Idées de jobs à l`étranger même sans parler la langue

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Idées de jobs à l`étranger même sans parler la langue
Idées de jobs à l’étranger même sans
parler la langue
Votre niveau en langues, quel qu'il soit, ne doit surtout pas vous couper l’envie de travailler
dans un pays d’Europe ou d'ailleurs. Au contraire, une première expérience à l’étranger est
souvent le déclic dont vous avez besoin pour être enfin plus à l’aise. Voici quelques pistes
accessibles.
Inutile d’être bilingue franco-hongrois pour faire la plonge dans un restaurant de Budapest
ou de parler un anglais impeccable pour cueillir des fruits en Australie. Suivez le guide !
Moissonner au bout du monde
“Sans avoir besoin de bien parler anglais, j’ai trouvé des petits jobs saisonniers pour cueillir
des fruits et travailler dans des fermes biologiques”, raconte Perrine, 22 ans, qui a parcouru
la Nouvelle-Zélande pendant sept mois.
La France n’est pas le seul pays à avoir besoin de main-d’œuvre pour les cueillettes, et les
vendanges ne se déroulent pas que dans le Beaujolais. En Nouvelle-Zélande, en Australie
ou encore en Argentine, les producteurs n’hésitent pas à embaucher des étrangers, qui
n’ont pas besoin de bien parler anglais ou espagnol pour travailler dans les vignes ou les
champs. Mais ils recrutent aussi des locaux, et vous ne serez donc pas seul à postuler :
“Nous étions très nombreux à chercher au même endroit, au même moment, se souvient
Perrine. Quand je suis arrivée, la cueillette des kiwis était terminée et celle du raisin n’avait
pas encore commencé !”
Avant de vous lancer. Les travaux agricoles et viticoles sont très physiques et exigent
d’être en grande forme. Il ne faut pas avoir peur de s’épuiser à la tâche. Mais ils sont aussi
l’occasion de rencontrer de nombreux jeunes de tous pays venus, comme vous, travailler
pour voyager, dans un esprit souvent convivial et festif.
Voici quelques sites sur lesquels trouver des offres. Attention, ils sont tous en anglais.
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Picking jobs (cueillette et vendanges dans 18 pays)
Wwoof (travaux dans des fermes biologiques)
Seasonal work (Nouvelle-Zélande)
Jobs 4 travellers (Australie)
Seasonal work (Danemark)
Fruitfuljobs (Royaume-Uni)
Chandleranddunn (Royaume-Uni)
Ranger, nettoyer...
Faire la plonge, plier les draps, passer l'aspirateur… Pour tous ces jobs qui se font “en
coulisses”, les hôtels, auberges de jeunesse, backpackers et restaurants des villes
touristiques ont de gros besoins l'été, lorsque les vacanciers arrivent en masse.
Source : jcomjeune.com
Même si vous ne parlez pas vraiment une autre langue que le français, vous pouvez
postuler pour tous les jobs de l’hôtellerie et de la restauration qui n’exigent pas de contact
direct avec la clientèle. Et peu à peu vous progresserez.
Avant de vous lancer. Ces jobs sont véritablement fatigants (position debout, répétition
régulière des mêmes gestes...). Mais après une telle expérience, vous serez prêt à tout
affronter !
Pour trouver des offres à l’étranger, consultez les sites :
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L'Hôtellerie-Restauration (français)
Hoteljobswop (anglais)
Hotel jobs (anglais)
Évaluez votre niveau et pratiquez avant le départ
Même si vous êtes mauvais en anglais ou en espagnol, vous pouvez progresser !
Quelques semaines avant de partir, ressortez vos méthodes de langues de votre placard et
apprenez les phrases et le vocabulaire nécessaires à votre survie. Pratiquez avec un
proche qui maîtrise bien la langue et, si ça ne suffit toujours pas, prenez quelques cours
pour vous mettre à niveau.
Dans un pays francophone
Si l’idée de devoir parler une autre langue que le français vous effraie vraiment, partez
dans un pays francophone. La Belgique, la Suisse, le Luxembourg... c’est déjà l’étranger !
Et plus loin, le Québec, les pays du Maghreb et de l’Afrique de l'Ouest, où le français est
officiel ou couramment parlé, sont aussi des destinations à privilégier.
Pour trouver des offres de jobs dans la plupart des pays et des langues, utilisez le moteur
de recherche Jooble.
Enfin, si vous souhaitez travailler 6 à 10 mois à l’étranger et vivre dans une famille
d’accueil, vous pouvez également partir au pair.
Source : jcomjeune.com
Bon en langues : toutes les pistes de jobs
à l’étranger
Vous êtes à l’aise en anglais, en espagnol, en allemand ou dans une langue plus rare,
n’hésitez plus : partez à l’étranger pour votre prochain job ! Travailler dans un autre pays,
c’est l’occasion de pratiquer une langue non-stop et d’acquérir un niveau professionnel, que
vous pourrez ensuite valoriser.
Tous les jobs à l’étranger en lien avec un public, qu’il s’agisse de clients à servir, de
touristes à renseigner ou d’enfants à encadrer, nécessitent de bien se débrouiller dans la
langue du pays. Même si votre accent n’est pas parfait, sachez que votre maîtrise de la
langue, associée à votre connaissance du français, constituent votre principal atout. Si
vous êtes enthousiaste à l’idée de partir travailler quelques mois dans un autre pays que la
France, suivez nos pistes pour réussir votre projet.
Accueillir les touristes dans les commerces
"À la fin de mon année Erasmus en Norvège, comme les salaires des jobs étudiants sont
beaucoup plus intéressants que ceux proposés en France, j’ai cherché sur place", raconte
Claire, qui a étudié à Bergen." J’avais déjà un bon niveau d’anglais et je connaissais
quelques mots de norvégien, alors j’ai travaillé tout l’été dans un magasin où je devais
renseigner les touristes étrangers, vêtue d’un costume traditionnel !"
Dans les villes touristiques, les magasins cherchent des étudiants qui parlent anglais et
d’autres langues afin de pouvoir faire face à l’afflux saisonnier de vacanciers. Si vous avez
déjà un peu d’expérience comme vendeur en France, ce sera un plus, mais votre
connaissance des langues et un joli sourire devraient suffire à convaincre de vous
embaucher.
D’autres portes auxquelles frapper : les clubs de vacances, qui recrutent des animateurs,
ou encore les parcs d’attraction, nombreux aux États-Unis. Alexandre, 20 ans, est ainsi
parti 5 mois à Los Angeles pour travailler à la boutique des studios Universal.
Avant de vous lancer : travailler au contact des touristes suppose de toujours être
disponible et de laisser sa mauvaise humeur chez soi.
Vous trouverez des offres dans différents pays sur ces sites en anglais :
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Holidaybreakjobs
Adventure jobs
Le moteur de recherche Jooble est aussi utile pour trouver tous types d’offres dans presque
tous les pays et dans presque toutes les langues.
Pour des jobs en Allemagne, consultez Ofaj.org.
Source : jcomjeune.com
Moyennant une cotisation de 40 € pour l’année, vous pouvez également devenir membre
du Club Teli pour accéder à des offres présélectionnées de jobs à l’étranger.
Servir les clients des hôtels et des restaurants
En parlant anglais ou la langue du pays, vous pouvez aussi postuler pour tous les métiers
de l’hôtellerie et de la restauration en contact avec la clientèle, de réceptionniste dans un
hall d’hôtel à serveur dans un café, en passant par vestiaire dans un restaurant. En
Angleterre, de Londres à Manchester, prospectez les bars, dont les gérants recrutent
chaque année de nombreux étudiants étrangers.
Avant de vous lancer : dans les bars comme dans les restaurants, la difficulté vient des
horaires et du rythme de travail, surtout lorsque vous devrez faire face à l’impatience des
clients à l’heure de pointe !
Pour trouver des offres dans l’hôtellerie et la restauration, vous pouvez consulter ces sites
en anglais :
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Hoteljobswop
Hotel-jobs
SunSeaFun
L'hôtellerie-restauration (disponible aussi en français)
Pour trouver des offres pour des jobs de barman au Royaume-Uni, consultez ces sites :
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London pub
Barzone
Caterer
Gumtree
Accompagner les plus jeunes à l’étranger
Les organisateurs de séjours linguistiques pour enfants ou adolescents dans des pays
étrangers (Royaume-Uni, Espagne, États-Unis, Grèce…) recrutent des Français qui parlent
la langue du pays pour encadrer des groupes. Vous devrez généralement les prendre en
charge dès le départ en France jusqu’à l’arrivée dans la ville de séjour, les accompagner
dans leurs familles d’accueil et encadrer leurs sorties culturelles et leurs loisirs.
Avant de vous lancer : sachez que vos chances de décrocher un job d’accompagnateur
seront plus grandes si vous êtes titulaire du Bafa, et que vous avez déjà encadré des
jeunes.
Pour postuler comme accompagnateur de séjours linguistiques, contactez directement les
organismes. Vous trouverez la liste des organismes agréés sur les sites de l’Unosel et et
de l’Office.
Source : jcomjeune.com
Donner des cours de français
"Je ne voulais pas du tout partir au Maroc, mais j’ai trouvé une offre aux journées Job d’été
de Grenoble, et je me suis dit pourquoi pas !" se souvient Clémence, 21 ans, qui est partie
enseigner le français à des enfants défavorisés de Rabat.
Par chance, ses élèves parlaient déjà français, ce qui ne l’a pas empêchée d’en profiter
pour apprendre un peu d’arabe. Mais si vous enseignez le français à des étrangers non
francophones, il est important de parler leur langue afin de pouvoir traduire le vocabulaire
et expliquer les règles.
Des écoles publiques ou privées, des centres de langue mais aussi des particuliers
recrutent l’été des Français pour enseigner notre langue à des débutants ou des élèves
plus avancés, et il n’est pas nécessaire d’avoir été professeur pour postuler.
Avant de vous lancer : enseigner sa propre langue est bien plus difficile qu’on ne le pense
! Veillez à bien revoir la grammaire française, qui ne manque pas de subtilités.
Validez votre niveau de langue avant de partir
Vous avez un bon niveau de langue ? Prouvez-le en le faisant certifier. Présenter un
certificat donnera plus de poids à votre candidature que de lister dans votre CV vos
langues parlées. Pour l’anglais, le TOEFL, le TOEIC et le Cambridge Certificate sont des
références. Pour l’espagnol, vous pouvez passer le DELE et, pour l’allemand, le GoetheZertifikat ou le Bulats, qui existe pour les trois langues.
Vous ne pouvez pas réussir ou rater ces examens, ils attestent d'un niveau permettant aux
employeurs de savoir, selon le job proposé, s’ils peuvent vous recruter.
L'inscription est payante : comptez entre 40 et 130 € selon le test.
Source : jcomjeune.com
Source : jcomjeune.com
Rédigez votre CV en VO
Première étape pour trouver un job : rédiger son CV. Pour un job à l’étranger, la tâche se
complique car il vous faut, en plus de traduire votre CV dans la langue du pays, l’adapter
aux habitudes et exigences des employeurs, qui varient d’un endroit à l’autre.
Dans le pays où vous souhaitez trouver un job, votre CV vous servira de carte de visite.
Grâce à lui, vos futurs employeurs sauront rapidement qui vous êtes et, surtout, ce que
vous savez faire. Prenez donc le temps de bien le rédiger et faites le relire avant de partir.
Armez-vous d’un bon dictionnaire, si besoin faites-vous aider par quelqu’un qui maîtrise
mieux la langue que vous, et suivez les conseils livrés ici.
Votre CV en anglais
“Sans vous survendre, mettez en avant vos compétences”, conseille Kyle Schneider qui
accompagne des étudiants dans leur recherche de job. Le CV dans les pays anglo-saxons
est beaucoup plus vendeur qu'en France. Ce qui intéresse un employeur américain ou
anglais, ce ne sont ni vos études ni vos diplômes, mais ce que vous avez appris de vos
précédentes expériences.
Si vous n’avez encore jamais travaillé, indiquez dans votre CV vos activités bénévoles. Les
employeurs américains ou anglais apprécient toujours le fait de s’investir dans une œuvre
de charité ou des activités extrascolaires et les considèrent comme des expériences aussi
importantes qu’un job.
A faire. Présentez chacune de vos expériences professionnelles ou bénévoles sous forme
d’une liste reprenant, tâche par tâche, ce que vous avez fait.
A ne pas faire. Aux Etats-Unis, évitez toute information personnelle. La discrimination à
l’embauche étant très redoutée, les employeurs américains seraient gênés de voir sur votre
CV votre âge ou votre photo. Si vous n’avez pas à cacher votre nationalité, “mieux vaut
laisser l’employeur la deviner par vos expériences, les écoles que vous fréquentez et les
langues que vous parlez”, précise Kyle Schneider. Vous pouvez ainsi indiquer, après votre
niveau d’anglais, que le français est votre langue maternelle.
Votre CV en espagnol
“Plus votre CV est simple et concis, mieux c’est”, selon Yolande Hernandez, DRH française
installée à Madrid. Il doit tenir sur une page, afin que l’employeur repère rapidement quelles
sont vos qualités. Si vous manquez d’expérience, n’hésitez pas à indiquer des traits de
caractère démontrant que vous correspondez au profil recherché. Par exemple, « souriant,
avenant et disponible » si vous cherchez un job qui requiert un grand sens du service.
Sous l’intitulé, précisez vos objectifs et vos spécialités, puis détaillez vos expériences et
votre formation. Il est recommandé d’insérer une photo et vous pouvez ajouter des
informations personnelles, mais les employeurs espagnols y accordent peu d’importance.
Source : jcomjeune.com
“Le CV espagnol n’est pas si différent du CV français”, constate Yolande Hernandez. Vous
pouvez donc vous contenter de traduire votre CV, en indiquant en titre l’intitulé du job que
vous cherchez.
A faire. “En Espagne, passer un coup de fil après avoir postulé par email est toujours
apprécié par l’employeur”, souligne Yolande Hernandez. C’est le meilleur moyen pour
éviter que votre candidature ne tombe aux oubliettes.
A ne pas faire. N'indiquez pas sur votre CV le salaire auquel vous prétendez, mais insistez
sur votre connaissance des langues. L’espagnol est, bien sûr, un minimum et plus vous
parlez de langues, meilleures seront vos chances de décrocher un job.
Votre CV en allemand
En Allemagne, “quand vous postulez, vous devez faire votre publicité”, avertit Tabea Storz
d’Eurodesk Allemagne. Et il vous sera souvent demandé de joindre à votre CV certains
documents. Votre futur employeur aura certainement précisé dans l’annonce du job de
quels documents il a besoin (copies de vos diplômes, certificats de travail ou lettres de
référence de vos anciens employeurs). Mais n’hésitez pas à ajouter d’autres brevets ou
récompenses que vous auriez reçus en dehors du cadre scolaire ou universitaire.
Il est presque impératif d’insérer une photo sur votre CV allemand et préférable d’inscrire
vos coordonnées en tout premier. Listez ensuite vos expériences professionnelles, vos
stages et votre formation.
A faire. Précisez, à la fin du CV, vos centres d’intérêts, vos activités et vos loisirs, puis
listez les langues parlées et votre niveau. Les employeurs allemands apprécieront d’en
savoir plus sur votre personne.
A ne pas faire. Le CV allemand ne doit pas excéder deux pages. Et ne le rédigez pas en
anglais, surtout si l’offre est en allemand.
Traduire son CV
Si vous le pouvez, faites relire votre CV par un natif du pays convoité ou un professeur de
langue. Votre employeur sera indulgent avec votre accent français mais tolérera plus
difficilement un CV criblé de fautes.
Vous pouvez également créer votre CV en ligne en plusieurs langues sur le site Europass
et trouver des conseils, en anglais, sur le site BusinessBalls.
Source : jcomjeune.com
Job à l’étranger : ce que vous allez gagner
et… dépenser
Votre job à l'étranger doit vous permettre de vivre sur place sans dépenser l'intégralité de
votre salaire. Avant de partir, informez-vous sur ce que vous allez gagner et sur le coût de
la vie dans votre pays d’accueil. Petit tour d’horizon de ce qui vous attend aux États-Unis,
au Royaume-Uni, en Espagne et en Allemagne.
En règle générale, un job à l’étranger sert à vous loger, vous nourrir et à couvrir vos frais
quotidiens (transports, sorties, visites, laverie…). L'idéal bien sûr est de décrocher un job
pas trop mal payé et ainsi de mettre de l’argent de côté pour votre retour en France. Mais
même si ce travail ne fait pas votre fortune, vous serez riche d’une nouvelle expérience.
Partez avec une petite réserve d'argent
"Comme on ne sait jamais quand on va trouver son job et ce qu’on va gagner, avertit
Perrine qui a travaillé en Nouvelle-Zélande, le meilleur conseil que je puisse donner est de
partir avec une réserve d’argent." Les jobs de cueillette qu’elle a trouvés étaient payés le
strict minimum. "Pour remplir une benne de pommes de 1 m³, se souvient-elle, il fallait
compter 6 heures pour gagner 12 $."
Aux États-Unis
Le salaire minimum, qui varie selon les États, est très bas, mais vous toucherez
généralement plus.

Ce que vous pouvez gagner : entre 4 et 8 $ de l’heure
Aux États-Unis, chaque État a un salaire minimum différent, qui varie entre 4 et 8 $ de
l’heure (3 à 6 €). Ce salaire minimum est souvent appliqué pour les jobs les moins qualifiés,
comme dans les fast-foods. "Mais pour la plupart des jobs, vous pouvez demander plus",
précise le responsable américain du département des langues du Celsa, Kyle Schneider,
aux étudiants qu’il conseille dans leurs recherches.
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Pas de contrat
Aux États-Unis, vous ne signerez pas de contrat mais un simple document de mise en
relation avec votre employeur, qui validera votre embauche mais ne vous protégera pas
autant qu’un véritable contrat de travail. Autrement dit, si vous ne faites pas l’affaire, vous
pourrez être renvoyé du jour au lendemain.

Le paiement de votre salaire : toutes les deux semaines
Il est d’usage aux États-Unis d’être payé toutes les deux semaines. Sachez toutefois que
quel que soit le moment du mois où vous commencerez à travailler, vous recevrez votre
salaire sans délai, dès la fin de vos deux premières semaines. "Ce qui n’est pas toujours le
cas en France", fait remarquer Kyle Schneider.
Source : jcomjeune.com
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Ce que la vie va vous coûter : moins chère au Kansas qu’à New York
New York, San Francisco, Los Angeles et Chicago sont des villes très chères où il est
difficile de vivre avec un petit job. De plus, les taxes sur les produits, qui varient d’un État à
l’autre, ne sont pas indiquées dans les rayons des magasins, et votre facture à la caisse est
toujours plus salée que ce que vous aviez calculé. Privilégiez les villes moyennes et moins
touristiques, comme Portland ou Austin, qui vous offriront une première expérience plus
authentique de l’Amérique.
Au Royaume-Uni
Vous ne serez pas payé autant selon votre âge et vous ne signerez pas forcément de
contrat.
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Ce que vous pouvez gagner : £6 de l’heure après 21 ans
Le salaire minimum en Angleterre dépend de votre âge. Si vous avez plus de 21 ans, vous
serez payé au minimum £6,08 de l’heure (7,43 €). En-dessous de 21 ans, vous gagnerez
£4,98 de l’heure (6,09 €) et, si vous avez moins de 18 ans, vous ne toucherez que £3,68
(4,50 €). Le salaire minimum est le même partout mais, à Londres, les employeurs vous
proposeront souvent un salaire un peu supérieur car la vie y est bien plus chère.

Votre contrat : plus souvent oral qu’écrit
Pour un job d’une durée inférieure à 2 mois, votre employeur ne sera pas obligé de vous
fournir un contrat écrit et, bien souvent, vous vous mettrez d’accord oralement. En
Angleterre aussi, vous pouvez donc vous faire renvoyer plus facilement puisqu’un contrat
oral prend fin à partir du moment où votre employeur vous informe oralement que vous ne
travaillez plus pour lui.
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Le paiement de votre salaire : au mois, à la semaine ou à la journée
Pour les jobs de barman ou de serveur, il est courant d’être payé à la semaine, voire à la
journée. Mais pour tous les autres emplois, même les moins qualifiés, vous serez payé à la
fin du mois. Bien qu’il ne soit pas rare de recevoir son salaire en cash à la fin de la journée,
sachez que cette pratique n’en est pas moins illégale. Votre employeur est censé vous
payer par virement bancaire, et vos impôts sont prélevés directement à la source, ce qui
veut dire que vous n’aurez rien à déclarer.
Plus d’information (en anglais) sur les salaires et les contrats en Angleterre sur Directgov,
rubrique Employment.

Ce que la vie va vous coûter : Londres et le Sud plus chers que le Nord
“J’encourage les jeunes à chercher un job en dehors de Londres et à s’aventurer dans le
reste du pays, s’ils veulent vivre à moindre coût", conseille Nikki, une jeune Anglaise qui
travaille et vit à Sheffield, dans le Nord du Royaume-Uni. Londres est la ville la plus chère
du Royaume-Uni et l’une des plus chères d’Europe. Plus généralement, tout le Sud du pays
Source : jcomjeune.com
est plus cher que le Nord, même si l’alimentation reste partout relativement abordable, en
particulier dans les supermarchés que vous trouverez à tous les coins de rue.
Salaire minimum en Europe : à savoir avant de partir
Dans les pays européens, il n’y a pas toujours de salaire minimum obligatoire. 10 des 27
pays membres de l’Union européenne n’en ont pas, ou bien dans certaines branches
seulement. Pour les pays qui en ont un, vous pouvez consulter le détail des salaires
minimums sur le Journal du Net.
En Espagne
Vous gagnerez beaucoup moins que dans d’autres pays d’Europe, mais la vie en Espagne
est moins chère.

Ce que vous pouvez gagner : moins de 3 € de l’heure
"Malgré la crise, l’Espagne a toujours fortement besoin de jeunes pour les emplois
saisonniers", explique Yolande Hernandez, DRH française installée à Madrid. L’été, les
coins touristiques ne désemplissent pas, mais la concurrence est rude pour trouver un job
car les jeunes Espagnols sont aussi plus nombreux à chercher du travail. Si vous parvenez
à en décrocher un, sachez en tout cas que le salaire minimum est faible : moins de 3 € de
l’heure.

Votre contrat : attention aux clauses abusives
"Le contrat oral est autorisé mais, comme en France, le contrat écrit s’impose." Yolande
Hernandez souligne aussi que, toujours en raison de la crise, "les contrats contiennent de
plus en plus souvent des clauses spéciales, qui peuvent être abusives". Pour éviter les
mauvaises surprises en fin de mois (salaire moins important que prévu, notamment), lisez
donc votre contrat en détail avant de le signer, même s’il est en espagnol !

Le paiement de votre salaire : tous les mois
Le travail au noir est encore monnaie courante en Espagne mais, comme ailleurs, il reste
illégal. Si votre employeur propose de vous payer en liquide, demandez à être payé par
virement bancaire mensuel. Pour ouvrir un compte espagnol (et ainsi éviter les frais de
transfert vers votre compte français), vous devez vous munir d’un numéro d’identification
d’étranger que vous obtiendrez avec une simple pièce d’identité, en vous rendant à la
mairie de la ville espagnole où vous travaillez.

Ce que la vie va vous coûter : moins qu’en France
Avec la crise, la tendance des prix en Espagne est à la baisse mais, avec ou sans crise,
Madrid ou Barcelone sont de toute façon moins chères que les capitales française ou
anglaise. Vous pouvez aussi trouver un job dans des plus petites villes touristiques de la
côte atlantique ou méditerranéenne : gare alors, comme dans toutes les stations balnéaires
du monde, aux pièges à touristes !
Source : jcomjeune.com
En Allemagne
Votre contrat précisera vos horaires… qu’il sera important de respecter !

Ce que vous pouvez gagner : pas le même minimum partout
En Allemagne, le salaire minimum n’est pas fixé par la loi mais par les syndicats dans
chaque branche d’activité. Pour chaque offre de job, un salaire très différent peut donc
vous être proposé et c’est à vous de comparer ce qui est le plus avantageux, entre l’intérêt
que le job représente à vos yeux et le salaire qui vous sera versé pour votre travail.

Votre contrat : il contient tous les détails
Votre salaire et vos horaires seront spécifiés dans un contrat écrit. "Attention, les
Allemands sont souvent très à cheval sur les horaires. Pour mes collègues, pas question
d’arriver en retard", se souvient Mathieu, 27 ans, qui a travaillé à Cologne. Sachez
cependant que les Allemands travaillent un peu plus que leurs voisins européens, avec une
moyenne de 41,2 heures par semaine.

Le paiement de votre salaire : à la fin du mois
Vous serez payé à la fin de chaque mois de travail et, comme au Royaume-Uni, vos impôts
seront prélevés à la source. Vous n’avez donc normalement pas à vous en soucier, sauf si
vous travaillez sur une longue période. Il pourra alors vous être demandé de remplir une
déclaration corrective d’impôts, pour ajuster d’éventuels écarts avec ce que vous avez
touché dans l’année.

Ce que la vie va vous coûter : les villes allemandes souvent abordables
L’Allemagne est relativement abordable avec un petit budget, notamment à Berlin qui reste
bien moins chère au quotidien que Paris ou Londres. En revanche, le prix des logements
grimpe dans des villes comme Stuttgart ou Munich.
Payer pour travailler ?
Vous n’êtes pas seul à chercher un job à l’étranger et les offres sont rares. Si votre
recherche ne donne rien, sachez que des agences proposent de trouver, à votre place, un
job ou un stage dans le pays de votre choix, pour la durée que vous souhaitez. La
proposition est alléchante mais, attention, leurs services ne sont pas gratuits. Et même s’ils
garantissent de trouver pour vous et de ne rien vous faire payer à l’avance, assurez-vous
que leur prestation ne vous coûtera pas plus cher que ce que vous rapportera votre job.
Deux sites proposent ce genre d'offres :
Travel Works
International Trainee Network (en anglais).
Source : jcomjeune.com
Job à l’étranger : pour le meilleur... et pour
le pire !
Que vous partiez faire la cueillette des fruits en Australie, travailler comme barman à
Copenhague ou encadrer des jeunes dans le Wisconsin, votre job à l’étranger vous
apportera beaucoup. Mais quelques mauvaises surprises peuvent également être au
rendez-vous…
Avant de partir à l'étranger pour un job, vous pouvez remplir deux colonnes : la colonne "+"
avec tout ce qui vous attend de positif, et la colonne "-" avec les problèmes à anticiper.
5 bonnes raisons de partir
Les bonnes raisons de partir trouver un job à l'étranger sont multiples. En voici quelquesunes, illustrées par les témoignages de ceux qui se sont lancés.

Vous progressez en langue comme jamais vous n’avez progressé
"Au Maroc, j’étais avec d’autres étrangers qui avaient un niveau d’anglais bien plus basique
que le mien et pour qui l’expérience de travailler dans un groupe d’étudiants internationaux
a vraiment été très bénéfique, ils ont tous beaucoup progressé", se souvient Clémence.

Vous vous faites des amis étrangers que vous n’auriez jamais rencontrés dans
votre quotidien
"Dans le magasin où je travaillais, je me suis fait plein de potes, raconte Claire, qui a passé
deux étés de suite en Norvège. J’ai même rencontré un Colombien dont je suis tombée
follement amoureuse, et je suis partie vivre avec lui en Colombie !"

Vous enrichissez votre CV d’une expérience valorisante, signe de votre
ouverture sur le monde
"Mon expérience au Maroc m’a donné le goût des voyages à l’étranger, affirme Clémence.
Cet automne, je repars pour un an, mais cette fois en tant que volontaire pour une
association humanitaire en Serbie."

Vous vous découvrirez des capacités de débrouillardise insoupçonnées
"Vivre en Nouvelle-Zélande n’a pas été facile tous les jours, se souvient Perrine, qui a
passé sept mois dans le pays. Il faut parfois beaucoup se priver, car on ne sait jamais en
combien de temps on va trouver un travail : on peut galérer pendant des semaines comme
on peut trouver du jour au lendemain."

Vous découvrez un pays, une ville, sa culture et ses coutumes
"Quand on travaille à l’étranger, il faut bien avoir conscience que ce n’est pas le Club Med
et qu’on n’est pas là pour faire du tourisme, nuance Clémence. Le travail, c’est obligatoire
Source : jcomjeune.com
et on y va tous les matins ! Mais, bien sûr, on peut aussi profiter de son temps libre pour
visiter le pays."
5 galères à voir venir
Quelques conseils et bons réflexes à adopter face aux difficultés qui peuvent survenir à
l'étranger.

Le job que vous pensiez avoir trouvé avant de partir n’existe pas
Il ne vous reste plus qu’à chercher un nouveau job sur place, ce qui peut être délicat quand
on ne connaît personne. Parlez-en au peu de gens que vous avez eu l’occasion de
rencontrer depuis votre arrivée, et trouvez sans attendre une connexion internet pour
éplucher les sites d’offres.

Vous travaillez depuis plus d’un mois et vous n’avez toujours pas été payé
Tout travail mérite salaire ! Réclamez votre dû à votre employeur et, s’il refuse toujours de
vous payer, rendez votre tablier pour aller travailler ailleurs.

Le logement que votre employeur devait vous fournir n’est plus disponible
Avant de trouver un nouveau logement par vous-même, deux options temporaires s’offrent
à vous : les auberges de jeunesse et le couchsurfing, qui fonctionne particulièrement bien
dans les grandes villes.

Vous aviez sous-estimé la barrière de la langue : vous vous sentez totalement
isolé
Prenez contact avec des francophones avec qui vous pourrez partager votre expérience.
Avant de partir, pensez donc à trouver l’adresse de tous les lieux de la ville où se
retrouvent des Français : pubs, associations ou encore l’Alliance française. Mais surtout
persévérez : l’apprentissage d’une langue est toujours long et difficile.

À peine arrivé, vous vous réveillez avec 40 de fièvre
Avant de partir, pensez bien à vérifier que votre sécurité sociale et votre assurance
fonctionnent dans le pays où vous vous rendez.
En Europe ou hors Europe : des formalités différentes
En tant qu’Européen, vous avez le même droit d’accès à un emploi dans un pays de l’Union
européenne qu’en France (sauf en Roumanie et en Bulgarie) et aucun document, à part
bien sûr votre pièce d’identité (carte nationale d’identité ou passeport), ne vous sera
demandé pour entrer et travailler dans un pays d’Europe. Mais hors Union européenne, un
visa peut être exigé.
Pour plus de renseignements sur les formalités selon les pays, lire “Les formalités à régler
avant votre départ”.
Source : jcomjeune.com
Les formalités à régler avant votre départ
Pour partir l’esprit tranquille, pensez à régler toutes les formalités administratives : papiers
d’identité, visa, vaccin, permis de conduire…
Mieux vaut vous y prendre quelques mois à l’avance et bien vous renseigner sur votre
destination. Selon les pays, les démarches et les délais d’attente peuvent être très
variables.
Préparez vos papiers d’identité
Dans l'UE et dans les pays voisins de la France (Monaco, Suisse, Andorre), votre carte
d'identité valide suffit. Pour vous rendre dans les autres pays, il vous faut un passeport. Il
s’obtient auprès des mairies, dans les commissariats et préfectures en province. Attention,
les délais d’attente sont de 2 à 3 semaines, voire plus avant les vacances.
Plus d’infos sur www.service-public.fr rubrique Papiers, Citoyenneté.
En cas de perte à l'étranger, adressez-vous au consulat français.
Munissez-vous d’un visa
Un visa est souvent obligatoire pour les pays hors Europe. C’est une autorisation d’entrée
et de séjour dans le pays. Il en existe différents types : tourisme, affaires, études. Pour les
documents à fournir, les délais et le coût, renseignez-vous auprès du consulat ou de
l’ambassade de votre pays d’accueil.
Mineur, demandez une autorisation parentale
Si vous avez moins de 18 ans, une autorisation de sortie du territoire est nécessaire. Elle
s'obtient gratuitement dans les mairies ou à la préfecture, sur présentation d'une
autorisation signée par vos parents (ou votre représentant légal).
Plus d’infos sur www.service-public.fr rubrique Papiers, Citoyenneté.
Faites-vous vacciner
Avant de partir, vérifiez avec votre médecin que tous vos vaccins sont à jour et, selon votre
destination, si des précautions spéciales sont à prendre. La vaccination contre la fièvre
jaune est exigée à l'entrée de certains pays. Plus d’informations sur http://cmip.pasteur.fr
rubrique Vaccinations internationales.
Attention au paludisme ! C’est une maladie grave transmise par les moustiques en zone
tropicale. Comme il n’existe aucun vaccin, vous devez prendre des médicaments préventifs
(Savarine, Malarone). Protégez-vous aussi contre les piqûres avec une moustiquaire et un
répulsif. Demandez conseil à votre médecin ou dans un centre de vaccinations.
Source : jcomjeune.com
Plus d’infos sur le site du Cimed.
Pensez à votre permis de conduire
En Europe et dans l’EEE (UE + Islande, Liechtenstein, Norvège), vous pouvez circuler avec
votre permis de conduire français quelle que soit la durée de votre séjour.
Hors Europe, vous pouvez circuler avec votre permis français ou international entre 3 mois
et 1 an selon les pays. Au-delà de ce délai, soit vous passez le permis local, soit vous
échanger votre permis français contre un permis local, selon l’existence ou non d’accords
entre la France et votre pays d’accueil.
Le permis de conduire international : pour l’obtenir, rendez-vous dans votre préfecture. Il
est délivré gratuitement pour 3 ans. Conservez votre permis français car sans lui, le permis
international n’a aucune valeur.
Plus d’infos sur www.mfe.org rubrique Bien préparer son départ / Démarches
administratives / Permis de conduire.
Rien à déclarer ?
Au départ comme à l'arrivée, certaines marchandises sont interdites ou soumises à une
réglementation spéciale : argent liquide, alcool, cigarettes, aliments frais, contrefaçon…
Plus d’infos sur www.douane.gouv.fr rubrique Achats et tourisme.
Simplifiez vos démarches
Sur www.mon.service-public.fr, effectuez gratuitement de l’étranger des démarches
administratives comme prévenir simultanément plusieurs organismes (CAF, Assurancemaladie…) d’un changement d’adresse.
Plus d’infos sur http://www.mfe.org rubrique Thématiques / Démarches administratives /
Simplification.
Source : jcomjeune.com

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