Sommaire du rapport sur les répercussions du papier kraft

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Sommaire du rapport sur les répercussions du papier kraft
Sommaire
Rapport sur les répercussions du papier kraft, des sacs en plastique certifiés
compostables, des sacs en plastique biodégradables et des sacs en plastique sur
le rendement des programmes de bacs bruns
Avril 2012
La collecte résidentielle de déchets organiques séparés à la source (résidus de cuisine) gagne
rapidement du terrain dans l’ensemble du Canada. La mise en œuvre de programmes de
déchets organiques séparés à la source nécessite la prise de nombreuses décisions : les
matières à recueillir; la façon dont elles devraient être entreposées dans la maison et recueillies
en bordure de route; le procédé de traitement à privilégier (compostage ou digestion
anaérobie); les politiques susceptibles d’accroître la participation et la collecte dans le cadre
des programmes de déchets organiques séparés à la source résidentiels; les marchés finaux
les plus appropriés pour le composte fini. L’une des décisions à prendre est le type de sac pour
résidus de cuisine (papier, plastique certifié compostable, plastique biodégradable ou plastique)
à utiliser pour placer les déchets organiques dans les bacs.
Sac au sol, un fabricant de sacs pour résidus de cuisine et de bacs bruns et de sacs pour
résidus de jardinage en papier kraft, a chargé Kelleher Environmental, en collaboration avec
Robins Environmental Design, d’examiner les répercussions de différents choix de sacs (papier,
plastique certifié compostable, plastique biodégradable ou plastique) sur le rendement des
programmes de déchets organiques séparés à la source. Une importante question de
recherche était de déterminer la mesure dans laquelle le fait d’autoriser l’utilisation de différents
sacs de résidus de cuisine dans le cadre des programmes de séparation à la source influe sur
la quantité de déchets organiques recueillis, le procédé de traitement et la qualité et la quantité
de composte fini produit.
Des données opérationnelles ont été recueillies pour l’ensemble des programmes de déchets
organiques séparés à la source du Canada. Au nombre des renseignements recueillis figuraient
les suivants :
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Année de mise en œuvre du programme de déchets organiques séparés à la source;
Nombre de ménages servis;
Taille du bac (généralement 46, 80, 120, 140 ou 240 litres);
Matières acceptées dans le cadre du programme de bacs bruns (résidus de cuisine ou
liste plus longue comprenant les excréments d’animaux et les produits sanitaires; si les
résidus de jardinage sont recueillis dans le bac brun, etc.);
Nombre de tonnes de déchets organiques recueillis chaque année depuis le lancement
du programme;
Types de sacs permis dans les bacs de déchets organiques (papier seulement,
plastique certifié compostable, plastique biodégradable ou plastique);
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Fréquence de la collecte des déchets (hebdomadaire ou bimensuelle);
Politiques qui influeraient sur la participation (limites de sacs, programmes de
redevances proportionnées aux déchets, etc.);
Endroit où les déchets organiques séparés à la source ont été traités;
Taux de résidus à la suite du procédé de traitement.
L’analyse a permis de conclure que de nombreux facteurs influent sur le rendement des
programmes de déchets organiques séparés à la source:
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Âge du programme (nombre d’années d’existence) : la participation aux
programmes de déchets organiques séparés à la source augmente généralement avec
le temps, comme c’est également le cas pour la quantité de déchets organiques
séparés à la source recueillis dans le cadre des programmes de bacs bruns, tant qu’un
programme de promotion et de sensibilisation uniforme est maintenu et que les
résidents s’habituent aux exigences du programme;
Fréquence de la collecte des déchets : la participation aux programmes de collecte
de déchets organiques séparés à la source et la collecte de déchets organiques
séparés à la source sont toutes deux plus élevées dans les collectivités où la collecte
des déchets se fait toutes les deux semaines. Un service de collecte des déchets moins
fréquent favorise une utilisation plus efficace du bac brun par les résidents;
Politiques de collecte : la participation et la collecte sont plus élevées dans les
collectivités où les limites de sacs ou de contenants de déchets établies sont inférieures
et où l’on perçoit des frais pour les sacs ou les contenants de déchets supplémentaires.
Taille du bac brun fourni et mesure dans laquelle les résidus de jardinage sont
placés dans le bac brun : certaines collectivités optent pour un petit bac brun de
46 litres pouvant seulement contenir des résidus de cuisine et d’autres matières
répertoriées, tandis que d’autres choisissent un bac brun de taille supérieure pouvant
contenir des résidus de jardinage. La décision par rapport à la mesure dans laquelle les
résidus de jardinage sont permis dans le bac brun est intégrée aux décisions sur
l’optimisation des aspects économiques du système de collecte et à celles sur la
capacité et les technologies de traitement.
La recherche a permis de constater que le choix d’un type particulier de sac (papier, plastique
certifié compostable, plastique biodégradable ou plastique) n’a pas eu de répercussions
importantes sur la participation aux programmes ni la collecte; les autres facteurs ont eu une
plus grande incidence à ces égards.
La figure ci-dessous présente les taux de collecte des programmes qui permettent l’utilisation
de sacs en papier et de sacs en plastique certifiés compostables, mais ne comprend pas ceux
des programmes de villes telles que Toronto et York qui permettent l’utilisation de tout type de
sac en plastique et recueillent un plus large éventail de matières que la plupart des programmes
de déchets organiques séparés à la source. Les taux de collecte sont faibles à Kingston et à
Waterloo puisque les programmes sont nouveaux, ayant été lancés en 2009 et en 2010.
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Lunenburg
Î.-P.-É.
St. Thomas
Peel
Durham
Hamilton
Halton
PLASTIQUE CERTIFIÉ
Halifax
Vallée de l’Outaouais
Kingston
Waterloo
Southgate
Ottawa
SACS KRAFT SEULEMENT
kg/ménage unifamilial/année
Les raisons justifiant la décision concernant le type de sac pour résidus de cuisine à autoriser
varient selon la collectivité. Certaines collectivités amorcent le programme de déchets
organiques séparés à la source en permettant l’utilisation d’un seul type de sac et passent à un
ensemble de règles différent au fil du temps en fonction des commentaires des résidents et de
l’opérateur de l’installation de compostage ou de l’installation de traitement des matières
organiques.
Les opérateurs d’installations de compostage joints dans le cadre de l’étude ont dit préférer les
sacs en papier puisqu’ils sont facilement compostables à l’aide des systèmes existants et qu’ils
entraînent apparemment des taux de résidus pratiquement nuls. Tous les opérateurs
d’installations ont mentionné que les sacs en plastique certifiés compostables prennent plus de
temps à composter que les sacs en papier et que le procédé de traitement entraîne des taux de
résidus plus élevés pour les programmes qui permettent l’utilisation de sacs en plastique, y
compris les sacs biodégradables et les sacs certifiés compostables. Les opérateurs ont dit
qu’une exploitation de compostage bien gérée devrait permettre d’atteindre un taux de résidus
inférieur à 5 %.
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Les employés municipaux ont fait observer qu’il y a une différence importante entre les sacs en
plastique biodégradables et les sacs en plastique certifiés compostables. Ces derniers sacs
sont jugés acceptables dans le cadre de nombreux programmes, mais les sacs en plastique
biodégradables ne le sont pas. Le personnel municipal a également mentionné qu’il peut être
difficile pour les résidents de comprendre la différence entre les sacs en plastique certifiés
compostables et les sacs en plastique biodégradables et que, malgré de bonnes intentions,
lorsque tout type de plastique est permis dans le bac brun, des sacs en plastique non
compostables apparaissent toujours dans la pile de compostage, augmentant ainsi les taux de
résidus à la suite du procédé de traitement.
On met actuellement en œuvre des programmes de bacs bruns dans l’ensemble du Canada. Il
y a plusieurs années, les collectivités devaient prendre des décisions en ne disposant que de
peu de renseignements sur les répercussions possibles des décisions de conception sur le
rendement des programmes. Nous pouvons maintenant tirer parti d’une importante expérience
opérationnelle afin d’aider les concepteurs de programmes à choisir un système qui répond aux
besoins de leur collectivité. Les programmes qui affichent un bon rendement comprennent un
ensemble de politiques et de pratiques qui répondent le mieux aux besoins de la collectivité et
aux objectifs de réorientation des déchets, tout en intégrant les décisions de collecte au
système intégré de gestion des déchets général et en tenant compte des répercussions des
décisions de conception de programmes sur le procédé de traitement des déchets organiques.
Pour plus de renseignements sur l’étude, veuillez communiquer avec Maria Kelleher à
[email protected].
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