il n`a pas manqué grand-chose…

IL N’A PAS MANQUÉ GRAND-CHOSE…
Si le premier match ( ?) à Kaysersberg fut à sens unique, il en alla tout
autrement vendredi soir à Pfastatt. La rentrée de Mathieu Gitta donna
évidemment un autre visage aux « bleus » alors que « KB » prit, peut-être,
cette 2e rencontre à la légère.
Cela d’autant plus que l’entame de match fit craindre que le scénario de
l’avant-veille allait se reproduire. Cédric Vesper – 8 points à 100% en 2’ –
donnait le ton chez les « rouges » qui, du coup, firent la course en tête
dans le premier quart-temps. Mais, cette fois, l’ASSM réagit. Malgré les
nombreux échecs au tir bonifié de Cédric Garnier, les « bleus », relégués
d’entrée à sept points (2-9, 3’), se retrouvèrent sur les talons de leur
adversaire : 16-17.
UN SUPERBE 2e QUART-TEMPS
Si, dans le passé, le 3e quart-temps était la bonne période des Pfastattois,
cette fois ce fut le deuxième. Dans le sillage d’un Mathieu Gitta très
performant – 12 points en 9’ – l’ASSM allait prendre l’ascendant sur « KB »
subitement à la peine. Performant en défense – en 8’, ils n’encaissèrent
que 11 points – et efficace en attaque où Zvoni Paradzik signa une belle
série et où le jeune Quentin Willig fit une apparition séduisante – les
« bleus » se retrouvèrent avec un bonus de dix points : 38-28 (19e’).
Dommage que la fin de ce quart-temps fut ratée. « KB » put ainsi revenir à
38-34 avant que Mathieu Gitta et Vlad Jovicic n’établissent le score au
repos : 42-35.
Le 3e quart-temps sera marqué par une grande maladresse de part et
d’autre. Da Sylva, pénalisé d’une 3e faute dès la 14e’, n’était pas dans le
coup, et « KB » dut compter sur ses intérieurs – 12 points (sur 16) pour le
tandem O. Poisson – Freyburger – pour reprendre le commandement du
match : 50-51 (30e’).
+ 6 A 1’30’’ DE LA FIN…
L’ultime quart-temps donna lieu à un haletant suspense. Mathieu Gitta
n’avait plus son adresse de la première mi-temps et l’ASSM en souffrit.
Pourtant, lorsque le capitaine des « bleus » retrouva sa patte pour un
superbe panier bonifié, les locaux se trouvaient relancés. Cela d’autant
plus que Cédric réussit un autre trois points « alléluia » puis un nouveau
panier. L’ASSM venait de signer un 8-0 et comptait ainsi une avance de six
points : 64-58. Il ne restait qu’1’30’’ à jouer et l’exploit semblait alors
tendre les bras aux Pfastattois.
KOENIG ET BEYL DECISIFS
C’était hélas sans compter sur Patrice Koenig. Le retour sur le parquet de
l’ex-pro fut déterminant. Auteur de 10 points lors des cinq dernières
minutes, il crucifia l’ASSM dans le « money time » avec ses paniers
bonifiés (2) dont il a le secret. Il ne restait plus à Guillaume Beyl qu’à finir
le travail. Le meneur de jeu de « KB » inscrivit 8 des 11 derniers points de
son équipe. Avec, au passage, quatre lancers-francs suite à une
antisportive (sévère pour ne pas dire injuste) puis une technique
(justifiée) à l’encontre de Cédric Garnier.
68-74 : l’ASSM s’inclinait les armes à la main. Mais, sans Jean-Michel
Montabord et Florian Schneider, cette défaite vaut bien des victoires.