Lacoste : « Réussir dans ce métier, c`est possible

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LA GRANDE INTERVIEW
DANIEL LACOSTE, FONDATEUR
69 ans, marié depuis 47 ans, 3 enfants, 7 petits enfants
Études : Ingénieur INSA (1965-1969) (option génie Physique)
IAE bordeaux (1969-1970)
1969-1970 : Prof de maths, en parallèle de l’IAE.
1970-1972 : Ingénieur production BSN 42 Veauche.
Puis chef de service fusion dans cette usine.
1975-1988 : Création papeterie Lacoste à Saint Symphorien
d’Ozon (69).
1988 : Vente à Guilbert.
1989-1994 : Création papeterie VB bureau au Thor (84).
1994 : Vente à Guilbert.
1994-2000 : Directeur régional des ventes puis directeur général
de Guilbert industrie.
2000-2003 : Arrêt d’activités... ennui rapide.
2003-à ce jour : Création des papeteries Lacoste au Thor (84).
Et en parallèle :
• Création et développement d’une société de fabrication
de sièges de bureau (cédée en 2000).
• Association majoritaire dans une société de traitement de surface
(conception, fabrication d’unités industrielles d’application
de peinture, pistolets électrostatiques) cédée en 2004.
Daniel Lacoste, 40 ans de succès
dans la fourniture de bureau.
Depuis 40 ans, Daniel Lacoste connaît
une réussite exemplaire. Avec son épouse,
il a créé et revendu pas moins
de 3 entreprises régionales et bouscule
les plus gros. En 2015, il orchestre
une fusion absorption avec Buroffice et étend
son territoire d’Annecy à Marmande.
Quelles sont les clés de ses succès ?
Quelles sont les motivations du « crocodile »?
Quels sont ses chantiers en cours ?
Rencontre avec un phénomène.
14 / Le Papetier de France – Novembre-décembre 2015
« Réussir
dans ce métier,
c’est possible ! »
Christophe Durrieu : Vous êtes une légende vivante
dans la profession, pouvez vous nous raconter
votre histoire ?
Daniel Lacoste : Fils d’ouvrier et bordelais, j’ai fait des études
d’ingénieur à Lyon. En sortant de l’INSA, je m’inscris à l’IAE
à Bordeaux en cours du soir, tout en étant prof de Math
la journée. Je suis rentré chez BSN, aujourd’hui Danone,
fabricant de bouteilles, en tant qu’ingénieur débutant, puis
ingénieur de production, puis chef de service.
J’ai eu une chance inouïe car le chef de service a alors été
mis de coté et j’ai pris sa place à l’âge de 27 ans. Après 2
ou 3 ans, je m’ennuyais fermement – on a vite fait le tour
d’une usine – et je voyais peu de possibilités d’évolution
compte-tenu de mon jeune âge. J’ai alors démissionné et
j’ai monté une… papeterie.