Campagne d`effarouchement Ket , le faucon, survole la ville pour

Transcription

Campagne d`effarouchement Ket , le faucon, survole la ville pour
Campagne d’effarouchement
Ket , le faucon, survole la ville pour chasser les étourneaux
Depuis
lundi,
au
crépuscule, Ket, une buse
de Harris,
effraie les
étourneaux, ces volatiles
classés « nuisibles » qui
nichent dans les platanes
du centre-ville et de la
place
Beaubernard.
La
municipalité a fait appel
aux
services
d’un
fauconnier de La Comelle
spécialisé dans la lutte
contre ces oiseaux grâce à
un rapace spécialement
entraîné à les chasser. Cette
nouvelle
campagne
d’effarouchement
durera
au maximum la semaine. L’éclairage public est éteint sur ces deux zones. Ce mardi
soir, le fauconnier interviendra de nouveau en commençant par la mairie et les
quais. Un agent des ateliers municipaux sera embarqué dans un véhicule équipé
d’une sonorisation qui distille le cri de détresse du geai, devant alerter les
étourneaux d’une menace éminente avant le lâcher de faucon.
M
ontceau rencontre chaque année des invasions saisonnières et massives
d’étourneaux, qui dès la nuit tombée quittent la campagne qui regorge de baies
et de petits fruits pour nicher dans les cimes des platanes en ville, endroits plus
sécurisants pour ces volatiles classés nuisibles... au grand dam des riverains
effarés par leurs nuisances. Piaillements, fientes, odeur pestilentielle… les étourneaux
sont un problème récurrent pour la ville. C'est là sur les quais Jules-Chagot, places de
l’église et de la mairie, ou encore place Beaubernard qu'une nouvelle campagne
d'effarouchement a été lancée par la mairie, lundi soir. Elle est menée par un fauconnier,
Julien Juban de La Comelle accompagné de Tek, sa buse de Harris âgée de 6 ans,
spécialement dressée à attaquer les étourneaux et les pigeons.
Leur mission ? Réintroduire un prédateur naturel parmi ces indésirables, les ennuyer au
maximum en créant un sentiment de peur afin de les pousser ailleurs. « Les étourneaux
ne sont pas habitués à la prédation en ville, relate Julien Juban, c’est pourquoi ils s’y
Service relations publiques – Ville de Montceau 18 rue Carnot
installent à la nuit tombée. Je lâche mon faucon qui va les pourchasser, voire en attraper
quelques-uns et ainsi créer parmi la colonie un sentiment d’insécurité. Les étourneaux qui
voient leur prédateur gardent en mémoire une peur tellement forte qu'ils ne reviennent
plus. A chaque vague migratoire, il est important que nous soyons présents pour habituer
les nuisibles à trouver un prédateur à Montceau et ainsi ils ne reviendront plus, en tout cas
cette colonie. »
La ville connaît traditionnellement trois vagues de migration : les étourneaux arrivent
par nuée fin juin jusqu’à atteindre une forte densité à la mi-juillet ; la deuxième attendue
aura lieu entre le 15 août et la fin août, et la dernière est observée généralement en
octobre pour la redescente des oiseaux vers les pays chauds. Après une forte présence
autour du 14 juillet, la colonie actuelle est moindre il faut dire que les arbres ont été
dernièrement élagués.
Les services
techniques au
travers des
espaces verts
accompagnent
le fauconnier
dans ses
interventions.
Cette campagne avec le fauconnier s’accompagne d’une opération d’effarouchement
sonore avec le cri du geai, un cri d’alerte à l’état naturel qui prévient les volatiles d’un
danger potentiel. « Les étourneaux s’attendent à un danger qui arrive avec le lâcher du
faucon. » Lundi, Ket, le magnifique faucon de 600 g, a donc survolé à plusieurs reprises le
centre-ville puis la place Beaubernard, à l'heure où les étourneaux pensaient rentrer
tranquillement se coucher. Ce mardi soir, le fauconnier interviendra de nouveau en
commençant par la mairie et les quais avec l’agent des ateliers municipaux. Il n’a pas été
jugé utile de mener cette opération le matin. Elle se poursuivra de 21 h à 23 h 30, tous
les soirs de la semaine, sauf si les étourneaux sont partis avant.
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