Finale 3, Quotidien

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Finale 3, Quotidien
BASKET SPORTS 35
lundi 4 mai 2015
du champion
LES ÉCHOS
Encore
une polémique
pendant près de 35 minutes par l'Amicale, les Dudelangeois ont réussi
pour s'offrir un troisième sacre en trois ans.
Décidément, les gens de l'Amicale
prennent un malin plaisir à se faire
honnir de leurs adversaires. On a en
effet assisté à une scène particulièrement intrigante à moins d'une minute du début du match. Alors que
les deux formations ont été présentées et qu'elles se sont échauffées
pendant plus d'une heure, une personne de Steinsel est venue relever
de quelques centimètres le panier
sur lequel le T71 s'était échauffé. Et
elle a fait mine de faire de même de
l'autre côté, sans toutefois avoir besoin de tourner la manivelle...
Des sneakers
porte-bonheur
L'an passé, les joueurs du T71
avaient décidé de jouer toute la fin
de saison avec la même paire de
chaussures. Ils étaient allés sur un
site internet et avaient voté pour
élire un modèle. C'était Nelly Stephens qui avait gagné. Superstition?
Toujours est-il que les Dudelangeois
ont remis le couvert. Cette fois, c'est
Gilles Ruffato qui a remporté la
mise. Avec des sneakers sobres du
plus bel effet.
Une image à laquelle on commence à s'habituer : le T71 qui fait la fête après un nouveau titre. Son cinquième en six ans.
Les cinq dernières minutes seront
irrespirables. Les points se font rares,
les duels encore plus âpres. Nelly Stephens, jusque-là relativement discret
et plutôt maladroit avec quelques
pertes de balles stupides dont il n'est
pourtant pas coutumier, va choisir ce
moment pour se mettre en configuration de champion.
Le bondissant Américain réalise
quelques gestes décisifs : une interception sur un Samy Picard qui a une
nouvelle fois vécu une soirée compliquée, un alley-oop de folie qui redonne 5 points d'avance à des Dudelangeois extatiques. C'est encore lui
qui sera présent dans les derniers instants du match pour inscrire 2 points
qui scellent définitivement le sort du
match à quelques secondes de la fin.
Avant de conclure son festival en récupérant le 15e et dernier rebond de
sa soirée sur une tentative désespérée de Christian Schartz.
Et comme on l'a vu faire si souvent, Nelly a commencé à mimer la
moto et courir comme un dératé sur
le parquet de l'Amicale, inviolé depuis si longtemps.
Ainsi se terminait une rencontre
qui avait pourtant parfaitement démarré pour l'Amicale. Malgré la fatigue, Ken Diederich, le coach de
l'Amicale, avait décidé de faire
confiance à l'expérience de John
Reimold, préféré au jeune Evan
Bruinsma, certainement un peu
trop tendre pour un évènement
d'une telle importance. D'une telle
intensité.
En revanche, le technicien steinselois avait opté pour un changement
dans son cinq de base : Bobby Melcher, excellent en sortie de banc lors
de la deuxième manche, était bien
aligné d'entrée sur le parquet à la
place d'Eric Jeitz. Un choix qui avait
un double objectif : mettre tout de
suite la pression à Tom Schumacher
d'une part, Melcher étant l'un des
meilleurs défenseurs du pays et le
meilleur contreur luxembourgeois
grâce à ses véritables tentacules.
>
Problèmes de fautes
pour Picard et Melcher
Et permettre à Samy Picard, lequel avait souffert mille morts devant «Schumi» à Dudelange, de se
retrouver en confrontation directe
avec Max Schmit, sur le papier, un
adversaire moins redoutable que la
gâchette dudelangeoise.
Et ce choix s'avèrera d'abord
payant, avec Samy Picard, auteur
d'un zéro pointé lors de la deuxième
manche, qui se met en confiance ra-
pidement en plantant quelques
points. Après un bon départ du T71,
ce sont les locaux qui prendront
donc les commandes du match
grâce à John Reimold, qui a décidé
de moins lutter dans la raquette et
de davantage jouer les gâchettes. Il
aligne les paniers de loin et permet à
l'Amicale de passer devant au score.
Et de faire la course en tête.
Comme la semaine passée, Dudelange n'est pas ultradominateur au
rebond et perd quelques balles bêtement. Tom Schumacher, intenable
à domicile, a bien du mal face à la
défense pot de colle de Melcher. Et
avec lui, c'est tout le T71 qui tousse.
Une semaine plus tôt, chaque fois
que les coéquipiers de Gilles Ruffato
avaient l'occasion de réduire un peu
le score, ils avaient à chaque fois
– ou presque – loupé le coche.
Ce samedi, on a l'impression de vivre le copier-coller de ce qui s'est
passé sept jours plus tôt. Pour
preuve, ce missile longue distance
de Ryan Sharry, immédiatement annihilé par deux ogives steinseloises.
Même chose quand «Schumi» permet aux siens de revenir un peu
(31-23), mais qui voit dans les instants qui suivent Reimold puis
McDaniel prouver qu'ils ne sont décidément pas manchots niveau tir.
La seule lueur d'espoir réside alors
dans la capacité de Tom Schumacher à provoquer des fautes. Et
avant la fin de la première mitemps, il relègue ses deux chiens de
garde, Melcher et Picard, sur le
banc, avec trois fautes chacun. Mais
à la pause, le score est identique à
celui de la première manche : 39-32.
De quoi rendre les Steinselois optimistes, quand on connaît l'issue de
l'acte I de cette finale, décidément
très enlevée. Dos au mur, le double
champion en titre sait qu'il doit absolument réagir dans les cinq premières minutes du troisième quart,
sous peine de quoi il verrait ses rêves
d'un triplé s'envoler. Schumacher et
Ruffato en ont vu d'autres. Et les
deux compères l'ont prouvé de manière éclatante!
Amicale 1
T71 2
Samedi 25 avril
Amicale - T71 ........................ 66-61
Jeudi 30 avril
T71 - Amicale ........................ 98-83
Samedi 2 mai
Amicale - T71 ........................ 64-68
Sharry,
c'est plutôt non
Même s'il refusait de se montrer définitif à l'issue de ce nouveau titre
remporté avec le T71, Ryan Sharry
semble plus proche d'un retour aux
États-Unis que d'une saison de plus à
Dudelange. Les dirigeants dudelangeois se préparent à cette éventualité
même si : «Ce ne sera pas facile de
remplacer Ryan», dixit Marcel Wagener, le président dudelangeois.
DANS LA RAQUETTE
Baum de retour?
Maintenant que la saison est terminée, place aux grandes manœuvres.
Les Musel Pikes sont en phase terminale pour désigner leur nouveau
coach. Et aux dernières nouvelles, il
pourrait bien s'agir de... Frank Baum.
L'emblématique coach allemand,
présent pendant de longues saisons
en Moselle, était reparti du côté de
Trèves. Mais avec la faillite annoncée
du club allemand, Stadtbredimus serait un point de chute intéressant
pour celui qui avait quitté la Moselle
alors qu'il avait un contrat «à vie»
avec les Pikes. Trenton Wurtz pourrait rester en tant qu'assistant-coach
du technicien.
Play-downs
Heffingen-Contern
Bascharage-Arantia
Racing-Sparta
Résidence-Black Star
Ken Diederich salue ici Alex Laurent.
Nelly Stephens et son célèbre mime de moto!
77-79
98-91
72-79
90-70
Pts
J
G
1. Résidence
2. Heffingen
3. Racing
4. Bascharage
43
37
34,5
34
14
14
14
14
11 3 1299
7 7 1233
5 9 1050
4 10 1206
P
1178
1269
1142
1275
1. Sparta
2. Contern
3. Arantia
4. Black Star
38
35,5
29,5
27
14
14
14
14
12
10
4
3
1152
1067
1243
1258
2
4
10
11
p c
1271
1197
1193
1135