Riom Co tous terrains

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Riom Co tous terrains
Cellule Enval La Moutade Le Cheix-sur-Morge Malauzat Marsat Ménétrol Mozac Pessat-Villeneuve Riom Saint-Bonnet-près-Riom
RIOM CO

LETTRE D’ INFORMATIONS
ÉCONOMIQUES
N° 8 - DÉCEMBRE 2007
DOSSIER
Sport
Riom Co tous terrains
Le marché de la forme se porte au mieux et Riom Communauté
suit le mouvement. On peut y fréquenter une salle de gym pour
un exercice de sport solitaire qui n’exclut pas la convivialité. Ceux qui préfèrent les sports
co. ne sont plus exposés à l’écorchage de genoux ni même au rhume grâce au foot en
salle. Le Golf s’agrandit et le circuit Sarron souffle ses dix bougies.
S
ur la zone des portes de
Riom, a ouvert une entreprise qui rend possible la
pratique d’un sport collectif
dérivé du foot. On peut courir
comme un dératé et la probabilité de se vautrer dans une
flaque de boue est réduite à
néant. « Le foot en salle se
pratique depuis plus de 25
ans au Brésil, et dans les pays
nordiques, on y joue sur terrain de hand-ball » explique
Thierry Schmid, cogérant de
Stadium Foot Indoor.
L’établissement a ouvert ses
portes l’hiver dernier. Ses installations se composent de
deux terrains pour jouer
en deux équipes de quatre, cinq ou six et deux
terrains plus petits pour
jouer à trois contre trois
(dite quatre-quatre, cinq-cinq,
six-six, ou trois-trois), de vestiaires et de douches, enfin
d’un bar-restaurant. Le terrain le plus grand, trois fois
plus court qu’un terrain de
foot traditionnel, mesure 31
mètres de long, 21 de large,
limité par les murs si bien que
le rythme du jeu en est modifié. « En l’absence de touche
et de sortie de but, il n’y pas
de temps mort » souligne
Thierry. Le sol est formé d’un
gazon synthétique posé sur
lit de sable et maintenu par
du granulat de caoutchouc
qui le rigidifie et amortit les
chocs de la course, ménageant ainsi les articulations
des pratiquants.
Sport co au chaud
Les clients viennent majoritairement des entreprises alentour. Ils ont entre 30 et 45
ans. Certains d’entre eux ont
joué en club mais ont laissé
tomber une fois chargés de
famille, d’aménagement de
maison et de tonte de pelouse. Ils éprouvent pourtant le
besoin de faire de l’exercice.
La majorité des clients viennent en groupe de personnes
qui se connaissent déjà et forment ainsi les équipes. « Ils
sont prévoyants et organisent
leurs matchs » indique Thierry.
Il y a toutefois moyen de se
faire de nouveaux ennemis
sur le terrain puisqu’un championnat amical est organisé
pour faire se rencontrer des
gens des différentes sociétés », avant de se réconcilier
devant un verre.
Il y a désormais des heures
de pointe à Stadium Foot Indoor, à partir de 17 heures et
jusqu’à 22 heures. Ce sont
des créneaux très demandés
et il convient de réserver à
l’avance. « On joue généralement une heure. Ca calme pas
mal » prévient Thierry. En 3-3,
on joue sur un petit terrain
soit au foot soit au tennis ballon. Et ça calme encore plus.
« C’est vraiment physique, le
rythme se rapproche de celui
du squash. »
L’entreprise est détenue
par 10 associés dont certains
sont des figures connues du
foot. Citons Philippe Amblard, Ludovic Assemoassa,
Yvan Bourgis, Stéphane Dief
ou Thomas Deniaud. D’autres

...DOSSIER...
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ont fait leurs preuves dans la
création d’entreprise comme
Frédérik Bulidon et Laurent
Dourdouille, les propriétaires du magasin Cinégame.
Quant à Thierry, l’un des deux
cogérants, ses spécialités
sont, dit-il lui-même « le bar,
l’accueil et le nombre d’heures au travail… » Ouvert depuis décembre 2006, SFI a
nécessité un million d’euros
d’investissement. L’entreprise fait travailler, outre
Thierry, deux salariés, un
à plein-temps, un autre
à temps partiel qui gère
les terrains et peut initier les
clients au jeu. Le cuisinier
est salarié du traiteur à qui
a été sous-traité la restauration. Dans la salle de 48
places, on sert des repas à
midi en semaine et le soir sur
réservation ou lorsqu’il y a
de gros événements sportifs.
Car dans la salle, des écrans
de bonne taille diffusent les
programmes de chaînes dédiées - on vous le donne en
mille - au sport.
Objectif forme
Le 20 août dernier a ouvert
juste à côté du Stadium Foot
Indoor une salle de musculation et de fitness. Gilles
Combe, fort de 16 années
d’expérience acquises dans
une autre salle, et Fred, sa
compagne, ont fait construire pour abriter EasyForm,
leur nouvelle affaire, un bâtiment de 600 m2. Ils y ont
logé deux espaces, l’un dédié aux appareils de musculation et de cardio-training,
l’autre affecté aux cours
collectifs de fitness. Quatre personnes travaillent
ici, comprenant les deux
cogérants, soit trois équivalents temps-plein. Il leur
faut notamment animer les
31 cours collectifs programmés chaque semaine. Sont
ainsi proposées différentes
formules de gym d’entre-
tien, de stretching, d’aérobic ou même de body
combat, « c’est à la mode »
sourit Fred. Le personnel
conseille également les usagers de la salle de musculation qui compte une
cinquantaine de postes.
Fred se félicite de l’emplacement sur lequel Gilles et elle
ont décidé de s’installer, en
bordure de zone d’activité.
« Notre panneau se voit de
la rocade, c’est un très bon
endroit. Et puis, on offre un
parking de 1 500 m2 à nos
clients. » Ces derniers viennent principalement de l’agglomération riomoise, mais
certains sont domiciliés relativement loin, jusqu’à Aigueperse ou Gannat, ou au sud,
dans la région clermontoise.
« Ce sont probablement des
gens qui travaillent à Riom »
remarque Fred. Des clients
qui semblent apprécier l’amplitude d’horaire proposé
par EasyForm. La salle est
ouverte de 9 heures à 21
heures non-stop du lundi
au vendredi et le samedi de
9 h 30 et 12 h 30. Les tarifs
également se veulent attractifs puisque l’abonnement à
l’année pour un usage illimité des équipements est de
trente euros par mois. Mais
les responsables d’EasyForm
comptent aussi fidéliser
leur clientèle en veillant à
ce que l’atmosphère de leur
salle de gym soit amicale.
Fred remarque à cet égard,
que les gens lient volontiers
connaissance. Rien n’interdit
de se muscler les biceps et le
carnet d’adresse d’un même
mouvement…
Golf : deux fois
plus de trous
De 100 membres il y a 15
ans, le golf de Riom
compte aujourd’hui 620 inscrits. Petit flash-back. La ville
de Riom, lorsqu’il lui a fallut
rendre fréquentable le site de
son ancienne décharge a été
particulièrement bien inspirée. Elle a décidé d’en faire
un golf. C’était en 1992. Ingrat, le site se trouvait soudainement valorisé et la ville
gagnait un équipement de
loisir. À partir de 94, sa gestion a été confiée à l’association du golf de Riom. Il y a
trois ans, la responsabilité de
l’association s’est trouvée encore renforcée lorsque la ville
de Riom a décidé de mettre
à sa disposition le terrain et
les équipements par bail em-
phytéotique de trente ans.
Aujourd’hui, c’est donc
l’association qui emploie
deux jardiniers, deux
chargées d’accueil et de
secrétariat, ainsi que deux
moniteurs à mi-temps.
Et c’est encore la ville de
Riom qui a mis à la disposition du club un terrain
contigu au green existant,
pour permettre un agrandissement. De neuf trous,
le golf passe à 18 trous.
Il reste toutefois un golf
compact, catégorie définie par la distance qu’il y a
entre le départ et le trou.
Elle est comprise entre
50 et 120 mètres dans le
cas d’un compact, entre
100 et 600 mètres dans le
cas d’un grand golf. Ces
derniers sont beaucoup plus
lourds à gérer et Jean-Louis
Oleksiak, le vice-Président de
l’association, remarque que
Riom a la bonne taille, permettant par ailleurs aux pratiquants de venir pour une
heure ou deux. D’autant que
compact ne signifie pas riquiqui. La superficie du green,
de 7,5 ha jusqu’ici passera à 10 ha au printemps,
lorsqu’ouvrira l’extension que
tous les membres du club
attendent avec impatience.
Lieu de détente, le golf est
aussi l’endroit où satisfaire
son goût pour la compétition. Plus de 200 joueurs
viennent s’entraîner à Riom
...DOSSIER...
avec l’objectif de se classer.
Et le champion d’Auvergne
toutes catégories est d’ici.
Odette Flouret, trésorière de
la commission sportive mais
surtout bénévole dévouée au
club organise régulièrement
des compétitions. Il y en a
chaque année entre 16 et
18 qui se tiennent le weekend. Odette se désolait de
ne pouvoir inscrire que 72
compétiteurs au départ, elle
se félicite de la perspective
d’en aligner bientôt 120.
Cet agrandissement répond
à une tendance de fond
puisque « depuis dix ans, le
golf explose en France, note
Jean-Louis Oleksiak. Quant
au golf de Riom, il avait
100 membres au début,
il compte aujourd’hui
620 inscrits. Un succès qui
s’explique notamment par
le faible équipement du
Puy-de-Dôme. « On est le
département le plus pauvre
en équipement golfique par
rapport au nombre d’habitants » souligne le vice-Président. Les prévisions font
penser que le Puy-de-Dôme
comptera 2 000 à 3 000 golfeurs de plus dans les cinq
prochaines années. Va-t-on
manquer de trous ?
Kart à jouer
En mai prochain, le circuit Sarron fêtera ses dix
ans d’existence. Il compte
toujours, affirme son directeur, Gérard Leroy, parmi les
plus beaux des quelque 200
circuits de karting Français.
Long d’1,1 kilomètre, il
bénéficie d’un tracé « bien
dessiné, à la fois technique et rapide, agréable au
pilotage et sûr ». Le parc
est constitué d’une cinquantaine de karts de 270
ou 390 cm3 qui atteignent
la vitesse de 95 km/h. Un
matériel renouvelé tous
les deux ans. « Les Sarron,
remarque Gérard Leroy, sont
plutôt pointus au niveau
de la mécanique ». Ils sont
aussi éclectiques puisqu’ils
ont souhaité ajouter à leur
activité karting des randonnées en quad. L’entreprise
travaille pour 80 % de son
activité avec des entreprises
désireuses d’offrir des sensations fortes à leurs clients,
plus rarement à leurs salariés. Récemment, un fabricant de chaudière a organisé
pour les installateurs qui se
fournissent chez lui une présentation de son nouveau
modèle. Les professionnels
étaient bien sûr d’autant
tenue de réunion. « On est
en mesure d’accueillir des séminaires de 100 ou 120 personnes. » Pour lesquelles
peuvent être convoqués les
services d’un traiteur.
plus enclins à répondre à
l’invitation qu’elle promettait
quelques tours de circuit.
moises pour lesquelles sont
consentis des prix d’amis.
L’occasion de venir s’offrir les
sensations d’un champion.
Mais pour s’asseoir avec élégance dans l’engin, et pour
s’en extirper d’un bond souple, mieux vaut fréquenter
les lieux précédemment cités...
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La situation géographique de Riom et la bonne
desserte par l’autoroute
sont un atout pour le circuit. « Une entreprise qui
a des salariés à Lyon et à
Bordeaux les a réunis ici »
se souvient Gérard Leroy. Il
explique que beaucoup de
Stéphanois, qui autrefois allaient tourner à Lyon, préfèrent aujourd’hui son circuit
qui présente un meilleur
rapport qualité-prix. Le directeur insiste également sur
la qualité de ses installations.
Le bâtiment en bordure
de circuit abrite, outre
les vestiaires, deux salles
pour la restauration et la
Mais la piste est tout de
même synonyme de sport et
de compétition. Sur le circuit,
on organise régulièrement
des challenges où s’affrontent les participants après
quelques tours de chauffe
et des essais. Deux fois par
an sont même organisées
des courses d’endurance réservées aux entreprises rio-
Où sont
les femmes ?
Les femmes sont peu
nombreuses à jouer au
foot en salle, mais le
nombre de pratiquantes
augmente. « Elles doivent
être acceptées par les
gars, s’amuse Thierry, de
Stadium Foot Indoor. Vous
comprenez, il y a des gars
qui jouent comme s’ils
voulaient être champion
du monde… Mais entre
gens qui viennent pour
s’amuser, c’est possible.
D’ailleurs, beaucoup de
nos clients ne viennent
ici que pour le loisir et
ne comptent même pas
les points. Les femmes
qui veulent venir jouer
sont évidemment les
bienvenues. Des douches
et des vestiaires leur sont
réservés ». « Bien sûr qu’on
voudrait recevoir plus de
femmes et évidemment
qu’elles peuvent s’amuser
ici, indique de son côté
Gérard Leroy, du circuit
Sarron mais les arguments
qui font venir les hommes
- tours de chauffe, d’essai,
chrono - tout ça fait fuir
les dames. Parfois, des
jeunes femmes viennent
en groupe, elles rigolent
bien ».
I N F O S P R AT I Q U E S
En ZAC des portes de Riom
• Stadium foot indoor, 04 73 63 10 03. Ouverture jusqu’à
23 heures en semaine, une heure du matin le week-end.
Site : www.stadiumfoot.fr
• EasyForm, 04 73 33 13 24. Ouverture du lundi au vendredi de
9 heures à 21 heures et samedi de 9 h 30 à 12 h 30
• Golf de Riom, 04 73 38 38 88. Site : www.golfderiom.fr
Parc Européen d’Entreprises de Riom
• Circuit Sarron, 04 73 64 61 61. Site : www.circuit-sarron.com
...DOSSIER...
INTERSPORT
Survêt’ et chaussures
qui courent vite.
Intersport a ouvert en août dernier sur
1 300 m2 en zone de Mozac. Treize salariés
y vendent vêtements, chaussures et matériel de sport. La gérante, Agnès Courriol, se
félicite de pouvoir bénéficier d’un emplacement de compétition.
L
’ouverture du magasin pendant l’été n’a souffert d’aucun
obstacle si ce n’est peut-être la difficulté à trouver un
technicien cycle. « Il y en a très peu », remarque Loïc Yzon,
le directeur du magasin. Sinon, quelque 500 CV sont arrivés,
de jeunes gens et de jeunes filles espérant décrocher un
emploi de vendeur ou de caissier. L’annonce indiquait une
préférence pour des « vendeurs sportifs » mais la gérante
du magasin, Agnès Courrier, remarque avec un clin d’œil
que l’amour du sport suffit « parce que les sportifs, des
fois, ils se font mal… » Les produits vendus par Intersport
se répartissent en trois grandes familles. Le textile avec des
vêtements de sport ou de loisir, les chaussures de sport, et
le matériel qui comprend les appareils de musculation, les
cycles, le matériel de camping… Si Intersport n’est pas une
franchise, les boutiques sont affiliées à une centrale d’achat
qui sert d’intermédiaire avec les fournisseurs. Cette activité
de la centrale porte un nom, on dit qu’elle exerce un rôle de
« ducroire ». Ducroire est également le nom par lequel on
désigne la commission qu’elle prélève pour ce travail. Il faut
savoir qu’Intersport, dont le siège est en Suisse, compte dans
le monde 5 000 magasins affiliés si l’on veut comprendre de
quel poids la société peut peser pour obtenir de ses fournisseurs des conditions favorables. Contre un droit d’enseigne
et des cotisations de fonctionnement, la centrale s’occupe
de la communication sous la forme de prospectus édités huit
fois par an et qui sont distribués dans les boîtes aux lettres
de la zone de chalandise.
Contrairement à son grand concurrent et leader en France
Decathlon, qui vend massivement sa marque propre, Intersport diffuse des grandes marques à 80 %. Les 20 % de
produits restants sont ceux de ses marques propres. Ainsi
des vélos Nakamura ou des articles Mc Kinley destinés à la
montagne…
On solde et on pleure sa marge…
Avec l’ouverture de ce magasin à Mozac, Agnès Courriol et
son mari, le propriétaire, n’en sont pas à leur coup d’essai
puisque Monsieur Courriol est aussi « Mr Bricolage » juste
à côté et dans d’autres zones commerciales, et qu’ils ont
ouvert un magasin Intersport à Issoire en 2001. Forts de
cette expérience, ils se sont lancés dans cette nouvelle aventure Mozacoise. Agnès Courriol estime que les meilleures
conditions sont réunies. « Nous sommes ici encore mieux
qu’à Issoire. La zone d’activité est plus grande, la zone
de chalandise plus importante, et on est sur la zone
de Leclerc qui est la locomotive alimentaire. C’est un
placement numéro 1. En plus, il y avait une demande
et pas d’offre. » La gérante se félicite également d’avoir pu
profiter d’une opportunité qui ne se représentera sans doute jamais. « Le paysage commercial change. Les communes
ne veulent plus de grands cubes alignés les uns à côté des
autres. Aujourd’hui, on ouvre des « Retail park », en fait des
centres commerciaux qui regroupent plusieurs activités de
vente au détail et partagent un parking commun. Malheureusement, droits d’entrée et loyers y sont très chers. »
Depuis l’ouverture, le directeur a rempli les objectifs en matière de chiffre d’affaires. Clubs, associations sportives, collectivités se sont rapprochés pour se fournir en équipements
sportifs. Ainsi, les pompiers de Riom sont venus acheter du
matériel de musculation, comme l’administration pénitentiaire qui pour les détenus a également acheté des vélos
d’appartement…
Le chiffre d’affaires se fait à 50 % avec les ventes de textile.
L’autre moitié est due à part égale aux ventes de chaussures
et à celle de matériel. Dans ce dernier poste on comprend
les produits diététiques, protéines et autres compléments
alimentaires prisés des habitués de salles de gym, « un secteur en plein boom depuis 10 ans » explique Loïc Yzon.
Les difficultés du métier sont de passer judicieusement commande. « On ne peut rien rendre, explique Agnès Courriol.
Quand un produit ne s’est pas vendu, on le solde et on pleure sa marge. S’il ne se vend toujours pas, c’est la poubelle.
Mais la rupture est aussi une très mauvaise chose car elle est
négative pour l’image. »

En bref…
 IMPLANTATIONS
Espace de Mozac : des nouveaux !
Bienvenue aux sociétés qui se sont installées sur
l’espace Mozac.
La Banque Populaire a ouvert ses portes en
juillet 2007. Deuxième agence pour l’agglomération
riomoise et première banque à s’installer sur la
zone. Elle emploie 4 personnes et propose un point
libre-service (guichet, retrait…).
Simultanément, l’opticien, Interoptical est arrivé
suivi par les confrères d’Optical Center, en septembre.
Ces installations augmentent l’offre dans ce secteur
avec un deuxième point de vente pour l’enseigne
Interoptical sur l’agglomération riomoise.
Entre-temps les sportifs repéraient l’arrivée
d’Intersport. 1 300 m2 de surface où sont propsées
les plus grandes marques d’équipements sportifs.
Parapharm s’est installé fin novembre. Cette
enseigne nationale propose à la vente et à la
location du matériel médical pour professionnels et
particuliers. Enfin, On trouvera pneus à ses jantes
sans rouler trop longtemps puisqu’un Relais Pneus a
également fait le choix d’Espace Mozac.
Ace Hôtel aux Portes de Riom :
Dans la catégorie des « une étoile », Ace Hôtel
est venue compléter la gamme des hôtels sur la
communauté de Riom. Il offre aux visiteurs une
capacité de 54 chambres.
Qui vient sur le PEER… …gagne
Deux nouvelles sociétés viennent de s’installer sur
le PEER.
Phénix Systems, spécialisée dans la conception et la
production de systèmes de fabrication rapide par
frittage laser ainsi que CERF, une centrale à béton.
L’hôpital de Riom vient d’acquérir sur le PEER un
terrain de 8 400 m2 lui permettant de s’équiper
d’une plateforme logistique pour la cuisine et la
préparation des repas.
Riom Cap Nord
L ‘entreprise PELLET-ROGER offre ses services dans
la mécanique générale et Meulnet pour tout ce qui
concerne l’électricité générale.
TPMC propose des solutions pour la sécurité et la
protection des personnes et des biens.
 VIE DES ENTREPRISES
Madame Fondras, directrice du CAT et du restaurant
l’Envolée prend sa retraite. Elle est remplacée par
monsieur Djaouk.
Sur le Parc industriel du Maréchat ACEM intègre
le groupe SPIE à 100 % et son directeur monsieur
Jupille prend sa retraite.

ACTION
Son cheval de
bataille est l’A89 :
la Trans’européenne toujours en selle.
Elle s’est créée pour qu’existe l’A89. Son rêve
réalisé, l’association travaillera à valoriser
cette autoroute. Interview du Président de la
Trans’européenne, Jean-Claude Jourdan*
Un petit historique
de l’association ?
La Transeuropéenne est une
association créée en 1980 par les
Chambres de Commerce et d’Industrie
situées entre Bordeaux et Clermont.
Elle se donnait pour mission de faire
tout le lobbying possible pour que
se fasse l’autoroute A89, ce qui à
l’époque n’allait pas de soi. Elle a
organisé des manifestations, à Brive
notamment. Le maire de Paris était
alors un certain Jacques Chirac…
Vers 2001, Les CCI de Thiers, Roanne
et Lyon se sont jointes à nous pour
pousser à la réalisation du tronçon
Balbigny-Lyon, qui doit permettre de
rallier Lyon à l’Auvergne, sans faire
un détour au sud par Saint-Etienne.
C’est ainsi que la Transeuropéenne
compte aujourd’hui 10 CCI membres.
Le tracé aujourd’hui est acquis
de Bordeaux à Lyon. Les 18 km
manquants à Terrasson seront ouverts
dans quelques mois et le tronçon
Balbigny-Lyon est programmé pour
une mise en service en 2012.
L’association n’avait donc plus lieu
d’être avec son objectif initial…
C’est pourquoi nous nous sommes
interrogés sur son avenir. Nous
pouvions mettre un terme à son
existence ou bien la consacrer à un
autre objectif que celui pour lequel elle
avait été créée. C’est cette seconde
solution que nous avons retenue, en
décidant de la mettre au service de
la valorisation économique de l’A89.
Cette autoroute est exceptionnelle :
en reliant Lyon à Bordeaux, elle est
une partie de la 1re transeuropéenne
Est-Ouest, qui traverse le continent
depuis la péninsule ibérique jusqu’à
Kiev.
Mais nous n’agirons pas seuls. Nous
avons décidé de solliciter l’adhésion
des collectivités territoriales riveraines,
Conseils régionaux et généraux,
Agglomérations et Communautés
de communes. Riom Communauté
nous a déjà promis son adhésion.
Les Autoroutes du Sud de la France
(ASF) sont également membre de
l’association.
À la fin du mois de juin 2007, nous
avons démontré lors d’un colloque
l’intérêt de cette action, et nous
avons présenté les quatre chantiers
que nous allions ouvrir.
• Sur les zones d’activités, nous
proposons une concertation pour
éviter redondance et concurrence. Il
nous faudra répertorier l’ensemble des
zones et les projets d’entreprises.
• En matière de logistique, il faut
mener une réflexion car il s’agit
de services très importants, qui
favoriseront les flux.
• Sur la question du tourisme, on pense
qu’il faudra amener des informations
aux usagers de l’autoroute. Et puis il
y a une complémentarité entre sudOuest et l’Auvergne à encourager.
• Enfin, il faudra faire la promotion
de l’A89. Et là je pense bien sûr à un
site internet.
Riom Communauté bénéficie non
seulement de l’A89 mais aussi de
l’A71-A75…
Bien sûr, nous sommes à la croisée
des chemins, ce qui est une situation
très privilégiée. On a des motifs
sérieux d’être très ambitieux.

Contact
Jean Claude Jourdan
Chambre de Commerce
et d’Industrie de Riom
17 avenue Jean Jaures
63200 Mozac
Courrier :
BP 10007 - 63201 Riom
Tél. : 04 73 33 74 74
Fax : 04 73 63 09 33
*Jean-Claude Jourdan est également le Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Riom.

UN
ACTEUR ÉCONOMIQUE
Élan
VERS DES MAISONS SOBRES
À 40 ans, Karim Kerioui est patron d’une
entreprise qui construit 180 maisons individuelles par an. Son prochain objectif : devenir le premier constructeur auvergnat de
maisons à basse consommation d’énergie.
Le terrain, c’est la ruine
«O
n n’a pas attendu le Grenelle de
l’environnement pour parler des maisons
économiques en énergie » explique Karim Kerioui. Il
énumère ce qui dans une maison permet de la rendre
peu consommatrice d’énergie et peu rejeteuse de
CO2. « Outre le plan et l’exposition, il faut soigner
l’isolation des murs et du toit, les menuiseries, qui
peuvent être à triple paroi, le mode de chauffage
en privilégiant les énergies renouvelables. » La
pompe à chaleur a la préférence de ce technicien,
en aérothermie ou en géothermie, dont le principe
est de récupérer la chaleur gratuite de l’air ou du
sol. Il préconise également la ventilation (VMC pour
Ventilation Motorisée Contôlée) double flux avec
échangeur à plaques et puits canadien. Le principe
du puits canadien est de tempérer l’air neuf en le
faisant passer sous le sol avant de l’insuffler dans la
maison. Et l’échangeur à plaques permet de récupérer
une partie de la chaleur de l’air sortant pour chauffer
l’air entrant. « C’est pourquoi on ne parle plus de
climatisation mais de températion » note Karim
Kerioui qui souligne que le confort est garanti dans
la maison par une différence maximale de 6°C avec
l’extérieur. Terriblement énergivore, la climatisation
ne s’impose pas. « Mais il faut aussi consommer un
minimum d’énergie primaire, insiste le constructeur.
Supprimer lorsque c’est possible la consommation
de pétrole pour fabriquer les matériaux. Le PVC par
exemple est à bannir puisqu’on peut aujourd’hui le
remplacer par le polyéthylène. »
Elan vend des maisons sur catalogue et
beaucoup sur avant-projet, c’est-à-dire selon le
cahier des charges établi par le client. En tout cas,
souligne Karim, « il n’y a pas deux maisons qui se
ressemblent. » Elles sont construites en utilisant des
procédés traditionnels, « comme de la bonne maison
de maçon », principalement en parpaing mais aussi,
lorsque le client le souhaite, en brique ou en béton
cellulaire. L’entreprise travaille avec quantité de
sous-traitants, artisans ou entrepreneurs. Et ne
souffre pas de la pénurie de main-d’œuvre dans
le secteur. « Pour trouver des artisans, affirme Karim
Kérioui, nous n’avons aucun problème. Il faut les
payer. Ceux qui travaillent avec nous sont payés sous
quinze jours, voire mieux ».
Entreprise régionale, Elan a été fondée en 1979 à
Riom par Louis Massot. Son secteur d’activité est
principalement le Val d’Allier et, outre l’agence de
Riom qui est également le siège social, il se trouve
des agences à Pont-du-Château, au Cendre, à
Issoire et Ussel. La seule difficulté du constructeur
est l’envolée des prix du foncier. Karim Kerioui cite
l’exemple d’un terrain à Pessat-Villeneuve, dont le
prix, en sept ans, a été multiplié par sept. « C’est
l’élément qui désolvabilise les clients » se désole le
chef d’entreprise.
Élan compte 31 salariés, commerciaux, conducteurs de
travaux, techniciens de bureau d’étude et administratifs.
L’entreprise construit quelque 180 maisons individuelles
par an, réalisant un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros.
Fondée par Louis Massot, l’entreprise est dirigée depuis 2005
par Karim Kerioui qui y est entré en 1999 comme directeur
technique.
Directeur de la publication : Pascal Faucheux Coordination : Sandrine Lapalus-Tarravello, Xavier Gourdet.
Avec la participation de Christophe Grand pour la rédaction
www.riom-communaute.fr
Conception, réalisation : Imp. G. de Bussac S.A. 04 73 42 31 00

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