SNAPS Infos 48
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Syndicat National des Activités Physiques et Sportives T R N° I M E 48 sommaire • Conseil National à Dinard (9 - 11/06/01) des questions cruciales pour l'avenir • Les participants au Conseil national de Dinard P. 2 • Tour d'horizon des questions diverses les soucis rencontrés au travers des régions • Commissions de travail synthèses P. 4-6 • Un conifère qui gèle... P. 7 • CAP du 26 avril 2001 - au programme : l'avancement d'échelon P. 8 à 11 • CAP du 18 mai 2001 - 115 nouvelles affectations P. 12-13 • Compte rendu de la CAP du 06 /06/01 - des mises au point nécessaires P. 14-15 • Missions-Métiers-Emplois P. 16-17 • Marie-Georges Buffet reçoit l'UNSA Education au audience du 11/04/2001 P. 18-19 • Propositions et réflexions du SNAPS Table ronde « Métiers-Emplois-Missions du 02/05/01 P. 20 • Compte rendu de la commission consultative paritaire des Directeurs adjoints et chefs de département des établissements P. 21 • CTPM du 31/05/01 P. 22-23 • Résorption de l'emploi précaire - une application pleine d'inconnus ! P. 24-25 • Annexe I - Marie Georges Buffet reçoit le SNAPS P. 26 • Annexe II Intégration des agents titulaires dans le corps des PS Question d'un syndiqué et réponse du Secrétaire Général P. 27 Un accouchement difficile toutes les garanties ne sont pas encore réunies pour un encadrement sportif de qualité P. 28-29 • L'agenda du SNAPS (avril, mai et juin 01) P. 30 • La convention collective nationale du Sport, où en est-on ? P. 31 • Les délégués régionaux du SNAPS P. 32 S T R I E L - j U I N - 2 0 0 1 É DITO Voir plus loin... Notre satisfaction légitime consécutive à la volonté de notre Ministère1 de faire sienne notre proposition d’engager la modernisation du MJS par : • Un renforcement de ses missions techniques et pédagogiques au travers de liens de plus en plus renforcés, conformément à la réécriture de la loi sur les APS en juillet 2000, avec nos partenaires traditionnels et institutionnels - Comment pourraitil en être autrement pour un ministère à vocation éducative, alors que l’on demande à toutes les formes d’autorité d’avoir un comportement de plus en plus pédagogique ? -, • Une réforme de l’architecture des corps du MJS, accédant ainsi à notre revendication, récurrente depuis la création en 1985 du corps des professeurs de sport, de création d’un corps technique et pédagogique supérieur, tout en réparant l’injustice dont nous souffrions vis-à-vis de nos collègues de l’Education Nationale. Nous voulons voir à travers cette décision une preuve de maturité de notre ministère qui semble de plus en plus trouver sa voie et affirmer son autorité. Nous pouvons, sans fausse modestie, être fiers de cette évolution progressiste. ... Ne saurait masquer notre prudence naturelle, vis-à-vis des promesses de toutes natures, alimentées par les rumeurs et discours actuels contradictoires ou complémentaires - on ne sait pas trop ? - nous annonçant une « européanisation » et une « décentralisation » totales et imminentes. Représentation nationale et administration se renvoyant simultanément l’hypothèse de la chronique de la mort annoncée de l’autre... Prudence renforcée, par l’attitude de Bercy qui utilise ces rumeurs pour justifier, après la perte de pouvoir d’achat enregistrée par les fonctionnaires au titre de l’année 2000, d’un projet de budget 2002 du MJS toujours aussi indécent pour un pays, dont le gouvernement vante la bonne santé... A moins que l’on ne s’oriente vers un service minimum dans les services publics, non pas en période de grève, mais de manière permanente... Jean-Paul Krumbholz. 1 Voir compte rendu de l’audience accordée par Marie George Buffet à l’UNSA/Education le 11/04/01 en page intérieur. Vie syndicale Conseil National à Dinard du 9 au 11 juin 2001 DES QUESTIONS CRUCIALES POUR L’AVENIR Un peu plus d’un an après le Congrès de Rennes, le SNAPS côtoyait de nouveaux les terres bretonnes. A la lecture du compte-rendu des travaux, vous comprendrez qu’assurément, le cap a été gardé et que la terre ferme sera bientôt foulée s’agissant de certains dossiers ... Le Conseil National du SNAPS s’est réuni dans les locaux du CREPS de Bretagne du 9 au 11 mai 2001.Accueilli par notre collègue Roland GENEST, Chef du Département Formation de cet établissement. Tout avait été mis en œuvre pour que ces trois jours de regroupement soient des plus fructueux, ils l’ont été. Trois thèmes avaient été préalablement retenus par les membres du Bureau National : 1. Notation et évaluation des personnels techniques et pédagogiques. 2. La réforme de l’architecture des corps. 3. Le SNAPS : défenseur des salariés et/ou conseiller des fédérations ? Si ceux-ci ont bien sûr fait l’objet de réflexions au sein de groupes de travail, l’actualité est venue enrichir les débats : l’examen de la proposition de Loi sur la Corse par l’Assemblée Nationale, les critères retenus par l’administration pour le mouvement des personnels techniques et pédagogiques, la rupture des négociations sur les salaires des fonctionnaires par le Ministre de la Fonction Publique et de la Décentralisation, la visite de la commission du CIO pour la candidature de PARIS 2008. Le compte rendu de ce Conseil National sera plus succinct qu’habituellement, pour cause cette actualité sera reprise sous forme d’articles de fond ou de courriers au fil des pages de ce nouveau numéro de SNAPS Infos. ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ Les participants AU CONSEIL NATIONAL DE DINARD TAIENT NATIONAL ET AIENT PRÉSENTS AU CONSEIL NA TIONAL : BEAUX Patrice, Représentant Section Régionale Bretagne CHAPUIS Michel, Bureau National, Secrétaire Régional Franche-Comté DELAFOLIE Marie Hélène, Représentante Section Régionale Picardie DUBOIS Daniel, Secrétaire Régional Pays de Loire GENEST Roland, Conseil National HAMON Gilles, Conseil National, Secrétaire Régional Provence JEHANNE Alain, Bureau National, Secrétaire Régional Basse Normandie KRUMBHOLZ Jean Paul, Secrétaire Général LE BIHAN Jean Pierre, Bureau National LECLERQ Michèle, Bureau National LERNOULD Claude, Bureau National LETTERON Hervé, Conseil National, Secrétaire Régional Aquitaine MALHAIRE Jean Pierre, Bureau National, Secrétaire Régional LanguedocRoussillon MARTEL Ludovic, Bureau National, Secrétaire Régional Corse MOREAU Michel, Bureau National PANIS Jean Claude, Représentant Section Régionale Midi-Pyrénées QUIRION Dominique, Bureau National TALON Jean François, Conseil National THOMAS Lucien, ancien Secrétaire Général TISSERAND Jean Claude, Conseil National, Secrétaire Régional Poitou-Charentes VENDROT Michel, Conseil National, Secrétaire Régional Centre page 2 - SNAPS Infos n° 48 page 3 - M Chapuis, JP Krumbholz, JC Tisserand, H Letteron, JF Talon, G Hamon, D Quirion, JC Panis, MH Delafolie, M Leclercq, P Beaux, R Geneste JF Malhaire, M Vendrot, A Jehanne, M Moreau, D Dubois De gauche à droite et du haut en bas : Conseil national SNAPS Infos n° 48 Vie syndicale Tour d’horizon des questions diverses LES SOUCIS RENCONTRES AU TRAVERS DES REGIONS Jean Paul KRUMBHOLZ, Secrétaire Général du SNAPS, ouvre le Conseil National et souhaite la bienvenue à l’ensemble des Membres et Secrétaires Régionaux présents. Il donne ensuite la parole à l’assistance sous la forme d’un « brainstorming » afin de mieux répondre, au cours de ce Conseil National, aux préoccupations et questionnements des syndiqués dans les régions. Pour faciliter les débats et pour ne pas interférer avec les thèmes inscrits à l’ordre du jour, les interrogations ont été répertoriées comme suit : 1. CORPORATIF - Evaluation/avancement - Cas des instituteurs détachés - Profil des postes - Pénurie de postes de titulaires dans les CREPS remplacés par des vacataires - Situation des personnels non titulaires 2. FONCTIONNEMENT SNAPS - Information et communication - Cotisation pour le nouvel adhérent - Prélèvement automatique de la cotisation 3. FORMATION - Perte de contrôle de la formation - Mise en œuvre de la formation - Le BPJEPS et ses options 4. FONCTIONNEMENT FEDERAL - SNAPS/UNSA, quelles relations ? 5. GESTION DES PERSONNELS, MOYENS, ORGANISATION - ARTT / diversité des corps - NBI - Frais de déplacements et indemnités - Recomposition DR/DD Sur chacun des sujets, des échanges d’informations et de perceptions des problèmes ont eu lieu, chacun des participants étant invité à s’exprimer. Des précisions ont été apportées par le Secrétaire Général et les membres du Bureau National sur certains points précis. Vous en trouverez le contenu dans les articles de Claude LERNOULD « BP JEPS : un accouchement difficile », de Jean-Paul KRUMBHOLZ « Résorption de l’emploi précaire : une application pleine d’inconnus », « CTPM du 31.05.01 » et «Missions -Métiers - Emplois », dans les comptes rendus des différentes Commissions Administratives Paritaires pour ce qui concerne - le détachement, les profils de postes, l’évaluation des PTP -, les deux derniers points faisant aussi l’objet de synthèses de commissions de travail du Conseil National que vous pourrez lire ci-dessous. Si un doute, des interrogations subsistaient, prenez contact avec la personne de votre région ayant participé à ce Conseil National (voir liste des participants et/ou liste des Secrétaires Régionaux) pour obtenir des informations complémentaires. ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ Commissions de travail SYNTHESES RAPPORT DE LA COMMISSION NOTA ÉVAL ALUA UATION PÉDAGOGIQUES NOT A TION ET ÉV AL UA TION DES PERSONNELS PÉD AGOGIQUES ET TECHNIQUES Les participants à cette commission de travail pilotée par Michel CHAPUIS ont effectué un certain nombre de constats qui leur a permis par la suite de faire cheminer leurs réflexions : Les constats : 1 - Nous ne pouvons accepter que des personnels à la note plafond ne soient pas promus page 4 - SNAPS Infos n° 48 2 - Nous avons contribué avec l’Administration à une évolution du système de notation. Malheureusement la mauvaise utilisation du système par les chefs de services aboutit actuellement à promouvoir à notation égale sur le critère de l’âge. 3 - Le système actuel montre également que la majorité des personnels d’après les chefs de service, fait bien son travail au regard de la notation . En effet beaucoup de personnels se situent à la note plafond. Pour la qualité de l’évaluation des Personnels Techniques et Pédagogiques du secteur Sport, il convient de respecter quelques principes fondamentaux. Les principes à respecter : 1 - L’évaluation et la notation doivent Conseil national être référées au contrat d’objectif de l’agent situé dans le projet de service. 2 - L’évaluation et la notation sont portées suite à l’entretien individuel avec le chef de service. 3 - La notation hors fourchette doit être accompagnée obligatoirement d’un rapport circonstancié. 4 - La note ne devrait pas être le critère unique de promotion. Mais pour l’instant c’est le seul retenu syndicalement. Améliorer un système reste possible, mais sur quelles bases, à partir de quels éléments ? A cette question fondamentale, les participants à ce groupe de travail ont tenté de proposer des réponses. Les hypothèses et propositions 1 - Trouver un système qui incite et engage les chefs de services à désigner les personnels promouvables 2 - Donner clairement, au niveau régional, les quotas dans chaque niveau de promotion ( grand choix, choix ) pour permettre au chef de service de connaître la réalité des promouvables dans sa propre région et effectuer un rapport circonstancié sur les personnels qu’il souhaite voir promus. Le rapporteur RAPPORT DE LA COMMISSION L’’ A R C H I T E C T U R E RÉFORME DE L DES CORPS Comme, il l’a été précédemment précisé, ce thème ne fait pas l’objet d’un rapport spécifique, du fait de la publication d’un article conséquent sur ce sujet dans ce SNAPS Infos 48 qui reprend et approfondit les pistes évoquées au sein de ce groupe de travail, managé par Jean-Paul KRUMBHOLZ. RAPPORT DE LA COMMISSION SALARIÉS FÉDÉRATIONS LE SNAPS : DÉFENSEUR DES SAL ARIÉS ET/OU CONSEILLER DES FÉDÉRA TIONS Le dernier thème choisi pour ce Conseil National était abordé dans un groupe de réflexions mené par Jean-Pierre MALHAIRE. Le SNAPS et le Mouvement Sportif : conseiller des employeurs ou défenseur des salariés ? Telle était l’une des questions posées au Conseil National de Dinard. Si aucune réponse globale n’a été trouvée, du moins le débat a permis d’avancer sur les éléments de la problématique. Une relation complexe de Parte- naire-Adversaire : Le SNAPS, ses instances, ses syndiqués, entretiennent avec le Mouvement Sportif, à tous les niveaux, des relations privilégiées pour le développement du sport et l’accès de tous aux A.P.S. Notre histoire, nos statuts, la nature de notre métier et de nos fonctions donnent un caractère naturel et normal à ces relations. Mais, sur la base des intérêts convergents, la tentation peut être grande pour le SNAPS de considérer comme légitime de parler au nom du Mouvement Sportif, voire au nom du Sport. Cette substitution pouvant être facilitée par la position ambivalente de nos syndiqués Cadres Techniques. Le développement de l’emploi sportif, la mise en place des règles et des pratiques de la relation entre partenaires sociaux conduisent le SNAPS à se repositionner en identifiant clairement ses interlocuteurs. Le Mouvement Sportif est aussi employeur. Il est structuré comme tel par le COSMOS au sein duquel on retrouve les mêmes personnes avec une autre « casquette ». Le SNAPS à la place qui lui revient : Les syndiqués du SNAPS, en qualité d’agents de l’Etat, peuvent avoir à intervenir comme conseillers du Mouvement Sportif employeur. Mais le SNAPS, en tant qu’organisation syndicale de salariés ne peut que se situer en face de ce même interlocuteur dès lors qu’il agit sur le terrain des relations socioprofessionnelles. Situation d’autant plus délicate à gérer que dans beaucoup de chantiers ouverts ou d’instances récemment constituées le SNAPS ne peut prétendre siéger es-qualité. Les règles de la représentativité permettent seulement de participer soit par l’entremise de représentants désignés au titre de la Fédération ou de l’Union, soit au sein d’une page 5 - SNAPS Infos n° 48 Vie syndicale délégation qui se doit d’être unie et solidaire (CTPM, CPC, CNAPS...) En tant que syndicat catégoriel, et sans tomber dans le corporatisme, le SNAPS doit centrer ses interventions sur son secteur propre. Ce qui n’exclut pas d’avoir à intervenir sur l’ensemble du champ professionnel et social. C’est la construction négociée de synergies au sein de la Fédération (UNSA Education) et de l’Union (UNSA) qui doit permettre au SNAPS de concevoir et de mettre en œuvre une action syndicale globale. L’établissement de partenariats d’opportunité hors de l’UNSA ne peut se faire que dans le respect du pacte fédéral et de notre identité syndicale. Le SNAPS est d’autant plus fort qu’il ne joue pas seul. Débat d’orientation pour un Congrès : Le Conseil National a approuvé une résolution visant à la mise en place d’une Charte déontologique regroupant les principes constituant un guide de bonne pratique à l’usage des syndiqués qui peuvent se trouver en difficulté lorsqu’ils doivent à la fois accompagner le Mouvement Sportif employeur et défendre le professionnel salarié. Le SNAPS revendique également pour la fonction de conseil et d’expertise une formation permettant de traiter des questions de fiscalité associative, de droit du travail etc... Toutes ces questions, posées dans un contexte nouveau, ne pourront être tranchées que par des décisions de Congrès après un vrai débat d’orientation. Le SNAPS y joue sa crédibilité. Le rapporteur Jean-PierreMALHAIRE. AT TA COMMISSION ADMINISTRA TIVE PARIT AIRE TA CRITÈRES APPLICABLES AUX CONDITIONS D’OBTENTION D’UNE MUT AT I O N L’actualité a aussi occupé ce Conseil National et particulièrement sur l’aspect du mouvement des Personnels Techniques et Pédagogiques du Secteur Sport à l’approche de la Commission Administrative Paritaire. Réunis autour de Michèle LECLERCQ, commissaires paritaires et autres volontaires se sont attardés sur les critères proposés par l’administration et ont émis d’autres propositions qui paraissaient plus justes et plus pertinentes pour la parité syndicale. Ce travail a par la suite aidé les commissaires paritaires à l’étude des propositions faites par l’administration pour le mouvement 2001 et permis de faire des contre-propositions. Vous trouverez des éléments très précis dans les comptes-rendus des CAP du 18 mai 2001 et du 06 juin 2001. Rappel des critères de l’administration : L’Instruction N°01-071JS du 29 mars 2001 donne les indications suivantes : - Chaque demande de mutation fera l’objet d’un examen individuel attentif indépendamment de considérations relatives à la situation des effectifs des services... prendra en compte prioritairement l’avis du chef de service actuel de l’agent... page 6 - SNAPS Infos n° 48 - Les éléments pris en compte sont les suivants : 1. les compétences requises pour le poste sollicité 2. la situation de l’agent, ancienneté dans le poste (3 années minimum) sauf les professeurs de sports stagiaires n’ayant pas obtenu d’affectation dans leurs dix vœux formulés, situations individuelles et familiales dûment justifiées, notamment rapprochement de conjoint, évolution de carrière (changement de fonction) 3. Pour les postes Outre-Mer les candidatures sont systématiquement transmises au chef de service d’accueil qui établit un classement. Le SNAPS réagit, affine et propose d’autres critères : 1. Un seul candidat sur un poste vacant , celui ci doit lui être attribué sans critères même s’il s’agit d’un stagiaire 2. Les demandes de postes doubles doivent faire l’objet d’attention particulière. 3. Le profil du poste, la situation familiale ( rapprochement de conjoint, problème de santé individuel ou familial) 4. A profil égal, il est tenu compte de l’ancienneté au MJS 5. Changement et évolution de carrière dans le sens CTS ==> CAS à l’identique, avec les compétences correspondantes, pour le sens CAS ==> CTS 6. Agents en difficulté de fonctionnement ou relationnelle sur leur poste 7. Ancienneté dans le poste sans application de la règle des 3 ans Le rapporteur, Michèle LECLERCQ A VOS AGENDAS ! Le prochain Conseil National se déroulera au CREPS de DIJON les 23, 24 et 25 octobre 2001. Motion salariale Un conifère qui gèle ... A la fin de l’hiver, saison il est vrai, on ne peut plus favorable au gel, le gouvernement a cru bon de lancer un nouveau jeu, dont les bénéfices ne financent même pas le FNDS, à l’adresse de ses fonctionnaires. Il s’agissait d’adresser au « Quidam » la bonne réponse à la question suivante : « qu’est-ce qu’un conifère qui gèle ? ». 1. un SAPIN pas « SYMPA » 2. un SAPIN « PAS SAIN » Les deux a-ton pensé collectivement et voici comment s’est traduit le mécontentement du SNAPS : Paris, le 11 juin 2001 Syndicat National des Activités Physiques et Sportives Monsieur le Ministre, J’ai le regret de vous adresser le texte de la motion adoptée à l’unanimité par le Conseil National du SNAPS réuni du 9 au 11 mai 2001 au CREPS de Dinard. MOTION ADOPTEE A L’UNANIMITE LE 11 MAI 2001 PAR LE CONSEIL NATIONAL DU SNAPS Monsieur le Ministre de la Fonction Publique, de la réforme de l’Etat et de la décentralisation. Le Gouvernement a cru, par votre intermédiaire, devoir autoritairement rompre avec la pratique du paritarisme et de la négociation sur la question du salaire des Agents de la Fonction Publique de l’Etat. Le Syndicat National des Activités Physiques et Sportives, premier syndicat du Ministère de la Jeunesse et des Sports, tient à vous faire connaître la déception et la colère des personnels représentés à l’issue de son Conseil National le 11 mai 2001 à DINARD. La rupture dont vous avez pris la grave responsabilité laisse sans réponse la légitime revendication du rattrapage de la baisse de pouvoir d’achat sur l’année 2000 chiffrée à 1,2%. Désormais, et puisque vous nous y forcez, vous devrez compter avec notre détermination à obtenir satisfaction. Soyez assuré que nous saurons garder en mémoire cette décision pour nous exprimer, le moment venu, par tous moyens à la disposition de chaque citoyen. Tout en espérant que vous serez sensible au profond trouble de nos adhérents face à cette rupture unilatérale des négociations, veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes salutations très distinguées. Monsieur Michel SAPIN Ministre de la Fonction Publique, de la réforme de l’Etat Et de la décentralisation 72, rue de Varennes 75007 PARIS JP Krumbholz Secrétaire général SNAPS - 1 Av Pierre de Coubertin - 75640 PARIS Cedex 13 0140782858-ou-60 - Fax : 0140782859 - http://www.fen.fr/~snaps - E-Mail : [email protected] page 7 - SNAPS Infos n° 48 Corpo CAP du 26 avril 2001 AU PROGRAMME : L’AVANCEMENT D’ÉCHELON La Commission Administrative Paritaire s’est réunie le 26 avril 2001. Deux sujets à l’ordre du jour : l’intégration dans le corps des Professeurs de Sport après deux années de détachement et la promotion. Vous trouverez ci dessous et dans les pages à suivre, un compte rendu de cette CAP, le tableau complet de l’avancement ainsi qu’un comparatif de l’avancement pour les années 1999-2000-2001. AT INTÉGRA TION APRÈS DEUX ANS TA DE DÉT ACHEMENT (à compter du 1er mai 2001) : Ont été proposés à l’intégration dans le corps des Professeurs de Sport après deux ans de détachement, les collègues dont les noms suivent : Serge Antourel, Françoise Marmigere-Bigi, André courcelle Jean-Pierre Hug, Patrick Leger, Claude Monot, Thierry Montagut AVANCEMENT D’ÉCHELON : Comme l’avait annoncé l’administration dans son instruction 00117JS du 31 juillet 2000, une harmonisation des notes a eu lieu. Extrait du compte-rendu proposé par l’administration : « M. Watrin indique que l’harmonisation des notes a conduit à n’accepter des sur notations (limitée à 0,5 point) que lorsque le rapport circonstancié contenait des arguments solides (dans le cas contraire, la note a été ramenée au sommet de la fourchette). Une lettre explicative a été page 8 - SNAPS Infos n° 48 adressée à chacun des agents concernés, qui ont, bien entendu, la possibilité de faire un recours Au total, 14 sur notations ont été retenues sur 140. 11 d’entre elles figurent dans le cahier des promouvables. Il s’avère finalement que 4 de ces agents en retirent un bénéfice pour leur promotion, les 7 autres auraient été promuvables de toute manière en raison de leur âge. Il propose que le cahier comprenant les agents classés par âge soit utilisé. Il propose de faire figurer en tête de la liste des agents proposés pour une promotion, ceux pour lesquels une sur notation d’un demi-point a été retenue au titre de l’année 2000. Les agents suivants, au maximum de la fourchette, étant promus en fonction de leur âge. » TA CONST AT S ET PROPOSITIONS : Malgré une volonté forte de l’administration centrale de contrôler le système, pour preuve l’harmonisation à laquelle elle s’est livrée, il reste une grande disparité dans l’appréciation portée sur les agents suivant leur affectation et les missions qu’ils remplissent, et des difficultés subsistent. - Le tassement des notes en haut des fourchettes (comparable à celui qu’on avait à la note 100 dans l’ancien système) peut avoir des origines diverses, comme le constat que beaucoup de collègues travaillent très bien, ou le fait que certains notateurs «achètent la paix sociale» en attribuant systématiquement la note maxi évitant ainsi de se justifier. Certains avancent l’idée que le rapport circonstancié devrait être obligatoire dès lors que la note maxi de l’échelon est attribuée, obligeant ainsi les notateurs à désigner plus clairement les méritants parmi les bons... - L’absence d’autre critère que l’âge pour départager les meilleurs, et faisant dire aux jeunes que cela n’est pas fait pour les motiver... L’avis des bénéficiaires qui ont eu une carrière ralentie par quelques difficultés n’est évidemment pas le même. - L’interprétation du fait que la note attribuée à l’intérieur d’une fourchette semble liée au temps passé dans cet échelon alors qu’il devrait être conforme à l’appréciation portée. Un agent au sommet de la fourchette de l’échelon précédent ne pouvant se retrouver au plancher sans autre justification qu’un changement radical dans sa manière de servir. C’est la question de la note relative ou de la note absolue... - L’attribution de notes hors fourchette par certains notateurs seulement, attestant d’un manque de coordination par des échanges ou d’une notice explicative réclamée depuis longtemps, une circulaire donnant toujours lieu à diverses interprétations. - L’absence de rapport circonstancié ou d’arguments probants à l’intérieur de ceux-ci... pouvant laisser craindre une certaine légèreté de certains notateurs, ou un débordement... - La difficulté de comparer des collègues qui vivent au quotidien auprès de leur supérieur hiérarchique avec ceux qui sont «auprès du mouvement sportif» font que certains seraient tentés de regretter le système des collèges. - L’absence d’entretien dans les services où la gestion n’est qu’administrative, et où les collègues ne se sentent pas «faire partie de la Maison Jeunesse et Sports». - Des chefs de services qui mutent et ne laissent pas à leur collègue remplaçant et manquant incontestablement d’argument, les éléments permettant de remplir correctement la notice de notation. Du chemin reste donc à faire pour que le sentiment d’injustice diminue et que la motivation soit entretenue, même si les gens objectifs savent bien que l’engagement dans nos métiers est plus lié à la passion qu’à la promotion. Michel CHAPUIS Tableau d'avancement d'échelon des Professeurs de sport période du 1er septembre 2000 au 31 août 2001 Corpo page 9 - SNAPS Infos n° 48 Corpo TABLEAU page 10 - SNAPS Infos n° 48 Corpo TABLEAU page 11 - SNAPS Infos n° 48 Corpo CAP du 18 mai 2001 115 NOUVELLES AFFECTATIONS Réponse du DPA, Philippe FORSTMANN « Enoncer des principes pour introduire une règle ne signifie pas que l'on puisse déroger à cette règle. Une stabilité minimale de 3 ans est un délai raisonnable ». Il comprend qu’il faut trouver une certaine souplesse pour la première affectation (jeunes ménages, sportifs de haut niveau...)et n'est pas fermé à l’idée de voir évoluer cette règle. Avant même que ne débute l’étude des propositions de mutations faîtes par l’Administration , le SNAPS tenait à rappeler à celle-ci un certain nombre de points qui lui semblait important au sujet des critères. Peu disposée à les appliquer pour 2001, elle promet une prise en compte des diverses suggestions pour 2002 ainsi qu’un toilettage du règlement intérieur de la CAP pour les semaines à venir. Nous attendons ! COMPTE RENDU DES ECHANGES PA ENTRE L A P ARITE SYNDICALE PARITE ET L A P ARITE AT ADMINISTRA TIVE Le SNAPS dénonce les contacts de l’Administration pour contraindre certains collègues à étendre leurs vœux au delà des 6 demandes. Réponse de Daniel WATRIN Il semble logique de contacter l’agent pour lui permettre d’obtenir satisfaction et d’étendre son choix s’il n’y a aucune possibilité dans ses vœux exprimés. Le SNEP dénonce aussi la règle des 3 ans les critères étant beaucoup trop « élastiques » il suggère de venir comme à l’Education Nationale à un système de barème de points ! Le SNAPS n’est pas favorable à la prise en compte de l’avis du Chef de Service quitté Réponse de Daniel WATRIN Il serait préférable d’être attentif à l’avis du Chef de Service d’accueil Le SNAPS n’y est pas favorable mais il reste ouvert à la discussion. Réponse du DPA, Philippe FORSTMANN Il faut procéder au toilettage du règlement intérieur de la CAP, un projet sera soumis à la parité syndicale dans les semaines à venir. Dès l’ouverture de la séance, le SNAPS, par son Secrétaire Général, Jean Paul KRUMBHOLZ, aborde le problème des critères de l’instruction concernant le mouvement de 2001. Le SNEP demande qu’un projet de mouvement soit présenté à « moins 48 heures « pour permettre de mieux Etudier. Il constate que tout semble joué d’avance d’ailleurs certains collègues avaient été informés de leur mutation avant la CAP !!! La règle des 3 ans dans un même poste. Il semble que cette règle ne soit respectée que lorsqu’elle convient à l’Administration. Le SNAPS s’oppose à cette soitdisante règle. Réponse du DPA, Philippe FORSTMANN La maison est infernale, il y a des fuites à tous les étages, mais beaucoup de choses peuvent changer car les informations ne page 12 - SNAPS Infos n° 48 sont pas fiables. L’Administration présentera l’année prochaine un projet de mouvement à « moins 48 heures ». Le SNAPS demande que le déroulement de cette CAP dite du « Mouvement « se déroule dans l’ordre suivant : 1. Détachement des contrats PO, Haut Niveau, INSEP 2. Mouvement des CTS avec avis écrit du Directeur Technique National 3. Les Etablissements 4. Les Services Extérieurs. Règles : • Tous les postes libérés doivent être proposés en priorité à un Professeur de Sport • Tous les postes budgétaires doivent apparaître au mouvement (exemple du poste du Centre du Rocher Blanc à Tignes publié en 1991 et disparu en 2001 !) • Tous les postes de la PO doivent faire l’objet d’une publication. Critères : • Spécialité, discipline, profil de poste • Rapprochement de conjoint • Problèmes familiaux particuliers • Ancienneté dans le poste, dans le corps, dans le grade • Evolution de carrière Réponse du DPA, Philippe FORSTMANN L’ensemble de ces critères sera à revoir pour le mouvement 2002, ils ne peuvent tous être applicables à ce mouvement Le SNAPS rappelle qu’il sera amené à refuser tout détachement de P d’EPS dans le corps des PS si l’Education Nationale persiste dans son refus d’accepter des détachements de PS dans le corps des P d’EPS. Proposition d’ordre d’étude des demandes de mutation faite par l’Administration 1. DOM TOM 2. Etablissements 3. CAS région par région 4. CTS Cet ordre pourra être modifié l’année prochaine, mais pas pour cette année. Corpo RELEVE DE CONCLUSIONS Séance du vendredi 18 mai 2001 1) Nomination de M. Eric KOECHLIN. Professeur de sport. en qualité de Directeur Départemental de l’Ariège : Avis favorable de la CAP 2) Intégration dans le corps des professeurs de sport après deux ans de détachement : Sont proposés pour une intégration à compter du 1er juin 2001 : Jean-Claude FONTAINE Bertrand FRANCOIS - Hervé LETTERON Est proposé pour une intégration à compter du 1er septembre 2001 : Christian DEBAISIEUX 3) Mouvement : Les mutations suivantes sont proposées : Postes CAS : - DDJS Guadeloupe : Eddie COURIOL - DDJS Guyane: Marie-Claude LAFITOLE - DDJS Réunion: Evelyne PRUVOST - DTJS Mayotte: Marie-Laurence BENTZ - DTJS Nouvelle-Calédonie : Alain TALABAZA - DDJS Var : Christian REPAUX Catherine HENRY - DDJS Vaucluse : Gilles GARCIA (éventuelle permutation avec M VIDAL) - DRDJS Marseille: Eric QUENTEL - DDJS Nièvre: Sébastien GAUfIER - DDJS Saône et Loire: Yan MEYER - DDJS Jura : Sandrine MAZZIA - Eric VALOGNES - DDJS Territoire de Belfort : Frédéric HALBW ACHS - Dominique KEITH - DRDJS Besançon: Lament FRECON Michèle LEPAGNOT - DDJS Ariège: Karine DEGRET - DDJS Aveyron: Jean-Claude VERDIER - DDJS Tarn et Garonne: Stéphane FLEURY - DRDJS Toulouse: Yves LACRAMPE Pierre FERIN - DDJS Dordogne: Dominique MAAOUI - DRDJS Bordeaux : Kevin RABAUD Céline EYGUN Thierry VIGNERON - DDJS Aude: Daniel CURTIL - DDJS Gard: Philippe VIDAL ( éventuelle permutation avec M. GARCIA) Michel LALANDE - DDJS Pyrénées-Orientales : Jean-Pierre LE GALL - DRDJS Montpellier: Jean PELTEY - DDJS Côtes d’Armor : Arnaud GADBIN (sous réserve de la production par l’intéressé d’une attestation concernant le travail de sa femme) - DDJS Finistère: Yves ROBERT - DDJS Morbihan : Pierre COUGOULIC Jean-Paul RENOU - DRDJS Rennes: Patrice BEAUX - DDJS Sarthe: Gérard LELIEVRE - DDJS Vendée: Yannick VANDAMME - DRDJS Nantes: Philippe RENAUD - DDJS Eure et Loire : Nathalie LACOMBE - DDJS Indre et Loire: Stéphanie BOURGET - DRDJS Orléans: Fabrice MAGRIN Azzedine LABOUIZE Daniel VILLAIN Michel BRENDER - DRDJS Reims : Ange LE LIBOUX Frantz RALITE Thierry KLEIN - DDJS Cantal : Irène COMBRET - Dél. Rég. Alpes- Vivarais: Bruno BOYER - DDJS Ain : François BUYS - DDJS Savoie: Christian BOUVET - DDJS Haute-Savoie : Nicolas COULMY - DRDJS Lyon: Franck VOLPI Cécile FAYOLLE - DDJS Seine et Marne: Gérard GALLET Thierry MARDARGENT - DDJS Seine Saint-Denis : Colombe MERMET - DDJS Val de Marne: Philippe KERMARREC - DRDJS Paris: Annabelle PRAWERMAN Mohamed EL KHARRAZE Franck BOUCHETAL-PELLEGRI - DRDJS Rouen : Chantal NALLET Jean-P AUL WEBER - DRDJS Amiens: Bruno DELAVENNE - DDJS Charente: Jamel MAAOUI - DDJS Charente-Maritime : Guy DEVAUX - DRDJS Poitiers: Pascal POTRICK - DRDJS Limoges: Pierre- Yves CHATELON Postes de formateurs : - CREPS Aix en Provence: Claude SALVAN - CREPS Houlgate : Ervan KERNEVEZ (M. CANN étant nommé CIR à la Réunion) - CREPS Dijon: Nathalie KOENDERS - CREPS Bordeaux : Michel BARJOU - DRDJS Orléans -CREPS Bourges: Djarnel CHEIKH - CREPS Reims : Cyril RIPERT Stéphane CAMBOS - CREPS Nancy: Annick FEBVRE - CREPS Wattignies: Fabien CAMPORELLI - CREPS Voiron: Sabine OLLA Pierre-Yves GAZZERI - CREPS Poitiers : Luigi BRAGHINI Postes CTS : - FSGT DRDJS Marseille: Anthony DESBOIS - Athlétisme Dél. Rég. Alpes- Vivarais: Alain BONARDI DRDJS Rennes: Arnaud VlLLEMUS - Aviron DRDJS Strasbourg: Eric LEREBOULET - Basket-Ball DRDJS Amiens : Frédéric CARRION - Base-Ball DRDJS Rouen : Sylvain VIREY - Canoë-Kayak DRDJS Dijon: S. THEVARD - Cyclisme DRDJS Toulouse: Maurice AUSSENAC DRDJS Rennes: Julien THOLLET DRDJS Reims: Jackie MILLET - EPGV DRDJS Bordeaux : Véronique COCQUIO DRDJS Paris: Gérard BOCCARD - EPMM DRDJS Paris: Jean-Pierre MERCADER - Football américain DRDJS Paris: Sophie MADELENAT - Gymnastique DRDJS Besançon: Christophe COMBETTE DRDJS Paris: Laurent GUELZEC - Hand-Ball DRDJS Dijon: Stéphane DEBAT DRDJS Orléans: Laurent BEZEAU DRDJS Nancy : Sylvain BROSSE DRDJS Clerrnont-Ferrand : Antonio LAMBRONI - Hockey sur Gazon DDJS Calvados: Laurent POTTIER - Natation DDJS Réunion: Dominique HUIN DTJS Nouvelle-Calédonie : Marc LAZZARO DRDJS Marseille: Pierre ANDRACA - Roller-Skating DRDJS Bordeaux : Stéphane HERIN - Ski de fond DRDJS Marseille: Mathieu FORT DRDJS Strasbourg: Marc FISCHER - Tennis de Table DRDJS Lille: Régis LEBBRECHT DRDJS Rouen:Christophe CORNlLLEAU - Tennis DRDJS Marseille: Jocelyne GIRALDI DRDJS Bordeaux : Frédéric DELAY DRDJS Montpellier : Philippe BRESCIANI - UCPA DRDJS Paris: Jean-Philippe CAMBOULIVES - UCPA DRDJS Paris: proposition de l’administration: Xavier SENDRA proposition des représentants du personnel: Yann RUELLO - UFOLEP DRDJS Paris: Michel MAZARE - Vol libre DRDJS Lyon: Nathalie BERGER Une proposition de l’administration a fait l’objet d’un vote : poste CAS DTJS Nouvelle-Calédonie : l’administration propose M. Patrick COTTIN, les représentants du personnel proposent M. Francis LAVERGNE La proposition de l’administration a été soumise à un vote : 5 votes pour : représentants de l’administration 5 votes contre: représentants du personnel Propositions en attente : Blandine DELAVENNE sur un poste CTS Hockey sur Gazon DRDJS Paris (éventuelle mutation de son mari) Tristan LACHAND: contacter l’intéressé pour lui demander d’élargir ses voeux sur le poste DDJS Loire libéré par la réintégration de Mme Patricia MARIE au MEN . Michel MOREAU Secrétaire - Commissaire Paritaire page 13 - SNAPS Infos n° 48 Corpo Compte rendu de la CAP du 06 juin 2001 DES MISES AU POINT NÉCESSAIRES La Commission Administrative Paritaire du 06 juin 2001 portait sur l’étude de différents sujets : demande de révision de notes, intégration après deux ans de détachement dans le corps des Professeurs de Sport et examen des demandes de détachement déposées dans le cadre du mouvement des personnels techniques et pédagogiques du secteur sport. Le SNAPS a tenu a rappelé un certains nombre de points à l’administration en lisant une déclaration liminaire. AT DECLARA TION LIMINAIRE DU SNAPS : 1. Concernant la mise en œuvre des détachements : Conformément à notre intervention lors de la CAP du 18 mai 2001, nous souhaiterions avoir une logique de fonctionnement qui commence par le détachement des sortants et qui page 14 - SNAPS Infos n° 48 va jusqu’au détachement des entrants. Toutefois devant la volonté du MJS de travailler en concertation, nous avons accepté de siéger dans cette CAP, a condition que seule la liste de proposition de recrutement sur les postes de Conseillers Techniques par voie de détachement soit étudiée. Le problème des détachements ne se résume pas à une simple nomination car certains fonctionnaires titulaires (tels certains CE d’EPS) ne peuvent pas être détachés dans le corps des Professeurs de Sport faute de postes. Nous n’avons toujours pas de nouvelles concernant nos collègues qui ont été soumis à l’obligation de signer un contrat et, d’une manière générale, du plan qui va leur permettre d’intégrer le corps des Professeurs de Sport à l’issue du plan de transformation des emplois de CE d’EPS en PS. 2. A propos des cas particuliers faisant suite au mouvement : Nous demandons comment va être traité le cas des collègues qui ne peuvent plus accepter leur mutation. Cette situation pose la question de l’affectation des postes qui seraient ainsi libérés. Le SNAPS interroge l’administration sur les suites qui leur seront données. Pour les postes non pourvus, nous demandons que les propositions du SNAPS figurent au procès verbal. L’administration entérine la proposition du SNAPS, d’affecter Gilles GARCIA à la DDJS du Gard et Philippe VIDAL à la DDJS du Vaucluse (permutation). LACHAND Tristan DDJS Loire et GADBIN Arnaud DDJS Côtes d’Armor confirmation de leur poste respectif après production des piè- ces manquantes à leur dossier. L’administration prend acte du refus de mutation de : VERDIER JeanClaude, COULMY Nicolas, POTRICK Pascal, pour problème personnel. Les conséquences de ces changements et les cas particuliers feront l’objet d’une étude lors de la CAP du 26 juin 2001. 3. A propos du mouvement complémentaire : Le SNAPS désire connaître les postes accessibles aux sortants des concours 2001. En effet nous ne souhaitons pas que des postes qui n’ont pas été affectés au mouvement, alors qu’ils étaient demandés, le soient à des sortants des concours. Après l’affectation des sortants 2001, le SNAPS demande une instruction concernant les postes vacants en vu d’une CAP du mouvement complémentaire en septembre laquelle devraient traiter des détachements. L’administration fera parvenir à la parité syndicale la liste des postes offerts aux stagiaires sortants des concours. Elle confirme sa volonté et son attachement à la règle des trois ans dans le poste sauf cas très particulier. 4. A propos des révisions de notes : Le SNAPS demande que les notes soient maintenues au plafond de la fourchette de l’échelon concerné. Nous demandons l’étude des deux cas «MOREL et PIGNOL». Les notes sont maintenues au plafond de la fourchette de l’échelon concerné. Les deux cas particuliers (Morel et Pignol) feront l’objet d’une étude lors de la CAP du 26 juin 2001. Corpo Suite à ces précisions, l’ordre du jour de la CAP a été abordé. Intégration des CE d’EPS dans le corps des Professeurs de Sport après deux ans de détachement dans le corps à la date du 1er septembre 2001 : La CAP entérine les propositions : NOM Prénom Corps d’origine BELMONTE Joëlle BRAVO Noël CUIZINAUD François DECOSTERD J-Pierre DELACOTE Gérard FOURNIER Alain JAMET Gilles LAVIGNE Alain LEBAUPIN Guy LIGER Pierre LO BRUTTO Diego MARTINOIA Bruno MULARONI Serge NARDIN Bertrand PERROT Jean PIQUET Jacques PROU Didier REILHES Jacques REINE Marc SUPERVIELLE Mic THION Jean-Claude VERMEULEN Eric VIDAL Jean-Louis CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS CE d’EPS Date de détachement 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1996 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 1er septembre 1999 Fonctions dans le corps des PS CTR Basket-Ball CTR Vol à Voile CTR Vol Libre CTR Judo CTN Vol Libre Formateur CTR Gymnastique CAS CTR Judo CTR Equitation CTR Lutte CTR Cyclisme CTR Football CTR Voile CTN Aviron CTR Tennis CAS CTR Escrime CTN Voile CTR Pelote Basque CTR Ski CTR Cyclisme CTR Ski Affectation DR.DJS Marseille DRDJS Toulouse DRDJS Nantes DRDJS Poitiers DRDJS Strasbourg CREPS de Mâcon DRDJS Dijon DRDJS Montpellier DRDJS Orléans DRDJS Limoges DRDJS Strasbourg DDJS Guadeloupe DRDJS Nancy DRDJS Rennes DDJS Dordogne DRDJS Clermont-Ferrand DDJS Charente-Maritime Del. Rég. Côte d’Azur DDJS Charente-Maritime DRDJS Bordeaux DRDJS Montpellier DRDJS Bordeaux DRDJS Montpellier Recrutement sur des postes de Conseillers Techniques par voie de détachement : Mr Alexis BESANCON, P. d’EPS, DRDJS Dijon, CTS Aviron Mr Gérard DENAJA, P. d’EPS, DTJS Nouvelle-Calédonie, CTS Volley Mr Sébastien GARDILLOU, P. d’EPS, DRDJS Orléans, CTS Hand Ball Mr Stéphane HEYD, P. d’EPS, DRDJS Paris, CTN Tennis Mr Rémi JACQUEMARD, P. d’EPS, DRDJS Rouen, CTS Sports de Glace Mr Francis MALINUR, P. d’EPS, DDJS Guadeloupe, CTS Hand Ball Mr Jean Marie MOILLARD, ETAPS, DRDJS Marseille, CTS Escrime Melle Fanny GAY, P. d’EPS, DRDJS Paris, CTS Lutte Mr Claude LIVIERO, P. d’EPS, DDJS Ardennes, CAS Sous réserve de l’accord de leur administration d’origine. L’administration propose le détachement de Monsieur Alain LESAFFRE, ETAPS, DRDJS Lille, CTS Natation, refus de la parité syndicale : poste non paru au mouvement et candidat non titulaire du BEES 2e degré. Melle Marion BEAUBAT, P. d’EPS, DDJS Isère, CAS, refus de la parité syndicale : DDJS non déficitaire. L’ensemble des autres demandes de détachement sera traité lors de la CAP complémentaire en septembre 2001. Les commissaires paritaires : Michèle LECLERCQ, Michel MOREAU, Michel BRESSANT, Daniel GAIME, André PERROT. * En italique, les réponses et propositions de l’administration page 15 - SNAPS Infos n° 48 Table ronde MISSIONS-METIERS-EMPLOIS (MME) UNE GRANDE AVANCÉE : « MARIE GEORGE BUFFET FAVORABLE À LA CRÉATION D’UN CORPS TECHNIQUE ET PÉDAGOGIQUE SUPÉRIEUR » Les bonnes idées font leur chemin, après le SNAPS1, l’UNSA/Education2, la table ronde « MME »3, Marie George BUFFET a officialisé4 le 11 avril 2001 la volonté du MJS de réformer l’architecture de ses corps en : - Créant un corps technique et pédagogique supérieur, - Fusionnant les corps d’inspection. page 16 - SNAPS Infos n° 48 UNE DÉCISION LONGUEMENT AT T E N D U E . Comme nous le titrions dans notre numéro précédent, la 3ème phase de la table ronde « MME » s’était fixée comme axe principal de modernisation du MJS « la réforme de l’architecture de ses corps ». L’objectif étant devenu clair, les décisions se sont enchaînées : - La quasi-totalité des syndicats5 a opté pour le scénario 26 présenté par l’administration le 2/04/01, lors de la réunion du groupe de travail, - La Ministre annonce à l’UNSA/ Education le 11/04/014 que le MJS s’engage dans la voie proposée par notre fédération, la table ronde « MME » et la DPA. UN PROTOCOLE L’’ É T É . D’ACCORD POUR L Le groupe de travail de la TR « MME » a consacré deux journées de travail les 2/05 et 6/06/01 à l’ébauche d’un protocole, dont les grandes lignes seront présentées au CTPM du 3/ 07/01 et qui devrait être signé cet été. Celui-ci devrait être structuré de la manière suivante : - Préambule (rappel des objectifs de la TR « MME »), - Evolution des missions du MJS et de ses personnels, - Nouvelle architecture des corps, - Cartographie des fonctions des différents corps et métiers (travaux du cabinet CIRCE), - Evolution des modalités de recrutement, - Evolution de la formation initiale (année de stage), - Modalités de mise en œuvre et de suivi du protocole. DES DONNÉES CONCRÈTES. 1/ Les nouveaux corps. Après avoir envisagé plusieurs hypothèses sur le positionnement, le recrutement et l’articulation entre les futurs corps (PTP sup. et Inspecteur unifié), les syndicats ont proposé unanimement à l’administration le 6/06/ 01 de : - Positionner en parallèle les deux corps, sans autorité hiérarchique entre eux, - Les considérer comme personnels de catégorie A+, rémunérés sur la même grille de salaire correspondant à celle des professeurs agrégés (indice terminal hors échelle lettre A), - Fixer leur niveau de référence de recrutement à Bac+4, ce qui ne préjuge pas de l’existence ou non d’un concours externe. Si les syndicats d’inspecteurs sont favorables à cette hypothèse en ce qui les concerne, ceux des PTP sont divisés sur l’opportunité de ce type de concours7. 2/ Evolution des missions. Un projet de texte, sur les missions du MJS, présenté par l’administration le 2/05/01 et amendé en séance, aurait pu être adopté à l’unanimité le 6/06/01, si l’administration n’avait pas rajouté au dernier moment un paragraphe sur le « contrôle » (celuici relèverait des prérogatives du métier d’inspecteur mais serait assuré par les PTP, « ubuesque isn’t it ? »). Quel recul, alors que deux années de travail nous avaient amenés à définir la notion de « protection de l’usager » au travers d’un « suivi pédagogique renforcé » des structures as- ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ Le conseil national du SNAPS des 9, 10 et 11 mai 2001, réuni au CREPS de Dinard, a entamé une réflexion, qui devra se poursuivre dans toutes les régions, afin d’actualiser nos positions concernant les modalités de mise en place et d’articulation des deux corps techniques et pédagogiques dans le domaine des APS8. Il conviendra d’affiner nos propositions concernant : - Les modalités de recrutement du nouveau corps supérieur, - L’articulation et définition des missions des deux corps de PTP dans le domaine des APS12, - Le recensement des fonctions du nouveau corps supérieur, - La répartition13 des emplois du nouveau corps. ○ 3/ Le recrutement et la formation initiale. Les bonnes nouvelles ne venant jamais seules, après l’accord de la ministre sur la création du corps supérieur, l’administration accède enfin à notre demande récurrente de supprimer les options CAS et CTS aux concours de PS. Les concours de PS et CEPJ seront légèrement modifiés, notamment par la suppression d’un écrit sur trois, pour avoir des structures communes. Le SNAPS, favorable à ces évolutions, a toutefois rappelé qu’il souhaitait voir réapparaître une épreuve ou partie d’épreuve de pédagogie appliquée dans la spécialité (face à un groupe d’athlètes ou de cadres en formation). La formation initiale, comporte deux volets. Le volet statutaire9, les stagiaires pouvant être nommés : - dans un établissement de formation (INSEP ou CREPS) pendant leur année de stage, - dans un service « en surnombre » pour une année (DRDJS par exemple), - sur les postes vacants à l’issue du mouvement des titulaires (situation actuelle). Dans tous les cas, le volet formation restant prioritaire, et en accord avec le canevas général de l’administration, le SNAPS propose trois « travaux »10 de titularisation : - mise en situation pédagogique intégrée à un programme d’encadrement, - présentation d’un projet (modalité existante), - rapport du chef de service (en cas de nomination directe) ou de stage en service déconcentré (nomination ○ en établissement de formation). Les « évaluations » prépondérantes des points 1 et 2 devront obligatoirement se faire par une instance et des personnels11 indépendants du chef de service, qui ne pourra se prononcer que sur le point 3. ○ ○ ○ ○ 1 Courrier cosigné de L Thomas et JP Krumbholz du 2/06/00 à MG Buffet (SNAPS/Infos n° 44). 2 Courrier de JP Roux (SG de l’UNSA/Education) du 28/02/01 à MG Buffet (SNAPS/Infos n° 47). 3 Décision du groupe de travail en faveur du scénario 2 le 2/04/01 (SNAPS/Infos n°47). 4 Audience accordée à l’UNSA/Education (voir compte rendu en annexe I). 5 Dont tous les syndicats de l’UNSA/Education et de la FSU. 6 Scénario prévoyant la création d’un corps technique et pédagogique supérieur et la fusion des corps d’inspection. 7 Le SNAPS préférant d’autres modes de recrutement (liste d’aptitude, concours interne, concours sur titre, ...). 8 Voir réflexions et propositions du SNAPS en annexe II. 9 Les différentes situations restent complexes à appréhender en termes budgétaires et administratifs. 10 L’évaluation de ces « travaux « ne pouvant être de même nature que celle d’une épreuve de concours. 11 Pour les PS, cette mission devrait être l’une des prérogatives du nouveau corps technique et pédagogique supérieur. 12 Rappel, aucune autorité hiérarchique statutaire n’existera entre les deux corps. 13 Administration centrale, services déconcentrés et établissements. ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ JP Krumbholz ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ LT LE SNAPS CONSUL TE SES ADHÉRENTS. ○ ○ sociatives, quel gâchis ! Soyons optimistes, devant « l’indignation » et « l’hilarité » mélangées des syndicats, on peut penser que le MJS saura raison garder... Sans cette erreur de « casting », le texte constitue une base solide permettant d’envisager dans un second temps, la définition des missions spécifiques par corps et fonctions8. ○ Table ronde page 17 - SNAPS Infos n° 48 Table ronde Marie-George BUFFET reçoit l’UNSA/Education AUDIENCE DU 11 AVRIL 2001 À 15H. Présents au titre du MJS : - MG Buffet (ministre), F Signoles (dir. Cab.), P Forstmann (DPA). Présents au titre de l’UNSA/Education : - JP Roux (SG), R Pierrot (SN), G Contremoulin (SEP), JP Krumhbolz (SNAPS), M Lamarque (SNIJSL), M Roncier (SNIPJSL). La ministre accueille la délégation de l’UNSA/Education par un mot de bienvenue et cède la parole à JP Roux. JPR - Après avoir remercié la ministre d’avoir accordé cette audience, il précise que l’UNSA/Education souhaite aborder deux points : - le projet de nouvelle architecture des corps du MJS que l’ensemble des syndicats du champ de la Jeunesse et des Sports a élaboré et dont les grandes lignes ont été adressées à la ministre préalablement à cette rencontre. Cette proposition est issue des travaux de la Table Ronde « Métiers - Emplois - Missions » souhaitée et mise en place par la Ministre et a l’ambition de donner un nouveau souffle à ce Ministère en modernisant aussi bien les missions, fonctions et statuts des personnels, que les « prestations » en direction des « usagers », - le projet éducatif de l’UNSA/Education formalisé au travers du texte « pour une société éducative » adopté lors du congrès de Pau en décembre 2000, qui a vu, par ailleurs, la FEN devenir l’UNSA/Education. I/ Le projet de nouvelle architecture des corps. Dossier présenté par Rémy PIERROT, secrétaire national chargé du secteur revendicatif à l’UNSA/Education. RP - L’évolution des pratiques dans les domaines des APS et de l’EP et les réflexions menées dans le cadre page 18 - SNAPS Infos n° 48 de la TR « MEM » ont permis de s’interroger sur la nature future : - des missions du MJS, - des moyens d’action du MJS, - de l’organisation du MJS. L’UNSA/Education, conformément à ses valeurs éducatives, qui seront développées dans le point II, souhaite, pour répondre aux questions ci-dessus, que le MJS de demain : - devienne le 2ème Ministère « éducatif « de ce pays, - s’appuie sur la qualification de ses personnels, qui est en fait sa plus forte richesse, - reste le rouage central du tissu multi-partenarial que sont devenues les APS et l’EP. Dans le respect de cette logique, l’UNSA/Education sous l’impulsion des quatre syndicats représentatifs des corps spécifiques du MJS a été amenée à élaborer une nouvelle organisation interne du MJS, pouvant servir de pierre angulaire à la modernisation de celui-ci tout en répondant aux interrogations issues de la TR. Les grandes lignes de ce projet sont présentées de manière synthétique, l’ensemble des personnes présentes ayant sous les yeux le texte et le tableau précédemment adressés à La Ministre par l’UNSA/ Education. Mme La Ministre répond. MGB - Après avoir rappelé le travail accompli par la TR et précisé les missions prioritaires (développement, formation et protection des usagers) du MJS, la Ministre se réjouit que les conclusions de son administration débouchent sur la même proposition, à savoir : - maintien des corps de « Professeurs de Sport (PS) » et de « Conseiller d’Education Populaire et de Jeunesse (CEPJ) ». Après avoir envisagé de fusionner ces deux corps, le MJS s’est rangé du côté des syndicats pour conserver leur spécificité et affirmer leur statut de « corps » et « métiers » de base du MJS (recrutements et effectifs majoritaires et prioritaires), - création d’un « corps technique et pédagogique supérieur » (proche du statut de professeur agrégé de l’Education National) dont les missions principales seront l’expertise et la coordination dans les domaines des activités physiques et sportives et de l’éducation populaire. Ce corps sera alimenté majoritairement par la promotion interne des PS et CEPJ, l’expérience et la connaissance du milieu étant indispensable pour assumer ces fonctions, - fusion des corps d’inspection (Inspecteur et Inspecteur Principal de la Jeunesse et des Sports), afin de constituer un corps unique se situant au niveau de IP actuels. Ce nouveau corps assumera essentiellement les missions de directions et sera constitué par l’intégration progressive des I (arrêt du recrutement) dans le corps des IP. Lorsque cette fusion sera effective le recrutement devra se faire prioritairement par promotion interne et être ouverte à la mobilité interministérielle. Cette nouvelle architecture des ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ JP Krumbholz ○ ○ ○ ○ La deuxième partie de l’entrevue sera consacrée à la présentation par Jean-Paul Roux de la charte « pour une société éducative » adoptée par l’UNSA/Education lors de son dernier congrès à Pau, en décembre 2000. ○ JPK (pour le SNAPS) - Cette réforme est bien plus au yeux des PS une « ambition » ( le soutien apporté à ce projet par le CNOSF est significatif ) pour le sport français qu’une simple revendication catégorielle. En effet, celle-ci doit être le support et le souffle permettant de promouvoir : - l’organisation du sport français comme modèle européen, principalement dans sa dimension partenariale politique et administrative entre le mouvement sportif (fédérations et clubs) et l’Etat (MJS), - le développement des APS, no- MGB - La convergence de vue évoquée précédemment s’applique bien entendu à ces trois domaines. Toutefois si la volonté de promouvoir au niveau européen le modèle sportif français a progressé au travers des conclusions du sommet européen de Nice et de moderniser l’ensemble du MJS ( réforme des CREPS et étude sur la situation des cadres techniques menées en parallèle de la TR « MEM » ) semblent en bonne voie, malheureusement la ministre ne partage pas, à son grand regret, les espoirs des personnels et du monde sportif au niveau d’une amélioration significative du budget du MJS en 2002. ○ Les secrétaires généraux des quatre syndicats des personnels du MJS expriment leur accord et satisfaction et apportent quelques précisions concernant leur vision de l’avenir. La Ministre répond très rapidement. ○ Face à la convergence de vue des instances syndicales et de l’administration sur ce dossier, La Ministre propose l’échéancier suivant : - clôture de la TR « MEM » au printemps au travers de la signature d’un protocole d’accord entre le MJS et les syndicats représentatifs des personnels, - intégration dans le « projet de loi de finances 2002 » des premières mesures transitoires permettant la mise en place progressive de la nouvelle architecture, - définition approfondie des missions du MJS et répartition par corps, permettant d’une part la rédaction des « décrets » créant le corps technique et pédagogique supérieur et le corps unique d’inspecteur et d’autre part l’établissement d’un référentiel des métiers du MJS (étude en cours avec le cabinet CIRCE). tamment dans leur dimension éducative, qui sont devenues le « premier phénomène social » (citation de la ministre) de notre pays. Le SNAPS, en référence à la motion intersyndicale en faveur d’un vrai budget pour le MJS, souhaite que ce développement soit accompagné par un effort budgétaire significatif en faveur du MJS dès 2002, - la modernisation de l’ensemble des composantes de ce ministère et pas seulement de l’organisation administrative de la centrale et des services extérieurs. Le MJS doit rester une « administration de mission » dans le cadre d’une « politique partenariale » en renforçant et modernisant ses forces « projetées » que sont ses « personnels techniques et pédagogiques » et les CREPS. ○ corps du MJS, sera donc présentée comme la conclusion à la TR « MEM » et l’outil principal de la modernisation du MJS, et sera défendue non seulement par la Ministre, mais également par l’administration du MJS tout entière. ○ Table ronde page 19 - SNAPS Infos n° 48 Table ronde Propositions et réflexions du snaps TABLE RONDE «MÉTIERS - EMPLOIS - MISSIONS » DU 2/05/01 Position du SNAPS face à la problématique générale A/ Les missions. Les trois grandes missions du MJS, communément admises, illustrées par les propos de madame la ministre lors d’une réunion plénière de la TR « MEM », sont les suivantes : - développement, - formation, - protection de l’usager. Leur déclinaison est appréhendée différemment en fonction des secteurs et corps concernés. D’une manière schématique : - les notions d’inspection et de contrôle posent des problèmes aux PTP et sont souvent « confondues « dans tous les sens du terme avec les notions de direction de service et de gestion de personnel. Dans une logique « d’administration de mission «, le SNAPS souhaite que les missions d’inspection et de contrôle deviennent « marginales « au sein du MJS (éventuellement transversales à la quasi-totalité des corps et sur la base du « volontariat »), - dans le champ des APS, le corps des PS n’éprouve aucune difficulté pour décliner les missions génériques (seul la mission de « suivi administratif » des structures sportives commerciales non associatives peut poser problème). La protection des usagers, notamment mineurs, par un suivi pédagogique et une « labélisation » (souhaitée par les personnels et à l’étude au sein de la Direction des Sports) annuelle des associations sportives illustre parfaitement cette « sérénité «. De plus, toute modification en profondeur ne peut se faire sans concertation avec les partenaires statutaires (administrations, collectivités territoriales, mouvement sportif ...), - dans le champ de l’EP, le corps des CEPJ semble souhaiter que la TR « MEM « soit l’occasion de redéfinir les trois grandes missions génériques, notamment la protection des usagers qui est source de conflit entre ces personnels et l’administration. Le travail du cabinet CIRCE pourrait se centrer sur cette problématique. Par ailleurs, il n’existe pas une définition des missions, mais une multitude de définitions suivant l’approche choisie. page 20 - SNAPS Infos n° 48 Les trois exemples suivants illustrent cette difficulté : - définition exhaustive des missions « possibles » par domaine et corps permettant d’établir des logiques de « métier » (ex. : PS), - définition pragmatique des missions « réalisables « en fonction des contraintes (moyens et continuité des partenariats engagés) et des orientations actuelles (politiques et sociologiques), - définition et classification synthétiques des missions par corps permettant la rédaction de textes « administrativo-juridiques » (ex. : décret créant le corps technique et pédagogique supérieur ou le corps unique d’inspection). B/ Les fonctions. La notion de « fonction « est utilisée ici comme un regroupement de missions proches d’un même « métier « susceptibles d’être assurées par une seule personne. La répartition des fonctions au sein du MJS peut se faire suivant différentes logiques : - structurelle (administration centrale, services déconcentrés, établissements), - corporative (CEPJ, PS, I et IP aujourd’hui, CEPJ, PS, CTPS, I demain), - d’emplois (emplois budgétaires classiques, emplois fonctionnels, contrats, chargés de mission, etc.), - par domaines (direction - management - enseignement - conseil - technicité - expertise - ingénierie - administration ... ou APS - Jeunesse - EP), - ... Une « réforme » de l’architecture des corps peut être l’occasion de « revisiter » l’ensemble des missions et fonctions du MJS ou un simple ajustement statutaire. Le SNAPS souhaite que cette démarche s’inscrive dans le cadre d’une véritable « modernisation » et soit la plus ambitieuse possible. Toutefois, quels que soient les choix qui seront arrêtés, un certain nombre de changements est incontournable : - la répartition des missions et fonctions entre les corps (toujours quatre, mais deux nouveaux), - la cartographie des emplois et notamment celle des emplois fonctionnels et contractuels. Exemple de répartition des missions entre PS et CTPS dans le champ des APS Sans prétendre répondre aux interrogations énoncées ci-dessus, la répartition suivante permet d’illustrer la nécessité de création d’un corps technique et pédagogique supérieur dans le champ des APS et d’anticiper les spécificités des deux corps concernés. A/ Professeur de sport. - L’enseignement, l’entraînement et l’animation directe des APS, - La formation des cadres (enseignement, conception, mise en place, gestion et évaluation), - La détection, le renouvellement et l’entraînement des élites (maîtrise du haut-niveau), - Le conseil auprès des services, établissements et partenaires (maîtrise de l’environnement « socio-politique » et « administrativo-juridique » des APS), - L’expérimentation dans les domaines technique et pédagogique (entraînement et techniques sportives), - Participation aux jurys d’examens, - Management d’une « unité » d’athlètes ou de cadres, - Chef de projet (de la conception à l’évaluation). B/ Expert-coordonnateur supérieur des « APS ». - Concepteur et pilote de politiques sportives en partenariat, - Expertise et recherche « technico-pédagogique » dans le champ des APS (enseignement, formation, entraînement), - Ingénierie de formation (conception et pilotage de programmes, établissement de référentiels, présidence et coordination de jury), - Management d’un ensemble « d’unités » d’athlètes ou de cadres éclaté sur un territoire donné, - Expertises « administrativo-juridique » et « socio-politique » dans le champ des APS (conseil dans les projets de rédaction de textes administratifs et juridiques), - Direction d’un service, d’une direction technique, d’un établissement. JP Krumbholz Corpo COMPTE-RENDU DE LA COMMISSION CONSULTATIVE PARITAIRE DES DIRECTEURS ADJOINTS ET CHEFS DE DEPARTEMENT DES ETABLISSEMENTS SEANCE DU 25 AVRIL 2001 La commission consultative paritaire des directeurs adjoints et chefs de département des établissements s’est réunie le mercredi 25 avril 2001 afin d’examiner les candidatures au mouvement des personnels de direction. Le compte-rendu de la commission consultative paritaire du 21 septembre 2000 est adopté à l’unanimité. Le Président propose de passer à l’ordre du jour et présente l’ensemble des nominations de directeur d’établissement, directeur régional, directeur régional adjoint, directeur départemental et présente de manière globale les propositions de l’administration pour les nominations de chef de département des établissements. Sont présents à cette réunion : CREPS HOULGATE M. Christian DEBAISIEUX CEEPS détaché PS CREPS MONTPELLIER M. Richard DESCOUX, PS CREPS MONTRY M. Jean-Philippe LAFFORE, Inspecteur Représentants de l’administration • Membres titulaires M. Philippe FORTSMANN Directeur du personnel et de l’administration, Président M. Daniel WATRIN Sous-directeur des services déconcentrés et des établissements • Membre suppléant M. François BODDAERT Chef du bureau des ressources humaines Représentants du personnel • Membres titulaires M. Roland GENEST Chef de département CREPS de Dinard M. Henri MIAU,Chef de département CREPS de Talence • Membres suppléants Mme Aude MORVAN JUHUE Chef de département, CREPS d’Houlgate M. Mathias LAMARQUE Chef de département, INJEP Assistent également à cette réunion M. Jean-Claude CHAMPIN Chef de l’Inspection Générale M. Georges TETAZ Inspecteur général de la jeunesse et des sports M. Alain SAUTON, Adjoint au chef de bureau des ressources humaines Mme Nadine SEPREZ Chef de la section des personnels d’inspection et de direction Mme Marie-Line AVINEL Secrétaire de séance Le Président ouvre la séance à 16h30 Mme Aude Morvan Juhué est désignée en qualité de secrétaire adjointe. Chaque nomination est ensuite étudiée de manière individuelle : CREPS de Houlgate : L’administration propose M. Christian DEBAISIEUX. Les représentants du personnel attirent l’attention de l’administration sur la situation de cet agent qui, détaché dans le corps des Professeurs de Sport ne peut être détaché dans le même temps sur un emploi fonctionnel. Le Président indique que cette situation peut être facilement résolue administrativement. La situation de M. SEMERARO est évoquée par les représentants du personnel ; M. le Président précise que Mme la Rectrice de l’Académie de Caen est favorable à son renouvellement de détachement. Avis favorable des représentants du personnel à la nomination de M. Debaisieux. CREPS de Montpellier L’administration propose M. Richard DESCOUX Les représentants du personnel proposent M. Daniel BACH et évoquent sa situation familiale. M. Champin précise qu’il s’agit d’un reclassement du Directeur technique national. Abstention des représentants du personnel. CREPS Ile de France Montry : L’administration propose M. Jean-Philippe LAFFORE. Les représentants du personnel proposent M. Jean-Claude BRUNIOT, qui fait fonction de chef de département depuis le départ en retraite de M. Jean-Paul GRENOUILLET. Cette proposition a déjà été faite par les RP lors des précédentes CCP. Les représentants du personnel votent contre la proposition de l’administration Chatenay Les représentants du personnel s’inquiètent de la situation de Chatenay et de la situation de Mme Jacqueline MOMAL. Concernant Chatenay, M. le Président souhaite suspendre la décision et consulter le futur Directeur du CREPS Ile de France - Chatenay, M. Luc de BEZENAC. Il précise que Mme MOMAL n’est actuellement pas pressentie par l’administration pour le poste du futur directeur adjoint, responsable du site de Chatenay. M. Fortsmann indique que la situation de Mme MOMAL sera prise en compte : un renouvellement de détachement comme chef de département lui sera accordé, afin d’assurer la fonction d’adjointe au directeur adjoint responsable du site de Chatenay, la durée du renouvellement de détachement restant à déterminer. Une décision sera prise avant le 31 août 2001. Les représentants du personnel demandent à l’administration si elle envisage de mettre en place à un mouvement complémentaire. La réponse est affirmative. CREPS de la Réunion M. le Président fait part de la situation de l’emploi de chef de département du CREPS de la Réunion : le tribunal administratif a suspendu la décision de l’administration mettant fin au détachement de M. Jacques PIGNOL. L’arrêt du tribunal fait actuellement l’objet d’un examen par le Conseil d’Etat. La situation de M. Pignol est la suivante : il reste sur son poste, chargé de mission auprès du directeur départemental de la Réunion, et bénéficie de son logement de fonction M. Fortsmann précise que le poste ne peut actuellement être considéré comme étant vacant et qu’en conséquence il ne peut faire l’objet d’une nomination. Renouvellement de détachement ENSA ,VION Jean-Paul, 3 ans CREPS Bordeaux, MIAU Henri, 1 an CREPS PACA Boulouris, MERCIER Bernard, 3 ans. Pour les Représentants des Personnels : Aude MORVAN-JUHUE page 21 - SNAPS Infos n° 48 CTPM CTPM du 31/05/01 Rappel : La parité syndicale comporte 10 sièges : 6 à l’UNSA/Education, 2 à la FSU, 1 SGEN/CFDT et 1 FO. Le SNAPS est représenté par son secrétaire général (titulaire) et JP Malhaire (suppléant). Le Comité Technique Paritaire Ministériel s'est réuni le 31 mai 2001. D Gaime et M Bressant y siégeaient en tant que représentant de la CAP des professeurs de sport étant donné qu'un des décrets proposés (4ème concours, dit 3ème voie) concernait ce corps. Vu le nombre de votes reportés, ce CTPM peut s'apparenter à un galop d'essai en prévision du prochain prévu pour le 3 juillet 2001. Ci-dessous, une synthèse des points les plus importants PROJET DE DÉCRET RT AT POR TA N T C R É A TION DU BPJEPS Démarrage sur les chapeaux de roues, le SNAPS entame le « bal » en affichant ses réserves sur le texte. En plus des remarques techniques1, le SNAPS regrette le fait de ne pas posséder de siège au sein de la CPC2, qui a validé ce texte sans que l’avis des professeurs de sport n’ait été pris en compte. Les réponses de l’administration et son refus de retenir l’amendement proposé par le SNAPS n’ont pas permis de dissiper, entre autres, les inquiétudes suivantes : - risque de voir le « marché » de l’emploi ( embauche et formation ) sportif dominé par un diplôme polyvalent « jeunesse - éducation populaire - sport » sans compétence technique et pédagogique dans le domaine des APS. Crainte totalement partagée par nos collègues de l’éducation populaire, - disparition du paritarisme historique entre la fédération délégataire et le MJS dans le domaine de la formation et la certification de l’encadrement d’une discipline sportive. En effet, même s’il ne l’exclut pas, le texte ne précise pas qu’il sera possible de créer un BPJEPS par discipline sportive. La quasi-totalité des syndicats représentés s’associant aux critiques du SNAPS, l’administration repousse l’examen du texte au CTPM du 3/07/01 et s’engage à organiser une réunion de concertation entretemps. PROJET DE DÉCRET REL A TIF À L A CRÉATION D’UN TROISIÈME CONCOURS D’ACCÈS AUX CORPS DES PS. Le CTPM dans sa totalité adhère à page 22 - SNAPS Infos n° 48 l’idée d’ouvrir le recrutement des PS et CEPJ à une 3ème voie sous forme d’un 4ème concours pour les PS (externe, interne, haut-niveau et 3ème voie). Le principe d’abaisser l’exigence de diplôme au niveau du BEES 1er degré sous réserve d’une expérience professionnelle de 3 ou 5 ans dans l’encadrement des APS est retenu. Toutefois et en plein accord entre l’administration et les syndicats le vote est repoussé au CTPM du 3/07/ 01, en raison notamment des incertitudes ou opportunités suivantes : - dans les mêmes conditions d’ancienneté, l’ouverture aux élus associatifs, politiques et syndicaux estelle imposée par la Loi3 ou seulement possible lorsque la fonction élective est en rapport direct avec le futur métier4 ? - le décret « portant statut particulier des professeurs de sport » devant repasser devant le Conseil d’Etat, il est logique d’attendre la décision, que nous espérons favorable dans les semaines à venir, de suppression des options CAS et CTS aux concours de PS, afin de voter l’ensemble des modifications, - voter lors du même CTPM ce texte et le projet de décret concernant l’ouverture d’un concours réservé et d’un examen professionnel d’accès au corps des PS dans le cadre de la résorption de l’emploi précaire. Le SNAPS proposant d’articuler ces dossiers en réservant la 3ème voie5 aux seuls CTF6 et éducateurs sportifs privés mis à disposition7 d’un établissement de formation du MJS. PRINCIPES DIRECTEURS PROPOSÉS L’ÉL ABORATION POUR L ’ÉL ABORA TION DES DÉMARCHES QUALITÉ AU MJS. Le principe est adopté en intégrant les remarques formulées par M Bressant au titre du SNAPS, qui ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ Le CTPM se termine par l’évocation d’une nouvelle décentralisation, dont l’étude est assez avancée. Celle-ci ne concernerait pas les services du MJS, mais le CTPM est conscient que l’existence même du MJS est encore une fois menacée... ○ Le principe et les mesures permettant de favoriser la recherche de la parité H/F au sein du MJS sont adoptés, sous réserve que l’administration redéfinisse des objectifs chiffrés réalisables8. A titre d’exemple, le corps des PS ne compte que 16% de Femmes, l’objectif proposé était d’atteindre 30% dans 3 ans et 40% dans 5 ans. Il n’est pas certain qu’un recrutement même exclusif de personnel féminin permettrait d’atteindre cet objectif... ○ PROJET DE PLAN PLURIANNUEL AT DE FÉMINISA TION L’’ E N C A D R E M E N T DE L traires, le gouvernement confirme sa position de maintenir l’ensemble des services déconcentrés et établissement du MJS implantés dans la région corse. La dernière version du projet de loi est conforme à cette volonté, affaire à suivre..., les membres présents se félicitant de la totale convergence de vue sur le sujet entre l’administration et les syndicats et de la complémentarité des actions entreprises11. ○ intervenait sur ce domaine à titre d’expert. Notre collègue devrait rédiger un article sur le sujet dans le prochain SNAPS/Infos. ○ CTPM ○ ○ ○ ○ ARTT ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ Le Directeur de Cabinet a rappelé une nouvelle fois que, malgré les propositions d’amendements con- ○ AVENIR DU MJS EN CORSE. ○ L’administration a rappelé le choix de la Ministre de clôturer ces travaux par un protocole d’accord créant un corps technico-pédagogique supérieur et un corps unique d’inspection. Ce protocole sera à l’ordre du jour du CTPM du 3/07/01. 1 Voir annexe à l’article sur le sujet de C Lernould, dans ce numéro. 2 Commission Professionnelle Consultative des métiers du sport et de l’animation. 3 Loi n° 2001-2 du 3/01/01 relative à la résorption de l’emploi précaire et à la modernisation du recrutement dans la fonction publique... 4 Ce qui ne concerne jamais l’encadrement des APS. 5 Sous réserve que le « droit « le permette. 6 Sous contrat avec une association entrant dans le cadre d’une fédération sportive agréée. 7 Minimum mi-temps. 8 En prenant notamment en compte les flux entrants (recrutement) et sortants (retraite). 9 Voir nos propositions dans SNAPS/Infos n° 47 p.8. 10 Voir article sur le sujet dans ce numéro. 11 JP Roux, ainsi que la majorité des syndicats de l’UNSA/Education dont le SNAPS ont écrit au Ministre de l’Intérieur à ce sujet. ○ CONCLUSION DE LA TABLE RONDE « MÉTIERS - EMPLOIS M I S S I O N S » 10 ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ Les négociations débuteront le 5/06/01 par les modalités de l’organisation du travail des PTP actuellement régies par le statut général de la fonction publique d’état et l’instruction 90-245 du MJS9. Pour les personnels qui relèvent du MEN, le MJS est contraint d’attendre la fin des négociations au sein de ce ministère. page 23 - SNAPS Infos n° 48 Résorption de l'emploi précaire - RESORPTION DE L’EMPLOI PRECAIRE - UNE APPLICATION PLEINE D’INCONNUS ! l’emploi précaire et à la modernisation du recrutement dans la fonction publique ainsi qu’au temps de travail dans la fonction publique territoriale ». Loi qui s’articule avec la Loi n° 961093 du 16/12/96 « relative à l’emploi dans la fonction publique et à diverses mesures d’ordre statutaires ». HISTORIQUE DU DOSSIER Dans le cadre des toutes premières négociations ( début 2000 ) préparant l’application de l’ARTT au sein des fonctions publiques, les syndicats de fonctionnaires, par l’intermédiaire de leurs fédérations respectives, ont rappelé au gouvernement que cette mesure devait créer des emplois, incitant par la même l’Etat à montrer l’exemple. Le « niet « du gouvernement a engendré une situation de blocage. Cette opposition a abouti à un compromis, l’Etat ne créant pas d’emploi spécifique pour assumer les charges de travail « libérées « par le passage aux 35 heures, mais s’engageant à résorber la « quasi-totalité « de l’emploi précaire dans les trois fonctions publiques. Ce compromis a débouché sur : - la signature du protocole d’accord du 10 juillet 2001 concernant la résorption de l’emploi précaire au sein de la fonction publique, - le vote de la Loi n° 2001-2 du 3/01/01 « relative à la résorption de page 24 - SNAPS Infos n° 48 Parallèlement, les négociations concernant l’application des 35h dans la fonction publique ont achoppé, aboutissant à : - la parution du Décret n° 2000-815 du 25 août 2000 « relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l’Etat », fixant le passage aux 35h le 01/01/02 et le volume maximum de temps travaillé à 1600h/années, - l’engagement de négociations ministère par ministère, afin de finaliser les modalités d’application de ce décret au sein de chaque administration. AT APPLICA TION AU MJS. A l’issue de la parution de ces textes et des négociations au niveau de l’ensemble de la fonction publique, ce vaste « chantier » peut se décomposer en trois sous-dossiers, sans que l’on puisse toutefois, totalement les dissocier. Plus spécifiquement et compte tenu des répercussions sur notre corps, cette division, au sein du MJS, peut s’établir comme suit : - l’ARTT1, qui devrait déboucher pour les PTP ( PS et CEPJ ) sur la réécriture de l’instruction JS n° 90-245 du 30/08/902, - la résorption de l’emploi précaire, qui devrait déboucher sur la mise en place d’un concours réservé et d’un examen professionnel de PS3. sur la période 2001-2005. Un projet de décret, qui devrait être présenté au CTPM du 3/07/01, est à l’étude, - la 3ème voie, qui devrait créer un 4ème concours de PS4. Le projet de décret repassera devant le CTPM du 3/07/01. Ces échéances, maintenant claires, ont été précédées ou préparées suivant le cas, par un certain nombre de réunions du groupe de travail paritaire « administration - syndicats5 », qui peut à « posteriori »6 être considéré comme l’organe officiel de négociation sur ces domaines au sein du MJS, avant passage des projets de textes en CTPM. Les dates et thèmes de ces réunions sont les suivantes : - 20/06/00, présentation de la volonté du cabinet de la ministre de faire établir par le cabinet IDRH un état des lieux de l’organisation du travail au MJS7, - 25/07/00, présentation de la démarche du cabinet IDRH axée principalement autour d’un questionnaire individuel, - 04/09/00, validation du questionnaire proposé par IDRH avant envoi à tous les agents du MJS, - 17/11/00, présentation par IDRH des résultats de l’enquête, - 14/03/01, étude de la Loi n° 20012 du 3/01/01 et résultats du recensement par l’administration centrale de l’emploi précaire au sein du MJS, - 28/05/01, présentation des projets de décrets sur la création d’une part des concours réservés et examens professionnels de PS et d’autre part de l’ouverture d’une 3ème voie d’accès au corps des PS. Ce travail doit être complété par une réunion le 5/06/01, sur l’application des 35h aux PTP, et des compléments d’informations sur les projets de décrets cités ci-dessus avant leur passage en CTPM le 3/07/01. ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ - répondant aux conditions des art 1 et 2 ; de la Loi n° 96-1093, dit plan « Perben », - les conditions d’ancienneté s’appréciant au 16 décembre 2000 et non plus au 14/05/96. ○ Celui-ci ne s’adresserait qu’aux agents : ○ 2/ L’examen professionnel de PS. 1 Application des 35h au 01/01/02. 2 Voir nos propositions dans SNAPS/Infos n° 47 p.8 et compte rendu du CTPM du 18/05/01. 3 Voir point suivant. 4 Application à partir de 2002. Voir compte rendu du CTPM du 18/05/01. 5 Conforme à la composition du CTPM, le SNAPS y participe. 6 Les compétences de ce groupe de travail et les ordres du jour des réunions n’ont pas toujours été bien délimités, c’est le moins que l’on puisse dire. 7 Nous avons été consultés ni sur l’opportunité de la démarche, ni sur le choix du cabinet. 8 Une étude plus détaillée sera présentée après le passage du texte en CTPM. 9 art.7 de la Loi n°84-16 du 11/01/84. 10 Voir annexe 1. 11 Voir annexe 1 et 2. RESORPTION DE L’EMPLOI PRECAIRE - ARTT - 3ème voie. ○ Malheureusement, les agents en CDI ou rémunérés par une association, qui ne sont pas considérés pour les premiers comme précaires et les seconds comme agents publics ne pourront s’inscrire à ce concours. ○ Celui-ci ne s’adresserait qu’aux agents : - ayant eu la qualité d’agent (en fonction ou en congé9) non titulaire du MJS ou de ses établissements pendant au moins deux mois dans la période de douze mois précédant le 10 juillet 2000, - exerçant des missions dévolues aux PS, - justifiant (au plus tard à la date de clôture des inscriptions) d’une durée de services publics effectifs au moins égale à 3 ans d’équivalent temps plein au court des 8 dernières années, - justifiant d’un des diplômes requis pour se présenter au concours externe de PS (une équivalence devrait être délivrée aux personnes justifiant d’une expérience professionnelle de 5 années au sein du MJS). ○ 1/ La création d’un concours réservé de PS. - les emplois de PS ainsi créés devront s’ajouter aux autres modes de recrutements prévus ou envisager la possibilité de rémunérer des titulaires sur fonds propres dans les CREPS (ex. : emplois gagés), - le recensement sur la précarité mené par l’administration centrale est inexploitable concernant les PTP en CREPS. Le SNAPS a demandé une étude complémentaire sur la situation de ces agents, afin de poser la problématique générale de fonctionnement de ces établissements, - la lecture combinée des articles concernés des deux lois ( n° 961093 et 2001-2 ) devrait permettre à tous les agents concernés de bénéficier d’un examen professionnel. Le SNAPS propose un seul groupe d’épreuves comprenant un écrit et un oral, - permettre aux contrats PO et HN10 d’être éligibles, - prendre en compte la situation des médecins contractuels du MJS9, - mener parallèlement à ce dispositif, un plan d’intégration dans le corps des PS, des CE d’EPS et fonctionnaire de catégories B et C détachés au MJS sur des fonctions de PTP11. JP Krumbholz ○ De manière synthétique8, le projet de décret, présenté par le MJS, prévoit sur la période 2001-2005, en application de la Loi : AT LES INTERROGA TIONS ET PROPOSITIONS DU SNAPS : ○ LE PROGRAMME 2001-2005 DE RÉSORPTION L’EMPL ’EMPLOI DE L ’EMPL OI PRÉCAIRE ○ ○ ARTT - 3ème voie page 25 - SNAPS Infos n° 48 Résorption de l'emploi précaire Annexe I - MARIE GEORGE BUFFET REÇOIT LE SNAPS Audience du 21 mai 2001 à 9h. MJS : MG Buffet (ministre), F Signoles (dir. Cab.). SNAPS : JP Krumhbolz (sec. gén.), C Lernould (sec. Nat.). Marie-George Buffet a souhaité rencontrer le SNAPS suite au courrier que nous lui avions adressé le 13/03/01 (concernant la situation des contrats PO et HN non-titulaires et des médecins contractuels du MJS au regard de la Loi n° 2001-2 du 3/01/01 relative à la résorption de l’emploi précaire..., copie SNAPS/Infos n°47 p.10). Thèmes abordés : - statut des médecins du MJS, - intégration des contrats PO et HN non-titulaires, - intégration des fonctionnaires détachés au MJS sur emploi (CE d’EPS, éducateurs territoriaux, etc.), - situation de l’emploi dans les CREPS notamment à Toulouse. Les médecins. La Ministre est très sensible à la situation actuelle des médecins en poste au MJS et souhaite pouvoir répondre favorablement aux interrogations du SNAPS concernant leur avenir, à savoir : - créer une identité valorisée des médecins du MJS et un esprit de corps quelle que soit leur affectation (établissement ou service déconcentré), - inscrire leur action dans le cadre des missions éducatives de ce ministère, notamment en travaillant étroitement avec les PTP, - permettre à ceux qui le souhaitent d’intégrer un corps de médecins fonctionnaires. La création d’un corps spécifique au MJS apparaissant comme peu réaliste, le rattachement à un corps existant représente la piste la plus sérieuse. Le statut choisi devra permettre aux intéressés de prescrire (totalement indispensable pour le travail en établissement), à l’instar de celui des médecins de l’armée. Les contrats PO/HN. La Ministre découvre la généralisation des contrats PO et HN (185 en 85 - 398 en 01) et le fait que 80% d’entre eux soient occupés par des fonctionnaires titulaires. Les priorités suivantes semblent totalement partagées : - permettre à ceux qui ne sont pas titulaires d’intégrer le corps des PS dans le cadre du plan de résorption de l’emploi précaire, - préserver la possibilité d’embaucher des personnes non-fonctionnaires en ne conservant que 30 à 40% des contrats actuels, page 26 - SNAPS Infos n° 48 - transformer les autres en emplois fonctionnels, solution qui apparaît comme la plus adéquate, - normaliser et moraliser la relation statutaire avec les fédérations sportives, - offrir aux PS qui occupent ces postes une évolution de carrière, qui passe par une intégration, en fonction des responsabilités assumées et de la durée de la fonction occupée, dans le corps technique et pédagogique supérieur. La nécessité de créer une cellule de travail tripartite (DPA, DS et syndicats) est une nouvelle fois apparue comme indispensable aux personnes présentes. Les PTP titulaires qui ne sont toujours pas PS. La ministre découvre la situation de cette catégorie d’agents (CE EPS, éducateurs territoriaux, etc.), notamment : - que certains sont en poste depuis plus de 20 ans au MJS sans pouvoir bénéficier ni d’un détachement, ni d’une intégration dans le corps de PS, - que le plan de transformation des emplois de CE en PS ne prévoit pas l’intégration des agents en poste, qui se retrouvent fragilisés par la disparition de leur emploi budgétaire (certains doivent depuis cette année signer un contrat), - que la possibilité d’intégrer le corps des PS par liste d’aptitude au titre du tour extérieur est passée de 3/9° à 1/9° à partir de 2001 (fermant encore un peu plus la porte d’entrée), - que les plans de titularisation de 962005 (examen professionnel pour les MA) et de résorption de l’emploi précaire 2000-2005 (concours réservé pour les CDD) qui se mettent en place, ne les concernent pas. Le caractère inique de la situation de ces personnels n’échappe pas à la Ministre, qui promet de s’en préoccuper. L’emploi dans les CREPS. La loi sur la résorption de l’emploi précaire a fait apparaître la situation « kafkaïenne « des agents non-titulaires des CREPS. Par exemple des agents : - vacataires quasiment à temps complet, - en CDD renouvelés plus de deux fois, - en CDI sans aucune évolution de carrière, - de statut privé, mis à disposition du CREPS à temps complet, employés par une « association « entièrement subventionnée par le CREPS. La multiplication de ces « bricolages « a conduit les CREPS au bord de l’explosion, d’autant plus que les contrôleurs financiers s’opposent de plus en plus à ces pratiques. Face aux menaces de licenciements qui pèsent sur 5 agents1 du CREPS de Toulouse, la Ministre, qui doit inaugurer la DRDJS de Toulouse le jour même, recevra, à la demande du SNAPS, une délégation des agents du CREPS en grève. C. Lernould. 1 Dont deux enseignants. ARTT - 3ème voie ANNEXE II - Intégration des agents titulaires dans le corps des PS QUESTION D’UN SYNDIQUE ET REPONSE DU SECRETAIRE GENERAL M... CTS A Jean-Paul Krumbholz Secrétaire général du SNAPS. Cher collègue, J’ai pris connaissance de votre courrier du 13 mars 2001 (SNAPS Infos - mars 01), adressé à Madame la Ministre relatif au plan de résorption de l’emploi précaire au sein de la fonction publique. Vous évoquez tout particulièrement la situation des cadres techniques nonfonctionnaires (sur contrat P.O. ou H.N.) et des médecins contractuels. Toutefois, je tiens à vous signaler la situation délicate d’une autre catégorie de personnel du ministère. En effet, je suis éducateur des A.P.S. (fonctionnaire de catégorie B), titulaire de la fonction publique territoriale et en position de détachement depuis 3 ans au ministère de la jeunesse et des sports, pour occuper les fonctions de conseiller technique sportif. Chaque année, je réalise une demande de renouvellement de détachement ; qui peut être acceptée ou bien refusée. Cette situation statutaire est instable et difficile à gérer psychologiquement sur le plan professionnel et familial. De plus, les salaires d’un éducateur territorial et d’un professeur de sport ne sont pas comparables ; même si les missions sont identiques. Ainsi, je souhaiterais intégrer le corps des professeurs de sport ; par le biais de l’ancienneté ou du concours réservé. Il faut souligner que jusqu’alors, mon statut ne me permettait pas d’accéder à ce concours réservé. Il serait peut-être temps d’élargir les conditions d’accès à ce concours. Vous êtes en relation constante avec le ministère, je compte sur vous pour faire savoir la situation d’une certaine catégorie de personnel qui n’est pas plus réjouissante. Veuillez agréer, cher collègue, l’expression de mes salutations distinguées. ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ Syndicat National des Activités Physiques et Sportives Paris, le 14 mai 2001 Le Secrétaire Général Cher collègue, Je te remercie très sincèrement pour ton courrier daté du 27/04/2001, qui pose de manière très « pudique « la situation d’un nombre important de nos collègues. Malheureusement, malgré notre détermination à revendiquer : - l’intégration à l’horizon 2005 (fin du plan de transformation des emplois budgétaires de CE d’EPS en PS) dans le corps des PS de tous les collègues qui ne le sont toujours pas aujourd’hui ; Et notre demande concrète : - d’ouverture, en parallèle des chantiers concernant d’une part la création d’un corps technique et pédagogique supérieur et d’autre part de la résorption de l’emploi précaire au sein du MJS, de négociations concernant les modalités du plan d’intégration revendiqué ci-dessus (liste aptitude, examen professionnel, concours réservé, etc..). Force est de constater que l’Administration Centrale refuse d’aborder cette question (alors que les deux autres chantiers cités font l’objet d’avancées notables). Face à cette situation de blocage, le S.N.A.P.S. a précisé que les premières mesures en faveur des PTP en situation précaire (printemps 2002) devraient impérativement être accompagnées d’un plan d’intégration en faveur des collègues titulaires qui ne peuvent toujours pas intégrer le corps des PS. Une position identique pourrait prochainement être adoptée vis à vis de l’ouverture d’une 3ème voie au concours des PS souhaitée par l’administration. Toutefois et quelles que soient les difficultés rencontrées, je peux t’assurer au nom de tous les représentants du S.N.A.P.S., de notre détermination à faire aboutir cette revendication. Amicalement, Jean-Paul KRUMBHOLZ Secrétaire Général du S.N.A.P.S. SNAPS - 1 Av Pierre de Coubertin - 75640 PARIS Cedex 13 ( 0140782858-ou-60 - Fax : 0140782859 - http://www.fen.fr/~snaps - E-Mail : [email protected] snaps -infos Directeur de la publication : Jean-Paul Krumbholz Rédacteur en chef : Ludovic Martel Rédacteur adjoint : Michel Chapuis collectif de rédaction : Jean-Paul Krumbholz, Claude Lernould, Michel Chapuis, Michel Moreau, Michèle Leclercq, Daniel Gaime, Jean-Pierre Malhaire, Dominique Quirion, Aude Morvan-Juhue, Ludovic Martel Secrétariat : Dominique Garel Relecture : Michel Chapuis et Ludovic Martel Crédit photos : Michel Chapuis Photocomposition et Imprimerie : UNSA 25 rue des Tanneries 75013 Paris Prix du n° : 25 F - Abonnement : 100 F Dépôt légal Juin 2001 - Commission paritaire 3 525 D 73 S - N° ISSN 1145-4024 SNAPS-Infos Maison du Sport Français 1 avenue Pierre de Coubertin 75013 PARIS - Cédex 13 T é l : 01.40.78.28.58/60 F a x : 01.40.78.28.59 page 27 - SNAPS Infos n° 48 BP JEPS Un accouchement difficile TOUTES LES GARANTIES NE SONT PAS ENCORE RÉUNIES POUR UN ENCADREMENT SPORTIF DE QUALITÉ LA COHÉRENCE L’’ A R C H I T E C T U R E DE L GLOBALE RESTE À PRÉCISER La modernisation des formations et qualifications du M.J.S. avance sur fond de loi de modernisation sociale. La cohérence d’ensemble n’est pas encore visible à l’œil nu. La qualité du niveau de l’encadrement sportif est l’enjeu majeur de la réforme. Peut encore mieux faire ! AMBITIONS ET ENJEUX DE LA RÉFORME Dans le paysage de la formation professionnelle les diplômes Jeunesse et Sports font figure d’anachronisme. La réforme des qualifications et diplômes a pour ambition, outre de les adapter aux besoins de l’époque, de les rapprocher du droit commun. L’enjeu pour le nouveau B.P. consiste à l’établir en référence de qualité pour dissuader le milieu professionnel de se lancer en ordre dispersé dans l’homologation de C.Q.P. (Certificats de Qualification Professionnels). Le passage obligé des textes par la C.P.C. (Commission Professionnelle Consultative) œuvre en ce sens. Cette pratique nouvelle au M.J.S. favorise l’apprentissage du dialogue social à travers le paritarisme. Et il y a à faire puisque le SNAPS n’a été consulté sur ce sujet qu’à sa demande et bien tardivement, alors que nos adhérents portent les formations de ce Ministère depuis toujours. page 28 - SNAPS Infos n° 48 C’est toute l’architecture de la filière professionnelle de l’encadrement sportif et de l’animation socio-culturelle qui est en chantier. Le projet de décret concernant le BP est bien avancé puisqu’il a reçu l’approbation de la C.P.C. Mais le MJS est encore pour l’heure dans le flou en ce qui concerne la définition de l’architecture globale des qualifications de la filière de l’encadrement sportif.. On sait les pressions exercées par certains employeur pour situer le premier diplôme professionnel ouvrant droit à l’encadrement sportif en autonomie au niveau 5. Le ministère aborde sa réforme par la pierre angulaire que représente le niveau 4. Il a longtemps porté le projet d’un BP premier diplôme d’animation polyvalent et indifférencié quelque part entre sport et éducation populaire. On entend déjà revendiquer le placement de certains B.E. 1 au niveau 3 en raison de leur haute technicité ... Au SNAPS nous insistons sur la nécessité de préciser dès maintenant la cohérence de toute l’architecture des diplômes de la filière. Si le niveau 1 ne représente pas de réalité en matière d’encadrement sportif, il permet par contre une valorisation des personnels investis dans l’encadrement de haut niveau et la recherche. Le niveau 2 correspond bien aux fonctions de management et c’est le diplôme MJS qui doit continuer d’ouvrir l’accès au concours de professeur de sport. Le niveau 3 pourrait correspondre à des fonctions de management et de technicité intermédiaires dans l’entraînement. Le niveau 4 est incontestablement le niveau plancher de l’encadrement sportif en autonomie, aussi le BP JEPS doit-il reprendre les prérogatives du B.E.E.S. 1er degré. Le niveau 5 est un niveau d’accès aux métiers de la filière et ne doit pas permettre l’encadrement du public en autonomie. DANS LE BP JEPS TA TOUS SES ÉT AT S En tout état de cause le BP JEPS devrait se présenter dans trois configurations différentes : • des BP de spécialité qu’il reste à préciser • des BP de branche par secteur d’activité • des BP polyvalents Les BP de spécialité : Le projet de décret, s’il instaure des spécialités dans son article 2, n’offre aucune garantie concernant la création d’une spécialité du BP par sport faisant l’objet d’une délégation à une fédération agréée. Au SNAPS nous restons très attaché au modèle de gestion partenarial, entre l’état et le monde associatif, qui a assuré le rayonnement du sport français. Aussi nous pensons que le développement de l’éducation sportive doit s’appuyer sur des éducateurs dont le diplôme porte mention d’une spécialité avérée. Aussi nous demandons expressément que le décret soit complété sur ce point (projet d’amendement déposé par le SNAPS à l’occasion du CTPM du 31 / 5 / 01 en annexe). Les BP de branche : Pour favoriser l’emploi et à la demande des professionnels du secteur, des BP devraient être créés dans une logique de branche. Ainsi une base de loisirs pourrait développer ses activités et employer à temps plein des titulaires du « BP métier du nautisme » capables d’animer une initiation aux activités nautiques et d’offrir une prestation plus pointue dans une spécialité. Cette logique peut être développée avec des options techniques (voile, aviron, canoé-kayak ...) qui viennent s’articuler autour de compétences communes BP JEPS (connaissances de l’environnement maritime, sécurité en milieu nautique ...) Les BP polyvalents : Les BP polyvalents ou transversaux (sport pour tous, socio-sportif ...) correspondent à une demande forte sur le marché de l’emploi. Ces qualifications permettent l’élargissement de compétences professionnelles assises sur des compétences sportives avérées. LES CHANTIERS DE L’ A VENIR POUR LE BP AVENIR Le projet de décret prévoit que le Directeur Régional habilite des organismes de formation préparant au BP par la voie des unités capitalisables. Au SNAPS nous pensons que, concernant l’accès à une profession réglementée, le MJS doit garder la maîtrise de la délivrance du diplôme au sein du service public de formation. Le Directeur Régional ne doit pas se contenter d’habiliter des organis- mes de formation, Il doit agréer les projets de formation après les avoir instruits avec une vigilance particulière sur les aspects pédagogiques. Le projet d’arrêté n’est lui qu’à l’état d’ébauche. Au nom de la technicité des personnels qu’il représente au MJS, le SNAPS revendique une représentation forte au sein des commissions chargées d’élaborer des référentiels professionnels et de certification. C’est en effet dans cette définition des référentiels que se jouera véritablement le positionnement du niveau des BP et donc leur pertinence et leur crédibilité. L’élaboration de ces référentiels doit se faire en partenariat entre le MJS (cadres techniques), la Fédération concerné (DTN) et les partenaire sociaux.. En résumé, le projet de décret portant règlement général du BP JEPS serait acceptable dans sa forme actuelle si des garanties étaient données sur : • la création d’un arrêté pour toutes les spécialités sportives faisant l’objet d’une délégation, • les moyens de contrôle de l’activité des centres de formation habilités par les Directeurs Régionaux. Claude LERNOULD Projet d’amendement du décret portant règlement général du BP JEPS, déposé par le SNAPS à l’occasion du CTPM du 31/5/01. « exception faite des disciplines sportives pour lesquelles une fédération agréée a reçu délégation du ministre chargé des sports conformément à l’article 17 de la Loi n° 84-610 du 16/07/84 modifiée par la Loi n° 2000-627 du 6/07/00. Ces disciplines feront l’objet d’un arrêté du ministre chargé des sports portant création d’un BPJEPS suivi de la discipline sportive concernée au titre de la spécialité dès lors que la demande émanera de la fédération délégataire conformément à l’article 45 de la Loi n° 84-610 du 16/07/84 modifiée par la Loi n° 2000-627 du 6/07/00 et que celleci sera conforme aux articles 3,4,5,6,7, 8 et 9 du présent décret ». ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ L’ASSOCIATION : UN LIEU DE DÉMOCRATIE. « L’association n’est pas une liberté, elle est un droit. Elle est l’exercice naturel, primordial, libre de l’activité» WALDECK-ROUSSEAU Débat à l’assemblée nationale le 15 janvier 1900, extrait : «Monsieur RenaultMorlière : ...la loi que nous commençons à discuter...est...une des plus importantes et des plus utiles.. Le code civil n’a même pas daigné traiter la question des associations; le code pénal seul s’en occupe, et seulement pour interdire toutes celles qui comptent plus de vingt membres, à moins qu’elles n’obtiennent l’autorisation administrative, ...toujours révocable ; de sorte qu’elles dépendent du bon plaisir de l’administration. ...Si jusqu’ici on à pas pu réussir à faire une telle loi d’association, je crains bien que cela ne tienne à ce que, en France, comme un peu partout d’ailleurs, on en a quelque peine à se faire une notion juste, une notion exacte de la liberté.......La liberté, je ne cherche pas à la définir, je voudrais seulement qu’elle fût appliquée ». La Loi d’association du 1er juillet 1901 Article 1er : L’association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Elle est régie, quant à sa validité, par les principes généraux du droit applicables aux contrats et obligations. Pendant trente ans, la Troisième République débattit et ajourna la reconnaissance du principe de liberté d’association en droit français, C’est dire si la loi du 1er juillet 1901, dès son adoption, a pu susciter l’attention de tous. Un siècle plus tard, elle est toujours un objet d’émerveillement et de discussion. La grande loi, modifiée à de rares occasions, exaltée en partie au rang de norme à valeur constitutionnelle ou conventionnelle, fait figure de monument de notre législation, d’abri toujours vivant pour les milliers de nou- veaux sociétaires qui y recourent chaque année. Le rappel de l’histoire de l’avènement de cette grande loi, au travers des diverses éditions du journal officiel, paraissait un témoignage digne d’intérêt au moment de la célébration officielle de son centenaire. Depuis sa genèse jusqu’à son actuelle formulation, le parcours de la grande loi est ainsi rappelé. Le chemin dessiné est bien celui, toujours périlleux, d’une liberté publique essentielle aux sociétés démocratiques. Le SNAPS s’associe aux différentes manifestations qui tout au long de l’année vont fêter le centenaire de la loi de 1901, il marque son attachement à cette structure démocratique qui est le cadre juridique de nos activités sportives et de jeunesse permettant ainsi à tout à chacun de quelque origine qu’il fût de participer, de construire et de vivre une société de liberté. MICHEL MOREAU page 29 - SNAPS Infos n° 48 Le point avec... L’agenda du SNAPS (avril, mai et juin 2001) : VOS REPRÉSENTANTS SUR TOUS LES FRONTS Lundi 2/04/01 : - Table ronde « Missions-MétiersEmplois » ; « voir article dans ce numéro ». Mardi 3/04/01 : - Audience Henri SERANDOUR (Président du CNOSF) accordée au SNAPS (JP Krumbholz, M Leclerc, D Quirion) ; « convergence de vues concernant la modernisation du MJS, notamment la création d’un corps de PTP supérieur, le BP et les relations MJS-fédérations sportives. Mise en place d’une cellule de travail permanente CNOSFSNAPS ». Vendredi 6/04/01 : - Bureau national SNAPS. Lundi 9/04/01 : - Audience Philippe FORSTMANN (DPA) accordée à l’UNSA/Education (R Pierrot, JP Krumbholz) ; « préparation de l’audience du 11/04/01 avec MGB ». Mercredi 11/04/01 : - Audience Marie George BUFFET accordée à l’UNSA/ Education (JP Roux, R Pierrot, JP Krumbholz, G Contremoulin, M Lamarque, M Roncier) ; « voir compte rendu dans l’article sur la TR ». Jeudi 19/04/01 : - Audience Hervé MADORE (Conseiller APS à Matignon) accordée au SNAPS (JP Krumbholz, JP Le Bihan) ; « Matignon suit le processus de modernisation du MJS de très près, les propositions du SNAPS de développer les missions techniques et pédagogiques et de créer un corps de PTP supérieur vont dans le sens souhaité ». Jeudi 26/04/01 : - CAP des PS « avancement » ; « voir compte rendu dans ce numéro ». Mercredi 2/05/01 : - Table ronde « Missions-Métiers-Emplois » ; « voir article dans ce numéro ». Lundi 7/05/01 : - Audience Hervé SAVY (DEF) dossier du « brevet professionnel » (JP Krumbholz, C Lernould) ; « échange sur l’avenir des BEES et spécialités du BP, voir article de C Lernould dans ce numéro ». Du 9 au 11/05/01 : - BN et CN du SNAPS (CREPS de Dinard) ; « voir compte rendu dans ce numéro ». Mercredi 16/05/01 : - Réunion de travail UNSA/Education-cabinet CIRCE (TR « MME »), - Réunion MJS « nouvelles applications de gestion informatisée des personnels ». Jeudi 17/05/01 : - Audience Jean-François LAMOUR (Conseiller APS à page 30 - SNAPS Infos n° 48 l’Elysée) accordée au SNAPS (JP Krumbholz, JP Le Bihan, M Moreau) ; « thèmes abordés, le budget du MJS, évolution de la Table Ronde et création du corps de PTP supérieur, le BP et la VAP, les relations MEN-MJS, etc. ». Vendredi 18/05/01 : - CAP des PS « mouvement » ; « voir compte rendu dans ce numéro ». Lundi 21/05/01 : - Audience Marie George BUFFET accordée au SNAPS (JP Krumbholz, C Lernould) ; « voir compte rendu dans l’article sur ARTT... dans ce numéro » Lundi 28/05/01 : - Réunion MJS « résorption de l’emploi précaire », - Réunion DPA « suppression des options CAS-CTS aux concours de PS » ; « voir articles ARTT... et TR MME dans ce numéro ». Mardi 29/05/01 : - Réunion SNAPS-CIRCE « référentiel métiers-emplois au MJS ». Jeudi 31/05/01 : - Comité Technique Paritaire Ministériel ; « voir compte rendu dans ce numéro ». Mardi 5/06/01 : - Exécutif UNSA/Education, - Réunion DPA « ARTT des PTP » ; « tour d’horizon, sans proposition de l’administration ». Mercredi 6/06/01 : - Table ronde « Missions-Métiers-Emplois » ; « voir article dans ce numéro ». Mardi 12/06/01 : - BN du SNAPS. Les 13 et 14/06/01 : - Conseil Fédéral National de l’UNSA/Education (Paris). Lundi 18/06/01 : - Comité d’organisation et de suivi du « Plan Pluriannuel de Modernisation « du MJS. - Exécutif UNSA/Education. Mardi 19/06/01 : - Audience François SIGNOLES (Directeur de Cabinet MGB) accordée au SNAPS (JP Krumbholz, C Lernould, JP Malhaire) ; « position du Snaps sur le BP ». Mercredi 20/06/01 : - Table ronde « Missions-Métiers-Emplois », - Réunion DEF sur le « BP ». Mardi 26/06/01 : - CAP des PS « tour extérieur », « accès à la hors classe » et « mouvement complémentaire ». Lundi 02/07/01 : - Exécutif UNSA/Education. Mardi 03/07/01 : - Comité Technique Paritaire Ministériel. JPK UNSA Sport La Convention Collective Nationale du Sport. OU EN EST-ON ? Pour la deuxième fois en cinq ans, les syndicats d’employeurs bloquent l’extension du champ de la Convention Collective Nationale du Sport par leurs désaccords. Depuis, plus deux ans les partenaires sociaux : - pour les salariés : CFDT/CFTC/ CGC/CGT/FO/CNES/FNASS et l’UNSA - pour les employeurs : SNOGAEC/ UNODESC/SACDS/COSMOS (le SNEISS n’ayant jamais participé aux travaux) ont signé les textes fondateurs de la CCN Sport ; le champs des entreprises concernées par la convention et les commissions paritaires dont celle de l’emploi-formation ; Les partenaires sociaux ont demandé au Ministre de l’Emploi, de la Solidarité et du Travail fin 1999, la parution des arrêtés d’extension, obligeant toutes les entreprises, rentrant dans le champ, à respecter les règles et toutes les obligations de la Convention collective de la branche, qu’ils aient été signataires ou non. Afin d’éviter les chevauchements entre les différentes conventions collectives (ils en existent plus de 250 sur le plan national, à ce jour), le texte conventionnel a été soumis à la Commission Nationale de la négociation collective du MEST. Un avis négatif du Medef (dont le SNEISS est adhérent) et de l’UPA ont fait reculer la Ministre pour la signature de l’arrêté, malgré un avis favorable de ses services et la ratification de ce texte par les 12 partenaires sociaux unanimes. Pourquoi ce blocage, le SNEISS dans un premier temps a fait alliance avec le COSMOS contre les 3 autres syndicats d’employeurs du secteur socioculturel, pour se limiter aux obligations du droit du travail. Dans un deuxième temps, le SNEISS a rejeté le COSMOS «qui est l’émanation du CNOSF et des associations à but non lucratif.... « Ne pouvant plus être le chef de file des employeurs, pour négocier au mieux ses intérêts, et obtenir «un véritable droit d’exeption permettant aux entreprises de loisirs sportifs de voir leurs spécificités reconnues. « celui-ci s’oppose à l’extension du champ. En même temps celui-ci demande son adhésion à la Convention Collective Nationale des Espaces de Loisirs (champ d’application des parcs d’attractions, aquaboulevard, Disney-land etc....) moins disantes pour les salariés et surtout plus souples pour les employeurs. La Ministre ayant abdiquée devant un syndicat d’employeurs à faible effectif adhérent au MEDEF, les salariés de la branche et l’ensemble des associations-employeurs attendent depuis un an la signature d’un texte conventionnel pour la structuration de leur branche professionnelle. En décembre 2000, l’UNSA a entrepris toutes les démarches pour débloquer la situation, en rencontrant les pouvoirs publics (MJS, MEST, Matignon) le CNOSF, certains parlementaires, participé aux différentes réunions intersyndicales. Le constat est inquiétant pour l’avenir, nous nous dirigeons de fait vers deux conventions collectives pour le sport, l’une du secteur marchand, l’autre du secteur non lucratif. Les doléances du SNEISS sont orientées vers le libéralisme tant connu : baisse de la TVA pour concurrencer les associations, lutte contre le paracommerciale, demande de subvention à l’état et aux collectivités territoriales, volonté de création de concessions sportives à péage (type autoroutes ou la magnifique entourloupe financière du STADE de France). D’après les dernières réunions, nous devons voir enfin le bout du tunnel, par l’accord d’un avis d’interprétation du champ dans les deux CCN Sport et Espaces de Loisirs pour le mois de juin 2001, puis parution des arrêtés d’extension pendant l’été 2001. Dans le cas contraire, nous avons demandé l’arbitrage de la Ministre, puis de Matignon le plus rapidement possible, afin de disposer des fonds du paritarisme début 2002, nécessaire aux fonctionnements de la CCN Sport, de la Commission Emploi-Formation (CEP, formation professionnelle continue.... Etc.). Le découpage de la branche Sport imposé posera de nombreux problèmes : - de manque de cohérence dans le développement des APS - de conventions différentes pour des métiers similaires et identiques - de frontières utopiques malgré une définition des champs respectifs - de l’affaiblissement des dispositifs conventionnels pour les salariés et les sportifs professionnels - de la fragilisation du mouvement associatif et sportif. Enfin, les syndicats de salariés ont souhaité une accélération des négociations, malgré la non-extension du champ d’application, par la présentation en septembre prochain d’un texte complet de la CCN Sport afin de travailler sur du concret et de disposer pour l’année prochaine d’une convention applicable à toutes les entreprises de la branche. Pour l’UNSA-Sport, notre prochain Conseil National du 5 juillet 2001, devra définir une nouvelle stratégie, afin de représenter l’ensemble de nos syndicats dans les CCN recouvrant le Sport. Un long chemin reste à parcourir, pour le bénéfice de tous les salariés. Dominique QUIRION page 31 - SNAPS Infos n° 48 Vos interlocuteurs Les secrétaires régionaux du SNAPS page 32 - SNAPS Infos n° 48