CAHIER DES CHARGES DE L`ExCELLENCE TRANSPORT

Première édition
cahier des charges
de l’excellence transport
recommandations
internationales
Les standards GS1
pour le transport de
marchandises
3 2547
Avant-propos
Sommaire
Ce document se fonde sur les spécifications techniques des standards
internationaux GS1, publiées dans le manuel « GS1 General Specifications »
(www.publications.gs1.fr/Publications/GS1-General-Specifications) et sur le site
de GS1 Global pour les parties concernant les messages GS1 en langage EANCOM® (www.gs1.org/ecom/eancom).
Le Centre de formation GS1 est à votre disposition pour former vos équipes sur
la mise en place des bonnes pratiques d’identification et d’échanges d’informations pour les opérations de transport explicitées dans ce guide.
Pour en savoir plus, consulter www.formation.gs1.fr et www.publications.gs1.fr
ou appeler le service d’assistance au 01 40 95 54 10.
Les standards et guides de bonnes pratiques GS1 sont d’adoption
volontaire par les entreprises. Leur calendrier de mise en œuvre résulte
soit de leur initiative propre, soit de la relation bilatérale établie entre
deux partenaires commerciaux, soit du dialogue entre organisations
professionnelles.
1. POURQUOI CE CAHIER DES CHARGES ? 3
2. LE SCENARIO D’ECHANGE Le scénario d’échange d’informations
Les acteurs et leur rôle
4
4
6
3. L’ETIQUETTE LOGISTIQUE
Présentation de l’étiquette logistique standard GS1
Informations obligatoires et optionnelles sur la partie
transport de l’étiquette logistique.
Les informations en code à barres portées sur l’étiquette
pour le transport
Remarques concernant ces étiquettes
7
7
8
10
11
4. LES MESSAGES TRANSPORT EANCOM®
11
Message « ordre de transport » et « réservation de transport » 11
Message « remontée d’événements transport »
13
5. glossaire15
6. annexE17
Liens entre le message ordre de transport
et l'étiquette logistique GS1
2 | Les standards GS1 pour les transports
1. Pourquoi ce Cahier des Charges ?
Dans la relation entre un fournisseur-expéditeur et
un distributeur-destinataire, le transport constitue un
maillon essentiel dont un éventuel dysfonctionnement
perturberait gravement l’ensemble de la chaîne
d’approvisionnement. Le risque est d’autant plus important
que le transport intervient à tous les stades de cette chaîne.
De plus les réglementations liées à la traçabilité des produits
agroalimentaires (règlement CE 178/2002), du bois (règlement
UE n°995/2010), des produits cosmétiques (règlement UE
n°1223/2009), … imposent à tous les maillons de la chaîne
d’approvisionnement, depuis le producteur jusqu’au dernier
opérateur de la chaîne, le suivi de la traçabilité des objets. Pour
le transporteur il s’agit du suivi logistique de la marchandise
transportée.
• le message plan de transport qui permet de transmettre
automatiquement le plan de transport pour le bon
acheminement de la marchandise et permettre l’impression
automatique du code de routage sur l’étiquette.
C’est en mettant en relation les flux physiques avec les
flux d’informations que les partenaires, notamment les
transporteurs, optimisent la chaîne d’approvisionnement
en automatisant et rationalisant les processus.
L’alliance d’outils d’identification automatique et de messages
EDI standardisés, confère au système une cohérence à laquelle
ne peuvent prétendre les outils spécifiques. Le caractère de
plus en plus international de la fonction transport renforce
encore cette évidence.
Face à la multiplicité des acteurs, nationaux et internationaux,
le monde du transport ressent de plus en plus la nécessité
de recourir à des systèmes normalisés. Le présent document
tend précisément à répondre à cette attente. Il est destiné aux
acteurs de la chaîne logistique - expéditeurs, transporteurs,
et destinataires - afin de les aider à mettre en œuvre les
standards GS1 pour le transport.
Pour disposer d’une traçabilité optimale des marchandises,
le transporteur doit pouvoir rapprocher, à tous les stades du
processus, les flux de marchandises des flux d’informations.
Pour répondre au besoin des entreprises de la chaîne
d’approvisionnement GS1 propose un certain nombre
d’outils, aux premiers rangs desquels figurent :
• l’étiquette logistique standard GS1 qui porte toutes les
informations nécessaires à la reconnaissance de la marchandise,
en clair ou en codes à barres ;
• le message ordre de transport (IFCSUM) qui comporte
les informations nécessaires à l’exécution du contrat de
transport
• le message statut de livraison (IFTSTA) qui permet
d’informer le donneur d’ordres du déroulement des opérations
d’enlèvement, de passages aux plates-formes, de mises en
livraison, de livraisons, de retours de livraison…
Les standards GS1 pour les transports | 3
2. Le scénario d’échange
Pour faciliter la lecture du scénario d’échange, les deux schémas suivants décrivent :
• l’enchaînement des flux d’informations par l’utilisation des messages EDI (1);
• les opérations permettant le rapprochement des flux physiques et des flux d’informations correspondants (utilisation des
codes à barres et de la lecture optique, interfaçage des systèmes d’information).
Le scénario d’échange d’informations
Plan de transport
transporteur
donneur d’ordres
1 - commande (orders)
3 - avis d'expédition (DESADV)
fournisseur
prestataire
logistique
2 - réservation transport(IFCSUM)
4 - ordre de transport(IFCSUM)
transporteur
prise de RV
prestataire
logistique
client final
5 - remontée d’événements (IFTSTA)
6 - accusé de réception de livraison (RECADV)
expéditeur
destinataire
Remarques
Transport de lot (affrètement)
• L’étiquetage des palettes n’est pas un élément indispensable à ajouter sur le schéma – généralement les
palettes sont étiquetées par le donneur d’ordres et le transporteur n’a pas besoin de réétiqueter les palettes
• La réservation de transport et la confirmation de cette réservation peuvent être transmises via le message
IFCSUM (ce message peut comporter des informations relatives au RDV)
• La remontée d’informations (émargement de transport) est très importante mais à l’heure actuelle elle se fait
de manière relativement lente
Messagerie (groupage)
• Pas de réservation de transport
• Le plan de transport est important car il y a un besoin fort d’étiquetage directionnel le plus précis possible
• La remontée d’événement se fait en quasi temps réel
(1) Tous les messages EDI standardisés par les entreprises membres de GS1 suivent le langage EANCOM® et sont strictement conformes aux normes
internationales publiées par EDIFACT (Organisation des Nations Unies).
4 | Les standards GS1 pour les transports
Le scénario des opérations
TRANSPORTEUR
Entrée agence départ
Lecture du SSCC et contrôle
avec l’IFCSUM (prise en charge)
expediteur
Sortie agence de départ
Fabrication
Les unités d’expédition sont triées
• en sortie de fabrication
à l’aide du code directionnel pour
impression du GTIN,
être expédiées vers l’agence
du N° de lot et du SSCC
de livraison
• lien entre N° de lot et SSCC
Plateforme de transit
Eventuellement
Entrée en stock
• lecture du SSCC
Entrée agence de livraison
• gestion des stocks
Lecture du SSCC et contrôle
• gestion des emplacements
avec les expéditions attendues
Préparation de commande
Sortie agence de livraison
• lecture du GTIN et du SSCC
Dernier tri directionnel à l’aide
• enregistrement des produits GTIN
soit du SSCC, soit de la partie
• création (éventuellement) et
transport de l’étiquette pour
enregistrement du SSCC
livraison au destinataire final
pour la traçabilité
La remontée d’événement transport
Expédition
(IFTSTA) peut être envoyée à
• édition de l’étiquette d’expédition
l’expéditeur à tout moment et depuis
• lecture du SSCC et report sur
tout lieu de la chaîne de transport
l’avis d’expédition et sur l’ordre
de transport
• émission du DESADV et de l’IFCSUM
Destinataire
Réception
• Réception des unités
d’expédition
• Lecture du SSCC
• Emargement du document
de transport
• Comparaison avec l’avis
d’expédition (DESADV)
• Contrôle de réception
• Emission RECADV
Mise en stock
• Lecture du SSCC
et adressage automatique
dans les stocks
• Gestion des stocks
• Gestion des emplacements
Les standards GS1 pour les transports | 5
Les acteurs et leur rôle
L’expéditeur (fournisseur, prestataire logistique…) :
• reçoit des commandes de ses clients (ORDERS) (ou des
ordres de prestation de livraison – HANMOV / INSDES – pour
un prestataire logistique)
• envoie éventuellement une demande de réservation de
transport au transporteur (IFCSUM) ;
• prépare la ou les commandes et constitue des unités
d’expédition ;
• appose des étiquettes d’expédition / transport sur
chaque unité d’expédition ;
• pointe les unités d’expédition et effectue le chargement ;
• envoie le ou les avis d’expédition (DESADV) au(x) destinataire(s) ;
• envoie un ordre de transport (IFCSUM) au transporteur.
Le transporteur :
• pointe au chargement chez l’expéditeur ou à l’agence de
départ, les unités d’expédition (prise en charge);
• décharge à l’agence de départ en cas de passage à quai ;
• enregistre les unités d’expédition ;
• effectue le rapprochement de ces unités d’expédition avec
l’ordre de transport reçu (IFCSUM) ;
Remarque : L’ordre de transport (IFCSUM) utilisé entre
l’expéditeur et le transporteur peut être multiexpéditions
(un lieu de chargement pour plusieurs points de livraison).
• en cas de passage à quai, effectue un tri directionnel de
ces unités d’expédition qui sont rechargées et envoyées
vers les plates-formes de livraison ;
• effectue à partir de cette plate-forme, un dernier tri pour
la tournée de livraison finale. Un pointage des unités d’expédition est effectué à la livraison ;
• envoie les remontées d’événements transport (IFTSTA) à
l’expéditeur tout au long de la chaîne transport.
Le destinataire (client, prestataire logistique…) :
• reçoit l’avis d’expédition ;
• décharge les unités d’expédition et lit le SSCC
• contrôle quantitatif et qualitatif des unités d’expédition ;
• émarge la lettre de voiture;
• rapproche et compare avec le ou les avis d’expédition(s)
(DESADV) correspondant(s) ;
• envoie un (ou plusieurs) accusé (s) de réception de livraison (RECADV) correspondant, à l’expéditeur une fois ce
rapprochement effectué (2)
(2) La recommandation internationale du standard GS1 rappelle qu’à un DESADV correspondra un RECADV. Si une livraison fait l’objet de plusieurs envois
avec plusieurs DESADV, il existera en conséquence plusieurs RECADV.
6 | Les standards GS1 pour les transports
3. L’étiquette logistique
Construite conformément aux normes internationales,
l’étiquette logistique GS1 est un standard utilisable par
l’ensemble des acteurs de la chaîne d’approvisionnement, qui permet une traçabilité logistique des objets
transportés.
Elle marque la fin des ré-étiquetages successifs au
profit de l’utilisation d’une étiquette unique, apposée
par l’expéditeur.
L’étiquette logistique GS1 doit se substituer aux nombreux
formats d’étiquettes propriétaires existant aujourd’hui car elle
comporte toutes les informations nécessaires aux traitements
effectués lors des différentes phases de l’acheminement
des unités d’expédition, du point d’enlèvement au point
de livraison.
Sa mise en place répond aux différents besoins exprimés par
les acteurs de la chaîne logistique.
Elle assure le lien, la synchronisation et la cohérence entre
les flux physiques de marchandises et les flux d’information.
Des bénéfices déterminants avec l’étiquette logistique
standard :
• Une identification unique des unités d’expédition ;
• un gain de temps important grâce à l’automatisation des
saisies et des contrôles des expéditions ;
• une remontée d’information beaucoup plus précise,
fiable et rapide vers le donneur d’ordres, lors de la lecture
de l’étiquette en réception ;
• des gains de temps non négligeables par l’élimination des
étiquettes successivement apposées par tous les acteurs
de la chaîne ;
• une plus grande fiabilité des informations grâce à la
suppression des retranscriptions et des ressaisies multiples
de la même information ;
• un rapprochement avec les messages EDI normalisés et
internationaux grâce aux informations qu’ils contiennent ;
• une meilleure traçabilité tout au long de la chaîne logistique, notamment grâce à l’utilisation de la norme ISO
d’identifiant unique des entités transportables.
Présentation de l’étiquette logistique
standard GS1
L’étiquette logistique standard GS1 est composée de trois
parties distinctes : les parties « produit », « client » et « transport ».
La partie « produit »
Les informations de cette partie concernent essentiellement
l’identité du produit, les quantités et les éléments permettant
d’assurer la traçabilité du produit.
Pour en savoir plus, se référer à l’ouvrage « Applications
logistiques des standards GS1. Manuel pratique. », disponible
chez GS1 France.
La seule information obligatoire de cette partie est le SSCC (3).
C’est à partir de ce SSCC que le transporteur assurera la
traçabilité logistique des unités d’expédition.
La partie « client »
Elle comporte des informations permettant au destinataire de
la marchandise de retrouver les références de la commande.
Le cas échéant, c’est à ce niveau que seront reportés les lieux
fonctions du destinataire final (les magasins, dans le cas de
flux allotis livrés sur plate-forme). (Pour plus d’informations
se reporter au guide des applications logistiques).
La partie « transport »
Destinée à l’acheminement de la marchandise, elle permet
d’en assurer le routage jusqu’au destinataire.
Ces parties peuvent être créées, imprimées et posées à des
moments différents. Elles peuvent être imprimées sur une
ou deux étiquettes.
La partie dite « produit » est généralement posée en sortie de
fabrication, de manière à mémoriser toutes les informations
relatives à la fabrication/production et à la traçabilité (N° de
lot, DLC, DLUO, GTIN, SSCC…).
Les parties dites « client » et « transport » sont généralement
posées au moment de la préparation ou de l’expédition de
la commande. Ces parties de l’étiquette sont idéalement
apposées au-dessus de la partie « produit ».
Lorsque l’expéditeur est amené à constituer des unités
logistiques hétérogènes et non standard, l’étiquetage ne peut
se faire qu’au moment de la préparation de la commande.
(3) L’identifiant SSCC (Serial Shipping Container Code) est conforme à la norme ISO/IEC 15459 dite « Licence Plate »
Les standards GS1 pour les transports | 7
Dans ce cas, la partie « produit » ne comporte que le SSCC,
code permettant une identification unique et non ambiguë
de chaque unité et est donc posée en même temps que les
autres parties de l’étiquette.
Dans chaque partie, les zones de texte ne sont que des
recommandations pour faciliter la reconnaissance visuelle
en entrepôt et tout au long de la chaîne de transport.
Les dimensions physiques de l’étiquette sont déterminées
par le créateur de l’étiquette. Elles dépendent du nombre
d’informations que l’émetteur désire porter sur l’étiquette.
Les spécifications GS1 considèrent que le format A6
(105 mm x 148 mm) doit répondre à la plupart des besoins.
Cependant dans le cadre des recommandations nationales,
le recours au format A5 (148 mm x 210 mm) s’avérera
souvent nécessaire pour marquer les informations retenues
par les utilisateurs.
Informations obligatoires et optionnelles sur la partie transport de l’étiquette logistique
Données de l’étiquette
Informations
en texte libre et
données en clair
Numéro d’unité d’expédition
(SSCC)*
O
Nom et adresse de l’expéditeur
O
Nom et adresse du destinataire
O
Nom et adresse du destinataire
final (s’il y a lieu)
F
Nom du premier transporteur
F
Code postal
Code
d’acheminement Code de
routage
N° d’expédition
F
Données en code à barres
Identifiant de donnée
(qui introduit la donnée dans le
code à barres)
Longueur
de la donnée
O
00*
n18
O
F**
421**
n3+an..9
F
F**
403**
an..13
Le SSCC est une donnée obligatoire en code à barres
Légende :
* le SSCC est généralement sur la partie produit
** un seul de ces cas est obligatoirement indiqué
 O obligatoire
 F facultatif
AI : identifiant de données
n : numérique
an : alphanumérique
8 | Les standards GS1 pour les transports
Etiquette logistique standard
Destinataire
Produit
Transport
Code postal complet du destinataire
(en blanc sur fond noir)
Nom du transporteur
Expéditeur
Date d’enlèvement
Date de livraison demandée
Code de routage en clair (lisible)
Numéro de commande
partie
client
Code de routage en code
à barre GS1-128 (AI 403)
partie
transport
N° d’expédition
La partie libre permet à
l’industriel de faire apparaître
des informations en clair telles
que la marque commerciale,
la désignation du produit,
le code interne etc..
Traduction en clair des
données inscrites dans
les codes à barres avec
les mots-clés en anglais
partie
produit
Le ou les codes à barres
en GS1-128
Les standards GS1 pour les transports | 9
Les informations en code à barres portées sur l’étiquette pour le transport
Le GS1-128 est la symbologie de code à barres utilisée pour
l’étiquette logistique GS1. Ses spécifications techniques sont
disponibles auprès de GS1 France. Les informations utilisées
pour la prestation de transport, symbolisées dans un code
à barres sont le numéro de séquentiel de colis, et le code
d’acheminement.
Le numéro séquentiel de colis ou SSCC (AI 00)
Dans le mode de fonctionnement, la lecture du SSCC, dans la
partie produit, suffit à garantir le bon déroulement de toutes
les opérations liées au transport.
Le SSCC (Serial Shipping Container Code) est un code à 18
positions numériques, structuré de la manière suivante :
0à9
Préfixe entreprise
N° séquentiel
C
Le SSCC est un numéro unique d’identification d’unité
d’expédition qui fait partie de la norme ISO « License Plate ».
En effet, l’ISO a défini une norme pour identifier de manière
unique toute entité transportable dans un cadre international
et multisectoriel. Cette norme permet aux acteurs travaillant
avec plusieurs secteurs d’activités de reconnaître et d’identifier
chaque colis sans ambiguïté.
Le code d’acheminement
L’expéditeur a deux possibilités pour indiquer ce code
d’acheminement :
• s’il connaît le plan de transport de ses transporteurs et s’il
est en mesure de le mettre à jour, il porte dans le code à
barres le code de routage ;
• s’il ne connaît pas le plan de transport, il porte directement
dans le code à barres le code postal du destinataire.
Le code de routage issu du plan de transport (AI 403) (spécifications
GS1)
Identifiant
Définition
Format des données
403
Code de routage
an..30
Ce numéro, attribut du SSCC, est donné par l’un des différents
transporteurs impliqués dans le transport et tend à fournir
une solution transitoire avant la définition d’une solution
internationale et multimodale.
10 | Les standards GS1 pour les transports
Le code de routage ne doit pas encoder des informations
qui pourraient l’être par ailleurs dans d’autres AI, tels que le
« livrer à ».
Son contenu et sa structure relèvent du choix du transporteur.
Si plusieurs transporteurs souhaitent coopérer entre eux, ils
doivent se mettre préalablement d’accord sur la structure
du code de routage.
Le code de routage est un code libre comprenant les
informations propres à chaque transporteur et nécessaires
au bon acheminement de la marchandise. Il est construit et
structuré par le transporteur, en accord avec l’expéditeur. Les
informations contenues dans le code de routage peuvent être :
• le code de l’agence de départ ;
• le code de l’agence de livraison ;
• la tournée de livraison ;
• …
Le code postal du destinataire ou code directionnel (AI 421)
(spécifications GS1)
Identifiant
Définition
Format
des données
421
« Livrer à »
code du pays ISO +
code postal
n3+an..9
L’identifiant 421 indique le code pays ISO et le code postal du
lieu de réception des marchandises. Il est sous-entendu que
le lieu-fonction « livré par » et le lieu-fonction « livrer à » sont
identifiés par des autorités postales différentes (transactions
internationales).
Le code du pays à utiliser provient de la liste des standards
internationaux ISO 3166 (codification numérique).
Le code postal doit obligatoirement être indiqué en clair
dans tous les cas d’étiquettes.
En code à barres GS1-128 on utilise l’AI 421 qui indique le
code pays ISO et le code postal du lieu de réception de
marchandises (le code du pays à utiliser dans le code à barres
provient de la liste des standards internationaux ISO 3166.
Il s’agit, « sous forme de code à barres », d’une codification
numérique).
Remarques concernant ces étiquettes
L’intégration du message IFCSUM est recommandée afin de
retrouver toutes les informations nécessaires pour effectuer
le tri directionnel des colis. La clé d’accès à ces informations
est le SSCC.
Ainsi la seule lecture du SSCC imprimé par l’expéditeur sur
l’étiquette s’avère suffisante à la réception des marchandises
pour effectuer le rapprochement du flux de marchandises
(SSCC) avec le flux d’informations (Message IFCSUM).
Cette solution est recommandée.
4. Les Messages Transport
EANCOM®
Les profils EANCOM® 2002 (version EDIFACT D01B) couvrent
les relations entre l’expéditeur et le transporteur.
Dans le cadre des contrats d’interchange, les transporteurs
doivent tenir compte des normes et standards GS1 en usage
chez leurs partenaires commerciaux.
Ces travaux d’harmonisation sont conformes aux préconisations
définies dans le cadre des travaux internationaux de l’UN/
EDIFACT.
Les informations en texte libre en haut de l’étiquette sont
utilisables pour le routage manuel par les manutentionnaires.
Message « ordre de transport »
et « réservation de transport »
Présentation fonctionnelle du message IFCSUM
C’est un message envoyé par un donneur d’ordres / expéditeur à
un commissionnaire de transport / mandataire ou transporteur
pour donner un ordre de transport ou effectuer une réservation
de transport, pour un ensemble d’expéditions et suivant des
conditions agréées.
Le message IFCSUM peut être utilisé pour décrire de manière
détaillée de multiples opérations de transport, pour annoncer
et permettre de gérer des opérations comme le bordereau
énumératif, le groupage/dégroupage, le remplissage /
déchargement de conteneurs…
Tel qu’il a été structuré, ce message permet de décrire une
ou plusieurs expéditions, lesquelles peuvent elles-mêmes
contenir plusieurs unités d’expédition. Ces unités d’expédition
peuvent être décrites dans leur hiérarchie jusqu’à 3 niveaux. Si
l’unité d’expédition est identifiée, elle doit l’être par un SSCC,
numéro séquentiel de colis.
Les standards GS1 pour les transports | 11
Les scénarios couverts par le message IFCSUM sont les suivants :
un point
d’enlèvement
plusieurs points
d’enlèvement
A
un point
de livraison
B
un point
de livraison
B
A
un point
d’enlèvement
A
B
plusieurs point
de livraison
plusieurs points
d’enlèvement
A
B
plusieurs point
de livraison
A une expédition correspond 1 expéditeur, 1 destinataire
et 1 point de livraison
• une expédition peut contenir plusieurs unités d’expédition ;
• une ligne d’unités d’expédition consiste en une ou plusieurs
unités d’expédition du même type (par exemple, carton)
et contenant la même description de produits ;
• si l’unité d’expédition est identifiée, elle doit l’être par un
SSCC, numéro séquentiel de colis.
Le scénario retenu pour le profil IFCSUM EANCOM®
2002 est une application au transport routier de lots
ou de messagerie. Ce cas de figure est le plus répandu
actuellement dans les pratiques EDI du transport. Il
comporte un point d’enlèvement pour plusieurs points
de livraison (de 1 à n).
Le profil IFCSUM EANCOM® 2002 permet soit :
• de donner un ordre préalable. Le message rend ainsi possible la pratique de la programmation dans une période
de temps donné, comme par exemple, la description des
enlèvements à effectuer pour une semaine calendaire ;
• de décrire les enlèvements effectivement réalisés après
« fermeture de la porte du camion ».
12 | Les standards GS1 pour les transports
Le message couvre des opérations de transport national
ou international, soit du fait de la nature de la relation
géographique, soit du fait de la nature des participants
(donneur d’ordres, expéditeur, destinataire…).
Le message est conçu de manière à faciliter la remontée
d’information du transporteur vers le donneur d’ordres. Ces
informations sont attachées à des références appropriées
que l’on retrouvera dans le message IFTSTA (International
Forwarding and Transport Status). Ce message est envoyé
par le transporteur à son donneur d’ordres (message IFTSTA
« Remontée d’événements transport »).
Téléchargez le message « ordre de transport »
et « réservation de transport » sur le site de GS1
France www.gs1.fr

Message « remontée d’événements transport »
Présentation fonctionnelle du message IFTSTA
La remontée d’événements transport (IFTSTA) permet de
renvoyer au donneur d’ordres des informations concernant
le statut des mouvements physiques des expéditions ou des
marchandises en tous points de la chaîne de transport (quels
que soient le lieu et l’heure).
Le message peut-être déclenché soit :
• sur une base prédéfinie (à une heure précise),
• lors d’événements prédéterminés,
• lors d’événements exceptionnels définis par les partenaires.
Comme dans l’IFCSUM d’autres principes s’appliquent
également à ce message :
• une expédition peut contenir plusieurs unités d’expédition ;
• une ligne d’unités d’expédition consiste en une ou plusieurs
unités d’expédition du même type (par exemple, carton)
et contenant la même description de produits ;
• si l’unité d’expédition est identifiée, elle doit l’être par un
SSCC, numéro séquentiel de colis.
Dans la majorité des cas, le message « Remontée d’événements »
vers le client doit être le plus exhaustif possible. Pour
être efficace, il nécessite des développements applicatifs
indispensables à son intégration et à son utilisation optimale
dans le système d’information du donneur d’ordres. Il permet
alors un suivi statistique permettant de mesurer la performance
du transporteur en termes de qualité. Il facilite également le
contrôle de la facturation transport.
Industriel
321
réservation
effectuée
53
enlèvement
non effectué
À cette notion « d’événement survenu » dans la chaîne de
transport (par exemple, « livraison non aboutie » ), est associée
une « raison » (par exemple, « adresse incorrecte »).
Au nombre de ces raisons, il est possible de citer à titre
d’exemples :
• dédouanement en cours ;
• complément d’adresse nécessaire ;
• livraison refusée / marchandise détériorée.
L’association entre un événement et une raison permet de
déterminer la responsabilité de chaque partenaire tout le
long de la chaîne de transport.
Les « événements » et les « raisons » ont été sélectionnés à partir
de la liste « codes des statuts pour le transport et le commerce »
de la recommandation 24 de l’UN/CEFACT.
Téléchargez le message « ordre de transport »
et « réservation de transport » sur le site de GS1
France www.gs1.fr

Transport
instruction
d’expédition reçues
6
Les événements et raisons.
Les « événements » sont des événements survenus à un
moment donné, dans la chaîne de transport. Ils décrivent
des situations simples au niveau de l’unité d’expédition ou
de l’expédition : telles que « enlevé, enlèvement non réalisé,
livraison effectuée, livraison non aboutie… ».
13
Magasin
enlevé
349
5
enlèvement en cours
90
interruption dans l’acheminement
14
prise en charge
livraison
113
par le transporteur
en cours
21
Livraison effectuée
56
Livraison non aboutie
processus terminé
Contexte d’utilisation des événements retenus au sein d’une opération de transport
Les standards GS1 pour les transports | 13
14 | Les standards GS1 pour les transports
5. Glossaire
Agence de livraison
Agence transporteur qui livre la marchandise au destinataire.
Agence de départ
Agence transporteur qui enlève la marchandise chez l’expéditeur
Avis d’expédition
L’avis d’expédition (DESADV) est un message indiquant les détails de livraison des
marchandises expédiées sous certaines conditions, lesquelles sont acceptées par le
fournisseur et le client. Le message indique au destinataire des marchandises le détail du
contenu de l’expédition.
Codes d’acheminement
Code de routage : code libre comprenant les informations propres à chaque
transporteur et nécessaire au bon acheminement de la marchandise.
Code postal : il indique le code pays ISO et le code postal du lieu de réception des
marchandises.
Code de routage
Le code de routage comprend les informations propres à chaque transporteur et
nécessaires au bon acheminement de la marchandise. Ce code est symbolisé avec l’AI
403.
Code directionnel
Code géré par le transporteur qui permet le routage reconnu uniquement par le
transporteur.
Colis
Dans le cadre du transport : unité d’expédition (cartons, palettes…).
Commissionnaire de
transport
Intervenant qui, par contrat avec le donneur d’ordres, organise le transport. Il est seul
responsable du transport vis-à-vis du donneur d’ordres.
Destinataire
Intervenant à qui les marchandises sont expédiées.
Donneur d’ordres
Intervenant qui commande le transport et ordonne le chargement des marchandises au
transporteur.
équipement
Matériel facilitant le transport et la manipulation de l’expédition. Un équipement ne
peut se déplacer par ses propres moyens. Exemples : un container, une remorque, une
palette,...
Expéditeur
Intervenant chez qui la marchandise est enlevée.
Expédition
Ensemble d’unités d’expédition à transporter d’un lieu d’enlèvement vers un lieu de
livraison.
Etiquette logistique GS1
Format standardisé d’étiquette, défini par GS1. Cette étiquette est susceptible d’être
apposée sur toute unité logistique et comporte, notamment, des informations
symbolisées en code à barres GS1-128 (dont le SSCC).
Identifiant de donnée
Code de deux caractères ou plus précédant la données codée dans un symbole GS1-128
et qui en définit de façon unique le format et la signification.
Lieu d’acceptation
Lieu où la responsabilité du transporteur commence.
Lieu de livraison
1) Lieu physique où les marchandises transportées sont livrées.
2) Lieu où la responsabilité du transporteur cesse.
Les standards GS1 pour les transports | 15
Lieu d’expédition
Lieu physique d’où les marchandises à transporter sont expédiées.
Mode de transport
Type de transport utilisé pour le transport de marchandises ou de personnes (ferroviaire,
routier, aérien, maritime).
Moyen de transport
Moyen utilisé pour le transport des marchandises ou des personnes (avion, camion,
bateau, train).
Ordre de transport
multiple
L’ordre de transport multiple (IFCSUM) est envoyé par un donneur d’ordres / expéditeur à
un commissionnaire de transport / mandataire ou transporteur pour donner un ordre de
transport ou effectuer une réservation de transport, pour un ensemble d’expéditions et
suivant des conditions agréées.
SSCC
Abréviation de Serial Shipping Container Code (numéro de colis). Code international
à 18 chiffres dont la structure a été définie par GS1 et permettant d’identifier chaque colis
de façon unique. Symbolisé en GS1-128 sur le colis et transmis dans l’avis d’expédition,
il permet d’assurer la traçabilité des produits.
Statut de transport
Le statut de transport (IFTSTA) permet l’échange d’informations sur le statut des
mouvements physiques d’une expédition ou d’unités d’expédition, à tout moment et en
tout lieu de la chaîne de transport.
Transporteur
Intervenant qui assure le transport.
Type d’équipement
Type de matériel utilisé. Exemple : conteneur de 40 pieds.
Unité d’expédition
Ensemble de produits physiques regroupés pour les besoins du transport.
Exemple : palette de produits alimentaires.
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6. Annexe
Liens entre le message Ordre de transport et l’étiquette logistique GS1
Produit
Transport
Destinataire
SG 43 – NAD
Qualifiant DP et éventuellement UC
S’il existe un seul destinataire, on utilise le code DP. S’il y a deux
destinataires (point de livraison et un destinataire final), on utilisera DP
pour le point de livraison et éventuellement UC pour le destinataire final.
Date d’enlèvement :
SG 25 – DTM – DE 2005
Qualifiant 200
Numéro d’expédition
SG 32 – RFF – DE 1154
Qualifiant CU
partie
client
Expéditeur
SG 4 – NAD ou SG 43.
Les informations
marquées correspondent
aux informations de
l’expéditeur. En fonction
des processus, ces
informations seront
indiquées soit en
en-tête soit au niveau
de l’expédition (sous
le segment CNI) du
message.
partie
transport
transporteur
SG 9 – NAD
Qualifiant CA
Date de livraison demandée :
SG 25 – DTM – DE 2005
Qualifiant 2
Code d’acheminement :
• Code de routage :
Ou
• Code postal :
partie
produit
Numéro de commande soit :
Sg 47 – RFF – DE 1154
Sg 54 – RFF - – DE 1154
Qualifiant ON
Les standards GS1 pour les transports | 17
2, rue maurice Hartmann
92137 issy-les-moulineaux cedex
t +33 (0)1 40 95 54 10
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