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VI. Parcours/excursions Les historiens de l’art de l’équipe de L’iselp se proposent d’emmener les élèves à la rencontre d’interventions artistiques situées en marge des musées et des institutions. Art dans le métro, graffiti, interventions dans l’espace urbain, espaces d’exposition alternatifs, autant de sujets qui savent aiguiser l’intérêt des adolescents, les introduire aux pratiques artistiques contemporaines, leur fournir une autre vision du monde qui les entoure. Public ciblé : 12 ans – 20 ans / Durée et parcours variables / Prix de la visite : 50€ / Contact : Pauline Hatzigeorgiou - [email protected] Let’s walk : visite de lieux alternatifs liés à la culture émergente Greylight Projects, Saint-Josse Le graffiti aujourd’hui : des pratiques variées Bonom, 2009 Lieux en friche ou en situation temporaire, créations en marge des circuits traditionnels, ateliers collectifs, ... Ce parcours sera l’occasion de visiter des lieux qui sortent des cadres classiques clairement définis tels que galeries, institutions ou centre d’art confirmés pour exposer des artistes. Il sera possible à travers ce parcours de voir que Bruxelles vit au rythme d’une multitude de lieux autogérés par des artistes et reflète une scène underground à valoriser ! Greylight Projects, composite, plateforme 102, Hekla, De la Charge, Eté 78, ... et bien d’autres sont autant d’espaces différents à visiter au gré de leur programmation. Qu’est-ce que le graffiti ? Chacun de nous a souvent en tête l’image de grosses lettres colorées appliquées à la bombe aérosol. Aujourd’hui, le terme recoupe des pratiques beaucoup plus larges. Depuis le milieu des années 2000, les interventions visibles en ville vont de l’affiche à l’autocollant, de la sculpture au tag. Il y a autant de styles que de « graffeurs », ou devrait-on dire, d’artistes urbains. Puisque le graffiti, c’est cela : une image, appliquée illégalement, dans la ville. Ce parcours, qui dépend de l’apparition et de la disparition de ces œuvres éphémères, permet de découvrir une occupation alternative de la ville, en phase avec la nouvelle génération. Thèmes abordés : émergence, jeunes artistes, lieux alternatifs Durée de la visite : 2h Parcours : à déterminer en fonction de l’actualité Thèmes abordés : art urbain, art et légalité, art contextuel Durée de la visite : 1h30 Parcours : de L’iselp à la gare de la Chapelle Offres pédagogiques septembre-décembre 2015 - L’iselp L’art dans le métro Thierry Bontridder Dès sa création en 1976, le réseau métropolitain bruxellois a été conçu comme un milieu ouvert, vivant et original, intégrant la collaboration d’un ou plusieurs artistes pour chacune de ses stations. Le métro bruxellois s’offre aujourd’hui comme un véritable catalogue de l’art belge des quarante dernières années. Au rendez-vous : Jo Delahaut, Jean Glibert, Marin Kasimir, Jacques Moeschal, Antoine Mortier, Michel Mouffe, Françoise Schein, Benoît Van Innis … L’art public : pourquoi l’art dans la ville ? Emmanuel Bayon Depuis le début des années 2000, la question de l’art public a évolué. L’iselp, par son rôle dans les diverses instances d’expertise et de décision pour l’art public à Bruxelles, est plongée dans la réflexion sur ses nouveaux enjeux. Pourquoi mettre de l’art dans la ville aujourd’hui ? Pour qui ? Peuton faire consensus ? L’art public doit-il être beau ? Doit-il être définitif ? Le parcours propose une sélection d’œuvres controversées ou non, et propose une mise en perspective de celles-ci. Parcours type : parc d’Egmont / passage Marguerite Yourcenar / Emmanuel Bayon / Eugène Simonis / Alexander Calder / Marianne Baibay / Daniel Buren / Bonom Thèmes abordés : Histoire de l’art du milieu des années 1970 à nos jours. Durée de la visite : à définir avec le professeur Parcours : à définir avec le professeur Offres pédagogiques septembre-décembre 2015 - L’iselp Thèmes abordés : urbanisme, art contextuel Durée de la visite: 1h30 Parcours: de L’iselp à la gare de la Chapelle Le graffiti hip-hop : excursion à Neerpede, un musée à ciel ouvert Neerpede Durant une décennie, le graffiti hip-hop a occupé les devant de la scène dans les grandes villes européennes, et donc à Bruxelles. Jusqu’à la fin des années 1990, son esthétique était prédominante : lettrages colorés, virulence, coulures de la bombe aérosol... Même s’il a fait place désormais à une nouvelle génération d’artistes urbains, le graff hiphop existe encore. Il s’est reculé dans des endroits plus calmes, où les graffeurs peuvent développer leur passion de façon tolérée. Le site de Neerpede à Anderlecht est aujourd’hui le plus important à Bruxelles : connu depuis près de 25 ans, il accueille sur une centaines de piliers de soutien du ring autant de graffitis typiques de l’esthétique de l’aérosol. Thèmes abordés : graffiti, culture hip hop, rite de passage / adolescence Durée de la visite : 1h30 Parcours : Site de Neerpede, Anderlecht, départ arrêt Marius Renard