Journal de la province de Limbourg

Transcription

Journal de la province de Limbourg
(N.' 160.)
JOURNAL
DE
LA
PROVINCE DE LIMBOURG.
Mercredi, v Juillet 182.0.
ANGLETERRE.
Londres, le 4 juillet.
Xie lord maire de Londres, en se rendant, le 5
de ce moi'i, auprès de là reine pour présenter à S. M.
l'adresse de la livrée de la cité, fut insulté , de la manière la plus grossière par la populace qui au milieu
des hurlement) les plus affreux, vociférait : Comment!
Cous voilà encore.- La force armée est 1à... Pi, fi...
Voilà une belle affaire pour vous jusqu'à la fin de
votre mairie, etc. Il fallut tous La efforts des constates pour garantir 6a seigneurie des violences personnelles. A jlolborn-Hill , un individu qui avait jeté
de la boue sur la voiture du maire, fut arrêté ; niais
Bes camarades ne tardèrent pas à le délivrer.
La corvette le Blossom, qui est arrivée dernièrement de la rivière de la Plata , a apporté des documirns qui ont été publiés à Buenos-Ayrefl , par le
gouvernement , et qui sont relatifs h un plan qu'on
dit avoir été proposé
à
l'ex-directeur Puyi-reclon
pour la création d'une nouvelle monarchie dans cette
partie de l'Amérique. Parmi ces documens .est une
dépêebe offi ielle de M. Gainez , envoyé du gouvernement de Buen-.-s-Ayrts à Paris , datée du 18 juin
1819, et contenant les bases du projet; cette dépêtn substane-: :
dans une conférence
che porte
qui eut lieu à Paris entre M. Gomes et le ministre des affaires étr.ingères ,
celui-ci avait dit qu'en réfléchissant sur les véiitablcs
intéj-éts de ces provinces , il s'était convaincu qu'une
monarchie constitutionnelle était ce qu'il leur fallait;
que le prince dont le choix pourrait convenir le mieux
à toutes les puissances européennes, était le duc de
Lucquee , l'héritier de l'ancien royaume d'Etrurie, et
is»u par la ligne maternelle de l'auguste dynastie des
Bourbons; que Us empereurs de Russie et d'Autriche
approuveraient spécialement ce projet, Que l'Angleterre
ne pourrait avoir aucun motif ju-te et raisonnable
pour s'y opposer; qu_; les roi» de France el d'EfJpa-ne ne pourraient
qu'appuyer fortement ce choix
,Ua df îtv's païens, qui porterait sur-tout S. M. G.
se désttter de la
guerre daos laquelle- élleNS.tait en,_T
R-«gee contre ces
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provinces;
que le
punee de l.urreus
pourrait
une princesie'
U-e aliian,-'e matrimoniale ayep
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" aoua la condition expi esse
d'évacuer Uri '.*
lepta.,e en renonçant en outre à
toute demande
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la part du gqjvernenient
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la succession àla
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Cette dépêche parvenue à Bueno«-Ayrc9 le ao octobre dernier , tut secrètement de-libérée au congrès, dans
les premiers jours de novembre , et en résultat il a
éié déclaré que la constitution jurée récemment ne
permettait aucun changement dans la forme du gcuvftment avant l'assemblée des deux chambres; que la
choix d'une branche de la maison de Bourbon, si intimement liée au monarque régnant en Espagne .était
susceptible d'une objection insurmontable , ainsi qui?
la considération qu'un prince proposé et soutenu pair
les puissances du continent d'Europe, peticheiait naturellement pour I*B vues -de ses protecteurs, plus
que pour celles de l'Amérique-Sud, qui devait évitée
toute liaison avec la politique du continent d'Europe. ;
que la Grande-Bretagne était la puissance dont l'A-le)
mérique méridionale avait le plus à craindre et
plus à espérer. Il a éié convenu en même temps que
les envoyés eti Europe remettraient les communications de Paris au minittre britannique , dont i'Amérique-Sud désirait de se concilier la bienveillance et
urotectiouM
ESPAGNE.
Madrid, le 28 juin.
S.
On assure que
M. le roi va partir le I." juillet
pour Aranjuez, d'où il reviendra dans la capitale
pour ouvrir la session des cortès généraux le
9 du
même mois.
Les députés des cortè» arrivent en foule : ils se
sont réunis avant-hier pour procéder à la nominaiion
du président et des secrétaires de la commission do
vérification des pouvoirs, Ces députés, à mesure qu'il»
arrivent, sont introduits dans les divers clubs ou
sociétés particulières politiques formées dai» cette
capitale, et qui, depuis quelque temps, se conduisent
avec beaucoup de tranquillité.
L_e générai Quiroga , paiti de San-Fernando ( tip
de Léon) pour se rendre à Madrid, a fait, le a5,
son entrée publique dans cette capitale. Ce général
ejst entré par la porte d'Attocha, dans vn char superbe
attelé de très beaux chevaux, a suivi la rue d'Abala,
s'est anêté à la porte du Soleil, tv il a harangié le
peuple, s'est ensuite rendu, par la Calle Mayor ou
Grande-Rue, à la municipalité, et de là au palais.
Les Heurs et les couronnes plcuva.tent de toutes parts
sur sa voiture, et l'enthousiasme était général; toutes
les maisons étaient tendues de tapis superbes. La
société des amis de l'ordre s'était d'avance concertée
la-municipalité , pour recevoir le g'néral, auquel
«lie a offert le lendemain'un superbe banquet, où ont
insisté les autorités civiles et militaires de Madrid,
«> en outre dix artisans et autant de soldats, qui,
dit le journaliste, mêlés parmi les généraux et servis
par eux, ont dû se pénétrer de la noblesse des institutions qui régissent leur pays , lesquelles exigeant
d'eux, en certains cas, la soumission hiérarchique,
sans laquelle il n'existe ni ordre ni société, autorisent
par conséquent, et même prescrivent en certaines
occasions une égalité fraternelle. La confiance la
plus intime , une franchise, vraiment martiale, et une
effusion patriotique, que nous connaissions à peine,
autrefois, ont présidé à ce banquet, qui a été suivi
d'une fête au théâtre, dans laquelle on a chanté des
stances à la louange, du général Quiroga.
Les officiers du régiment Impérial-Alexandre ont
"adressé au roi une pétition tendant à faire punir
(en attendant la décision de la junte de censure) , comme
perturbateur de la tranquillité publique l'auteur d'un
article calomnieux inséré dans le journal intitulé la
Ley , qui les représente comme des ignorans , des
indiffét ens, et même dis ennemis du système constitutionnel.
Les syndics de la ville de Cadix ont fait paraître
■an manifeste dans lequel ils attaquent vivement le
général Freyre', qui avait aussi de son côté fait paraître une déclaration. Les syndics prouvent par leg
aveux même du général, cju'il avait conseillé au roi
d'adopter le système constitutionnel , et qu'il était
instruit des di-positions personnelles de S. M. en
faveur de ce système, même avant le n mars : l e
général aurait donc dû prendre sur lui d'ordonner
des mesures plut décisives contre les soldats qui, le ir
mars, tirèrent sur les habitans de Cadix. Les syndics
réclament avec instance ia conclusion de l'enquête
judiciaire ejui doit assurer la vengeance de 9victimes
de ces désordres. Le général Freyre paraît; pourtant
avoir beaucoup d'amis dans lu parti constitutionnel,
et il est probable qu'il cc tirera d'affaire.
Le bruit de l'existence d'une bande'de brigands à
cheval dans les Asturies est démenti très formellement par la municipalité d'Oviédo. Mais les lettres
de. la Corogne annoncent positivement que le 14 juin ,
il est parti de cette ville plusieurs détachemens de
troupes de ligne pour aller à le poursuite des bande»
de déserteurs qui infestent une parie de la Galice.
L'alcade (maire) de San-Yago , ville principale de
la Galice , a pris un an été très «évère contre les perarte
sonnes voyageant sans passeport.
La municipalité de Barcelone a ordonné un recensement exact de tous les individus qui se trouvent
dans la vilje , afin de sa mettre sur ses o-.irdes contre
3es malveillans et les gens sans aveu. Le Misaellanea
pense qu'une mesure semblable serait nécessaiie à Madrid pour prévenir des événemens funeste».
Il painît que trois évoques, qui ont refusé de jurer
fidélité à là conmtutio'n , et quelques Perses réfugiés
en Portugal , ont eu le projet d'opérer un mouve-
ment contre révolutionnaire , et qu'ils ont essayé' de
former une junte apostolique sur les frontières de là
Ga.ice. Cette menace n'alarme personne; les mécontens ne tarderont pas à sentir îe ridicule de
icut
entrepris?.
ALLEMAGNE.
Francfort, le 4 juillet.
Xicb journaux tle Prusse ont annoncé que le roi a
réglé définitivement, en date du 5o mai, la condition des nobles médiatisés de la monarchie prussienne' ,
dont voici les noms : i° dans la province de VVestphalie, le duc d'Aremberg, le piince de BentheimSteinfurth, le prince de Bentheim Rheda , M. de
Boemmelberg , le duc de Cruy , le prince de X_ aunitz-Rietberg, le; duc de Ltuoz-Coi-svvai m, le prince
Salm-Kyrbourg , le piince Salm-Salm , le prince de
Sayn-Wittgenstein-Berlebourg , le prince de SeynWiitgenstein-Hohenstein ; a ■" eîans la province du TsasRlnr. , 'e prince de Solms-Braunfels , le prince de
Solm-Lich et Hohen-Solms, le prince de Wied-Neuwied , le prince de Wietl Runkei 5». dans la province de Clèves et Berg, le psinea de Sayn-VVi tgt-nstein-Bei leboui g.
Les droits de ces seigneurs et de leurs familles
consistent dans les privilèges suivans : ils seront protégés dans la possession de leurs dom lines et de leurs
revenus
ils appartiennent à la haute noblesse de
l'Allemagne, tt transme'tent les avantages de leur
naissance à leurs héritiers; les chefs de ces familles
sont les premiers seigneurs de l'état; ils conservent
leurs titres et leurs armoiries, à l'exception des devises qui éiabiissaicnt leurs rappoits avec l'empire
-
-
allemand.
Le cabinet
leur accordera le titre de Monsieur ou
Madame (Her oder Frai»); dans les actes publics,
ils
seront désignés par ceux d'Altesse et de Haut»
nes, etc.
Ils pourront faire prier pur eux dans
les églises compii-ea dans leurs seigneuries, à la
suite
—
des prières dues J» la famille royal,- on pourra également porter leur deuil publiquement dans
possessions; ils sont autorisés à avoir une garde d'hon, et à prendre pour leur résidence
neur à leurs
te! état de la confédération qu'ils choisiront; ils sont
exempts de toute obligation de service militaire et de
taxes peisonnelles , mais non des impôts indirects, à
l'exception toutefois du droit de sceau pour les suc-
leuiâ
frais
cessions.
"
En matières
civiles et pénales, ils conservent étalement divers piiviléges, et la confiscation de leurs
biens ne peut être prononcée qu'en faveur cle leuia
successeurs. Sous le rapport den affaires de police
ils sont fournis à l'autorité provinciale ; dans Us
transactions de famille , ils doivent prendre l'agrément de S. M.,relativement k leurs domaines seigneuriaux ; ils sont francs d'impôts et leur résidence est
eaempte.des logemerw militaires. Us doivent prêttr
serment de fidélité entre les mains du roi, non-seulement h chaque avènement au trône , mais encore
toutes les fois qu'il y a succession dans leurs famille?.
Le roi exige également que tous les vestiges de la
servitude disparaissent dans leuts domaines.
On écrit de .Vienne que dans la nuit du Ta au l
mai, la ville de _Bormi«eh-Leippa avec ses faubourgs
a été réduite entièrement en cendres. Dans l'espace
de peu d'heures l'hôtel-le-vilie , l'école normale, le
couvent des Augugiins avec sa belle église, le château,
plusieurs grandes fabriques, deux grands moulins e«
-sjo, maisons particulières furent consumés par le»
5
flammes et n'offrent plus qu'un monceau de ruines. La
plupart des habitans n'ont pu sauver que la vie. Ce
malheur est d'autant plus déplorable qu'un incendie
presque aussi
violent avait en 1817 consumé la ville.
Un incendie a éclaté dans la nuit du xj au 14
)um dernier k Nordenburg (Prusse orientale); ] e f
eu
6e communiqua avec une telle rapidité qu'en
peu de
*empß 80 maisons
Lhôtel-de- ville,
sont
devenues la proie des flammes.
.
avec la plus grande partie des ar
enives, a eu le même sort. La plus belle partie de
a ville a été réduite en cendres.
FRANCE.
Paris
IVI "
,
le 6 juillet.
duc Deoases a fait aujourd'hui une visite k
étrangères , qui a
yasquitr , miniitre de 6affaires
,
'ure H....
ulmidi jusqu a quatre heures. On assure que
'P
ST.
'. *ixe. doit partir samedi prochain pour Londres, La
9 grande
partie de ses étjuipages est emballée.
y" ka discussion a été continuée aujourd'hui à la
ambre des députés sur les articles du projet de loi
8 voies e
lno jens. M. Leeeigneur a combattu celui
atu à la rétribution universiiaire , qui paraît odieuse
x parens et nuisible à l'avancement des élèves. L'horable membre critique le système actuel de l'instrucn publique, et surtout l'esprit qui préside au choix
Professeurs. On ne peut voir sans peine, dit-il,
ï aujourd'hui les prêtres soient chargés de la moitié
éducation,; seuls, ils occupent la moitié des chaiB
de-pro SseurB. Une préférence si marquée pour
-e classe particulière ne peut être tolérée dans un
a
Ver netnent constitutionnel , qui protège tous les
c ,
' e», et qui doit
partager entre tous le soin de
j,
L'orateur
demande en terminant , qu'il
"t établi
une maison de retraite pour les anciens
i'rotesseurs.
Cb"mbre °rdonne l'lmpression
ce discours ,
que les murmures et K 6 conversations de
du centre, et dj
coté droit ont empêché de bien entendre.
M. Cuvier prend la parole pour disculper l e
veinement des reproehes du préopinam; et il
que si l'honrrable membre avait mieux connu
l'organisation actuelle de l'instruction publique, il n'aurait pas hasardé diverses inculpations qui n^ont pas
de fondement. M. le commissaire du roi continue en
ces termes : Le préopinant se plaint de ce que linsti'uction publique est livrée à l'arbitraire; ce second
rtproche tombe avec le premier. J'ose dire que la
P
_
oue'!L
as^ui
pommisHon, que j'ai l'honneur de présider, Sera louprête à produire des listes d'avancement et
de
verra qu'elles sont toutes combinées
«çniinatmns.On
c les services anciens et le
mérite. J'arrive main* ant
{
eurs
a
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je suis un peu embarrassé,
J,'"!' 1«.1 «voue,n"us
&'"« des reprocha ab-ornent? J 8""!
CeU* dB CcMc a"-e'
,rC- à "
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les uns ,
d^ faits , On nC V'ennt'nt d?une connaissance exacte
"°UB
r"Vvoch° de faire apprendre le
*rtc aux ,eutl
ches o'eBt c elui ag">S )'.avooe q«e de tous les repro'1 J« »'«»«nd«M"le moins.
»°u"') On
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-*!**. d Les conclure qu'on ne leur
compositions de la fin
J*'"* COD"nene«;
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'V«ees s .Jnî
£)luB grand nom
p aB le ft
Oc 1 année
cl a „i que
lt3
<"
efl
bre: et elles prouveront que la langue française.n'est
nullement négligée dans nos. collèges. On
prétend ejue
nous n'enseignons pas avec assez d'étendue les math
manques, mais jusqu'à présent on nous avait reproché , au contraire, de sacrifier les lettres aux sciences. Les deux reproches sont également faux; ni les
unes ni les autres ne sont négligées. Quant aux vers
français, il me semble qu'on en fait assez dans le
monde (rire universel), et qu'on peut se dispensée
d'en occuper nos élèves. On nous accuse encore de
livrer la jeunesse à une impulsion tu op exclusive en
ce qui concerne la religion. La commissioiT, depuis
son origine, a fait tousses effarts pour que la religion
fût non-seulement enseignée , mais imprimée dans lea
coeurs; car l'esprit de la religion n'est nullement
contraire aux progrès des lumières il s'accorde parfaitement avec le respect deß lois et l'attachement à la
dynastie régnante.
M. le commissaire du roi , en terminant , aborde
les objections relatives à la rétribution universitaire.
Il établit d'abord qu'elle n'est pas supportée par iea
collège» ni les institutions particulières, m„_is bien
par le 9 élèves; il s'attache ensuite à montrer gure le
w'est ni impolitique, ni injuste, ni nuisible aux progrès de l'instruction. Il en trouve une preuve dans io
nombre actuel des élèves, qui reçoivent les bienfaits
de l'instruction. Dans les écoles primaires , ce n mbt-e
s'élève à x,0n0,500 , et le nombre des professeurs en 6
de aB,ooo. Il évalue à 60,000 le nombre des jeunes
gens qui riçiivent l'instruction littéraire.
L'amendement de la commission et le second paragraphe de l'art. 14 , sont adoptés.
On n'entendait plus parler de chauffeurs .- une
affaire de ce genre va être portée aux prochaines»
assises de Versailles, présidées par M. Moreau. Lat
victime est un curé des environs de Mantes, qui a
-
—
perdu la vie par suite des ciuautés eju'on a exercées»
—
sur lui.
Bach, qui a figuré dans le procès Fualdès , et»
qui a été condamné à vingt ans de réclusion a'été
transféré d'Alby à Paris. Il e 9, arrivé ava nr .j,j e|ll
au suir à sept heures k la préfecture de police
d 'o
il sera conduit à Bicêtre. La femme
Bancal
a,
river ces,ours.c», pour être enfcl mée k
la Salpêtriê.
-Un
affreux a eu lieu hier rUe de
1 ümversnte. Le jeune fils
d'un épicier , que pon a ai*
coucher fut momentanément abandonné
par la eer.
_
doit
„
événement
e"
malheureux enfant, voulant voi'- ce oui s&
dans la rue, monta sur la croisée, tomba sur
pavé, ou il a péri sous les yeux de son père
crus
vante.
Ce
passait
le
6 ait sur le
seuil de la porte de son magasin.
-
Les j lurnaux des départemtns sont" remplis des
—^ d'accide-ns , suite
détails
de l'imprudence des baigneurs.
Un des plus funestes a eu lieu , ü y a quelques
jours,
a Amiens, Trois ouvriers qui se baignaient dans la
Sommt) ont été retirés noyés. Deux étaient mariés
est
pères de familles. L'un d'eux n'étant avancé dans un
endroit dangereux , ses camarades se sont
empressé»
d'àlter à se.n secours, et tous trois y ont trouvé la
mort.
Bourse
de Paris , du
6 juillet.
.....
G,n7 P " c^öns^uis&^__^^7^r^TB^^7^^^^^
Actions de la banque,
1,58 afr. 5o c,
ROYAUME DES
PAYS-BAS.
Bruxelles , le 9 juillet.
au service d'Espagne, M. Vincent
capitaine
"Le
de l'infortuné général Lacy, est
,
aide-de-camp
Seide
passé par cette ville, venant de Hambourg et retournant en Espagne, où il est rappelé.
On assure que M. Tarte cadet va se pourvoir
en cassation de l'ariêt rendu hier contre lui par la
ajoute
première chambre de la cour supérieure, Ontendante
requête
à
la
cour
une
qu'il doit présenter
à obtentî sa mise en liberté.
D'après un compte que vient de publier S. Exe.
le ministre pour l'instruction publique, l'industrie
nationale et les colonies, justificatif de l'administration du fonds de l'agriculture, à paitir du ler. juillet
1818 jusqu'au 5i décembre 1819, la receite s'est élevée
à SBa,go3 9s, y compris 600 fl. le!, excédant du
premier compte, laquelle somme se tiouve balancée,
par les dépenses , à 5 fl. 56 c. près, de mandats non
payés restitués à la trésorerie générale. On remarque
Wons Sa dépense , 55,500 fl. pour l'achat de la campagne
Gildestejn dans la province d'Utrecht , à l'effet d'y
établir une école- veité. inaire, et n5,678, 678 fl -d'indemnités
d'abattage de bestiaux atteints de maladies contagieuses,
,
—
pendant les années 18161819; plus 196,60211. 55,
employés à l'achat de 446,300 fl. d'inscriptions au
grand-livre de la dette nationale active , et diverses
autres dépenses distribuées à titre de primes et d'encouragement pour l'amélioration des race.s de chevaux ,
de bêtes à cornes , de la culture du lin, pour l'extirpation d'animaux nuisibles, etc.
I JK s états de Hollande ont réélu les sept députés
la deuxième chambre, où leur»
cette année. Ce sont MM. van
Paneras , van Boetzelaer , van W'ckeVoort
province à
fonctions cessaient
de leur
Wa'ssenae*
Crommeli», Kemper, Groeninx Zoeleil de Ridderkcik, Clifford , et le baron van Rhemen tot Rhe-
nunehuiitn.
Par arrêté du ax juin , S. M. a nommé jugede-paix du canon de Hasselt, province de Limbourg,
Mr. H. P. Montfort, en remplacement de M. Hutssen ,
décédé.
L, e duc de Cambridge, arrivé vendredi en cette
ville, en est parti le lendemain , pour Londres. S. A. R..
venait de Hanovre.
L <s „y , n .Us manoeuvres d'automne auront lieu
,
de
cette année dans la bruyère de Raevels près
de
bataill
"ma
composé
Tnrnhmt. Le camp eera
17
d'infanterie qui seront réunis pendant ao j-uis dans
prochain.
l'intervalle du xQ septembre au 1.5 octobre
du
de
en
date
16 niai,
Curaçao,
jyta lettres
été
publiée
descortès
a
annoncent que la cons~itution
,
où
le
à
Cnraccns
géixéavec la (dus mande solennité
l'aimée
chef
de
en
royale,
-111
-.; son quartier-général ; les habitans ont témoigné dans
bitte occasion leur vive satisfaction. Suivant ce-s lettres, la cause des insurgés de l'Amérique méridionale
: pfliy
eti présente peur eux sous an aspect favorable
à
On
a
Vtfleiïcia
des
partisans.
ils
ont
xôtît
un complot en leur laveur. Les principaux chef» de
à mort, En pn'.cette trame otU été à l'instant mis
ion Be
*al , on ne croit pas que les chefs de l'insuii-ec
à la constitution de Sa monarchie espagnole.
Morillo,"commandant
découvrit
Le GoüVERNRÜn de la provi'ioe da Limbourg,
Chevalier de l'Ordre du Lion Belgique ,
Prévient ceux que la chose intéresse , que le cahier iet char-
3
ges et conditions pour parvenir à l'adjudication publique de I
fourniture de la quantité y énoncée de papiers destinés à è"c
timbrés pour l'usage des provinces septentrionales du royaume «
d'après les échantillons annexés audit cahier des charges , se
trouve déposé au Secrétariat général de cette province, où le'
particuliers qui désirent se rendre adjudicataires, peuvent e»
prendre inspection.
Le présent avis sera inséré au Journal de la province.
Maestricht, le 6 juillet 1820.
Le Gouverneur, C. DE BROUCKERE.
BURGERLYKEN STAND DER STAD MAASTRICHT.
,
Geboorten x jongens.
6 july.
Sterfgevallen , ».
7-
meisjes.
Sterfgevallen, Barbara Crouwers, werkvrouw , oud 66 jaren»
"weduwe van Alam Climmen , woonagtig op de Have-straar; et
zonder beroep, oud iS jaren, onge"
Maria-Elisabeth
huwd, woonagtig op Hoogbrugge-straat te Wyk.
X
8.
Geboorten , ».
,
Huivelyken , I.
Sterfgevallen , x jongens , Judith Breuls, rentenier^ter, ou»
75 jaren, weduwe van Gillis Frère, woonagtig, op Sr.-Pieters'
Joannes-Robertus-Eugenieis De Wassen rentenier , ou»
straat
jsren,
ongehuwd, woonagtig, by tydelyk verblyf, langs ét
30
Maas; en Johannes-Rutgerus Ruyters, advocaat en raad deï«f
stad , oud 71 jaien, woonagtig in de Brede-siraat.
BEKENDMAKINGEN.
Vyfde artillerie directie.
Ten gevolge autorisatie van Zyne Excellentie den Commissi"'
generaal van oorlog , zal onder Hoogsedeszelfs nadere approbfitie '
door den tweeden Kolonel en Directeur der y*' artillerie directie, F. Van Gorkum, te Maastticht, of by absentie van den'
zelven, door den Kapitein Bulot, Inspecteur der getveerfab"'
catie te Luik, op den zo july aanstaande , aan de minsteischende'
by gesloten bilietren , -worden aanbesteed het leveren van t<"e'
duizend nederlandsche ponden jagtkruid, by partyen te Luik"
in cens te Maastricht.
De conditien van aanbesteadir.g zullen , veertien dagen vo°»
de besieeding, ter lezing leggen te Luik , aan het bureau v 3
den Magazynmeester der artillerie, Fredrix; te Maastricht, ad
bet bureau van den Magazynmeester der artillerie, Pieters,
verder aan de buteaux van de Heeren Gouverneurs in de raspe6'
tive provinciën.
i
Het mon. ter, naar hetwelk opgemeld buskruid moet geleveif
■worden , is te zien by bovengemelde Magazynmeesters der artillerie'
Die tot opgemelde aanneming genegen zyr., worden verz"ê
hunne billenen, inhoudende de aannemings-prys, de na.tn <K I
aannemer en hunne borgen, by den ondergeteekende Directe"
der artillerie, voor den io. July, franco intezenden.
De ade. Kolonel voornoemd, F. Van GORKUM.
*^
Nypels , imprimeur libraire , débite, -.
Itinéraire, ou Voyages de Mr, l'abbé Defaller e^
diverses pat-lies de. l'Europe : en Hongrie, ers '£»*<*■
(sllv.iiiie,en Esclavonie, en Bohêmi en. Pologne , e j
eu AHemSigne, en France, en S' I
1 alie, en
i iT»sle, aux Payß-tßan, au paya de Liège, etc. Ouvi-ng ,
posthume, dans lequel se trouvent beaucoup d'ob'<*\ j
L. Th,
de réflexions, in éi
L;ége, i'axo.
valions
et
tS33.ntes. a voi. in-"
Pl'ix
ia
francs.
suui'nttiront
A Matetttcht, de l'lrapriimrie provinciale-
, < bta
L. Th. NrrsM, rue Grand-Stast, n. £39-
'