Depuis sa reprise par le groupe SOS, l`Hô

JEUDI 24 MARS 2016 LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
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L E C R E US OT S ANTÉ
Depuis sa reprise par le g
LOCAL
En pleine dynamique de recrutement depuis quelques mois, l’HôtelDieu du Creusot accueille de nouveaux spécialistes dans ses locaux.
Rencontre avec l’un d’entre eux.
À
48 ans, le docteur Dan Vasile a quitté la Bretagne pour venir vivre au
Creusot et s’y installer avec son épouse
et ses enfants. Depuis le 1er mars, ce chirurgien général et digestif a rejoint
l’équipe de l’Hôtel-Dieu. Spécialisé en
proctologie et cancérologie, il se présente : « Je suis d’origine roumaine. En
France, je me suis formé durant deux
ans en colo proctologie* sur les facultés de Rennes et de Paris, puis deux ans
en cancérologie digestive à Rouen et à
Montpellier ».
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} Ici, je veux développer
la chirurgie ambulatoire
et la proctologie. ~
Dr Dan Vasile, chirurgien général et
digestif à l’Hôtel-Dieu
Avant de venir vivre au Creusot, Dan
Vasile a travaillé sept ans à Vitré (Ille-etVilaine), en tant que chirurgien général et viscéral. « Ça ne me convenait
plus car la chirurgie cancérologie digestive a été supprimée et il n’y avait
pas de projet médical », confie ce dernier. Aussi, lorsque la direction de
l’Hôtel-Dieu lui a exposé le sien, le docteur s’est laissé séduire.
« Ici, je veux développer la chirurgie
ambulatoire et la proctologie », informe celui qui, pour l’instant, n’assure
des consultations qu’un après-midi par
semaine. Il explique : « Aujourd’hui, je
fais connaissance avec les médecins
traitants pour gagner la confiance du
territoire. Depuis mon arrivée, j’en ai
rencontré une soixantaine dans toute
la Région. »
Recruté pour « prendre le relais »
Des rencontres indispensables pour
« prendre le relais » du chirurgien Patrick Chevillotte. Après 35 ans à l’Hôtel-Dieu, ce dernier s’apprête à prendre
sa retraite en avril. À l’époque, lui aussi
s’était laissé convaincre par le projet
médical de l’établissement. Il réagit :
« J’étais venu parce qu’il y avait un nouveau projet. Aujourd’hui, c’est une
nouvelle étape qui commence. Avec
une nouvelle tranche d’âge ! »
« Pour assurer la suite de ces médecins,
remplacer ceux qui ont démissionné et
n Le chirurgien Dan Vasile a intégré l’Hôtel-Dieu le 1er mars. Chirurgien général et digestif, il est i
LES RECRUTEMENTS
} Aujourd’hui, c’est
une nouvelle étape qui
commence. Avec une
nouvelle tranche d’âge ! ~
Dr Patrick Chevillotte, chirurgien
à l’Hôtel-Dieu
développer certaines activités », le
groupe SOS a d’ores et déjà recruté
d’autres spécialistes et ne compte pas
s’arrêter là (voir par ailleurs). Une dynamique qui « s’inscrit dans une évolution de l’organisation en place », selon
le directeur, Philippe Bucheret.
Solen Wackenheim
[email protected]
* Spécialité médicale qui fournit un
diagnostic et un traitement pour les maladies
du côlon, du rectum et de l’anus.
n Un gynécologue obstétricien
Il a intégré le service maternité
fin 2015. D’ici à juin, un second
gynécologue obstétricien devrait
aussi intégrer l’équipe de l’HôtelDieu « pour faire en sorte que la
maternité serve les intérêts de la
population », précise le directeur de l’établissement.
n Deux endocrinologues
Ils ont rejoint le service diabétologue à la fin de l’année 2015. Un
service qui, dans le cadre du
futur projet médical, est amené à
se développer. « Près de
10 000 patients y circulent par
an. Ça représente aussi 7 000
interventions chirurgicales sur
l’année 2015 », précise la direction de l’Hôtel-Dieu.
n Autres praticiens
En discussion avec plusieurs
autres praticiens, Philippe Bucheret annonce, avec prudence,
qu’un pédiatre rejoindra également l’équipe actuelle.
ACTU LE CREUSOT ET RÉGION
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groupe SOS, l’Hôtel-Dieu recrute
« En phase de finalisation », le projet
médical sera présenté en avril
Présenté au public à la
mi-avril, le projet médical de l’Hôtel-Dieu est
« en phase de finalisation », affirme le directeur, Philippe Bucheret.
Il explique : « On a la
volonté d’être sans cesse
dans l’amélioration de la
prise en charge. Pour accompagner l’évolution
en termes de bonnes pratiques et de politique de n Philippe Bucheret, directeur de
l’Hôtel-Dieu. Photo Solen WACKENHEIM
santé. »
« Aujourd’hui, la démarche évolue vers des prises en charge plus ambulatoires, ajoute-t-il.
Les techniques opératoires ont évolué. » Présent à ses côtés, le
chirurgien Patrick Chevillotte intervient : « Ça a complètement
changé. C’est une révolution ! » Selon Philippe Bucheret, « au-delà d’offrir le meilleur service à la population, notre devoir est aussi
de le rendre pérenne, notamment avec une viabilité économique ».
D’abord annoncé pour le mois de mars, le projet médical de
l’établissement sera finalement présenté en avril. « Un projet
médical qui décline un business plan en trois mois, c’est la
première fois que je vois ça, affirme Philippe Bucheret. C’est
quelque chose qui doit se partager. Il doit être construit par les
praticiens de l’art et en l’occurrence, les médecins. »
Selon lui, « pour donner de la lisibilité, il faut aller vite mais aussi
faire quelque chose qui soit pensé, articulé, cohérent ». Il précise :
« Il y a des alliances à tisser en cours. Il faut aussi que la
commission médicale de l’établissement se prononce. » Surtout,
avant d’être présenté au public, ce projet médical doit être exposé
au personnel. « Il est bien évidemment prioritaire », lance Philippe Bucheret, avant de conclure : « Ce qui est important, c’est qu’il
n’y ait pas de carence. »
ici accompagné de Marie-Laure Iannuzzi, surveillante du service chirurgie. Photo Solen WACKENHEIM
Une IRM est-elle attendue pour le second semestre 2016 ?
Une IRM est-elle attendue pour le
second semestre 2016 ? La direction de l’Hôtel-Dieu répond : « Le
projet est effectivement en cours et
attendu pour le second semestre
2016. »
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Le nombre d’IRM autorisées
par l’Agence régionale de santé
pour une implantation en Saôneet-Loire sur la période 2012-2016.
« Un processus d’autorisation
a été engagé »
Le directeur précise : « On sait
qu’aujourd’hui, en matière d’imagerie médicale, l’IRM est une technologie qui se déploie de plus en plus et
qui a beaucoup d’avantages. » Aussi, pour équiper l’hôpital, « un processus d’autorisation a été engagé
auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) ». L’ARS confirme : « L’établissement du Creusot a fait une demande. L’instruction est en cours. »
Pourtant, dans son schéma régional
d’organisation de soins 2012-2016,
à aucun moment l’ARS ne fait état
de l’installation d’une IRM au Creusot. Visant à planifier la santé publi-
que à échelle régionale, ce schéma
fixe un nombre maximum d’implantations d’IRM en Bourgogne.
L’hôpital d’Autun, le dernier
établissement à être autorisé
n L’Hôtel-Dieu aurait demandé à l’ARS l’autorisation d’installer une IRM
dans ses locaux. L’instruction est en cours. Photo d’illustration LBP
Révisé en 2014, il hausse le nombre
d’installations d’IRM en Saône-etLoire à sept. À savoir, deux IRM à
Chalon, deux à Mâcon, une à Montceau, une à Paray et une à Autun.
Aussi, le dernier établissement du
département autorisé à installer une
IRM est l’établissement autunois,
qui ne prévoit pas son installation
avant le second semestre 2017.
Solen Wackenheim
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