2007 04 18 Le Bulletin du TDF n°1
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2007 04 18 Le Bulletin du TDF n°1
1 Mensuel n°1 avril 07 La Devise ! 263, rue de Paris - case 423 - 93514 MONTREUIL cedex - Tél. 01 48 18 80 82 [email protected] Préférer la force de l’argument à l’argument de la force force Edito A la Une l L’actualité du secteur transports de fonds et métiers du L fiduciaire est riche en évènements, notamment dans la lLL des négociations annuelles obligatoires. période Les salaires, je parle de salaire, sans les primes, qu’ils soient conventionnels ou d’entreprises ne prennent pas assez en compte la spécificité de nos métiers. Pas plus que l’évolution des classifications, alors qu’il devient impératif de reconnaître nos métiers à leur juste valeur. La France est au 1er rang européen des rémunérations de dirigeants d’entreprise, mais au 14ème rang pour le salaire médian. La certification professionnelle obligatoire doit permettre de professionnaliser plus efficacement, notre secteur d’activité. Pour autant, toutes les dérives et contournements de la réglementation ne seront pas éradiqués et l’unique remède à ces vicissitudes, sera d’effectuer des contrôles efficaces pour ainsi pénaliser les tricheurs quels qu’ils soient, par de réelles sanctions financières et administratives. Le laxisme et l’indifférence du gouvernement et du Ministère de l’Intérieur, sur la mise en danger des salariés du secteur, au nom du libéralisme, en dit long sur le crédit que l’on peut leur porter. Les initiatives pour démanteler la profession ne manquent pas, Monsieur Bréau qui n’a pu reprendre feu-Valiance malgré un lobbying forcené, au-delà de son implication financière chez Valtis, créer un GIE avec Est Valeurs (groupement d’intérêt économique) dans le Nord de la France, afin de concurrencer de façon agressive, les marchés traités notamment par, Sécuritas, Group4 et Brink’s. Force est de constater que le démantèlement de la profession a commencé quand Valiance à titre expérimental, a mis en place les 1er véhicules banalisés avec un seul homme et l’a développé dans un silence étonnant, dans l’entreprise. Aujourd’hui, la recrudescence des agressions dans la profession s’effectue sur les dabistes, mais aussi sur les banalisés, et de façon très isolée sur les blindés, devrions-nous considérer que ce mode de transport est totalement sécurisant ? indubitablement, Non ! Afin de marquer notre mécontentement de façon visible auprès des pouvoirs publics, une journée d’action unitaire et nationale, serait tout à fait judicieuse ! Qu’en pensez-vous ? Patrick Noszkowicz Sommaire La certification Professionnelle Page La dangerosité et la pénibilité Page CNIC Transport De Fonds Page 2 FEDESFI APTITUDE PROFESSIONNELLE EVOLUTION DU DISPOSITIF FORMATION ELÉMENTS RÉGLEMENTAIRES Loi n°83-629 du 12/07/1983, modifiée par Loi n°2003-239 du 18/03/2003 en attente d’une prochaine modification (projet d’Arrêté en cours) Activités de surveillance humaine et électronique Activités de sûreté aéroportuaire APS et Agent d’exploitation et Opérateur SA Activités de transport et de surveillance des fonds Convoyeur de fonds Opérateur de traitement des valeurs Agent de maintenance des installations automatisées Agent et Encadrement d'exploitation Chef d'agence Activités de protection des personnes 3 ELÉMENTS RÉGLEMENTAIRES Nul ne pourra être employé pour participer à une activité, mentionnée ci-dessus, S’il ne justifie de la détention d’une carte professionnelle La carte professionnelle sera établie et délivrée par le préfet de département (préfet de police à Paris) dans les conditions suivantes : 1ère étape : Délivrance d’un agrément provisoire, Après vérification administrative sur le demandeur. (Casier, mesure d’expulsion, moralité, …) Cet agrément permet au demandeur d’accéder aux formations permettant de justifier d’une aptitude professionnelle 2ème étape : Suivi formation et validation « Certificat de Qualification Professionnelle », Après suivi et validation d’une formation. La certification est délivrée par la CPNEFP 3ème étape : Obtention de la carte professionnelle, Sur justification de l’agrément et du certificat de qualification La carte professionnelle est remise à la personne concernée par le préfet Planning de mise en place 01/0 1/200 8 10 /09/2 007 1 0/03 /200 7 D éc re t du 07 s ep te m br e 2 00 6 D éc re t d u 06 se ptem b re 2 00 5 L oi du 1 8 m a rs 2 0 03 DISPOSITIF (attendu) APTITUDE PROFESSIONNELLE ==>Obligation de justifier préalablement d'un CQP … NOUVEAUX ENTRANTS Salariés à temps plein Salariés à temps partiel >= 2/3T Salariés à temps partiel < 2/3T Aptitude de droit / justification de 1600h au 10/09/2008 Aptitude de droit / justification de 1600h au 10/09/2008 ==>Obligation de justifier d'un CQP … 1 0 /0 9/2 0 08 SALARIES EN POSTE 4 Dispositif général antérieur de formation Accord de 1991 ACCORD DE 1991 Formation Initiale Convoyeur 40 heures Formation Initiale Automates bancaires 40 heures Formation autres personnels 16 heures Après 18 mois d'exercice Formation Compémentaire Convoyeur 40 heures 4 séances / an Perfectionnement Tir 4 x 1 heure / an Dispositif général actuel de formation Accord de 2001 > mai 20002 ACCORD DE 2001 Formation Initiale Convoyeur Formation Initiale Automates bancaires 70 heures dont 21 sur le terrain encadré par un moniteur 70 heures dont 35 sur le terrain encadré par un moniteur Formation Permanente Convoyeur 14 heures / 3 ans Formation Permanente Automates bancaires 14 heures / 3 ans 4 séances / an Perfectionnement Tir 4 x 1 heure / an Formation Initiale Traitement de valeurs travaux sur la base de 35 heures 5 DELIVRANCE DE L'AGREMENT PREFECTORAL PROVISOIRE CONOYAGE DE FONDS C Q P "convoyeur de fonds" MAINTENANCE AUTOMATES BANCAIRES 49 C Q P "Agent de maintenance automates bancaires" TRAITEMENT DES VALEURS 49 Tronc commun 21 Tronc commun 21 Module aptitude convoyeur 28 Module aptitude agent de maintenance automates bancaires 28 C Q P "Opérateurs de traitement des valeurs" Tronc commun 35 21 Module aptitude opérateur de traitement des valeurs 14 DELIVRANCE D'UNE CARTE PROFESSIONNELLE APTITUDES PROFESSIONNELLES Dispositif général futur de formation 35 Formation Intégration Conventionnelle "Agent de maintenance automates bancaires" 35 Formation Intégration Conventionnelle "Opérateurs de 28 traitement des valeurs" Accueil et rappels des fondamentaux Entraînement pratique encadré 7 21 Accueil et rappels des fondamentaux Entraînement pratique encadré 7 21 Accueil et rappels des fondamentaux Entraînement pratique encadré 7 84 Procédures sécurité spécifiques 7 84 Procédures sécurité spécifiques Tournées en 4ème homme au sein équipage avec moniteur Procédures sécurité spécifiques Formation Permanente Convoyeur 14 heures / 3 ans Opérations encadrées avec un moniteur 7 14 Opérations encadrées avec un moniteur 7 63 Formation Permanente Automates bancaires 14 heures / 3 ans 4 séances / an Perfectionnement Tir 4 x 1 heure / an Dispositif général futur de formation 1. Répond aux exigences du cahier des charges fixées par le décret 2005-1122 du 6/09/2005. 2. Répond aux besoins de formation de la profession, indépendamment des particularités d’organisation et pratiques des entreprises. 3. Professionnalise la démarche de formation donnant accès aux 3 métiers fondamentaux de la profession. 4. Permet un dispositif de passerelle entre les métiers par validation des acquis « THEMES COMMUNS ». Seuls les « THEMES SPECIFIQUES » devront être validés pour le passage d’une activité à l’autre. Le dispositif de passerelle peut également être ouvert sur les métiers de la sécurité d’entreprise et sûreté aéroportuaire FORMATIONS CONVENTIONNELLES ==> Nécessité du Port-d'Armes Formation Intégration Conventionnelle "Convoyeur armé" 6 Dangerosité = Congé de Fin d’Activité Pénibilité = Départ Anticipé en retraite pour Toutes et Tous La dangerosité dans notre secteur d’activité, ne peut être dissociée de la pénibilité qui touche toutes les filières de notre profession. En effet, l’exposition aux risques directs pour les convoyeurs et dabistes, mais aussi de façon indirecte pour l’encadrement des Centres ainsi que les employé(e)s de comptage et salles de mouvement ne peut être prise uniquement en compte, par une seule prime de risques pour les premiers nommés et une prime annexe pour les autres filières. Les fortes contraintes de sécurité liées à la profession, les risques encourus, le stress, la pression continuelle et quotidienne afin d’éviter l’erreur humaine qui peut engendrer de lourdes conséquences pour son emploi et/ou sa propre intégrité physique ou celle de ses collègues de travail, doivent être réellement pris en compte par les entreprises. Le congé de fin d’activité à 55 ans pour les convoyeurs de fonds est une prise en compte concrète de cette dangerosité et pénibilité, mais où est la prise en compte de celles-ci pour les autres activités, dabistes, employé(e)s de comptage, salle de mouvement…ne méritent-elles pas de bénéficier d’un départ anticipé à la retraite à taux plein. Il faut assurer la pérennité du CFA et assurer l’équité, par un départ anticipé en retraite, à l’ensemble des salariés de la profession, sans oublier les salariés des DOM-TOM, car même les convoyeurs n’en bénéficient pas, bien curieuse façon de ne pas appliquer la devise de la République Liberté, Egalité, Fraternité à celles et ceux qui la composent. Il ne faut pas pour autant oublier les agressions récurrentes sur les dabistes, sur les hommes qui exercent en véhicule banalisé et de façon isolée, sur les fourgons blindés, dont on peut se poser la question essentielle ; Les mesures et équipements technologiques dissuasifs concernant les véhicules blindés ne sont-ils pas sacrifiés sur l’autel du libéralisme et du moins coutant, comme le développement du véhicule banalisé par exemple, au détriment de la sécurité des hommes ? Dans le même ordre d’idée, ce n’est pas une charte mise en place dans la plus grande discrétion et pour cause, car les organisations syndicales ne furent jamais conviées au débat, (c’est sans doute cela, l’ouverture au dialogue social, tant prôné par un candidat à la présidentielle) qui assurera une sécurité efficace aux dabistes. La principale mission d’un gouvernement, du Ministère de l’Intérieur, mais aussi des employeurs est d’assurer la sécurité des salariés citoyens, car mourir au travail est une ignominie en soi, mais quelle infamie, quand c’est au nom du libéralisme et de l’économie de marché. 7 COMMISSION NATIONALE D’INTERPRETATION ET DE CONCILIATION DE LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES TRANSPORTS ROUTIERS ET DES ACTIVITES AUXILIAIRES DU TRANSPORT (ACTIVITE TRANSPORT DE FONDS) REUNION PARITAIRE PARITAIRE DU 03 AVRIL 2007 Président de la Commission représentant le Ministère des transports : M. PERRIN Hubert. Organisations Patronales : Union des Fédérations du Transport représentée par : M. CHOUTET Philippe. F.E.D.E.S.F.I. représentée par : M. MONTI, DRH BRINK’S M. KOCZOR, DRH LOOMIS M. FAROUZ, DRH BRINK’S Groupe M. SCHULLER, RRH LOOMIS Délégation F.N.S.T.-C.G.T : NOSZKOWICZ Patrick, membre du bureau fédéral, BRINK’S DEBOSQUE Stéphane, LOOMIS PLICHON Pascal, G4S DELPORTE Jean Christophe, BRINK’S MARROT Nicolas, BRINK’S M. PERRIN ouvre la séance à 10H00, sur la poursuite des débats engagés concernant les modes opératoires. En préambule, la CFDT fait une intervention concernant le semi blindé, plus particulièrement sur l’achat éventuel de 6 ou 7 véhicules de ce type par une entreprise adhérente à FEDESFI et s’interroge sur le fait d’en débattre en paritaire, puisque ce mode de transport va être, ou sera opérationnel. Le débat s’ouvre sur les suites de la dernière réunion paritaire, ainsi que du courrier du Ministère de l’Intérieur du 26 mars 2007, confirmant ainsi la demande exprimée dans le courrier de l’intersyndicale, à savoir : la monnaie divisionnaire ne peut être légalement transportée avec un équipage de moins de trois hommes, vu qu’à ce jour aucun dispositif ne permet de neutraliser les pièces de monnaie, sans risque pour la sécurité des personnes. Dans ce contexte le transport de pièces de monnaie doit s’effectuer en véhicule blindé avec trois hommes en armes et non en semi blindé ou en véhicule blindé avec deux hommes en armes. F.E.D.E.S.F.I. appliquera scrupuleusement le décret du 28 avril 2000 et demandera aux Entreprises de Transport de Fonds de s’inscrire dans la réglementation pour le véhicule semi blindé, le courrier du Ministère de l’Intérieur n’étant qu’une interprétation de son auteur. Pour la FNST–CGT le courrier du 26 mars 2007 soulève le problème de la dangerosité pour les convoyeurs, lors du transport de la monnaie à deux hommes. Il suffit pour cela de prendre en compte les problèmes rencontrés par le convoyeur messager de l’entreprise Valtis, qui a effectué un transport monnaie de plusieurs dizaines de manches, sans protection aucune et dans des conditions de sécurité déplorable (Sas clients déverrouillé, mettant en danger le personnel de la banque et les clients, mais aussi les piétons et le convoyeur lui-même et qui plus est, la configuration du véhicule semi-blindé ne possède qu’une porte de sortie, ce qui oblige le convoyeur à contourner le véhicule suivant le sens de la circulation). Ceci en l’état, n’est pas acceptable, il est impératif de réglementer le transport de la monnaie pour les convoyeurs, tout comme la configuration technique des véhicules habilités à transporter cette monnaie. Il est indéniable que dans le cadre actuel, les convoyeurs doivent utiliser la possibilité de se mettre en droit de retrait, les conditions de sécurité imposés par l’entreprise, ne permettant pas d’assurer une protection physique efficace, tant au salarié convoyeur, qu’aux salariés des donneurs d’ordres. Pour la FNST-CGT ceci doit dépendre obligatoirement d’une décision politique en terme de réglementation et de contrôles rigoureux et efficaces, afin de faire respecter la réglementation dans notre secteur d’activité. M. MONTI rappelle que le but de cette réunion, est de dialoguer afin de mettre au point les modes opératoires et non de polémiquer sur le courrier émanant du Ministère de l’Intérieur. F.E.D.E.S.F.I. souhaite dans un premier temps cadrer l’existant, à savoir le transport de fonds banalisé avec deux hommes non armés, avec pour objectif d’obtenir un accord éventuel des organisations syndicales. En effet, certaines d’entre-elles nous ont fait parvenir un projet... M. MONTI désire valider les propositions de la CFDT, tout en sachant que certaines dispositions ne colleront pas avec les propositions d’autres Organisations Syndicales. 8 M. PERRIN fait un tour de table afin de recueillir les positions des Organisations Syndicales. FO précise très clairement, qu’à la suite de nombreuses réunions, des questions concrètes ont été posées sur la mise en place et la sécurité des hommes concernant les modes opératoires, donc nous appliquerons la même attitude que vous, pas de réponse, pas de position. Quand à la note du Ministère de l’Intérieur, celle-ci doit être appliquée sur le secteur. La FNST–CGT est d’accord pour cadrer l’existant, d’autant qu’une certaine population de salariés travaille en banalisé et qu’une application de certaines dispositions existent dans certaines entreprises, sans pour autant oublier que cela n’est absolument pas passé par des négociations conventionnelles. Or le copier/coller des dispositions prises dans les entreprises, n’est pas obligatoirement la panacée et le but n’est pas de ne pas faire évoluer les dispositions conventionnelles existantes. Nous avons une autre approche concernant les dispositions sociales, tout comme sur les coefficients et taux horaires afférents. Il y a dans le décret concerné, trois modes de transport, comment les déterminons-nous, trois modes de transport donc trois types de coefficients différents, afin d’éviter la polyvalence et le volontariat forcé que nous subirons dans nos entreprises. M. PERRIN demande s’il y a des Organisations Syndicales qui souhaitent s’inscrire dans la concrétisation du projet. M. MONTI ajoute que les convoyeurs banalisés bénéficieront de tous les avantages de la convention collective des transports (salaire, primes, ….) Seule la CFDT donne un avis positif, la FNST-CGT, comme toutes les autres organisations ne souhaite pas s’inscrire dans un accord positif, pour des appréciations différentes. Pour la FNST–CGT et suite à ce courrier du 26 mars 2007 le véhicule semi blindé avec deux hommes en armes ne pourra être viable si la monnaie divisionnaire ne peut être transporté, et nous serons dans un cas de figure où deux modes de transports de fonds seront pratiquement identiques (banalisé/semi blindé), alors nous pouvons craindre que le Ministère de l’Intérieur revienne sur la réglementation de son décret et privilégie le développement généralisé du véhicule banalisé ce qui annihilera définitivement le transport de fonds en blindé composé d’un équipage de trois hommes armés et contribuera à la mort de notre profession. F.E.D.E.S.F.I. rétorque que la réglementation existe bien indépendamment du courrier du Ministère de l’Intérieur. M. CHOUTET distribue aux participants un projet sur les modes opératoires des véhicules semi blindé et blindés avec deux hommes armés. La FNST–CGT ne validera pas un tel projet en l’état actuel des débats, car le but de FEDESFI est bien de généraliser la réduction des équipages à deux hommes et cela sans prendre en compte l’aspect social (devenir du troisième homme) et l’évolution conventionnelle, sur les rémunérations et classifications, tout comme sur la partie protection sociale. Nous avons d’un côté 1000 salariés en ce qui concerne les véhicules banalisés et 4000 salariés en ce qui concerne les véhicules blindés et ne traiter que les modes opératoires, en oubliant de prendre en compte l’évolution des conditions sociales de ces 4000 salariés est une erreur. F.E.D.E.S.F.I. agira dans le cadre législatif et si la législation ne bouge pas alors la monnaie sera transporté dans les véhicules semi blindés avec un mode opératoire propre à chaque entreprise. M. PERRIN lève la séance à 12h00. Prochaine réunion paritaire le 25 mai 2007. Le commentaire de la délégation FNST-CGT : La FNST-CGT ne conçoit pas que l’on puisse discuter de l’évolution de la profession sans exiger des garanties en terme d’emplois, d’évolutions de classification et de salaire dans notre convention collective pour les trois modes de transport de fonds, sans pour autant oublier de réglementer le transport de la monnaie. La FNST-CGT a confirmé sa position de ne pas s’inscrire dans un avis positif en l’état actuel des propositions faites par FEDESFI, alors que nous avions fait des propositions écrites qui n’ont absolument pas été entendues. A contrario, F.E.D.E.S.F.I. a bien retenu les propositions de la CFDT qui étaient très proches des leurs, à quelques détails près. Après le refus de toutes les organisations syndicales de s’inscrire dans une démarche positive sur ce dossier, nous avons vécu un moment irréel, ou F.E.D.E.S.F.I., l’U.F.T. et le Président de la commission paritaire nous ont loué le courage de la CFDT dans leur démarche d’accompagnement et ainsi ne pas la laisser seule porter ce lourd fardeau. La FNST-CGT pense qu’il faut en tirer les enseignements, que notre profession est en danger et qu’il devient évident de construire avec les organisations qui partagent ce point de vue, une journée d’action dans le secteur transports de fonds, afin de nous faire entendre.