Nautisme. Une filière qui tend vers le vert
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Nautisme. Une filière qui tend vers le vert
24. Lorient. Côté mer Mardi 29 janvier 2013 Le Télégramme Nautisme. Une filière qui tend vers le vert kayak avec ces matériaux. Un kayak de 5 m. On n’est pas encore matures pour arriver à une fabrication industrielle. Mais c’est en bonne voie. Il commence à y avoir des transferts vers des entreprises sur des matériaux partiellement bio-sourcés, moins impactants sur l’environnement. Un kayak est en cours de production à Vannes avec Plasmor et la production d’un stand-up paddle va bientôt commencer sur Lorient, avec la société S3. Dans la continuité, une autre entreprise, le chantier Tricat à Plescop, a un projet de fabrication d’un prototype avec des matériaux bio-sourcés. Gwenaël Le Maguer est ingénieur en nautisme et construction navale à l’UBS. Lors des entretiens du cluster nautisme vendredi, il a présenté les avancées en matière de filière verte dans le nautisme. Gwenaël Le Maguer : « On travaille sur des matériaux de substitution aux matériaux composites actuels ». Quel est le rôle du cluster nautisme et construction navale pour les entreprises de la filière ? Son rôle est de regrouper tous les acteurs possibles de la filière : des gens qui savent faire des bateaux, qui les construisent et qui les vendent. L’idée est de créer des liens, pour que les gens se connaissent, échangent et travaillent ensemble. Être reconnue comme filière nautique morbihannaise est important pour une structure de filière très éclatée dans le département, qui n’a pas de gros leaders et est constituée de quelques grosses PME (petites et moyennes entreprises) et de beaucoup de TPE (très petites entreprises). Le réseau a progressé depuis sa création en 2005. Et le rôle de l’UBS est d’être un acteur de développement, un partenaire technique pour aider les entreprises, via différents laboratoires techniques, comme celui de matériaux et mécanique, un autre qui traite d’électronique embarquée ou encore sur la biochimie marine et les peintures. Quels sont les axes d’innovation sur lesquels vous travaillez ? Un champ qui nous intéresse en ce moment, c’est l’écoconception, sur le nautisme. On travaille sur des matériaux de substitution aux matériaux composites actuels. 95 % des bateaux produits sont en verre et polyesters. Ces matériaux sont problématiques en fin de vie. Comment trouver des matériaux moins impactants. Les fibres végétales se substituent à la fibre de verre et des matrices se substituent aux polyesters. Les matériaux sur lesquels on travaille sont bio-sourcés, recyclables et bio compostables. Une application industrielle de ces matériaux estelle possible ? Pour l’instant, on a fabriqué un Portrait d’équipage. Le chalutier Le Davidson > Clapotis Spécialisé dans la langoustine, le merluchon ou encore la lotte. Le Davidson, chalutier de 17 m, embarque pour des périodes de dix à douze jours, pendant lesquelles il fait des allers-retours quasi quotidiens vers le port pour décharger. L’équipage, de gauche à droite : Fabrice Le Rouzic, Michel Morel (patron), Antonio Vieira et Logan Le Roi. (Photo : Robert Le Gall). AVIS DE COUP DE VENT : UN CARGO À QUAI PRÉVENU Le Celtic Challenger a largué les amarres, hier soir, mais a été prévenu des conditions de mer qui l’attendaient, avant de quitter le quai. Le cargo de 90 m qui était venu décharger de la luzerne à Lorient a été informé par le commandant du port que des rafales de 6 à 7 Beaufort et une mer très forte l’attendaient s’il quittait le port hier. Un avis de tempête classique à cette période de l’année, mais une procédure qui l’est moins et qui subit la jurisprudence TK Bremen. Les cargos doivent signer un papier attestant qu’ils ont bien été prévenus des mauvaises conditions climatiques, normalement à partir de vents de 9 Beaufort. On n’est jamais trop prudent. Hier soir, avec 6 à 7 Beaufort, la capitainerie a préféré prendre les devants. MOUVEMENT DES NAVIRES DU PORT DE COMMERCE DE LORIENT Iver Prosperity (Iles Marschall), 185 m, attendu le 29 à 18 h, avec 21.932 tonnes de carburants verts, en provenance de Suède. Eurasia (Belize), 147 m, attendu le 4 à 12 h, avec 5.000 tonnes de fonte, en provenance de Mariupol. Eships Barracuda (UK), 128 m, attendu le 31 à 1 h 30, avec 3.200 tonnes d’hydrocarbures, en provenance de Brest. -FNFSMV > .FSMVMÑHVNFTFUDSÐNFEBSUJDIBVU Merluccius merluccius Le jeune merlu mange des crustacés, l’adulte se nourrit de crevettes, d’encornets et de poissons. -FTGFNFMMFTQFVWFOU porter de 110.000 à 350.000 ovules selon leur taille. Explorez-vous de nouvelles pistes de recherches ? On commence à travailler sur les cycles de vie des bateaux. Où sont les impacts sur l’environnement d’un bateau, de sa construction à sa fin de vie ? On accumule depuis 2006 des connaissances sur les impacts de trois bateaux différents : un dériveur léger, une coque open motorisée de 5 m, un voilier habitable de 10 m. Les premiers résultats sont disponibles. Il s’agit maintenant de voir comment on peut aider les chantiers à construire mieux. Pas question de montrer aux chantiers telle ou telle méthode pour mieux construire. Mais on peut changer une méthode d’approvisionnement ou une pratique de construction, la manière de gérer une fin de vie… C’est une approche pragmatique d’éco-conception. ?^da#_Tab^]]Tb Il vit le long des côtes européennes, de la Norvège à la Mauritanie, et en Méditerranée. 1BS´NJMJF3PCJO > Ingrédients >1PVSMFQÒDIFS >1ÑSJPEFEFQÒDIF t5BJMMFNJOJNBMFEFDBQUVSF27 cm t-FTUFDIOJRVFT au chalut, au filet ou à la ligne (leurres ou appâts naturels). t)BCJUBUzones portuaires sur fonds sableux et vaseux, plateaux rocheux, fonds gravillonneux, sablo-vaseux ou parsemé de roches. Dans le golfe de Gascogne, la ponte a lieu durant la période hivernale. Le merlu est pêché en plaisance de mars à juillet, quand il s’approche des côtes. Le Télégramme / Source Ifremer ~#_PeÎbST\Ta[d ST #V_XÍRT ~#RPa^ccTbUP]Tb ~!VSTWPaXR^cb verts ~ VSTUÍeTb ~!R^daVTccTbYPd]Tb ~'_^\\TbSTcTaaT ~!$VSTU^]Sb d’artichaut en dés ~D]ST\X[XcaTST bouillon de volaille ~ RdX[[ÍaTÅb^d_T d’huile d’olive ~D]ST\X^XV]^] ~!$VSTRaÍ\T épaisse Assaisonner le merlu de sel et de poivre. Saisir côté peau dans une poêle avec un trait d’huile, les retourner dans un plat et mettre au four à 190 °C, 5 mn. Éplucher et cuire les carottes, pommes de terre, haricots verts et fèves séparément dans l’eau bouillante salée. Stopper la cuisson dans l’eau glacée. Tailler les courgettes en lanières et les faire sauter 1 mn dans une poêle avec un trait d’huile. Faire revenir l’oignon dans l’huile, y mélanger l’artichaut. Verser le bouillon de volaille, cuire à feu doux, 20 mn. Mixer et passer au chinois. Ajouter la crème et assaisonner. Réchauffer tous les légumes dans une poêle avec beurre et huile. Assaisonner. Napper le fond de l’assiette de crème d’artichaut chaude. Disposer les légumes puis le merlu.