Comment profiter pleinement de votre famille

Transcription

Comment profiter pleinement de votre famille
Prédication
Comment profiter pleinement de votre famille imparfaite
John McVay
Dieu aime votre famille imparfaite – toutes les familles imparfaites. Il désire que toutes les familles
puissent le reconnaître comme Père de tous et sachent utiliser les ressources qu’il met à leur disposition pour
les aider à vivre par la foi.
Introduction
Lorsque vous avez commencé à organiser votre mariage, vous avez probablement décidé de suivre les
107 conseils donnés dans la revue Mariée magazine. En fait, vous avez certainement découvert que ces
conseils vous permettraient de prévoir toutes choses dans les temps – 107 tâches à accomplir pour vivre ensuite
un jour de joie et de bonheur sans nuage. Sous le titre « Entre 12 mois et 14 mois avant le jour du mariage »,
vous trouvez le conseil n°1 : « Prenez un rendez-vous avec votre pasteur et fixez une date pour votre
mariage. » C’est sans nul doute un excellent conseil. Vous reprenez la liste. Vous vous attardez
particulièrement sur le conseil n° 34. Attention, rappelez-vous qu’il s’agit d’une revue pour les futures
mariées. « Décidez où vous voulez passer votre lune de miel. Consultez une agence de voyage. » L’article se
poursuit ainsi : « Traditionnellement, c’est le marié qui s’occupe de la lune de miel, mais si vous faites cela
mieux que lui, n’hésitez pas à lui proposer de vous en charger. » Messieurs, le monde est en train de changer.
Sous le titre « Le jour du mariage », vous trouvez les trois derniers conseils. N° 105 : « Détendez-vous dans
un bon bain chaud. » Oh, bien sûr ! N° 106 : « Consacrez au moins deux heures à vous habiller. » Et le n°
107 : « Passez une merveilleuse journée et profitez de chaque instant. » C’est ce que vous faites.
Parmi les cinq cents robes de mariée présentées dans votre revue, vous choisissez celle qui figure p.
328 et qui porte le nom « Perfection absolue ». Il y a de nombreuses perles brodées sur cette robe, et vous
demandez à votre père de faire un long trajet et d’aller l’acheter dans une petite boutique où elle est disponible.
Mais elle en vaut la peine. « Perfection absolue » : c’est exactement ainsi que vous voyez votre mariage, mais
aussi votre relation avec votre conjoint et votre famille. Et lorsque vous prenez l’avion avec votre mari en
direction des îles grecques pour y passer votre lune de miel, vous imaginez qu’en effet votre couple et votre
famille seront absolument parfaits et que tout sera rose dans votre vie.
Rassurez-vous, messieurs, la revue Mariée magazine ne vous oublie pas. Elle donne aussi des conseils
aux mariés. Un dossier intitulé « Prévoir votre vie à deux » comporte deux courts articles. Il est intéressant de
noter qu’ils n’occupent que 4 pages dans un journal qui en compte 518 !
Rechercher la perfection absolue, mais…
Certes, les revues de mariage parlent souvent de la « vie à deux », mais les couples mariés sont souvent
rapidement pris dans une tempête, comme l’indiquent de nombreuses statistiques. Je veux parler des
statistiques sur le mariage et le divorce. Chaque année aux États-Unis, il y a environ 2,11 millions de mariages
et 1,2 million de divorces. Ainsi, environ 4 millions d’Américains vont s’engager pour la vie cette année. La
plupart de ceux qui prononcent un « Oui » pour la vie souhaitent respecter leur engagement. Tous les conjoints
aspirent à la perfection absolue. Cependant, environ un mariage sur deux finit par prendre fin avant même
d’atteindre quinze ans de vie passés ensemble. Dans le cas d’un premier mariage, on constate qu’il y a entre
40 et 50% de divorces. Quant au deuxième mariage – ou troisième, et même quatrième – ce taux atteint 67%.
Si votre idée de la perfection implique une maman, un papa et 2,1 enfants, vos chances d’atteindre le
bonheur parfait sont faibles. En 1970, 40% des foyers comptaient une mère, un père et un enfant vivant
ensemble. En 1990, seulement 26% des foyers aux États-Unis correspondaient à ce modèle. D’ici 2012, ce
chiffre sera tombé à 19,6%.
Dans 2 Timothée 3.1-5, Dieu annonce que les temps à venir ne seraient pas toujours faciles.
« Sache… », dit l’apôtre Paul. Autrement dit : « Cela fera inévitablement partie de ta vie. »
« Sache que dans les derniers jours surgiront des temps difficiles. Car les gens seront égoïstes, amis de
l'argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles envers leurs parents, ingrats, sacrilèges, insensibles,
implacables, médisants, sans maîtrise de soi, cruels, ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l'orgueil,
amis du plaisir plus que de Dieu ; ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance.
Eloigne-toi de ces gens-là. » (2 Timothée 3.1-5)
Quel contexte difficile pour respecter un engagement pris pour la vie ! Quel environnement pour élever
des enfants qui aiment Dieu et qui éprouvent du plaisir à servir les autres ! Quelle description ! De plus, quel
défi à relever pour tous ceux qui cherchent à accompagner les familles dans leur parcours de vie ! Si vous
voulez relever un véritable défi dans votre vie, choisissez d’œuvrer au sein du Ministère de la famille !
Toutes les familles sont imparfaites
Tôt ou tard, au milieu de la tempête morale et statistique que vivent tous les couples, vous n’allez pas
tarder à découvrir une simple vérité : Toutes les familles sont imparfaites. La famille dont vous faites partie
est imparfaite, tout comme la mienne. Pire encore, vous allez probablement découvrir que vous êtes une partie
du problème ! Une fois que vous aurez découvert ces tristes faits, que devez-vous faire ? Est-il possible de
faire quelque chose ? Ou bien tous les efforts sont-ils vains ? Si votre famille ne peut vivre dans la perfection
absolue comme vous l’espériez, cela en vaut la peine ?
Tenir son nom du Père
Le chapitre 3 de l’épître aux Éphésiens est l’un des passages les plus importants concernant le ministère
de la famille. En commençant au verset 14, l’apôtre écrit : « C'est pourquoi je fléchis les genoux devant le
Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tient son nom. » Que pensez-vous de ce verset ? Dans
la langue grecque, il y a un petit jeu de mot qui est difficile à traduire. En grec, le mot « père » est pater. Nous
l’entendons dans le mot « patriarche », par exemple. Pater. Et le terme traduit par « famille » est patria. Ainsi,
Paul déclare : « C'est pourquoi je fléchis les genoux devant le Pater, de qui toute patria dans les cieux et sur
la terre tient son nom. » Il joue avec la répétition de ce mot. Toutes les familles (patria) du ciel et de la terre
tirent leur nom du Père (Pater).
Votre famille appartient à Dieu
Votre famille appartient à Dieu, malgré toutes ses imperfections. C’est ce que nous dit l’apôtre Paul.
Cependant, je crois qu’il nous dit aussi que tous les êtres humains sont les enfants du Père. En tant que
chrétiens, notre tâche consiste non pas tant à insister auprès des personnes de notre entourage pour qu’elles
entrent dans la famille du Père, mais plutôt à leur annoncer qu’elles en font déjà partie. Malgré toutes ses
imperfections, votre famille appartient à Dieu. Malgré toutes ses imperfections, votre famille n’est pas livrée
au hasard ; elle se trouve entre les mains de Dieu. Voici quel est le message de l’apôtre Paul : Dieu aime les
familles imparfaites. Elles portent le nom de Dieu, elles portent la marque de l’appartenance à la famille
de Dieu.
Dieu aime votre famille imparfaite et toutes les familles imparfaites. Il désire que toutes les familles
puissent le reconnaître comme Père de tous et deviennent des familles de foi. Quand la vaisselle s’empile dans
l’évier, quand les enfants se disputent et qu’il n’y a pas moyen de les séparer, quand la boîte aux lettres est
pleine de factures, quand les relations humaines semblent fades, quand le comportement de nos adolescents
nous effraie – quand tout cela se produit, il est facile de se focaliser uniquement sur les difficultés et les
problèmes. Cependant, votre famille – votre famille imparfaite et toutes les familles que vous côtoyez – est la
famille de Dieu. Or, Dieu n’entend pas uniquement les cris. Il entend aussi les rires. Dieu n’écoute pas
seulement les disputes. Il entend les mots d’encouragement. Dieu ne voit pas uniquement les larmes couler. Il
voit également celles qui sont essuyées d’un geste affectueux.
Bénéficier des ressources divines
Lorsque vous vous trouvez pris dans la tempête des problèmes et des difficultés, Dieu vous invite à
penser aux solutions et aux perspectives qui s’offrent à vous. Dieu désire vous donner la force intérieure qui
vous permettra de trouver les ressources nécessaires pour faire face aux problèmes. Dieu aspire à vous combler
de son amour qui vous fera avancer et croître. Poursuivons ce passage dans le chapitre 3 de l’épître
aux Éphésiens :
« C'est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre
tient son nom, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être rendus forts et puissants par son
Esprit, au profit de l'homme intérieur ; que le Christ habite dans votre cœur par la foi et que vous soyez
enracinés et fondés dans l'amour. » (Versets 14-16)
Comprendre ce que signifie croître et s’engager
Dans son livre intitulé Caring and Commitment (1988), Lewis Smedes raconte l’histoire de son ami
Ralph. Deux mois après son divorce, Ralph fut rempli de remords parce qu’il n’avait pas respecté son
engagement. Il chercha donc un soulagement auprès d’un thérapeute.
« Vous devriez être reconnaissant, lui dit son thérapeute, car vous avez atteint une étape importante
dans votre croissance et dans la découverte de vous-même. Votre ex-femme a parcouru un bout de chemin
avec vous. Elle vous a aidé autant qu’elle l’a pu. Effectivement, elle n’a pas été aussi parfaite que ce que vous
auriez souhaité. Mais vous devez désormais avancer. Soyez reconnaissant pour ce qu’elle vous a apporté et
gardez ceci en vous. » (p. 73)
Comme vous pouvez le constater, pour le thérapeute de Ralph, l’engagement que prend une personne
dans le cadre du mariage contribue à sa croissance personnelle. D’après lui, quand l’investissement d’une
personne ne lui permet pas de croître, il est temps de renoncer à la relation qu’elle entretient afin d’en
construire une autre qui peut produire plus de fruits. Lewis Smedes développe cette idée d’investissement
personnel et précise de quelle façon un engagement peut réellement occasionner une croissance personnelle :
« La croissance personnelle est d’autant plus concrète que l’on s’engage auprès d’une personne qui
désire croître également. […] Nous ne devenons pas des personnes matures en poursuivant des rêves. L’une
des caractéristiques du mariage en général est que tous les mariages sont imparfaits. Personne n’épouse
exactement la bonne personne. Nous épousons tous quelqu’un qui nous convient plus ou moins. Nous sommes
tous des partenaires imparfaits. Et si nous acceptons ce fait regrettable mais inévitable de la vie, alors nous
sommes prêts à croître de façon authentique.
Nous nous privons de toute occasion de croître si nous ne cessons d’aspirer à trouver la femme idéale
ou l’homme idéal. Nous avançons quand nous renouvelons sans cesse l’engagement que nous avons pris
auprès de notre conjoint. Nous croissons quand nous arrêtons de rêver d’un mariage parfait et agissons de
façon à faire fonctionner notre relation existante. C’est lorsque nous cessons de penser à notre propre
croissance pour nous intéresser à l’autre que nous avançons le plus. » (p. 73)
Lewis Smedes conclut ainsi : « Voici un bon conseil : Au lieu de trouver une bonne raison de renoncer
à l’engagement que nous avons pris pour la vie, nous devrions considérer que notre besoin de croître est la
meilleure des raisons pour respecter cet engagement. » (p. 74) Ces paroles s’appliquent non seulement à la
relation conjugale mais à toutes les relations familiales.
Reprenons le texte d’Éphésiens 3 : Je prie « afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être
rendus forts et puissants par son Esprit, au profit de l'homme intérieur ; que le Christ habite dans votre cœur
par la foi et que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour, pour être capables de comprendre, avec tous les
saints, quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l'amour du Christ qui
surpasse la connaissance, de sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu. » (versets 16-19)
Croître dans l'amour
La période dans laquelle nous nous trouvons n’est pas toujours propice à la vie de famille. L’amour
tend à disparaître au sein des familles. Cependant, Paul déclare : « Je prie pour que vous puissiez avoir une
idée de la grandeur de l’amour de Dieu. Je prie pour que vous puissiez recevoir cet amour, cet amour divin
qui vous permettra de traverser les difficultés et de surmonter les tentations de la vie. Dieu aime les familles
imparfaites comme la mienne et comme la vôtre, comme celles que nous côtoyons. » Ainsi, l’apôtre dit : « Je
prie afin que vous puissiez fonder une famille enracinée dans l’amour, une famille fondée sur la foi. Je prie
pour que vous puissiez répondre aux besoins d’autres familles ancrées dans la foi. »
« À celui qui peut, par la puissance qui est à l'œuvre en nous, faire infiniment au-delà de tout ce que
nous demandons ou pensons, à lui la gloire dans l'Église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, à tout
jamais. Amen ! » (versets 20-21)
Jay et sa famille imparfaite
J’aimerais vous faire réfléchir à l’exemple d’un homme que j’appellerai Jay. Je ne sais pas quand Jay
comprit que sa famille était loin d’être parfaite, mais je pense qu’il s’en rendit compte rapidement. Les vidéos
de sa famille avaient permis d’enregistrer fidèlement certains événements et il les regardait régulièrement.
Petit à petit, en grandissant Jay commença à percevoir de petits sons – des soupirs de dégoût rapidement
étouffés, ou des sourires moqueurs sur le visage de l’un de ses frères et sœurs plus âgés qui s’effaçaient quand
leurs parents entraient dans la pièce. Lentement mais sûrement, Jay découvrit certaines choses concernant sa
famille – et lui-même.
Manifestement, il était sans cesse rabaissé par ses frères et sœurs. Alors qu’il était encore très jeune, il
apprit la vérité : sa mère n’était pas leur mère. Il lui fallut un peu plus de temps pour comprendre toute
l’histoire, mais en réalité la date de sa conception avait précédé la date du mariage de ses parents. (Ceci s’est
passé il y a plusieurs années, quand la morale était très stricte dans ce domaine. Pourtant, en dépit de ce sens
moral, les gens ne comprenaient pas que, même si l’un des parents avait eu une relation illégitime, la notion
d’enfant illégitime était absurde.) Ses frères et sœurs méprisaient la mère de Jay parce qu’elle avait séduit leur
père. Et ils méprisaient aussi son fils.
Une souffrance dans la famille
Les choses ne se passaient pas bien au sein de la famille. Les relations n’étaient pas ce qu’elles auraient
dû être. Tous les membres de la famille sentaient à quel point leur famille était imparfaite et ils commencèrent
à essayer de trouver un bouc émissaire, un réflexe qui est relativement courant. Chacun voulait faire peser le
poids de la responsabilité sur l’autre. « Notre famille a des problèmes, disaient-ils. Il doit y avoir des raisons
à cela. » Ils se concentrèrent alors sur Jay. « C’est Jay, le problème. Si seulement Jay changeait, ou si Jay
disparaissait, tout irait bien. » Dans les situations comme celle-ci, la famille n’est pas considérée comme un
tout, comme une entité, et la complexité des relations n’est pas prise en considération. On se contente de faire
peser la faute sur celui qui a été désigné comme le bouc émissaire.
Au cours de l’adolescence de Jay, un incident se produisit et cela l’affecta profondément. Jay et sa
famille étaient en vacances dans un lieu qu’ils appréciaient. Le jour du départ finit par arriver et la famille fit
ses bagages puis partit en oubliant quelque chose – quelque chose de bien plus important que le chat ou la
glacière. Ils oublièrent Jay ! Cette expérience est une métaphore du dysfonctionnement de la famille et de la
place de Jay au sein de cette famille : Les choses iraient peut-être mieux si Jay n’était pas là. S’il se perdait,
peut-être la famille deviendrait-elle parfaite.
Comprendre que l’on est unique
La situation empira quand le père mourut. Mais Jay était quelqu’un de formidable. L’esprit humain est
capable de faire des merveilles. Malgré tout ce qui s’était passé – les vidéos révélant un passé déplaisant, le
rôle de bouc émissaire, les moqueries et les ricanements, les gestes méprisants – Jay réussit d’une façon ou
d’une autre à s’accrocher à l’idée qu’il était une personne unique, quoi que les autres en pensent. Il avait une
place dans la vie, un avenir, une mission. Il finit par créer son entreprise qui rencontra aussitôt un
succès fulgurant.
Ses frères refusèrent de changer de comportement. Ils critiquèrent la façon dont il avait réussi. Ils
essayèrent de le convaincre qu’il devait partager ses biens avec eux afin de leur prouver son affection. Il refusa.
Finalement, ils réussirent à monter sa mère contre lui et à la convaincre qu’il n’était pas vraiment un génie.
Ceci dut le blesser profondément.
Enfin, les vidéos furent regardées une fois de plus – mais cette fois, le son était clair et fort. Jay devint
le bouc émissaire, non seulement de sa famille, mais de son pays tout entier. L’histoire se termina par sa mort
sur une croix romaine.
Comment la famille de Jay changea
Cependant, quelque chose se produisit au pied de la croix. Quelque chose se produisit au sein de la
famille de Jésus. Avez-vous remarqué ? Dans l’introduction du livre des Actes qui décrit cette glorieuse
période du développement de l’Église après l’ascension de Jésus, nous lisons : « Tous, d'un commun accord,
étaient assidus à la prière. » (Actes 1.14) Que faisaient tous ces gens ? Ils se consacraient à la prière. Le passage
se poursuit ainsi : « … avec des femmes, Marie, mère de Jésus, et les frères de celui-ci. »
En feuilletant les pages du Nouveau Testament, nous tombons sur de courts livres que l’on attribue
souvent aux frères de Jésus, Jacques et Jude. Prêtez attention à l’introduction de la lettre de Jacques : « Jacques,
esclave de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ. » Jacques, un serviteur de Jésus ! Et dans Jacques 2.1 nous lisons :
« Mes frères et mes sœurs, vous croyez en Jésus-Christ, notre Seigneur plein de gloire. » (Parole de vie)
Incroyable ! Puis nous arrivons à la petite lettre écrite par Jude. Au verset 1 nous lisons : « Jude, serviteur de
Jésus-Christ et frère de Jacques. » Quel beau verset ! Puis au verset 2 : « J'écris à ceux que Dieu le Père a
appelés. Il les aime et il les garde par Jésus-Christ. Que Dieu vous donne en abondance son pardon, sa paix et
son amour ! » Le verset 4 parle de Jésus en ces termes : « Jésus-Christ, notre seul Maître et Seigneur. »
Quelque chose se produisit au pied de cette vieille croix en bois et effaça les images des
enregistrements vidéo. Quelque chose se passa, et le bouc émissaire devint celui qui devait être adoré. La
famille de Jésus devint une famille de foi, aussi imparfaite était-elle.
Conclusion
Le message de cette histoire – le récit de l’Évangile – est le suivant : Le changement qui se produisit
au sein de la famille de Jésus n’est pas un cas isolé. La même transformation peut survenir dans votre famille,
dans la mienne et dans celle de nos proches.
« C'est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre
tient son nom, afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être rendus forts et puissants par son
Esprit, au profit de l'homme intérieur ; que le Christ habite dans votre cœur par la foi et que vous soyez
enracinés et fondés dans l'amour, pour être capables de comprendre, avec tous les saints, quelle est la largeur,
la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l'amour du Christ qui surpasse la connaissance, de
sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu. A celui qui peut, par la puissance qui est à
l'œuvre en nous, faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui la gloire dans
l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, à tout jamais. Amen ! » (Éphésiens 3.14-21)
Références
Smedes, L. B. (1988). Caring and Commitment. San Francisco: Harper & Row Publishers, San Francisco.
University of Virgina. The National Marriage Project. (2012). The State of our Unions, Marriage in America
2012. Site consulté : http://nationalmarriageproject.org/wp-content/uploads/2012/12/SOOU2012.pdf.
Vespa, J. et al (2013). pp. 20-570. America’s Families and Living Arrangements: 2012. Population
characteristics. US Census Bureau. Site consulté : http://www.census.gov/ prod/2013pubs/p20-570.pdf.
Sauf mention contraire, toutes les citations bibliques sont tirées de la Nouvelle Bible Segond.
Cet article a été publié une première fois dans Family Evangelism. Bringing Jesus to the Family Circle, (2003).
Ministère de la famille, Conférence générale des adventistes du septième jour, Silverspring, MD, États-Unis.
John McVay est président de l’université Walla Walla à College Place, Washington, États-Unis.

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