par les gouvernements comme un besoin de défense nationale », souligne le contre-amiral. Devenu l’un des plus grands salons de présentation d’armements, DSEI a aussi l’ambition de promouvoir l’industrie britannique, qui sera représentée par plus de 120 S’ salon français Eurosatory, organisé tous les deux ans à Villepinte (nord de Paris). Mais alors qu’Eurosatory met l’accent principalement sur les armements et les équipements terrestres, DSEI profite de sa situation géographique pour accueillir des navires de guerre, au nombre de huit cette année, dont une frégate Talwar indienne, un patrouilleur Castor belge, une corvette allemande K130 et une frégate Halifax canadienne. Ce salon, qui avait accueilli en 2013 près de 30.000 visiteurs, est scruté avec méfiance par des écologistes et des pacifistes qui avaient débusqué la derL’un des clous de l’exposition le VHM (véhicule à haute mobilité) au Salon de l’armement nière fois du matériel illégal car pouvant être utilisé Moyen-Orient et d’Asie - le signe égaentreprises du secteur. Le gouverneà des fins de torture. lement que les gros budgets militaiment a décidé de réinvestir dernièreLes deux entreprises - une chiment l’industrie de la défense, en res ne sont plus en Europe, mais à noise et une française - qui promoumaintenant le budget de défense l’export. La présence sur les salons vaient cet équipement avaient été in autour de 40 milliards d’euros par internationaux de défense devient fine exclus par les organisateurs, une an, soit l’équivalent de 2% du PIB incontournable pour les industriels, décision rarissime dans ce genre de qui se livrent toute l’année une vraie grand messe. Des organisations pacipour les cinq années à venir, comme guerre pour gagner des parts de marrecommandé par l’OTAN. Un grand fistes ont d’ailleurs appelé à la mobichés auprès de ces clients dépensiers, lisation, cette année encore, contre nombre de membres du gouverneDSEI. Ils ont déjà organisé une ment devrait faire le déplacement et exigeants. Avec plus de 1.500 jusqu’au centre d’exposition ExCeL exposants, 42 pavillons nationaux et semaine de manifestations devant le bâtiment du 7 au 12 septembre lors 50 pays représentés cette année, entre le 15 et 18 septembre. Les orgade l’installation des exposants et ont DSEI s’est ainsi imposé comme un nisateurs se réjouissent aussi de promis d’être présents aussi pendant rendez-vous important des indusl’augmentation du nombre d’exposants et de délégations venant du triels de la défense, aux côtés du le salon. GUERRE AU YÉMEN LIBYE Ajournement du procès de Saadi El Gueddafi L’un des fils de l’ancien leader libyen Maâmar El Gueddafi, Saadi, jugé pour meurtre et participation à la répression de la révolte en 2011, a comparu dimanche devant un tribunal de Tripoli qui a ajourné son procès au 1er novembre, selon un responsable de sa prison. Début août, une vidéo avait circulé sur les réseaux sociaux montrant Saadi El Gueddafi subissant de mauvais traitements de la part de ses geôliers dans sa prison à Tripoli, et l’ONG Human Rights Watch (HRW) avait demandé l’ouverture d’une enquête. « Saadi El Gueddafi a comparu ce matin devant le tribunal à Tripoli. A la demande de la défense, le juge a décidé d’ajourner le procès au 1er novembre 2015 », a déclaré Othman al-Ghellani, porte-parole du centre pénitentiaire d’Al-Hadba alKhadra, dans lequel se tient le procès. Le directeur du cabinet du procureur général, Seddiq es-Sour, a confirmé le report au 1er novembre du procès qui avait débuté en mai dernier. La prison où se trouve Saadi El Gueddafi est contrôlée par Fajr Libya, une coalition de milices qui a pris le contrôle de Tripoli en août 2014, et y a instauré un gouvernement et un Parlement qui ne sont pas reconnus par la communauté internationale. Après son extradition du Niger en mars 2014, Saadi El Gueddafi a été poursuivi pour son implication présumée dans la répression meurtrière de la révolte ayant mis fin au régime d’El Gueddafi en 2011. Il est aussi accusé du meurtre en 2005 d’un ancien entraîneur d’Al-Ittihad, club de football de Tripoli. Sur les sept fils d’El Gueddafi, trois sont morts pendant la révolution. Leur père a, lui, été capturé et tué par des rebelles en octobre 2011. Seif alIslam, le fils le plus en vue du leader, a été condamné à mort le 28 juillet dernier par une cour de Tripoli pour notamment assassinats, pillages et sabotages. Il est détenu depuis novembre 2011, à Zenten, au sud-ouest de la capitale, par des milices opposées aux autorités de Tripoli. L’offensive terrestre s’intensifie en direction de Sanaa SITUÉE DANS LE CENTRE, la province pétrolière de Marib revêt une importance hautement stratégique en vue de la reconquête de la capitale. es forces pro-gouvernementales yéménites appuyées par la coalition des monarchies du Golfe tentaient hier de progresser en territoire ennemi, au deuxième jour d’une grande offensive qui vise à reconquérir la capitale Sanaa aux mains de rebelles depuis un an. Lancée dimanche dans la province de Marib, l’offensive se développe sur trois axes situés dans le nord-ouest de cette région désertique, en direction de Sanaa, ont précisé des sources militaires loyalistes. « L’objectif est de couper la route d’approvisionnement des Houthis », a expliqué une source militaire. En milieu de journée, des hélicoptères d’attaque Apache décollaient ou atterrissaient dans un vrombissement assourdissant sur le petit aéroport du camp de Safer, quartier-général des forces de la coalition men,ée par l’Arabie saoudite dans la province de Marib, selon l’AFP. Selon une source militaire yéménite, six missiles anti-missiles Patriot ont été déployés autour du camp de Safer, où 67 soldats de la coalition avaient péri le 4 septembre dans une attaque rebelle au missile Tochka. Dans l’après-midi, un convoi de 18 blindés et de transports de troupes a quitté le camp. «Il part en renforts sur le front dans le nord-ouest de la province de Marib », a dit la même source. Les forces pro-gouvernementales tentent d’avancer à partir D d’Al-Aber, localité proche de la frontière avec l’Arabie saoudite, vers quatre zones situées dans le nord-ouest de Marib, en direction de Sanaa. Il s’agit des zones de Sarwah, de Jadaane, du croisement d’Al-Jouf et de Harit, selon des sources militaires. Cette progression se heurte à une certaine résistance, comme en témoigne la mort d’un soldat émirati dans les opérations. « Nos forces ont lancé des opérations militaires à Marib, progressant sur le terrain et repoussant les miliciens Houthis », a indiqué dans la nuit de dimanche à lundi l’agence officielle émiratie WAM en citant le commandement de l’armée. « Durant ces opérations, l’un de nos soldats est tombé en martyr ». Les Emirats, l’un des piliers de la coalition, sont très impliqués au Yémen où ils ont perdu 60 soldats, dont 52 dans l’attaque du 4 septembre. 10 soldats saoudiens et cinq bahreïnis ont également été tués dans cette agression, la plus sanglante contre les forces de la coalition depuis le début de ses opérations le 26 mars. Parallèlement à l’offensive terrestre, l’aviation de la coalition a concentré ses raids sur la partie sud de la province de Marib, où les Houthis sont bien implantés. Trois zones d’implantation des rebelles ont été prises pour cible dimanche soir, selon les sources militaires yéménites. Les environs d’Al-Aïn et de Bayhan, à la limite de la province méridionale de Chabwa, reprise aux rebelles en juillet, ont été particulièrement visés. Les raids aériens sont destinés à préparer l’arrivée de forces terrestres de la coalition qui auront pour tâche de « nettoyer » la région de toute présence rebelle, ont poursuivi les mêmes sources. Sur le front nord, à la frontière entre le Yémen et l’Arabie saoudite, cinq soldats saoudiens ont été tués, a annoncé tard dimanche la coalition. Il s’agit des plus lourdes pertes dans un incident frontalier annoncées par la coalition depuis le début de la campagne de frappes aériennes visant à empêcher les Houthis de prendre la totalité du Yémen. Au moins 60 personnes, la plupart des militaires, ont déjà été tuées à la frontière saoudoyéménite depuis les premières attaques de la coalition. L’intensification des opérations sur le terrain semble compromettre la tenue de négociations de paix annoncées par l’ONU pour cette semaine. Le pouvoir du président yéménite en exil Abd Rabbo Mansour Hadi a annoncé samedi sa décision de ne participer à aucune négociation tant que les Houthis n’auront pas commencé à se retirer des territoires conquis depuis un an et à remettre les armes saisies depuis leur coup de force. Une condition qui semble difficilement acceptable pour les rebelles. TOURISTES MEXICAINS TUÉS EN EGYPTE «Victimes d’une frappe aérienne» Au moins deux touristes mexicains ont été tués « dans un grave accident en Egypte », a annoncé dimanche soir le ministre des Affaires étrangères mexicain, après l’annonce par Le Caire que les forces égyptiennes avaient tué par erreur 12 personnes en pourchassant des jihadistes. Le président mexicain Enrique Peña Nieto a demandé au Caire l’ouverture d’une « enquête approfondie » sur ce drame, dans lequel au moins cinq Mexicains ont également été blessés. Le ministère égyptien de l’Intérieur avait indiqué plus tôt dans un communiqué que « les forces conjointes de la police et de l’armée, qui pourchassaient des terroristes à Wahat, dans le désert occidental (ouest), ont ouvert le feu par erreur sur quatre pick-up qui transportaient des touristes mexicains ». « Douze personnes ont été tuées et 10 blessées parmi les touristes mexicains et des Egyptiens » qui les accompagnaient, poursuit le ministère, assurant que les victimes « se trouvaient dans une zone qui n’était pas autorisée aux touristes ». « Le Mexique condamne ces événements concernant nos concitoyens et demande au gouvernement égyptien une enquête approfondie sur ce qu’il s’est passé », a écrit le président mexicain sur son compte Twitter. Hier, la ministre mexicaine des 17 Affaires étrangères, Claudia Ruiz Massieu, a affirmé que les touristes mexicains tués dimanche en Egypte par les forces de sécurité de ce pays ont été victimes d’une frappe aérienne Les autorités égyptiennes n’ont pas précisé quelles armes avaient été utilisées dans l’attaque de dimanche dans l’ouest du désert égyptien, dans laquelle 12 personnes, dont au moins deux Mexicains, ont été tuées et 10 blessées. Mais, selon Mme Riuz Massieu, les six survivants mexicains ont raconté à l’ambassadeur du Mexique en Egypte avoir été la cible d’une « attaque aérienne avec bombes lancées depuis un avion et d’hélicoptères » alors qu’ils faisaient une pause pour déjeuner. Les six touristes mexicains blessés, qui ont été conduits à l’hôpital du Caire, sont dans un état stable, selon la ministre. Une note diplomatique a été envoyée à l’ambassadeur d’Egypte, a-t-elle indiqué, dans laquelle le gouvernement mexicain exprime « sa profonde consternation devant ces faits déplorables » et demande « une rapide, exhaustive et profonde investigation ». Selon les autorités égyptiennes, ils se trouvaient dans une zone « non autorisée aux touristes », sans fournir de détails sur l’endroit exact où s’est produit le drame. Culture 7e FESTIVAL DE MUSIQUE SYMPHONIQUE L’Espagne, l’Afrique du Sud et la Russie au menu L’Espagne, l’Afrique du Sud et la Russie ont animé successivement dimanche dernier à Alger, la première soirée du 7e Festival culturel international de musique symphonique. La soprano Sara Rosique, le pianiste Juan Escalera Pena et le guitariste Alberto Plaza, formant le «Trio Espagne», ont été les premiers à monter sur la scène du Théâtre MaheddineBachetarzi (TNA), offrant au nombreux public présent un programme aux parfums de l’Andalousie, fait d’une vingtaine de pièces. Le «Trio Espagne» a repris, 45mn durant, les oeuvres de grands compositeurs espagnols, à l’instar de M.Salvador, M.De Falla, P.Luna, E.Arrieta, F.A.Barbieri et J.Turina. Le public, savourant chaque instant du récital, a pu également apprécier «Concert de Aranjuez», célèbre pièce de J.Rodrigo et découvrir Fréderico Garcia Lorca, le poète et le compositeur, le temps d’une chanson intitulée «Sevillanas Del Siglo XVII» (Sevillane du XVIIe siècle) brillamment interprétée par Sara Rosique. Dans une autre ambiance , l’orchestre à cordes sud-africain «Mzansi Strings Ensemble» a présenté, pendant une demiheure, une dizaine de chansons puisées en partie dans l’Ionien Soiaty (Soweto), genre musical traditionnel sud-africain. Parmi les pièces interprétées, de belles reprises de Brenda Fassie et Miriam Makeba. Six violonistes et une violoncelliste qui donnait la ligne de basse et la structure harmonique en mode majeur (faite pour la plupart des pièces d’une boucle composée de l’accord tonal, de celui de la quarte suivi de celui de la quinte), tous dirigés par Arthur Matlhatsi, également au violon, ont transmis la bonne humeur à l’assistance dans des atmosphères rappelant le Gospel. La troisième partie de la soirée, restée dans l’ambiance des instruments à cordes, a été marquée par un retour à la rigueur académique, à travers la prestation de l’Orchestre symphonique de Saint-Pétersbourg, dirigé par le maestro Sergeï Stadler, également au violon. 17 instrumentistes à cordes, répartis en quatre pupitres (premiers violons, violons alto, violoncelles et contrebasse), ont présenté une dizaine d’’oeuvres des compositeurs italiens, Luigi Boccherini (1743-1805), Alessandro Rolla (1757-1841) et Niccolô Paganini (1782-1840). Ouvert samedi soir par un récital de l’Orchestre symphonique national (OSN) sous la direction d’Amine Kouider et les ténors Benabdellah Yanis (Maroc), Lagha Hamadi (Tunisie) et Ragaa Eldin (Egypte), le 7e Festival culturel international de musique symphonique se poursuit jusqu’au 19 septembre avec la participation d’orchestres de 19 pays. Des masters-class sont organisés en marge de cet évènement musical qui reçoit la Tunisie comme invité d’honneur. La soirée d’hier devait être animée par des musiciens d’Italie, de Belgique et de France. HICHAM AYOUCHE, MARDI 15 SEPTEMBRE 2015 RÉALISATEUR, À L’EXPRESSION «J’ai envie de tourner en Afrique…» ENTRETIEN RÉALISÉ I O. HIND pays dans lesquels ils ont grandi notamment. Pour moi, c’est une richesse pour le cinéma africain. Moi je fais partie du cinéma européen et du cinéma africain ; je fais des films un peu partout. En tout cas, dans les deux continents et ce n’est pas de la démagogie. Je me sens profondément plusieurs choses à la fois. Quand tu as grandi le cul entre deux chaises, tu as forcément un regard différent. PAR Ç a ne s’invente pas. Les Rencontres cinématographiques de Béjaïa c’est aussi réaliser un entretien en bord de mer, à 2h du matin, quand d’autres se baignent, crient et gesticulent dans tous les sens à côté. Un côté décalé certes qui a son charme, mais qui ne nous fera pas perdre le fil de notre discussion à bâtons rompus avec un réalisateur qui a bien marqué et le festival et la soirée de clôture surtout avec son beau long métrage Fièvres. Un film qui succède à Fissures par lequel le réalisateur franco-marocain s’est révélé, après qu’il ait signé plusieurs documentaires. Signe distinctif de Hicham, sa volubilité et sociabilité, bref, une profonde générosité à toute épreuve que l’on devine à sa source, son premier métier, le journalisme… L’Expression : Dans vos films que ce soit Fissures ou celui-là qui vient de clôturer les RCB, Fièvres,, on sent que vous vous intéressez aux sorts et failles des petites gens… Hicham Ayouche : Il n’y a pas de petites gens ou grandes gens. Ce n’est pas l’origine sociale ou ethnique des gens qui m’intéresse, mais les personnages. Je vais creuser dedans jusqu’à trouver une lumière, une beauté, cela peut être des gens riches, ou pauvres, des Noirs, des juifs, des homos, alcooliques etc. Là où je vais j’essaye d’aller effectivement vers des gens qui ont une cassure, qui ont une fragilité, une sensibilité, la où on peut creuser à l’intérieur de l’âme de l’être humain et où on peut ressortir avec de belles choses, ce que l’on n’a pas l’habitude de dire ou de voir... Vous savez, on raconte toujours la même histoire, depuis 20 000 ans, depuis les Grecs, après, il suffit juste d’une perception ou d’un regard sur telle ou telle chose, un pas vers quelque chose qui peut ramener, je ne sais pas si c’est quelque chose de nouveau, mais de beau en tout cas… Ce qui me vient à l’esprit quand je regarde ton film est cette idée que Dieu donne, mais reprend. L’enfant s’entoure d’une famille aimante, rencontre aussi d’un homme que l’histoire laisse supposer que sa vie «Déceler le beau en chacun de nous» à lui a été sauvée grâce aux mots, mais non. Cette amitié lui est reti rée à la fin, sans trop dire ce qui se passe. Une fin tout de même tra gique qui, moi, personnellement, m’a ébranlé s’agissant de ce personnage énigmatique justement, qu’on suit très peu, il y a l’oncle aussi…était-il condamné à disparaître ou s’effacer pour que cette dua lité s’équilibre ? Oui, il y a une dualité, un contraste en effet entre des scènes à la fois dures et fortes émotionnellement et d’autres plus poétiques qui sont des bulles d’oxygène. J’espère que ce contraste puisse ramener quelque chose et apporter une vision pas complexe mais plutôt assez juste de ce que j’avais envie de raconter. Il s’agissait d’aller vers quelque chose à la fois très intense, non pas physiquement, mais synchroniquement et émotionnellement dur, des personnages qui avaient des choses à dire , à raconter et à vivre et en même temps de ne pas les laisser uniquement dans ce quelque chose de sombre et d’obscur mais tenter de chercher leur lumière. Ce que j’ai tenté de faire à tous les niveaux, de l’image, cherché à faire à la fois dans le jeu, l’écriture etc. Au Fespaco 2015, vous avez été le récipiendaire de l’Etalon d’or de Yennanga du meilleur long métrage. Une belle récompense pour un film de la diaspora africaine. Quel a été votre sentiment ? Je trouve ça bien. Il y a beaucoup de gens qui ont grandi comme ça à cheval entre deux pays, où une identité est partagée entre plusieurs origines. Je trouve cela très bien car ça permet d’avoir un oeil à la fois sur le pays d’origine et sur le pays d’accueil. Un regard un peu transversal. Je pense que les cinéastes de la diaspora africaine, maghrébine ou subsaharienne ont quelque chose à dire sur la France, la Belgique ou la Hollande, sur les Au Fespaco vous avez donné un très beau discours en faisant une belle déclaration d’amour à l’Afrique…le cinéma africain aussi c’est une lourde responsa bilité à porter non ? Je suis et j’ai toujours été à l’aise et fier de mes origines qui forment un à la fois. C’est quelque chose que j’assume. C’est un sentiment que j’ai toujours eu. J’ai toujours été panafricaniste... Mais j’ai eu moins de connexion avec le Monde arabe par exemple. Mes connexions affectives, d’émotion, de langues, elles sont plus africaines qu’arabes. Naturellement, quand j’ai été au Burkina cette sensibilités est forcément exacerbée. C’est le pays de Thomas Sancara. Sans le citer, pour moi c’était un peu lui rendre hommage, à sa parole. Eh oui, c’est une responsabilité et maintenant il faudra mettre en action ses mots. Je m’intéresse à l’Afrique, j’ai envie de tourner en Afrique. Je suis dans un festival africain, c’est pour cela que je suis là. Il n’y a pas longtemps j’ai été à un festival de cinéma à l’île de Gorée, au Sénégal. On a fait une projection sur la plage. C’était pour la première fois qu’on la faisait. C’est pareil qu’à Béjaïa. Ce sont des militants, des résistants, des gens qui s’intéressent au cinéma, à la culture où il n’y a rien. Pour moi, aller à des évènements comme ça, c’est plus important que d’aller à Cannes, Venise ou Berlin. Justement, le fait d’être ici, partager des choses et être dans cette communion, ça veut dire quelque chose. Je n’ai pas de sujet de prédilection. Je ne traite pas de sujet, mais je fais des histoires. Mais c’est clair que j’ai envie de faire des choses dans ce continent et je ferai tout pour y arriver. O. H. HOCINE HAROUN EN EST L’AUTEUR Un nouveau livre de théâtre amazigh L’AUTEUR revient sur des pages importantes de la guerre de Libération nationale, mais aussi sur des événements ayant ponctué le rythme de la vie en Kabylie entre 1962 et 1980. I AOMAR MOHELLEBI l est président de l’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, mais cette fonction qui lui prend beaucoup de temps ne l’empêche guère de s’adonner à plusieurs formes d’écriture. Hocine Haroun, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’était au départ fait connaître par la peinture. D’aucuns le connaissaient dans les années quatre-vingt-dix jusqu’au début des années 2000 comme artiste-peintre. En parallèle, il a mené un parcours de militant dans un parti politique avant d’être élu à la tête de l’APW de Tizi Ouzou. Puis, à l’occasion du Salon international du livre d’Alger en 2014, Hocine Haroun a fait de nouveau parler de lui comme… romancier cette fois-ci. Il a publié à l’occasion de ce grand événement culturel de dimension internationale un volumineux roman intitulé : « Faty, sa fille Thas et monsieur Pons. » L’ouvrage a été publié aux éditions étatiques Enag (Entreprise nationale des arts graphiques). A partir de là, Hocine Haroun, tout en restant l’artiste-peintre qu’il a toujours été, a changé de fusil d’épaule en troquant le pinceau contre la I plume. Il est devenu écrivain et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Rencontré lundi dernier à la librairie « Cheikh » de Tizi Ouzou, Hocine Haroun nous a appris qu’il compte publier dans les toutes prochaines semaines, c’est-à-dire, à l’occasion de la tenue de la nouvelle édition du Salon international du livre d’Alger (Sila) à la fin octobre d’un recueil de pièces de théâtre en tamazight aux Editions Achab, sises à Tizi Ouzou. L’écrivain passe ainsi du français à la langue amazighe. Pour rappel, son premier ouvrage, le roman sus-cité, est un livre basé sur des événements historiques. L’auteur revient sur des pages importantes de la guerre de Libération nationale, mais aussi sur des événements ayant ponctué le rythme de la vie en Kabylie entre 1962 et 1980. Chacun des personnages du roman déteint sa propre trajectoire et l’auteur nous donne l’occasion de les découvrir de fil en aiguille sur fond de guerre de Libération nationale. Il y a lieu de noter que le nouveau recueil de pièces de théâtre de Hocine Haroun viendra à coup sûr enrichir ce créneau qui souffre énormément de plusieurs carences. Les connaisseurs en la matière ne ratent aucune occasion pour tirer la 21 sonnette d’alarme concernant la piètre qualité des pièces de théâtre en tamazight proposées ces deux dernières décennies dans la région de Kabylie. Malheureusement, le travail gigantesque mené par Abdellah Mohia (plus connu sous le nom de Mohand Ouyahia) n’a pas été couronné de succès. D’ailleurs, à chaque fois qu’il est question de monter une nouvelle pièce dans les théâtres régionaux situés en Kabylie, il est souvent fait appel aux adaptations de Mohia. Quant aux pièces de théâtre écrites par des auteurs locaux, elles sont souvent sans écho et font long feu. C’est d’ailleurs, l’une des raisons qui font que depuis l’ouverture du théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, ce dernier n’a réussi à obtenir aucun prix dans l’ensemble des compétitions et festivals nationaux qui se tiennent aussi bien à Alger que dans les autres wilayas du pays. Le même constat est valable concernant les films réalisés dans la langue amazighe, en dehors de quelques exceptions comme «La Colline oubliée » de Abderrahmane Bouguermouh et de « La Montagne de Baya » de Azzeddine Meddour. A. M. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com SALE TEMPS POUR LES CONCESSIONNAIRES SELLAL REÇOIT LE VICE-PRÉSIDENT DE LA BANQUE MONDIALE POUR LA RÉGION MENA Le Salon automobile d’Alger compromis LA POSSIBILITÉ d’une annulation du 20ème Salon international de l’automobile n’est pas à écarter, et ce au vu de la réalité du secteur qui connaît une profonde restructuration. SALIM BENALIA ecul net du marché des quatre roues, dévaluation du dinar, hausse du dollar, taxes salées et importations en baisse, ce sont là autant de facteurs qui grèvent sérieusement le business automobile dans notre pays. Rien ne va plus dans les concessions et les patrons appellent à la levée du blocage de leurs véhicules laissés en rade sur les quais des ports. Dans les showrooms, le client se fait rare, en raison notamment des prix des voitures qui partent à la hausse, du fait de la récente dévaluation du dinar face à un dollar plus que jamais fort. Les Algériens renoncent ainsi au projet d’acheter un véhicule, relèvent les observateurs qui jugent que c’est là un comportement rationnel surtout qu’il est le propre de la classe moyenne. Ainsi, et selon une étude de l’Association des concessionnaires citée par un confrère, ils sont 100 000 Algériens à avoir exprimé leur intention d’acheter une berline mais qui se sont rétractés par la suite, découragés qu’ils ont été par les délais de livraison scandaleusement allongés. A l’origine des déboires des concessionnaires, figure au premier chef le fameux gel des importations de véhicules. L’annulation des projets d’achat est intervenue à la suite de l’arrêt des importations en février dernier conséquence du blocage des opérations de domiciliation bancaire, estime-t-on de même source. L’on ajoute que le marché automobile a perdu de sa visibilité en raison de la confusion au sujet des prérogatives des ministères de l’Industrie et des Finances. Le ministère de l’Industrie, indique-t-on, n’a toujours pas délivré le « certificat de contrôle de conformité » (certificat des mines) qui constitue un blocage pour l’opération d’importation. La possibilité d’une annulation du 20ème Salon international de l’automobile n’est finalement pas à écarter, et ce en raison des « blocages » à l’entrée de nouveaux modèles de voitures. D’ores et déjà nombreux sont les concessionnaires qui font part de leur décision de boycotter le Salon de l’utilitaire d’Oran, prévu en décembre prochain. La A l’origine des déboires des concessionnaires, figure au premier chef le fameux gel des importations de véhicules valeur des importations de véhicules par les concessionnaires agréés par les services du ministère de l’Industrie et des Mines a enregistré une baisse de 1,06 milliard de dollars US durant les huit premiers mois de l’année 2015, soit une baisse globale de l’ordre de 30,67% en glissement annuel, selon les statistiques arrêtées au 31 août 2015 par le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) relevant des douanes algériennes. Les données du Cnis précisent que les importations de véhicules de janvier à août 2015 se sont établies à 2,395 milliards USD contre 3,455 milliards USD un an auparavant. L’analyse détaillée des statistiques par concession confirme une tendance baissière générale qui s’est accentuée durant le mois d’août 2015. Durant ces mois, les marques européennes, notamment françaises et allemandes, ont continué à occuper la tête de la liste des importations des véhicules, suivies des marques japonaises et sud-coréennes. Les baisses des importations touchent les concessionnaires qui dominent le marché et qui sont touchés par ce phénomène du fait de la disparition de leurs chevaux de bataille ou modèles phares. Pour le seul mois d’août 2015 rapporté à août 2014, les importations ont reculé de 210,96 millions USD passant de 373,97 à 163,01 millions USD, soit une baisse de 56,41%. Durant la période considérée, les volumes ont enregistré un recul de 51,26% passant de 28 921 à 14 096 véhicules importés. Le président de l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), Sofiane Hasnaoui, est récemment revenu sur les raisons de ce rétrécissement du goulot des importations. Il a évoqué le recadrage du marché algérien de véhicules, lequel «avait grossi de manière assez artificielle ces dernières années en raison de la méconnaissance de la taille réelle du marché par les concessionnaires». L’offre avait ainsi été plus importante que la demande, selon le président d’AC2A qui a estimé que certains concessionnaires anticipaient même sur une croissance de la demande sans prendre en considération l’ensemble des données du marché et se sont retrouvés par conséquent «incapables de faire écouler leurs stocks». Ph : R. Boudina R Rappelons que les banques algériennes vont pouvoir accorder des crédits à la consommation pour les « produits nationaux » à partir du 15 septembre prochain, date de l’entrée en service de la nouvelle centrale des risques de la Banque d’Algérie. Le produit de la marque au Losange qui sort de l’usine de Oued Tlélat à Oran fait partie de ces « produits nationaux » éligibles au crédit à la consommation. Cela ne devrait pas arranger les affaires des importateurs... La persistance de ces paramètres et l’impact laissé par la décision prise au printemps dernier par les pouvoirs publics et qui a consisté à organiser et à rendre transparente l’activité des concessionnaires, auront eu raison du dynamisme des transactions dans le secteur automobile national. Le ministère de l’Industrie et des Mines écarte donc toute idée de blocage et précise que l’application impartiale et non discriminatoire des nouvelles mesures vise avant tout à préserver les intérêts des consommateurs et de l’économie nationale. S. B. USINE PEUGEOT EN ALGÉRIE Le projet avance bien APRÈS RENAULT, Peugeot viendra confirmer l’excellence des relations économiques entre l’Algérie et la France. e projet de construction d’une usine automobile du constructeur français Peugeot en Algérie avance bien, a affirmé mardi à Alger le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb. «Aujourd’hui, le projet Peugeot est en train de bien avancer avec les partenaires concernés», a souligné M. Bouchouareb, lors d’un point de presse en marge d’une réunion avec le représentant spécial pour les relations Algéro-françaises Jean Louis Bianco, estimant que ce projet devrait connaître une issue dans un proche avenir. Cette réunion a été une occasion pour donner les orientations et le cadrage de ce projet, selon le ministre qui a refusé de donner des détails sur le projet et les partenaires avant la finalisation prochainement des négociations. Une partie de la production de la future usine de montage devrait être destinée à l’exportation, a rassuré M. Bouchouareb qui a qualifié le projet de «complexe» de par sa capacité d’intégration et de sous-traitance. De son côté, le représentant spécial pour les relations Algéro-françaises estime que «les discus- L sions avançaient dans le bon sens entre les entreprises concernées». La création d’une usine Peugeot en Algérie avait été annoncé lors de la dernière visite à Alger du président français François Hollande en juin dernier. Il semble donc que la concrétisation de ce second projet dans l’industrie automobile soit un objectif désormais réaliste du partenariat algérofrançais. Le ministre de l’Industrie et des Mines ne se trompe donc pas en affichant sa satisfaction. «Je suis content aujourd’hui. D’habitude on se réunissait pour régler des contentieux, et aujourd’hui les contentieux diminuent et sont devenus presque insignifiants parce qu’on est en train d’évaluer les projets retenus et inscrire de nouveaux projets», a affirmé, visiblement content, Abdessalem Bouchouareb. Le ministre a même relevé que la fameuse règle du 51/49% ne constitue plus un problème. «La règle du 49/51%, avec un partenaire comme la France, et tous les projets qu’on fait ensemble commence à être connue des deux côtés. On a pensé à cette problématique des PME. Avec le ministère des Finances, nous réfléchissons sur une banque de financement qui serait orientée vers les projets en partenariat avec des PME qui ne peuvent pas être prises en charge de la même manière que les grands groupes industriels» a-t-il souligné. Sur le terrain, cette règle a été presque naturellement intégrée par les partenaires français. «Nous vivons avec la règle du 49/51% ; cette règle est la responsabilité du gouvernement algérien de l’appliquer ou de la changer. Elle pose parfois des difficultés, c’est vrai notamment pour les PME. Mais encore une fois, notre travail est de faciliter l’aboutissement des projets dans le cadre des règles que le gouvernement algérien se fixe lui-même», affirme de son côté, Jean-Louis Bianco. En fait, les deux gouvernements misent sérieusement sur le succès du deuxième grand projet dans l’industrie mécanique. Après Renault, Peugeot viendra confirmer l’excellence des relations économiques entre l’Algérie et la France. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu hier le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Hafez Ghanem, en visite de travail en Algérie. L’entretien «a donné lieu à l’évaluation de la coopération entre l’Algérie et l’institution financière mondiale dans un contexte international marqué par des évolutions importantes», précise le texte. L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, et du ministre délégué auprès du ministre des Finances chargé du Budget et de la Prospective, Hadji Baba Ammi. L’AÏD EL-ADHA SERA CÉLÉBRÉ LE 24 SEPTEMBRE L’Aïd el-Adha sera célébré le jeudi 24 septembre 2015, a annoncé hier, le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs dans un communiqué. «En raison de la nonobservation du croissant de Dhi el-Hidja hier dimanche 29 Dhi el-qida 1436 correspondant au 13 septembre 2015», le ministère annonce que «demain mardi (aujourd’hui) sera le premier jour de Dhi elHidja», précise le communiqué. «Le rassemblement sur le Mont Arafat aura lieu le mercredi 9 Dhi el-Hidja 1436 correspondant au 23 septembre 2015, tandis que l’Aïd el-Adha sera célébré le jeudi 10 Dhi el-Hidja 1436 correspondant au 24 septembre 2015», a-t-il souligné. 12 MORTS ET 17 BLESSÉS EN 48 HEURES SUR LES ROUTES Douze personnes ont trouvé la mort et 17 autres ont été blessées dans plusieurs accidents, enregistrés durant les dernières 48 heures, au niveau national, indiquait hier un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été constaté dans la wilaya de Tébessa avec quatre personnes décédées et 13 autres blessées suite à trois accidents de la circulation, le plus grave ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à une autre, précise la même source. Nous informons notre aimable lectorat du changement de nos numéros d’appels téléphoniques. Prière de prendre note des nouveaux numéros : Tél. : 023 70.94.01 - 023 70.94.02 023 70.94.03 Fax : 023 70.93.98 - 023 70.94.00