Après 6 jours de grève suivie à 60 %, les salariés du site de Paris

Fin du conflit au GIE
écureuil crédit : un combat
digne et qui demande le
respect de l’ensemble des
salariés du GIE écureuil
Crédit
Après 6 jours de grève suivie à 60 %, les salariés du site de Paris ont décidé de signer un protocole de fin de grève
qui confirme l’obtention : d’un supplément à l’intéressement, d’une prime exceptionnelle d’activité dissociée de la
part variable 2013, d’une ouverture d’échanges concernant la gestion des carrières. Un calendrier de négociations
est engagé avec une première séance le 16 avril et se terminant au plus tard fin juin 2013.
Au delà de la déception de ne pas avoir vu aboutir leur légitime revendication d’une augmentation de salaire de
5% (60 € / mois) pour un salaire moyen de 1200 € qui ne permet pas de vivre correctement, les jeunes salariés
auront démontré une détermination sans faille face à une direction fermée qui apporte comme seule réponse la
présence de vigiles. Au passage, la facture finale de l’emploi de ces vigiles n’est pas un problème pour la direction
du GIE contrairement à l’augmentation des salaires. Quant à l’UNSA qui jusqu’à la veille du 6ème jour n’aura
absolument rien fait de constructif, elle réapparait le 6ème jour pour rencontrer la direction parisienne en toute
décontraction. Les salariés en grève et passablement tendus réserveront à l’UNSA l’accueil qui se doit.
La CGT qui aura accompagné ces salariés en colère tout le long du conflit est fière de la façon dont il s’est déroulé
au niveau de la fraternité, de la solidarité dont ont fait preuve ces jeunes travailleurs. En effet, les diffusions de
tract devant BPCE, à ATHOS (siège de la CEIDF), la participation aux assemblées générales dans le calme et la
dignité auront été des signes d’une grande maturité. La CGT fera jouer la solidarité financière de ses syndicats et
de ses adhérents afin d’aider les salariés grévistes d’écureuil crédit qui auront obtenu des avantages pour
l’ensemble des salariés des trois sites.
Par contre, que penser de la direction du GIE, jouant le pourrissement du conflit en n’apportant aucune réponse
concrète aux revendications des salariés en grève, en refusant de dialoguer avec un représentant CGT national de
la branche CE et en le faisant passer pour le manipulateur de ces malheureux salariés. Quel mépris affiché envers
ces mêmes salariés qui n’auraient pas l’intelligence de réfléchir par eux mêmes ? On se demande comment ils
arrivent à effectuer au quotidien leur travail individuellement ?
L’UNSA communique par voie de tract contre le mouvement social. Ce tract est écrit et diffusé le même jour
contrairement aux tracts des salariés en grève qui n’auront pas eu le même traitement. Cette organisation
syndicale aura juste participé à la rédaction du protocole de fin de grève. Elle aura délibérément empêché
d’obtenir la revendication principale.
L’histoire démontre que ce n’est certainement pas en incitant les salariés à rester bien
sagement à leur poste de travail que les acquis sociaux progressent.
C’est bien par la lutte, la détermination du plus grand nombre que les salariés obtiendront un
salaire décent que la CGT revendique à 1700 €.
La CGT est prête et déterminée à se battre avec les salariés qui n’abdiquent pas devant le
cynisme des patrons aux salaires sans communes mesures.
Ensemble nous sommes une force : je me défends, je me syndique. J’adhère à la CGT
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Bulletin d’adhésion à retourner à la CGT Ecureuil Crédit, 13 rue de Calais, 75009 PARIS ou à
remettre à un représentant CGT.