Le dessein de Dieu pour la femme

Le dessein de Dieu pour la femme
Nancy Campbell à l'occasion de la Conférence Courtiron Automne 2009
Septembre 2009 – www.courtiron.fr
Pour trouver ceci, il nous faut retourner tout au départ. Dieu révèle dès les trois premiers
chapitres de la Genèse ses principes concernant le mariage, le rôle de mère et la vie de famille.
Gen. 1:27-28
On y voit le singulier et le pluriel de l'homme :
– l'homme — singulier ;
– le mâle et la femelle—pluriel.
– mâle —en hébreu, zakar = la qualité de mâle, l'opposé de la femelle ;
– femelle—en hébreu, nekabar = la qualité de femelle, l'opposé de mâle.
Ces mots hébreux ne relèvent pas de la même racine ; ils révèlent ainsi des fonctions
totalement différentes.
L'homme a été fait à l'image de Dieu afin de montrer Son image. Et afin de pouvoir la montrer
pleinement, il faut à la fois l'homme et la femme. Chacun des deux révèle Dieu d'une manière
différente. Chacun est distinct—physiquement, dans ses émotions, et dans son rôle.
Le mâle démontre le coeur de père de Dieu. Il est celui qui pourvoit, qui protège, ainsi que le prêtre
du foyer. La femelle manifeste le côté maternel et tendre de Dieu. C'est elle qui nourrit, qui soigne,
qui bâtit le nid familial.
Dieu dévoile notre fonction jusque dans la manière dont il nous a créées sexuellement—
La Bible dit que le mâle engendre—ce qui signifie procréer, générer, émettre. L'homme sort pour
pourvoir.
La Bible dit que la femelle conçoit—ce qui signifie 'recevoir dans la matrice'. La femme reçoit la
vie, embrasse dans son sein et ramasse dans ses bras.
Observons de plus près de quelle façon les femelles révèlent l'image de Dieu.
Dieu nous a créées physiquement et de façon transcendante afin que nous exposions :
a) Son cœur nourrisseur
L'un des noms de Dieu est El Shaddai, ce qui signifie 'Tout-puissant'.
– El – pouvoir, omnipotence ;
– Shaddai – Littéralement : 'le sein de Dieu', 'celui qui a un sein'.
Nous voyons là l'image de Dieu comme une mère qui allaite, quelqu'un qui nous
prend dans ses bras, plein d'amour, afin de nous aimer, de nous nourrir, de nous
protéger. Dieu déverse son amour en sacrifice de soi.
Dieu a donné à sa créature femelle le rôle de manifester aux yeux du monde l'amour
maternel de Dieu.
Ce penchant maternel est d'instinct dans toute femelle, célibataire ou mariée, jeune
ou âgée. L'Éternel nous a créées ainsi. Nous sommes des êtres qui soignent. C'est
notre nature !
La maternité est la gloire de la vie féminine. C'est là le devoir que nous sommes
tenues de remplir.
Je dis à vous mères : Accueillez avec joie vos enfants et votre carrière de femme au
foyer.
Je dis à vous femmes célibataires : Épanouissez-vous en soignant et en vous
occupant des nécessiteux et des blessés dans le monde, comme Mère Térésa, Gladys
Aylward, Corrie Ten Boom, Marie Slessor, etc. (voir Juges 5:7).
Il nous faut impérativement nous accepter telles que Dieu nous a faites—sans quoi
nous manquerons le but de notre existence !
Genèse 3:20—la première mention du mot mère.
Dieu, à travers Adam, a délivré à Eve la destinée de mère—et ultimement à toutes les
femmes, car Eve était le prototype de toutes les femme à venir.
« Avec ce bébé dans les bras,
Je suis une image de toi ;
Prodiguer de tes soins et de ton amour,
C'est le but pour lequel tu m'as créée. »
Il se trouve une grande différence entre aimer ses enfants et aimer la maternité.
Toutes les mères aiment leurs enfants, mais toutes n'aiment pas leur rôle de mère. Ce
n'est que quand on aime, quand on accueille avec bonheur cette place que l'on vit la
plénitude, la joie et la gloire de la maternité (Psaume 113:9).
Vous êtes la manifestation dans ce monde du cœur maternel de Dieu.
b) Ses seins nourrisseurs
Non seulement Dieu a placé au cœur de chaque femelle un fort instinct maternel (car
si elle rejette les enfants, elle se fera mère de chiens ou de chats), mais Il l'a créée
pour qu'elle puisse fournir ce soin physiquement aussi.
Le Sein :
- Shad – sein, nourrisseur, (ce qui est) ;
- Dai – qui suffit, qui fournit plus qu'il n'en faut.
Dieu en tant que El Shaddai est « Celui qui comble tous mes besoins. »
Littéralement, le sein est « ce qui suffit. »
Le sein est suffisant pour la nourriture et il pourvoit à tous les besoins du nourrisson.
Esaïe 66:10-13. Non seulement nourrir, mais satisfaire, consoler, réjouir, réconforter
et donner la paix. (Lamentations 4:3 ; Job 39:16 ; Psaume 22:9 ; Genèse 49:25)
L'Éternel nous a créées de façon transcendante et physique afin que nous révélions
Sa …
c) Sa qualité génératrice
Saviez-vous que Dieu a une matrice ? Rendez-vous dans Genèse 2:18-24
v. 18 : « une aide semblable »
- « aide » en Hébreu : ezer – quelqu'un qui aide.
- « semblable » en Hébreu : neged – qui lui correspond, la partie
opposée, le pendant du partenaire (qui vont de pair sans être identique).
v. 23 : « Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée
femme, car elle a été prise de l'homme. »
- « homme » : ish
- « femme » : isha
Cette fois-ci, les deux mots ont la même racine. On voit ici l'unité entre le mâle et la
femelle, l'union. Voir le verset 24 : « C'est pourquoi l'homme laissera son père et sa
mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. »
Il n'existe que deux sortes de personnes au monde –
- Un homme sans matrice – le mâle
- Un homme avec une matrice – la femelle.
L'utérus féminin est l'élément physique le plus distinctif de la femme.
« La matrice de conception est le lieu où sont formés des êtres humains, où leur but
est établi, c'est là qu'on trouve l'avenir des nations. » (Phyllis Trible)
L'hébreu possède quatre termes différents pour désigner la matrice :
- Beten
- Racham
- Rechem
- Meah
Les quatre termes ont des sens analogues.
Racham – chérir un bébé dans son sein, aimer profondément, montrer de la
compassion, exprimer de la miséricorde.
La Bible fait usage indifféremment du mot « matrice » ou de « l'utérus de la femme »
ainsi que « les entrailles de miséricorde et de compassion de Dieu ». On se sert de la
même expression pour évoquer le sein de la mère que pour décrire la compassion
divine ! Par exemple : Psaume 25:6, Esaïe 54:7, Daniel 9:9, Exode 33:18-19.
La matrice est non seulement le sanctuaire unique où l'enfant est conçu et nourri,
mais elle est aussi le siège de la compassion. Elle est le centre qui contrôle nos
émotions et elle est la source de notre miséricorde. Par exemple : 1 Rois 3:26.
Quand une femme rejette sa matrice, elle rejette sa propre nature, elle perd son
caractère tendre et son cœur prend une certaine dureté. (Job 39:16)
Le sein et la conception sont la gloire d'une nation (Hosea 9:11).
Lorsqu'une femme dédaigne son appareil reproducteur, elle s'expose au risque de
cancer ovarien. L' hystérectomie et l'ovariectomie (acte chirurgical qui consiste à
enlever les ovaires) accroît la dépression et réduit la libido sexuelle.
d) Ses ailes qui protègent
Lisons le Psaume 91:4 ainsi que Matthieu 23:37. Considérez les bras d'une mère qui
entourent son enfant.
Quand une mère embrasse de son cœur, de son sein, de ses bras, de tout son être –
elle révèle aux yeux du monde ce côté de soin et de tendresse du caractère de Dieu.
C'est là son but le plus élevé. Elle peut accomplir de nombreux dons et talents que
Dieu lui aura donnés personnellement, mais la maternité répond à sa nature même !
Afin d'être pleinement femelle, réjouissez-vous de votre féminité, de votre capacité à
concevoir, à enfanter, à élever, à nourrir d'amour, à soigner, à bâtir un nid, à secourir,
à encourager, à enrichir, aider, inspirer, consoler, aimer, égayer, à vous donner vousmême et à déverser votre vie.
Dans ce rôle, non seulement vous soignez votre famille, mais vous formez et bâtissez
une nation … et vous êtes la révélation de l'image de Dieu !